×

Używamy ciasteczek, aby ulepszyć LingQ. Odwiedzając stronę wyrażasz zgodę na nasze polityka Cookie.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 03 juillet 2018

Journal en français facile 03 juillet 2018

Loïc Bussières : 22h à Paris, 20h en temps universel. L'heure de votre Journal en français facile. Bonsoir à tous et bonsoir Zéphyrin Kouadio.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une : Donald Trump, une nouvelle fois offensif. Le président des États-Unis qui met la pression sur ses alliés européens à une semaine du sommet de l'OTAN et qui met en cause l'intérêt de l'Alliance atlantique pour son pays.

ZK : La situation politique en Allemagne où le calme reste précaire au lendemain de l'accord entre la CDU et la CSU. Un texte qui durcit la politique migratoire du pays, mais qui doit désormais être validé par les sociaux-démocrates.

LB : Dans cette édition, nous irons également au Yémen où les rebelles Houthis renforcent leurs positions défensives à Hodeïda an prévision d'un possible raid des forces progouvernementales.

-----

ZK : À une semaine de l'ouverture du sommet de l'OTAN, le président américain met la pression sur ses alliés.

LB : Pression, et même mise en garde à travers un courrier à certains responsables européens dans lequel Donald Trump insiste pour que tous atteignent l'objectif de 2 % du PNB consacré à la défense. Des courriers dont le New York Times publie ce matin des extraits. Le président américain s'y montre particulièrement offensif. RFI Washington, Anne Corpet.

Oui Donald Trump s'interroge depuis longtemps sur l'intérêt de l'alliance transatlantique et surtout dénonce le fardeau qu'elle représente pour les Américains. Les lettres qu'il a envoyées fin juin à ses partenaires montrent qu'il perd patience. Il se montre particulièrement sévère à l'égard de l'Allemagne : « Les États-Unis continuent de financer la défense de l'Europe alors que les résultats économiques du continent, et en particulier ceux de l'Allemagne, sont positifs. Cela n'est plus tenable pour nous » écrit-il à la chancelière. Et il affirme : « Cette frustration n'est pas seulement celle de l'exécutif. Le Congrès américain partage cette préoccupation ». Dans sa lettre à Angela Merkel, Donald Trump dit comprendre les pressions politiques qui empêchent toute augmentation des dépenses militaires, mais il ajoute : « cela va devenir de plus en plus difficile d'expliquer aux citoyens américains que certains pays ne partagent pas le fardeau des dépenses quand nos soldats continuent de risquer leurs vies à l'étranger. » Plus concrètement selon le New York Times, l'administration envisagerait de retirer une grande partie des 35 000 soldats américains stationnés en Allemagne. Les foudres de Donald Trump ne se sont pas seulement abattues sur Angela Merkel : il aurait adressé des courriers dans la même veine à une douzaine de dirigeants de pays membres de l'OTAN. Bref, le sommet de la semaine prochaine risque d'être animé, et les alliés des États-Unis commencent à exprimer leurs inquiétudes. D'autant que Donald Trump a planifié une rencontre avec Vladimir Poutine, le principal adversaire de l'alliance, juste après le sommet de l'OTAN.

ZK : Toujours concernant les États-Unis, on s'intéresse cette fois aux relations entre Washington et Pékin.

LB : Des relations qui ne sont pas au beau fixe. À quelques jours de l'entrée en vigueur des droits de douane américains sur des dizaines de milliards de dollars de produits chinois, l'administration Trump s'attaque à un géant de la téléphonie, China Mobile, qui pourrait se voir barrer la route du marché américain, Bruno Faure.

Quelques chiffres pour bien comprendre l'importance du dossier : China Mobile, ce sont quelque 900 millions de clients, l'une des plus importantes capitalisations boursières en Chine, plus de 450 000 employés, le plus grand opérateur télécom au monde. Le marché intérieur est sa priorité, mais le mastodonte a des visées à l'étranger, il s'est installé récemment en France et rêve d'Amérique. Il y a 7 ans, déposait même une demande de licence aux États-Unis. Depuis, le dossier traînait. Jusqu'à ce feu rouge venu du département au Commerce. Question de sécurité nationale. China Mobile étant détenu à 73 % par une société publique, et les risques d'influence du gouvernement de Pékin pouvant augmenter dans l'avenir. Les Américains parlent même de preuves d'intrusions, attaques informatiques, actes d'espionnage. La défiance vis-à-vis des sociétés de high-tech chinoises est à son comble. Le dossier ZTE n'est pas refermé. Huawei, One Plus ou Xiaomi pourraient devenir d'autres grandes victimes des nouvelles taxes décrétées par Donald Trump.

ZK : À la une également, la situation au Yémen où les Houthis renforcent leurs positions défensives à Hodeïda.

LB : Ces rebelles chiites redoutent un assaut des forces progouvernementales appuyées par l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, sur le port situé sur les rives de la mer Rouge. Il y a quelques jours, un arrêt des combats a été annoncé pour laisser une chance aux discussions menées par l'ONU. Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a posé des conditions aux Houthis

« Et elles ne sont pas réalistes répond Youcef Fahmi, un militant proche des Houthis. Les conditions imposées par le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi sont inacceptables. Ces conditions n'encouragent aucune solution politique. Ce gouvernement, exilé à Riyad, demande aux Houthis de quitter Hodeïda, mais sans qu'on sache où ils pourraient aller. En réalité, ils veulent que les Houthis se retirent afin que les Américains et les forces de la coalition arabe prennent le contrôle de Hodeïda et s'en suivra alors une partition du Yémen, au nom de la lutte contre le terrorisme. De leur côté les Houthis, continuent de croire en la lutte armée et ce n'est clairement pas réaliste. Et en même temps les Houthis veulent bien que la région de Hodeïda soit placée sous la supervision des Nations Unies. Cela facilitera la vie des civils. » LB : Youcef Fahmi, militant proche des Houthis, au micro de Rabah Khaldi de MCD. ZK : Dans le reste de l'actualité, le dossier des migrants en Allemagne qui continue de fragiliser la coalition de gouvernement.

LB : Malgré la signature hier d'un accord entre la CDU d'Angela Merkel et son alliée bavaroise, la CSU, le texte n'a pas l'assentiment de la troisième composante du Gouvernement : le SPD, le parti social-démocrate qui annonce ce soir une prochaine réunion cette semaine après s'être entretenu deux heures et demie à la chancellerie aujourd'hui. L'accord conclu retouche très largement la politique migratoire prônée jusqu'à maintenant par Angela Merkel avec notamment la création de centres de transit à la frontière avec l'Autriche, où seraient maintenus des migrants ayant déjà demandé l'asile dans un autre pays de l'Union européenne.

ZK : En bref, un plan de relance du nucléaire au Japon.

LB : 7 ans après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement nippon confirme aujourd'hui l'objectif d'une proportion de 20 % à 22 % d'électricité d'origine nucléaire à horizon 2030 avançant notamment le motif de l'indépendance énergétique.

ZK : Le nucléaire iranien au centre d'une nouvelle réunion à Vienne.

LB : Les ministres des Affaires étrangères de Téhéran et des cinq pays qui continuent de respecter l'accord signé en 2015 se retrouveront vendredi. Objectif : réfléchir sur les moyens à mettre en place pour préserver le texte après le retrait américain.

ZK : Toujours au chapitre diplomatique, la suite de la mini-tournée africaine d'Emmanuel Macron en Afrique.

LB : Après la Mauritanie, le Chef de l'État est aujourd'hui au Nigeria. Il devait assister à une soirée à Lagos, au Shrine, la salle de concert fondée par Fela Kuti. Avant cela, il a rencontré son homologue Muhammadu Buhari à Abuja pour parler de questions de sécurité. Le président nigérian, qui reste un acteur essentiel de la force d'action africaine contre Boko Haram, avec des résultats selon les mots d'Emmanuel Macron.

ZK : Direction la Russie pour la Coupe du Monde de football.

LB : La Coupe du monde de football en Russie avec un match qui se joue en ce moment Colombie-Angleterre. Le dernier huitième de finale. Les deux équipes n'ont pas pu se départager à l'issue du temps réglementaire, un but partout. Les prolongations ont commencé, le vainqueur du match rencontrera la Suède qui s'est qualifiée pour les quarts de finale ce mardi après-midi à St Petersbourg. Les Suédois ont dominé la Suisse 1 à 0, logique vue le déroulé de la rencontre. Frédéric Suteau

[Transcription manquante]

Journal en français facile 03 juillet 2018 Easy French Newspaper July 03, 2018

Loïc Bussières : 22h à Paris, 20h en temps universel. Loïc Bussières: 22h in Paris, 20h in universal time. L’heure de votre Journal en français facile. The time of your Journal in French easy. Bonsoir à tous et bonsoir Zéphyrin Kouadio.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une : Donald Trump, une nouvelle fois offensif. Le président des États-Unis qui met la pression sur ses alliés européens à une semaine du sommet de l’OTAN et qui met en cause l’intérêt de l’Alliance atlantique pour son pays.

ZK : La situation politique en Allemagne où le calme reste précaire au lendemain de l’accord entre la CDU et la CSU. Un texte qui durcit la politique migratoire du pays, mais qui doit désormais être validé par les sociaux-démocrates.

LB : Dans cette édition, nous irons également au Yémen où les rebelles Houthis renforcent leurs positions défensives à Hodeïda an prévision d’un possible raid des forces progouvernementales.

-----

ZK : À une semaine de l’ouverture du sommet de l’OTAN, le président américain met la pression sur ses alliés.

LB : Pression, et même mise en garde à travers un courrier à certains responsables européens dans lequel Donald Trump insiste pour que tous atteignent l’objectif de 2 % du PNB consacré à la défense. Des courriers dont le New York Times publie ce matin des extraits. Le président américain s’y montre particulièrement offensif. RFI Washington, Anne Corpet.

Oui Donald Trump s’interroge depuis longtemps sur l’intérêt de l’alliance transatlantique et surtout dénonce le fardeau qu’elle représente pour les Américains. Les lettres qu’il a envoyées fin juin à ses partenaires montrent qu’il perd patience. Il se montre particulièrement sévère à l’égard de l’Allemagne : « Les États-Unis continuent de financer la défense de l’Europe alors que les résultats économiques du continent, et en particulier ceux de l’Allemagne, sont positifs. Cela n’est plus tenable pour nous » écrit-il à la chancelière. Et il affirme : « Cette frustration n’est pas seulement celle de l’exécutif. Le Congrès américain partage cette préoccupation ». Dans sa lettre à Angela Merkel, Donald Trump dit comprendre les pressions politiques qui empêchent toute augmentation des dépenses militaires, mais il ajoute : « cela va devenir de plus en plus difficile d’expliquer aux citoyens américains que certains pays ne partagent pas le fardeau des dépenses quand nos soldats continuent de risquer leurs vies à l’étranger. » Plus concrètement selon le New York Times, l’administration envisagerait de retirer une grande partie des 35 000 soldats américains stationnés en Allemagne. Les foudres de Donald Trump ne se sont pas seulement abattues sur Angela Merkel : il aurait adressé des courriers dans la même veine à une douzaine de dirigeants de pays membres de l’OTAN. Bref, le sommet de la semaine prochaine risque d’être animé, et les alliés des États-Unis commencent à exprimer leurs inquiétudes. D’autant que Donald Trump a planifié une rencontre avec Vladimir Poutine, le principal adversaire de l’alliance, juste après le sommet de l’OTAN.

ZK : Toujours concernant les États-Unis, on s’intéresse cette fois aux relations entre Washington et Pékin.

LB : Des relations qui ne sont pas au beau fixe. À quelques jours de l’entrée en vigueur des droits de douane américains sur des dizaines de milliards de dollars de produits chinois, l’administration Trump s’attaque à un géant de la téléphonie, China Mobile, qui pourrait se voir barrer la route du marché américain, Bruno Faure.

Quelques chiffres pour bien comprendre l’importance du dossier : China Mobile, ce sont quelque 900 millions de clients, l’une des plus importantes capitalisations boursières en Chine, plus de 450 000 employés, le plus grand opérateur télécom au monde. Le marché intérieur est sa priorité, mais le mastodonte a des visées à l’étranger, il s’est installé récemment en France et rêve d’Amérique. Il y a 7 ans, déposait même une demande de licence aux États-Unis. Depuis, le dossier traînait. Jusqu’à ce feu rouge venu du département au Commerce. Question de sécurité nationale. China Mobile étant détenu à 73 % par une société publique, et les risques d’influence du gouvernement de Pékin pouvant augmenter dans l’avenir. Les Américains parlent même de preuves d’intrusions, attaques informatiques, actes d’espionnage. La défiance vis-à-vis des sociétés de high-tech chinoises est à son comble. Le dossier ZTE n’est pas refermé. Huawei, One Plus ou Xiaomi pourraient devenir d’autres grandes victimes des nouvelles taxes décrétées par Donald Trump.

ZK : À la une également, la situation au Yémen où les Houthis renforcent leurs positions défensives à Hodeïda.

LB : Ces rebelles chiites redoutent un assaut des forces progouvernementales appuyées par l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, sur le port situé sur les rives de la mer Rouge. Il y a quelques jours, un arrêt des combats a été annoncé pour laisser une chance aux discussions menées par l’ONU. Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a posé des conditions aux Houthis

« Et elles ne sont pas réalistes répond Youcef Fahmi, un militant proche des Houthis. Les conditions imposées par le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi sont inacceptables. Ces conditions n’encouragent aucune solution politique. Ce gouvernement, exilé à Riyad, demande aux Houthis de quitter Hodeïda, mais sans qu’on sache où ils pourraient aller. En réalité, ils veulent que les Houthis se retirent afin que les Américains et les forces de la coalition arabe prennent le contrôle de Hodeïda et s’en suivra alors une partition du Yémen, au nom de la lutte contre le terrorisme. De leur côté les Houthis, continuent de croire en la lutte armée et ce n’est clairement pas réaliste. Et en même temps les Houthis veulent bien que la région de Hodeïda soit placée sous la supervision des Nations Unies. Cela facilitera la vie des civils. » LB : Youcef Fahmi, militant proche des Houthis, au micro de Rabah Khaldi de MCD. ZK : Dans le reste de l’actualité, le dossier des migrants en Allemagne qui continue de fragiliser la coalition de gouvernement.

LB : Malgré la signature hier d’un accord entre la CDU d’Angela Merkel et son alliée bavaroise, la CSU, le texte n’a pas l’assentiment de la troisième composante du Gouvernement : le SPD, le parti social-démocrate qui annonce ce soir une prochaine réunion cette semaine après s’être entretenu deux heures et demie à la chancellerie aujourd’hui. L’accord conclu retouche très largement la politique migratoire prônée jusqu’à maintenant par Angela Merkel avec notamment la création de centres de transit à la frontière avec l’Autriche, où seraient maintenus des migrants ayant déjà demandé l’asile dans un autre pays de l’Union européenne.

ZK : En bref, un plan de relance du nucléaire au Japon.

LB : 7 ans après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement nippon confirme aujourd’hui l’objectif d’une proportion de 20 % à 22 % d’électricité d’origine nucléaire à horizon 2030 avançant notamment le motif de l’indépendance énergétique.

ZK : Le nucléaire iranien au centre d’une nouvelle réunion à Vienne.

LB : Les ministres des Affaires étrangères de Téhéran et des cinq pays qui continuent de respecter l’accord signé en 2015 se retrouveront vendredi. Objectif : réfléchir sur les moyens à mettre en place pour préserver le texte après le retrait américain.

ZK : Toujours au chapitre diplomatique, la suite de la mini-tournée africaine d’Emmanuel Macron en Afrique.

LB : Après la Mauritanie, le Chef de l’État est aujourd’hui au Nigeria. Il devait assister à une soirée à Lagos, au Shrine, la salle de concert fondée par Fela Kuti. Avant cela, il a rencontré son homologue Muhammadu Buhari à Abuja pour parler de questions de sécurité. Le président nigérian, qui reste un acteur essentiel de la force d’action africaine contre Boko Haram, avec des résultats selon les mots d’Emmanuel Macron.

ZK : Direction la Russie pour la Coupe du Monde de football.

LB : La Coupe du monde de football en Russie avec un match qui se joue en ce moment Colombie-Angleterre. Le dernier huitième de finale. Les deux équipes n’ont pas pu se départager à l’issue du temps réglementaire, un but partout. Les prolongations ont commencé, le vainqueur du match rencontrera la Suède qui s’est qualifiée pour les quarts de finale ce mardi après-midi à St Petersbourg. Les Suédois ont dominé la Suisse 1 à 0, logique vue le déroulé de la rencontre. Frédéric Suteau

[Transcription manquante]