Trump se dit prêt à autoriser la publication d'archives secrètes sur JFK
L'assassinat du président John F. Kennedy à Dallas, au Texas, le 22 novembre 1963, alimente depuis des décennies nombre de théories du complot. L'ouverture de ces “archives secrètes” pourrait venir contester la version officielle, selon laquelle le tireur, Lee Harvey Oswald, serait le seul responsable de la mort de JFK. Cinquante-quatre ans après sa mort, la mort de JFK est toujours empreinte de mystère. La publication de milliers de documents, jusque-là gardés secrets, sur l'assassinat du président américain John F. Kennedy pourra-t-elle faire enfin éclater la vérité au grand jour ? Rien n'est moins sûr. Donald Trump s'est pourtant dit prêt samedi à autoriser la publication d'archives confidentielles sur l'assassinat du jeune président démocrate, le 22 novembre 1963 à Dallas. Cinq millions de documents environ sur l'assassinat de John F. Kennedy, provenant essentiellement des services de renseignement, de la police et du ministère de la Justice, sont conservés à Washington derrière les murs des Archives nationales. L'immense majorité, 88%, ont déjà été révélés au public. Mais, jeudi, 3100 documents jamais dévoilés pourraient être finalement publiés. Ces milliers de pièces d'archives tomberont en effet dans le domaine public. Le site Politico, citant des responsables de l'administration, avançait vendredi que le président, sous pression de la CIA, allait vraisemblablement bloquer la publication de certains de ces documents secrets. L'assassinat de Kennedy, qui était alors âgé de 46 ans, a donné lieu à des milliers de livres, d'articles, de films et de documentaires développant de multiples théories et complots impliquant Cuba, la mafia ou des cercles liées aux agences fédérales chargées de la sécurité. Des théories de la conspiration qui avaient repris un nouveau souffle après la sortie du film “JFK” de Oliver Stone en 1991. Face au débat public alors décuplé, une loi avait été signée en 1992 imposant la publication de tous ces documents, tout en conservant sous scellés une partie d'entre eux jusqu'à la date limite du 26 octobre 2017. Un demi-siècle plus tard, une majorité d'Américains doutent toujours de la version officielle présentant Lee Harvey Oswald comme le seul assassin du président démocrate. Dans son édition de samedi, le Washington Post rapporte que les documents à paraître pourraient éclairer d'un jour nouveau les activités d'Oswald à Mexico fin septembre 1963 et ses tentatives d'approche d'espions cubains et russes.