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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 05 juin 2017

Journal en français facile 05 juin 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir, bienvenue, c'est le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, la crise diplomatique entre le Qatar et ses voisins : ZK L'Arabie saoudite et 5 autres pays décident de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme. Des sanctions économiques ont aussi été annoncées. FG Le Royaume Uni, deux jours après l'attentat de samedi soir. Le chef de l'opposition réclame la démission de la première ministre Theresa May. Le débat politique se durcit à 3 jours des élections législatives. ZK Et puis enfin un anniversaire : les 50 ans de la guerre des Six-Jours entre Israël et ses voisins. Une guerre dont les conséquences se font encore sentir aujourd'hui au Proche-Orient

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ZK Le Qatar se retrouve donc isolé, après la spectaculaire rupture initiée par l'Arabie saoudite.

FG La nouvelle a fait l'effet d'un véritable séisme diplomatique. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Yémen, l'Egypte et les Maldives ont décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme, et d'être trop conciliant avec l'Iran, le grand rival de l'Arabie saoudite dans la région. Il n'y aura donc plus d'ambassadeurs de ces pays en poste dans le petit mais très riche émirat du Qatar, premier producteur de gaz au monde. Des sanctions politiques, mais aussi économiques : les frontières terrestres et maritimes sont également fermées. Ce qui a déjà provoqué au Qatar un mouvement de panique, les habitants ont rapidement vidé les rayons des supermarchés, pour faire le plein de provisions. L'Arabie saoudite a aussi décidé d'interdire aux avions du Qatar de survoler son territoire. Ce qui va pénaliser la compagnie Qatar Airways - ses avions vont devoir emprunter des routes aériennes plus longues. Cette mise au ban, cette mise en quarantaine, cet isolement, intervient deux semaines après la visite de Donald Trump en Arabie saoudite, et ce n'est sans doute pas un hasard. Olivier Da Lage

Tout semble s'être joué les 20 et 21 mai, lors de la visite en Arabie saoudite de Donald Trump où, devant une cinquantaine de chefs d'État musulmans, le président américain a désigné l'Iran comme l'adversaire absolu et la source de tout terrorisme. Un soutien résolu et sans nuance à la politique défendue par l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis qui, avec Bahreïn et l'Egypte, sont sur une ligne dure contre l'Iran chiite, mais également contre les Frères musulmans sunnites. Or, le Qatar a toujours veillé à garder de bonnes relations avec l'Iran et donne l'asile aux militants des Frères musulmans et du Hamas pourchassés chez ses voisins. Dès le départ de Trump de la région, tout est allé très vite. La presse régionale a publié des propos qu'aurait tenus l'émir du Qatar faisant l'éloge du Hamas et présentant l'Iran comme un facteur de stabilité au Moyen-Orient. Le Qatar dément que l'émir ait tenu ces propos, mais ils reflètent assez largement la position de l'émirat, aux antipodes de celle de ses voisins et alliés du CCG, le Conseil de coopération du Golfe. Ce qui est sûr, c'est qu'une véritable campagne s'est déclenchée contre le Qatar à partir de là. Pour le CCG, qui a connu bien des tensions internes depuis sa création en 1981, c'est un tournant sans précédent. Le message envoyé par Ryad est clair : tous ceux parmi ses voisins qui ne s'alignent pas sur sa position hostile à l'Iran sont désormais considérés comme des ennemis.

ZK Olivier Da Lage. Et puis cette crise inédite, sans précédent, provoque évidemment de nombreuses réactions.

FG L'Iran rappelle que « la géographie est immuable » : c'est à dire qu'elle ne peut pas bouger, on ne peut pas déplacer le Qatar dans une autre région du monde, et ses voisins devraient le comprendre. Les appels au dialogue pour résoudre la crise se multiplient. De la part de l'Iran, donc, des Etats-Unis, ou encore de la Turquie. Au Qatar, les autorités dénoncent la volonté de mettre le pays « sous tutelle », sous le contrôle de ses voisins. Mais à vrai dire, comme nous l'explique notre correspondante à Doha, au Qatar, Sabrina Bennoui, on n'est qu'à moitié surpris par cette spectaculaire rupture initiée par l'Arabie saoudite.

La presse qatarienne s'attendait presque à cette annonce. Depuis plusieurs semaines, les éditorialistes dénoncent une campagne médiatique des voisins du Golfe dirigée contre le Qatar. Pour eux, les sanctions diplomatiques sont donc une suite logique. Depuis ce matin, la grande chaine qatarienne Al Jazeera suit cette affaire de près. Fait remarquable, elle s'est fait le relai d'un représentant iranien proche du président Hassan Rohani. Il a jugé que cette décision n'était pas une bonne solution pour résoudre la crise. Les liens diplomatiques du Qatar et de l'Iran sont pourtant justement l'un des motifs qui a conduit à cette escalade des tensions. Sur Twitter, ce sujet a été tweeté près de 100 000 fois. Le Qatar a assuré qu'il n'y aurait aucune incidence sur les citoyens, mais pourtant déjà l'Arabie Saoudite compte retirer toutes les troupes qatariennes de la coalition au Yémen. Et les résidents habitués à faire des allers-retours avec les Emirats ne savent pas quoi faire de leur billet d'avion et sont dans l'incertitude. Sabrina BENNOUI, Doha, RFI .

ZK 48 heures après l'attentat de Londres, la police dévoile l'identité de deux des terroristes abattus samedi soir

FG Il s'agit d'un Britannique de 27 ans, né au Pakistan, il était connu des services de police, et d'un Marocain de 30 ans. Alors que le pays panse ses plaies, une polémique politique a éclaté : le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn a réclamé la démission de Theresa May, l'actuelle première ministre, accusée d'avoir diminué le nombre de policiers quand elle était ministre de l'intérieur. Polémique à 3 jours des élections législatives du 8 juin, jeudi prochain.

ZK Alors faut-il renforcer les mesures de sécurité ? Cette question est forcément au cœur de la campagne qui a repris aujourd'hui.

FG Les britanniques ont été confrontés au terrorisme nord-irlandais dans les années 70 et 80, et le débat sécuritaire continue de diviser la population. Reportage de notre envoyé spécial Romain Lemaresquier.

Les Britanniques sont très divisés sur la question du renforcement du dispositif de sécurité après une troisième attaque terroriste en l'espace d'un peu moins de trois mois. Pourtant ces mesures vont bien être améliorées et renforcées, comme l'a annoncé ce dimanche le maire de Londres Sadik Khan. Pour Gina, secrétaire et mère de trois enfants, cela ne changera pas grand-chose même si, selon elle, les habitants se sentiront peut-être plus sûrs. « Je n'attends pas grand-chose pour être honnête avec vous parce que ce n'est pas la première fois que nous sommes attaqués. Nous étions déjà attaqués dans les années 70 par l'IRA. Donc on va continuer à vivre nos vies. On va voir plus de policiers dans les rues, mais ce sera tout. Quand on arrive dans notre gare pour prendre le train, il y a toujours la présence de la police et ce n'est pas pour autant que ça change l'atmosphère. » Gina n'a pas été directement touchée par les attaques terroristes, ni son entourage. Et c'est peut-être ce qui explique qu'elle ne réclame pas un renforcement des mesures de sécurité. Tout l'inverse de Kyle, jeune employé de banque à la City, le quartier des affaires de Londres, qui était dans le quartier du Borough Market lors de l'attaque samedi dernier. « Moi j'étais en France lorsque Paris a été attaquée. J'étais au Stade de France, je l'ai vécu et je pense que l'état d'urgence serait la meilleure option aujourd'hui. J'en attends beaucoup plus aujourd'hui, notamment plus de policiers partout. Ça permet de se sentir plus en sécurité. » Désormais Kyle et Gina vont devoir attendre le résultat des élections législatives jeudi prochain pour savoir si oui ou non les autorités vont renforcer les mesures comme l'a annoncée Theresa May, la première ministre britannique. Romain Lemaresquier, Londres, RFI.

ZK Et pour terminer, un anniversaire aujourd'hui, il y a 50 ans, c'était le début de la guerre des Six-Jours.

FG Le 5 juin 1967, Israël lançait une offensive contre ses voisins égyptien, syrien et jordanien. Au terme de cette guerre qui n'a duré que six jours, Israël a occupé le Sinaï égyptien, la Bande de Gaza, la Cisjordanie, le plateau du Golan, sans oublier la prise très symbolique de la vieille ville de Jérusalem. Et les conséquences de ce conflit se font encore ressentir aujourd'hui. RFI Jérusalem, Guilhem Delteil.

La résolution 2334 adoptée le 23 décembre dernier le rappelait encore : le Conseil de sécurité de l'ONU ne reconnaît aucune modification aux frontières du 4 juin 1967, soit avant cette guerre des Six-Jours. Ce tracé reste la base de tous les plans de paix évoqués et la référence des Palestiniens qui veulent construire leur Etat dans ces frontières-là. Mais la dernière résolution de l'ONU sur le sujet précisait également que les modifications négociées par les parties pourront, elles, être reconnues. Un principe de réalité : car aujourd'hui, 600.000 Israéliens vivent sur les territoires autrefois contrôlés par la Jordanie. Le retrait total d'Israël semble peu probable et la possibilité d'un échange de territoires entre Israéliens et Palestiniens fait son chemin. Mais l'idée même qu'il reste encore des frontières, cinquante ans après la guerre, est de plus en contestée au sein de l'opinion publique israélienne. Un sondage publié ce dimanche révèle que près des deux tiers des Israéliens juifs ne considèrent pas la Cisjordanie comme un territoire occupé. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

FG C'est la fin de ce journal en français facile

Journal en français facile 05 juin 2017 Journal in easy French June 05, 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir, bienvenue, c’est le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, la crise diplomatique entre le Qatar et ses voisins : ZK L’Arabie saoudite et 5 autres pays décident de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme. Des sanctions économiques ont aussi été annoncées. FG Le Royaume Uni, deux jours après l’attentat de samedi soir. Le chef de l’opposition réclame la démission de la première ministre Theresa May. Le débat politique se durcit à 3 jours des élections législatives. ZK Et puis enfin un anniversaire : les 50 ans de la guerre des Six-Jours entre Israël et ses voisins. Une guerre dont les conséquences se font encore sentir aujourd’hui au Proche-Orient

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ZK Le Qatar se retrouve donc isolé, après la spectaculaire rupture initiée par l’Arabie saoudite.

FG La nouvelle a fait l’effet d’un véritable séisme diplomatique. L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Yémen, l’Egypte et les Maldives ont décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme, et d’être trop conciliant avec l’Iran, le grand rival de l’Arabie saoudite dans la région. Il n’y aura donc plus d’ambassadeurs de ces pays en poste dans le petit mais très riche émirat du Qatar, premier producteur de gaz au monde. Des sanctions politiques, mais aussi économiques : les frontières terrestres et maritimes sont également fermées. Ce qui a déjà provoqué au Qatar un mouvement de panique, les habitants ont rapidement vidé les rayons des supermarchés, pour faire le plein de provisions. L’Arabie saoudite a aussi décidé d’interdire aux avions du Qatar de survoler son territoire. Ce qui va pénaliser la compagnie Qatar Airways - ses avions vont devoir emprunter des routes aériennes plus longues. Cette mise au ban, cette mise en quarantaine, cet isolement, intervient deux semaines après la visite de Donald Trump en Arabie saoudite, et ce n’est sans doute pas un hasard. Olivier Da Lage

Tout semble s’être joué les 20 et 21 mai, lors de la visite en Arabie saoudite de Donald Trump où, devant une cinquantaine de chefs d’État musulmans, le président américain a désigné l’Iran comme l’adversaire absolu et la source de tout terrorisme. Un soutien résolu et sans nuance à la politique défendue par l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis qui, avec Bahreïn et l’Egypte, sont sur une ligne dure contre l’Iran chiite, mais également contre les Frères musulmans sunnites. Or, le Qatar a toujours veillé à garder de bonnes relations avec l’Iran et donne l’asile aux militants des Frères musulmans et du Hamas pourchassés chez ses voisins. Dès le départ de Trump de la région, tout est allé très vite. La presse régionale a publié des propos qu’aurait tenus l’émir du Qatar faisant l’éloge du Hamas et présentant l’Iran comme un facteur de stabilité au Moyen-Orient. Le Qatar dément que l’émir ait tenu ces propos, mais ils reflètent assez largement la position de l’émirat, aux antipodes de celle de ses voisins et alliés du CCG, le Conseil de coopération du Golfe. Ce qui est sûr, c’est qu’une véritable campagne s’est déclenchée contre le Qatar à partir de là. Pour le CCG, qui a connu bien des tensions internes depuis sa création en 1981, c’est un tournant sans précédent. Le message envoyé par Ryad est clair : tous ceux parmi ses voisins qui ne s’alignent pas sur sa position hostile à l’Iran sont désormais considérés comme des ennemis.

ZK Olivier Da Lage. Et puis cette crise inédite, sans précédent, provoque évidemment de nombreuses réactions.

FG L’Iran rappelle que « la géographie est immuable » : c’est à dire qu’elle ne peut pas bouger, on ne peut pas déplacer le Qatar dans une autre région du monde, et ses voisins devraient le comprendre. Les appels au dialogue pour résoudre la crise se multiplient. De la part de l’Iran, donc, des Etats-Unis, ou encore de la Turquie. Au Qatar, les autorités dénoncent la volonté de mettre le pays « sous tutelle », sous le contrôle de ses voisins. Mais à vrai dire, comme nous l’explique notre correspondante à Doha, au Qatar, Sabrina Bennoui, on n’est qu’à moitié surpris par cette spectaculaire rupture initiée par l’Arabie saoudite.

La presse qatarienne s’attendait presque à cette annonce. Depuis plusieurs semaines, les éditorialistes dénoncent une campagne médiatique des voisins du Golfe dirigée contre le Qatar. Pour eux, les sanctions diplomatiques sont donc une suite logique. Depuis ce matin, la grande chaine qatarienne Al Jazeera suit cette affaire de près. Fait remarquable, elle s’est fait le relai d’un représentant iranien proche du président Hassan Rohani. Il a jugé que cette décision n’était pas une bonne solution pour résoudre la crise. Les liens diplomatiques du Qatar et de l’Iran sont pourtant justement l’un des motifs qui a conduit à cette escalade des tensions. Sur Twitter, ce sujet a été tweeté près de 100 000 fois. Le Qatar a assuré qu’il n’y aurait aucune incidence sur les citoyens, mais pourtant déjà l’Arabie Saoudite compte retirer toutes les troupes qatariennes de la coalition au Yémen. Et les résidents habitués à faire des allers-retours avec les Emirats ne savent pas quoi faire de leur billet d’avion et sont dans l’incertitude. Sabrina BENNOUI, Doha, RFI .

ZK 48 heures après l’attentat de Londres, la police dévoile l’identité de deux des terroristes abattus samedi soir

FG Il s’agit d’un Britannique de 27 ans, né au Pakistan, il était connu des services de police, et d’un Marocain de 30 ans. Alors que le pays panse ses plaies, une polémique politique a éclaté : le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn a réclamé la démission de Theresa May, l’actuelle première ministre, accusée d’avoir diminué le nombre de policiers quand elle était ministre de l’intérieur. Polémique à 3 jours des élections législatives du 8 juin, jeudi prochain.

ZK Alors faut-il renforcer les mesures de sécurité ? Cette question est forcément au cœur de la campagne qui a repris aujourd’hui.

FG Les britanniques ont été confrontés au terrorisme nord-irlandais dans les années 70 et 80, et le débat sécuritaire continue de diviser la population. Reportage de notre envoyé spécial Romain Lemaresquier.

Les Britanniques sont très divisés sur la question du renforcement du dispositif de sécurité après une troisième attaque terroriste en l’espace d’un peu moins de trois mois. Pourtant ces mesures vont bien être améliorées et renforcées, comme l’a annoncé ce dimanche le maire de Londres Sadik Khan. Pour Gina, secrétaire et mère de trois enfants, cela ne changera pas grand-chose même si, selon elle, les habitants se sentiront peut-être plus sûrs. « Je n’attends pas grand-chose pour être honnête avec vous parce que ce n’est pas la première fois que nous sommes attaqués. Nous étions déjà attaqués dans les années 70 par l’IRA. Donc on va continuer à vivre nos vies. On va voir plus de policiers dans les rues, mais ce sera tout. Quand on arrive dans notre gare pour prendre le train, il y a toujours la présence de la police et ce n’est pas pour autant que ça change l’atmosphère. » Gina n’a pas été directement touchée par les attaques terroristes, ni son entourage. Et c’est peut-être ce qui explique qu’elle ne réclame pas un renforcement des mesures de sécurité. Tout l’inverse de Kyle, jeune employé de banque à la City, le quartier des affaires de Londres, qui était dans le quartier du Borough Market lors de l’attaque samedi dernier. « Moi j’étais en France lorsque Paris a été attaquée. J’étais au Stade de France, je l’ai vécu et je pense que l’état d’urgence serait la meilleure option aujourd’hui. J’en attends beaucoup plus aujourd’hui, notamment plus de policiers partout. Ça permet de se sentir plus en sécurité. » Désormais Kyle et Gina vont devoir attendre le résultat des élections législatives jeudi prochain pour savoir si oui ou non les autorités vont renforcer les mesures comme l’a annoncée Theresa May, la première ministre britannique. Romain Lemaresquier, Londres, RFI.

ZK Et pour terminer, un anniversaire aujourd’hui, il y a 50 ans, c’était le début de la guerre des Six-Jours.

FG Le 5 juin 1967, Israël lançait une offensive contre ses voisins égyptien, syrien et jordanien. Au terme de cette guerre qui n’a duré que six jours,  Israël a occupé le Sinaï égyptien, la Bande de Gaza, la Cisjordanie, le plateau du Golan, sans oublier la prise très symbolique de la vieille ville de Jérusalem. Et les conséquences de ce conflit se font encore ressentir aujourd’hui. RFI Jérusalem, Guilhem Delteil.

La résolution 2334 adoptée le 23 décembre dernier le rappelait encore : le Conseil de sécurité de l’ONU ne reconnaît aucune modification aux frontières du 4 juin 1967, soit avant cette guerre des Six-Jours. Ce tracé reste la base de tous les plans de paix évoqués et la référence des Palestiniens qui veulent construire leur Etat dans ces frontières-là. Mais la dernière résolution de l’ONU sur le sujet précisait également que les modifications négociées par les parties pourront, elles, être reconnues. Un principe de réalité : car aujourd’hui, 600.000 Israéliens vivent sur les territoires autrefois contrôlés par la Jordanie. Le retrait total d’Israël semble peu probable et la possibilité d’un échange de territoires entre Israéliens et Palestiniens fait son chemin. Mais l’idée même qu’il reste encore des frontières, cinquante ans après la guerre, est de plus en contestée au sein de l’opinion publique israélienne. Un sondage publié ce dimanche révèle que près des deux tiers des Israéliens juifs ne considèrent pas la Cisjordanie comme un territoire occupé. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

FG C’est la fin de ce journal en français facile