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rfi journal français facile, RFI Le journal en français facile 22 mars 2023

RFI Le journal en français facile 22 mars 2023

Bonjour à toutes et à tous, soyez les bienvenus à l'écoute de Radio France Internationale en direct de Paris. Il est 17 h.

Le Journal en français facile.

Adrien Delgrange.

16 h temps universel. Je suis accompagné de Marion Cazanove pour vous le présenter.

Bonjour Adrien, bonjour à tous.

Nous sommes le mercredi 22 mars.

Au sommaire de ce journal.

Il assume et ne regrette rien sur la réforme des retraites ! Pour le président français, que vous entendrez, ce texte de loi va suivre son chemin démocratique. Les réactions sont vives et nombreuses.

C'est assez rare pour être noté, les autorités américaines convoquent l'ambassadeur d'Israël aux États-Unis. Nous serons à Jérusalem.

Et puis enfin, nous irons à Cuba dans ce journal, à quatre jours des élections législatives où le manque de nourriture à Cuba est plus important que la politique.

Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.

« Cette réforme, ce n'est pas un plaisir, c'est une nécessité » dit Emmanuel Macron aujourd'hui.

Le chef de l'État, Marion, persiste et signe. Le président de la République française a justifié son choix aujourd'hui lors d'un entretien à la télévision. Pour Emmanuel Macron, la réforme des retraites doit être appliquée avant la fin de l'année.

« Ce texte va poursuivre son chemin démocratique. Il a été préparé par le gouvernement après des mois de concertation. Il a été ensuite porté par le gouvernement qu'il a modifié après ces concertations au Parlement. Il a donné lieu à 175 h de débats. C'est le texte issu du chemin parlementaire enrichi par le parlementaire qui a été adopté dans la commission mixte paritaire puis voté par le Sénat. Et en effet, qui a été adopté par l'Assemblée suite à l'utilisation de l'article dit 49.3 et donc par un vote d'une motion de censure contre le gouvernement qui a échoué. Il est aujourd'hui devant le Conseil constitutionnel et donc il faut maintenant attendre que le Conseil constitutionnel se prononce. Et c'est à l'issue de cette décision que j'aurais a promulguer un texte. »

Parmi les autres propos du chef de l'État à retenir, le président renouvelle sa confiance à Elisabeth Borne, la Première ministre. Interrogé par ailleurs sur une phrase polémique qu'il a prononcée hier soir devant des parlementaires, à savoir « la foule n'a pas de légitimité », le chef de l'État a pris l'exemple des États-Unis et du Brésil pour dénoncer les violences. Enfin, il demande aussi aux grandes entreprises une contribution exceptionnelle pour donner aux salariés lorsque ces grandes entreprises font des profits exceptionnels.

Et l'intervention du président a immédiatement fait bondir les organisations syndicales. Elle prépare une neuvième journée de grève et de mobilisation jeudi.

« Déni et mensonge » a tempêté notamment la CFDT par la voix de Laurent Berger, son secrétaire général. « La CFDT a un projet de réforme des retraites. Macron 2023 lui refait l'histoire et ment sur notre syndicat pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme ». Ou encore le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a pour sa part dénoncé un discours « lunaire » qu'il a promis de combattre pied à pied.

De nombreux Français restent en tout cas Adrien, engagé contre cette réforme. Il cherche à rythmer, à garder une cadence dans leur mobilisation, avec des manifestations, des grèves quotidiennes.

Pour clore ce sujet sur les propos du chef de l'État, enfin, des hommes et des femmes politiques qui ne sont pas en reste. Ils ont aussi vivement réagi. Exemple à droite, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, dit « en contournant le Parlement dont il a peur parce qu'il est minoritaire, le président de la République avoue son impuissance politique ». Et puis enfin, à gauche, Mathilde Panot, la présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, dit « Macron est dans une réalité alternative, il est hors sol, arrogant, menteur, irresponsable ». Enfin, tous ses propos sont tenus à la veille d'une neuvième journée de mobilisation.

RFI à Paris, 17 h 05.

C'est un fait assez rare, Adrien, l'administration américaine convoque l'ambassadeur d'Israël aux États-Unis.

Washington proteste officiellement contre des décisions et des déclarations du gouvernement israélien. Les ministres israéliens issus de l'extrême droite enchaînent les provocations depuis leur arrivée au pouvoir il y a trois mois. Avec des discours haineux, comme par exemple « il faut rayer de la carte le village palestinien d'Huwara » ou encore « le peuple palestinien n'existe pas ». Correspondance à Jérusalem, Sami Boukhelifa.

Washington hausse le ton, mais sa réaction reste mesurée. Les États-Unis sont les principaux alliés d'Israël. Soutien diplomatique, financier, militaire, si l'administration américaine voulait véritablement faire pression sur le gouvernement israélien, elle disposerait de nombreux leviers. Mais pour le moment, elle reste les bras croisés et se contente de quelques timides rappels à l'ordre. « La démocratie, c'est ce qui aide les États-Unis à protéger Israël » a déclaré il y a quelques semaines l'ambassadeur américain à Jérusalem. « Mêlez-vous de vos propres affaires! » lui avait rétorqué un ministre israélien. Loin de calmer le jeu, un autre ministre de l'extrême droite, Bezalel Smotrich, multiplie les propos polémiques. Un discours raciste, homophobe, complètement décomplexé qui finit par agacer les diplomates américains. Tom Nides, ambassadeur des États-Unis en Israël, aurait ainsi déclaré « Si je pouvais, je jetterai moi même Smotrich d'un avion » selon des propos rapportés par des médias israéliens. L'administration américaine, attachée à la solution à deux États, est également très préoccupée par la colonisation. Elle assiste impuissante, au retour en force des colons. En 2005, Israël avait voté son retrait unilatéral de quatre colonies situées dans le nord des territoires palestiniens. Les colons sont désormais officiellement autorisés à les réoccuper. Sami Boukhelifa, Jérusalem, RFI.

RFI 16 h 08 en temps universel. Près d'un mois après les résultats de l'élection présidentielle au Nigeria, l'opposition conteste les résultats en justice.

Le candidat du principal parti d'opposition, arrivé deuxième à l'élection présidentielle fin février, Atiku Abubakar a officiellement introduit hier soir un recours juridique pour contester la victoire de Bola Tinubu.

À Cuba à présent, des élections sont prévues dimanche prochain.

Dans quatre jours, les Cubains sont appelés aux urnes, élections législatives, élections pour renouveler l'Assemblée nationale cubaine. Sur l'île de Cuba seuls les candidats du Parti communiste peuvent se présenter. Reportage Stéphanie Schuler.

Au centre-ville historique de La Havane, un couple d'enseignants entrent dans un petit marché couvert.

« Nous avons ici des carnets de rationnement, mais ça ne suffit pas du tout. Le carnet nous donne accès à une ration de poulet, une bouteille d'huile par mois. Pour notre enfant, on aimerait acheter du lait. »

...

« Les enfants n'ont plus le droit au lait à partir de sept ans. »

...

« Cinq oeufs et une demi bouteille d'huile. Combien de temps ça peut nous faire tenir ? »

...

« Pour un mois, en 30 jours, on n'a que cinq oeufs. »

Cuba importe plus de 60 % de la nourriture consommée sur l'île. Or, avec la pandémie de Covid et l'effondrement du secteur touristique couplé aux sanctions américaines renforcées sous Donald Trump, le pays manque de devises. Après un petit tour rapide, le couple d'enseignants repart bredouille. Un ananas pour l'équivalent d'un euro, n'est pas à sa portée.

...

« Nous gagnons 1 140 pesos par mois. Nous avons fait des études, nous travaillons dur et pourtant, on ne gagne même pas l'équivalent de 10 € par mois. Certains reçoivent de l'argent depuis l'étranger, pas nous. »

...

« J'aimerais vous dire venez, on prend un mojito, mais pour nous c'est impossible, c'est juste pour les touristes. »

Stéphanie Schuler, La Havane, RFI.

Ainsi se referme ce Journal en français facile. Merci Marion Cazanove, à demain.

À demain Adrien.

Un journal à réécouter quand vous voulez sur notre site internet francaisfacile.rf.fr

RFI Le journal en français facile 22 mars 2023 RFI Le journal en français facile 22 mars 2023 RFI Le journal en français facile March 22, 2023 RFI Le journal en français facile 22 de marzo de 2023 RFI Le journal en français facile 22 marzo 2023 RFI Le journal en français facile 2023年3月22日号 RFI 프랑스어로 된 쉬운 저널 2023년 3월 22일 RFI Le journal en français facile 22 maart 2023 RFI Le journal en français facile 22 março 2023 RFI Le journal en français facile 22 mars 2023 RFI 简明法语报纸 2023 年 3 月 22 日

Bonjour à toutes et à tous, soyez les bienvenus à l'écoute de Radio France Internationale en direct de Paris. Hello everyone, welcome to listen to Radio France Internationale live from Paris. Il est 17 h.

Le Journal en français facile.

Adrien Delgrange.

16 h temps universel. Je suis accompagné de Marion Cazanove pour vous le présenter. I am accompanied by Marion Cazanove to present it to you.

Bonjour Adrien, bonjour à tous.

Nous sommes le mercredi 22 mars.

Au sommaire de ce journal.

Il assume et ne regrette rien sur la réforme des retraites ! He assumes and does not regret anything about the pension reform! Pour le président français, que vous entendrez, ce texte de loi va suivre son chemin démocratique. Für den französischen Präsidenten, den Sie hören werden, wird dieser Gesetzestext seinen demokratischen Weg gehen. Les réactions sont vives et nombreuses.

C'est assez rare pour être noté, les autorités américaines convoquent l'ambassadeur d'Israël aux États-Unis. Es ist selten genug, um zur Kenntnis genommen zu werden, dass die US-Behörden den israelischen Botschafter in den Vereinigten Staaten einbestellen. Nous serons à Jérusalem. Wir werden in Jerusalem sein.

Et puis enfin, nous irons à Cuba dans ce journal, à quatre jours des élections législatives où le manque de nourriture à Cuba est plus important que la politique. Und schließlich werden wir in dieser Zeitung nach Kuba reisen, vier Tage vor den Parlamentswahlen, bei denen der Mangel an Lebensmitteln in Kuba wichtiger ist als die Politik.

Voilà pour les titres. So viel zu den Überschriften. Soyez les bienvenus. Seien Sie herzlich willkommen.

« Cette réforme, ce n'est pas un plaisir, c'est une nécessité » dit Emmanuel Macron aujourd'hui.

Le chef de l'État, Marion, persiste et signe. Das Staatsoberhaupt Marion beharrt darauf. Le président de la République française a justifié son choix aujourd'hui lors d'un entretien à la télévision. Pour Emmanuel Macron, la réforme des retraites doit être appliquée avant la fin de l'année. Für Emmanuel Macron muss die Rentenreform bis Ende des Jahres umgesetzt werden.

« Ce texte va poursuivre son chemin démocratique. "Dieser Text wird seinen demokratischen Weg fortsetzen. Il a été préparé par le gouvernement après des mois de concertation. Il a été ensuite porté par le gouvernement qu'il a modifié après ces concertations au Parlement. Il a donné lieu à 175 h de débats. C'est le texte issu du chemin parlementaire enrichi par le parlementaire qui a été adopté dans la commission mixte paritaire puis voté par le Sénat. Et en effet, qui a été adopté par l'Assemblée suite à l'utilisation de l'article dit 49.3 et donc par un vote d'une motion de censure contre le gouvernement qui a échoué. Il est aujourd'hui devant le Conseil constitutionnel et donc il faut maintenant attendre que le Conseil constitutionnel se prononce. Et c'est à l'issue de cette décision que j'aurais a promulguer un texte. »

Parmi les autres propos du chef de l'État à retenir, le président renouvelle sa confiance à Elisabeth Borne, la Première ministre. Interrogé par ailleurs sur une phrase polémique qu'il a prononcée hier soir devant des parlementaires, à savoir « la foule n'a pas de légitimité », le chef de l'État a pris l'exemple des États-Unis et du Brésil pour dénoncer les violences. Enfin, il demande aussi aux grandes entreprises une contribution exceptionnelle pour donner aux salariés lorsque ces grandes entreprises font des profits exceptionnels.

Et l'intervention du président a immédiatement fait bondir les organisations syndicales. Elle prépare une neuvième journée de grève et de mobilisation jeudi.

« Déni et mensonge » a tempêté notamment la CFDT par la voix de Laurent Berger, son secrétaire général. « La CFDT a un projet de réforme des retraites. Macron 2023 lui refait l'histoire et ment sur notre syndicat pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme ». Ou encore le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a pour sa part dénoncé un discours « lunaire » qu'il a promis de combattre pied à pied.

De nombreux Français restent en tout cas Adrien, engagé contre cette réforme. Il cherche à rythmer, à garder une cadence dans leur mobilisation, avec des manifestations, des grèves quotidiennes.

Pour clore ce sujet sur les propos du chef de l'État, enfin, des hommes et des femmes politiques qui ne sont pas en reste. Ils ont aussi vivement réagi. Exemple à droite, Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, dit « en contournant le Parlement dont il a peur parce qu'il est minoritaire, le président de la République avoue son impuissance politique ». Et puis enfin, à gauche, Mathilde Panot, la présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, dit « Macron est dans une réalité alternative, il est hors sol, arrogant, menteur, irresponsable ». Enfin, tous ses propos sont tenus à la veille d'une neuvième journée de mobilisation.

RFI à Paris, 17 h 05.

C'est un fait assez rare, Adrien, l'administration américaine convoque l'ambassadeur d'Israël aux États-Unis.

Washington proteste officiellement contre des décisions et des déclarations du gouvernement israélien. Les ministres israéliens issus de l'extrême droite enchaînent les provocations depuis leur arrivée au pouvoir il y a trois mois. Avec des discours haineux, comme par exemple « il faut rayer de la carte le village palestinien d'Huwara » ou encore « le peuple palestinien n'existe pas ». Correspondance à Jérusalem, Sami Boukhelifa.

Washington hausse le ton, mais sa réaction reste mesurée. Les États-Unis sont les principaux alliés d'Israël. Soutien diplomatique, financier, militaire, si l'administration américaine voulait véritablement faire pression sur le gouvernement israélien, elle disposerait de nombreux leviers. Mais pour le moment, elle reste les bras croisés et se contente de quelques timides rappels à l'ordre. « La démocratie, c'est ce qui aide les États-Unis à protéger Israël » a déclaré il y a quelques semaines l'ambassadeur américain à Jérusalem. « Mêlez-vous de vos propres affaires! "Kümmere dich um deine eigenen Angelegenheiten! » lui avait rétorqué un ministre israélien. " hatte ihm ein israelischer Minister entgegengehalten. Loin de calmer le jeu, un autre ministre de l'extrême droite, Bezalel Smotrich, multiplie les propos polémiques. Ein anderer rechtsradikaler Minister, Bezalel Smotrich, beruhigte die Lage keineswegs, sondern überschlug sich mit polemischen Äußerungen. Un discours raciste, homophobe, complètement décomplexé qui finit par agacer les diplomates américains. Eine rassistische, homophobe und völlig enthemmte Rede, die den amerikanischen Diplomaten schließlich auf die Nerven geht. Tom Nides, ambassadeur des États-Unis en Israël, aurait ainsi déclaré « Si je pouvais, je jetterai moi même Smotrich d'un avion » selon des propos rapportés par des médias israéliens. Tom Nides, der US-Botschafter in Israel, soll laut israelischen Medienberichten gesagt haben: "Wenn ich könnte, würde ich Smotrich selbst aus einem Flugzeug werfen". L'administration américaine, attachée à la solution à deux États, est également très préoccupée par la colonisation. Elle assiste impuissante, au retour en force des colons. Sie muss hilflos mit ansehen, wie die Kolonialherren mit aller Macht zurückkehren. En 2005, Israël avait voté son retrait unilatéral de quatre colonies situées dans le nord des territoires palestiniens. Les colons sont désormais officiellement autorisés à les réoccuper. Den Siedlern ist es nun offiziell erlaubt, sie wieder zu besetzen. Sami Boukhelifa, Jérusalem, RFI.

RFI 16 h 08 en temps universel. Près d'un mois après les résultats de l'élection présidentielle au Nigeria, l'opposition conteste les résultats en justice. Fast einen Monat nach der Bekanntgabe der Ergebnisse der Präsidentschaftswahlen in Nigeria ficht die Opposition die Ergebnisse vor Gericht an.

Le candidat du principal parti d'opposition, arrivé deuxième à l'élection présidentielle fin février, Atiku Abubakar a officiellement introduit hier soir un recours juridique pour contester la victoire de Bola Tinubu.

À Cuba à présent, des élections sont prévues dimanche prochain.

Dans quatre jours, les Cubains sont appelés aux urnes, élections législatives, élections pour renouveler l'Assemblée nationale cubaine. Sur l'île de Cuba seuls les candidats du Parti communiste peuvent se présenter. Auf der Insel Kuba dürfen nur Kandidaten der Kommunistischen Partei antreten. Reportage Stéphanie Schuler.

Au centre-ville historique de La Havane, un couple d'enseignants entrent dans un petit marché couvert. Im historischen Stadtzentrum von Havanna betritt ein Lehrerpaar eine kleine Markthalle.

« Nous avons ici des carnets de rationnement, mais ça ne suffit pas du tout. "Wir haben hier Lebensmittelkarten, aber das reicht überhaupt nicht aus. Le carnet nous donne accès à une ration de poulet, une bouteille d'huile par mois. Mit dem Heft haben wir Zugang zu einer Ration Hühnerfleisch und einer Flasche Öl pro Monat. Pour notre enfant, on aimerait acheter du lait. Für unser Kind möchten wir gerne Milch kaufen. »

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« Les enfants n'ont plus le droit au lait à partir de sept ans. " Kinder haben ab dem Alter von sieben Jahren keinen Anspruch mehr auf Milch. » "

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« Cinq oeufs et une demi bouteille d'huile. Combien de temps ça peut nous faire tenir ? »

...

« Pour un mois, en 30 jours, on n'a que cinq oeufs. »

Cuba importe plus de 60 % de la nourriture consommée sur l'île. Or, avec la pandémie de Covid et l'effondrement du secteur touristique couplé aux sanctions américaines renforcées sous Donald Trump, le pays manque de devises. Après un petit tour rapide, le couple d'enseignants repart bredouille. Un ananas pour l'équivalent d'un euro, n'est pas à sa portée.

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« Nous gagnons 1 140 pesos par mois. Nous avons fait des études, nous travaillons dur et pourtant, on ne gagne même pas l'équivalent de 10 € par mois. Certains reçoivent de l'argent depuis l'étranger, pas nous. »

...

« J'aimerais vous dire venez, on prend un mojito, mais pour nous c'est impossible, c'est juste pour les touristes. »

Stéphanie Schuler, La Havane, RFI.

Ainsi se referme ce Journal en français facile. Merci Marion Cazanove, à demain.

À demain Adrien.

Un journal à réécouter quand vous voulez sur notre site internet francaisfacile.rf.fr