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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 10 décembre 2017

Journal en français facile 10 décembre 2017

Adrien Delgrange : RFI 21h à Paris, 20h en temps universel. Avec Zephyrin Kouadio à mes côtés pour vous présenter ce Journal français facile du 10 décembre, bonsoir Zephyrin.

Zephyrin Kouadio : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.

AD : Voici les titres.

ZK : La politique en France et la victoire de Laurent Wauquiez, élu président du parti de droite - Les Républicains.

AD : La politique en France c'est aussi la victoire des nationalistes lors d'élections en Corse.

ZK : Le conflit entre Israël et Palestine au cœur des discussions aujourd'hui entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahou.

-----

ZK : Nous partons tout de suite au siège du parti les Républicains à Paris...

AD : Nous sommes au téléphone avec Anne Soetmond. Il a 42 ans, ancien maire du Puy-en-Velay, ancien député, ancien ministre, aujourd'hui président de la région Auvergne-Rhone Alpes, Laurent Wauquiez est élu président du parti les républicains.

[Transcription manquante]

ZK : Des élections en Corse ce dimanche également.

AD : Pour désigner les élus de la nouvelle collectivité territoriale -unique- qui verra le jour le 1er janvier, cette nouvelle l'assemblée corse, remplace les deux conseils départementaux et de la collectivité territoriale. Elle composée sera de 63 sièges. La liste intitulée (pour la Corse) gagne largement cette élection avec 40 sièges.

ZK : Avant de s'occuper du dossier Corse. Le président français tente de jouer le médiateur, l'intermédiaire entre Palestiniens et Israéliens. Emmanuel Macron recevait pour cela le Premier ministre israélien au palais de l'Élysée. Le président français a appelé le chef du gouvernement israélien à des gestes courageux envers les Palestiniens pour sortir de l'impasse. Il lui a même parlé en anglais pour dire "Give peace a chance", laisse une chance à la paix. De son côté Benyamin Netanyahu a déclaré que la paix pourra progresser que si les Palestiniens reconnaissent la réalité de Jérusalem comme capitale d'Israël.

ZK : Une puis le ton monte aussi entre la Turquie et Israël, ce dimanche, le président turc a qualifié Israël « d'État terroriste » qui « tue des enfants ». Reccep Tayyip Erdoğan assure vouloir lutter jusqu'au bout par tous les moyens contre la décision de Washington de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. En marge d'une rencontre avec le président Emmanuel Macron à Paris, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a répondu.

« Monsieur Erdoğan a attaqué Israël. Je n'ai pas l'habitude de recevoir des leçons de moralité de la part d'un dirigeant qui bombarde des villages kurdes en Turquie, qui emprisonne des journalistes, aide l'Iran à contourner les sanctions internationales et qui aide des terroristes, notamment à Gaza, à tuer des innocents. Ce n'est pas un homme qui peut nous donner des leçons. » ZK : Intéressons-nous à présent au sorbitol, le Sorbitol un produit à forte teneur en sucre, et il a la particularité de servir au groupe État islamique. AD : C'est une grande enquête de l'hebdomadaire français, le journal du dimanche paru aujourd'hui. On y apprend que du sorbitol français a été vendu au groupe État islamique en Irak en 2016. Ce dérivé du sucre sert à propulser, à envoyer les roquettes de l'organisation terroriste, Laurence Théault, dans cette enquête, on découvre également qui a fabriqué ce produit.

Pour trouver cette filiale du groupe Téréos, il faut se rendre à 120 kilomètres de Paris dans la petite commune de Nesle en Picardie. Une usine où l'on transforme l'amidon de blé en sorbitol, un dérivé du sucre. Téréos, c'est le troisième plus important industriel du sucre au monde. Les sacs de sorbitol pesant 25 kilos chacun, entreposé dans un bâtiment près de Mossoul sont tous étiquetés avec le logo du groupe français. Interrogé par le jdd, Gérard Benedetti, directeur de la communication de Téréos reconnaît que les sacs saisis en Irak ont bien été produits dans leurs usines. Ils ont été ensuite vendus à un de leurs clients historiques en Turquie puis détournés pour finir dans un entrepôt du groupe islamiste. Téréos souhaite que toute la lumière soit faite. Depuis le début de l'affaire, l'industriel a joué la transparence. Les journalistes ont pu visiter les sites de production et poser des questions sur les lots incriminés. Cette affaire illustre une fois de plus la complexité du contrôle de la fourniture de matière première aux terroristes, alors que l'EI a réussi à mettre en place une stratégie discrète et efficace d'approvisionnement à travers le monde.

ZK : Dans l'actualité africaine, au Burkina Faso, une mine d'Or inaugurée aujourd'hui à l'ouest du pays, dans la localité de Houndé, en présence du président Kaboré.

AD : Une extraction de 6 à 8 tonnes d'or par an est prévue. 800 emplois doivent être créés, le gisement d'or est détenu à 90 % par la compagnie minière canadienne et à 10 % par l'État burkinabè.

ZK : Place tout de suite au l'expression de la semaine qui a retenu l'attention d'Yvan Amar. Sur fond de...

Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahu se sont rencontrés sur fond de crise sur le statut de Jérusalem. C'est ainsi que RFI présentait l'entrevue. Et ce titre ne précise pas si le statut de Jérusalem c'est-à-dire sa position – capitale ou pas de l'État hébreu – était au centre de leur discussion (même si c'est possible !). Il dit seulement que cette situation était présente dans leur esprit. Tout le rendez-vous devait être baigné par ces préoccupations. Derrière les propos qu'ils ont pu échanger, il y avait certainement ce poids, lié aux déclarations de Donald Trump sur la capitale d'Israël. Derrière leurs propos se tenait la crise de Jérusalem… C'est cette position qui est importante : derrière ! C'est bien ce que signifie « sur fond de ». Au départ l'expression fait penser à la peinture : on a un tableau, avec un sujet, des personnages. Et derrière eux, on a une ville, ou un paysage de campagne, ou la mer. C'est cela qui fait le fond du tableau : il s'agit de tout l'environnement de cette scène principale, de tout le décor qui permet de la comprendre. Il indique ce qu'ils font là, comment ils se comportent, même si ce n'est pas ce qu'on voit en premier. Cela donne bien la tonalité générale de l'affaire. Et ce mot de « fond », on peut le retrouver dans d'autres circonstances un peu semblables. J'ai vu Untel qui m'a parlé de sa vie, de ses projets, tout ça sur fond de tristesse. Ce qui signifie que même s'il n'était pas pessimiste, même s'il s'activait, il y avait par derrière une dépression, ou un sentiment anxieux, angoissé, soucieux.

AD : C'est la fin de ce Journal en français facile.

Journal en français facile 10 décembre 2017 Journal en français facile December 10, 2017

Adrien Delgrange : RFI 21h à Paris, 20h en temps universel. Avec Zephyrin Kouadio à mes côtés pour vous présenter ce Journal français facile du 10 décembre, bonsoir Zephyrin.

Zephyrin Kouadio : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.

AD : Voici les titres.

ZK : La politique en France et la victoire de Laurent Wauquiez, élu président du parti de droite - Les Républicains.

AD : La politique en France c’est aussi la victoire des nationalistes lors d’élections en Corse.

ZK : Le conflit entre Israël et Palestine au cœur des discussions aujourd’hui entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahou.

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ZK : Nous partons tout de suite au siège du parti les Républicains à Paris...

AD : Nous sommes au téléphone avec Anne Soetmond. Il a 42 ans, ancien maire du Puy-en-Velay, ancien député, ancien ministre, aujourd’hui président de la région Auvergne-Rhone Alpes, Laurent Wauquiez est élu président du parti les républicains.

[Transcription manquante]

ZK : Des élections en Corse ce dimanche également.

AD : Pour désigner les élus de la nouvelle collectivité territoriale -unique- qui verra le jour le 1er janvier, cette nouvelle l’assemblée corse, remplace les deux conseils départementaux et de la collectivité territoriale. Elle composée sera de 63 sièges. La liste intitulée (pour la Corse) gagne largement cette élection avec 40 sièges.

ZK : Avant de s’occuper du dossier Corse. Le président français tente de jouer le médiateur, l’intermédiaire entre Palestiniens et Israéliens. Emmanuel Macron recevait pour cela le Premier ministre israélien au palais de l’Élysée. Le président français a appelé le chef du gouvernement israélien à des gestes courageux envers les Palestiniens pour sortir de l’impasse. Il lui a même parlé en anglais pour dire "Give peace a chance", laisse une chance à la paix. De son côté Benyamin Netanyahu a déclaré que la paix pourra progresser que si les Palestiniens reconnaissent la réalité de Jérusalem comme capitale d’Israël.

ZK : Une puis le ton monte aussi entre la Turquie et Israël, ce dimanche, le président turc a qualifié Israël « d’État terroriste » qui « tue des enfants ». Reccep Tayyip Erdoğan assure vouloir lutter jusqu’au bout par tous les moyens contre la décision de Washington de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. En marge d’une rencontre avec le président Emmanuel Macron à Paris, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a répondu.

« Monsieur Erdoğan a attaqué Israël. Je n’ai pas l’habitude de recevoir des leçons de moralité de la part d’un dirigeant qui bombarde des villages kurdes en Turquie, qui emprisonne des journalistes, aide l’Iran à contourner les sanctions internationales et qui aide des terroristes, notamment à Gaza, à tuer des innocents. Ce n’est pas un homme qui peut nous donner des leçons. » ZK : Intéressons-nous à présent au sorbitol, le Sorbitol un produit à forte teneur en sucre, et il a la particularité de servir au groupe État islamique. |||||||||||||content||||||||||||| AD : C’est une grande enquête de l’hebdomadaire français, le journal du dimanche paru aujourd’hui. On y apprend que du sorbitol français a été vendu au groupe État islamique en Irak en 2016. Ce dérivé du sucre sert à propulser, à envoyer les roquettes de l’organisation terroriste, Laurence Théault, dans cette enquête, on découvre également qui a fabriqué ce produit.

Pour trouver cette filiale du groupe Téréos, il faut se rendre à 120 kilomètres de Paris dans la petite commune de Nesle en Picardie. Une usine où l’on transforme l’amidon de blé en sorbitol, un dérivé du sucre. Téréos, c’est le troisième plus important industriel du sucre au monde. Les sacs de sorbitol pesant 25 kilos chacun, entreposé dans un bâtiment près de Mossoul sont tous étiquetés avec le logo du groupe français. Interrogé par le jdd, Gérard Benedetti, directeur de la communication de Téréos reconnaît que les sacs saisis en Irak ont bien été produits dans leurs usines. Ils ont été ensuite vendus à un de leurs clients historiques en Turquie puis détournés pour finir dans un entrepôt du groupe islamiste. Téréos souhaite que toute la lumière soit faite. Depuis le début de l’affaire, l’industriel a joué la transparence. Les journalistes ont pu visiter les sites de production et poser des questions sur les lots incriminés. Cette affaire illustre une fois de plus la complexité du contrôle de la fourniture de matière première aux terroristes, alors que l’EI a réussi à mettre en place une stratégie discrète et efficace d’approvisionnement à travers le monde.

ZK : Dans l’actualité africaine, au Burkina Faso, une mine d’Or inaugurée aujourd’hui à l’ouest du pays, dans la localité de Houndé, en présence du président Kaboré.

AD : Une extraction de 6 à 8 tonnes d’or par an est prévue. 800 emplois doivent être créés, le gisement d’or est détenu à 90 % par la compagnie minière canadienne et à 10 % par l’État burkinabè.

ZK : Place tout de suite au l’expression de la semaine qui a retenu l’attention d’Yvan Amar. Sur fond de...

Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahu se sont rencontrés sur fond de crise sur le statut de Jérusalem. C’est ainsi que RFI présentait l’entrevue. Et ce titre ne précise pas si le statut de Jérusalem c’est-à-dire sa position – capitale ou pas de l’État hébreu – était au centre de leur discussion (même si c’est possible !). Il dit seulement que cette situation était présente dans leur esprit. Tout le rendez-vous devait être baigné par ces préoccupations. Derrière les propos qu’ils ont pu échanger, il y avait certainement ce poids, lié aux déclarations de Donald Trump sur la capitale d’Israël. Derrière leurs propos se tenait la crise de Jérusalem… C’est cette position qui est importante : derrière ! C’est bien ce que signifie « sur fond de ». Au départ l’expression fait penser à la peinture : on a un tableau, avec un sujet, des personnages. Et derrière eux, on a une ville, ou un paysage de campagne, ou la mer. C’est cela qui fait le fond du tableau : il s’agit de tout l’environnement de cette scène principale, de tout le décor qui permet de la comprendre. Il indique ce qu’ils font là, comment ils se comportent, même si ce n’est pas ce qu’on voit en premier. Cela donne bien la tonalité générale de l’affaire. Et ce mot de « fond », on peut le retrouver dans d’autres circonstances un peu semblables. J’ai vu Untel qui m’a parlé de sa vie, de ses projets, tout ça sur fond de tristesse. Ce qui signifie que même s’il n’était pas pessimiste, même s’il s’activait, il y avait par derrière une dépression, ou un sentiment anxieux, angoissé, soucieux.

AD : C’est la fin de ce Journal en français facile.