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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 14 juillet 2018

Journal en français facile 14 juillet 2018

Loïc Bussières : 22h à Paris, 2h de moins en temps universel. L'heure de votre Journal en français facile. Un journal que je vous présente ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une : le défilé du 14 juillet, en France et les traditionnelles festivités sur les Champs-Élysées. À Paris, plusieurs milliers de soldats ont descendu l'avenue devant un public nombreux. Reportage dans un instant.

ZK : Les Champs-Élysées qui accueilleront demain les supporters de l'équipe de France de football. Quelque 90 000 personnes sont attendues dans la capitale à l'occasion de la finale France -Croatie.

LB : Et puis nous reviendrons sur ces nouveaux ennuis pour la monarchie espagnole. L'ancien Roi Juan Carlos accusé de fraude fiscale durant son règne.

------

ZK : Plus de 4 000 militaires, 220 véhicules, 250 chevaux auxquels il faut ajouter des dizaines d'avions et d'hélicoptères. Tous avaient rendez-vous sur les Champs-Élysée à Paris ce matin.

LB : Pour le traditionnel défilé du 14 juillet, jour de fête nationale, un défilé qui rassemble les différents corps d'armée, les troupes à pied, ou motorisés, réunies cette année sur le thème de la fraternité d'armes. Un défilé marqué toutefois par quelques grains de sable dans une mécanique pourtant bien huilée venant rappeler que rassembler 4300 soldats et leur matériel n'est jamais une chose simple.Olivier Fourt.

[Transcription manquante]

ZK : La finale de la Coupe du Monde qui opposera la France à la Croatie. Ce sera à Moscou à partir de 15h en temps universel. En France, les supporters ont commencé le compte à rebours avant le match.

LB : À Paris, 90 000 personnes sont attendues dans la fan zone installée au pied de la tour Eiffel pour applaudir Kylian Mbappé, Samuel Umtiti, Benjamin Pavard ou encore N'Golo Kanté. Sauf blessure de dernière minute, le milieu de terrain sera dans le 11 de départ, demain. À 27 ans, le joueur est passé par plusieurs clubs, dont celui de Suresnes pendant 9 ans. Son tout premier. William de Lesseux s'est rendu dans le club de la banlieue parisienne.

Plusieurs photos qui trônent au-dessus des trophées, un autographe dans un cadre : aux JS de Suresnes, on célèbre Ngolo Kanté. Sa place en finale de la coupe du monde, c'est une fierté pour Pierre Ville, dirigeant du club qui a formé le jeune joueur dès 2001. [...] Tous se souviennent de ce jour l'année dernière où Ngolo Kanté est revenu à Suresnes. Comme le jeune joueur Jalil Keddra... [...] Lui aussi admire l'ascension du milieu de terrain. [...] Sur la pelouse du club, on retrouve aussi un de ses anciens camarades, Mehdi Ariano. [...] La finale Mehdi Ariano la regardera ici même... comme pour porter chance à Ngolo Kanté et les autres.

LB : France- Croatie, c'est demain 17h. Ce sera à suivre sur l'antenne Afrique de RFI et en live blog sur notre site et nos applis mobiles.

ZK : Retour à l'actualité internationale avec ces nouvelles violences au Proche Orient.

LB : Deux adolescents palestiniens de 15 et 16 ans tués dans une frappe aérienne israélienne contre un immeuble dans l'ouest de la ville de Gaza, a indiqué le ministère de la Santé dans l'enclave palestinienne. Les raids israéliens qui visaient des positions du Hamas répondaient à des tirs de roquettes et d'obus de mortiers sur l'État hébreu. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme ce soir que l'armée israélienne infligée au Hamas son « coup le plus dur » depuis la guerre de 2014.

ZK : Au Nicaragua, la fin de l'attaque contre une église assiégée par les forces progouvernementales à Managua.

LB : Les dizaines d'étudiants qui y étaient encore retranchés sont sortis à la suite d'une médiation de l'Église catholique. Un peu plus tôt, deux d'entre eux avaient été tués d'une balle dans la tête. Ils participaient à une manifestation contre le pouvoir en place.

ZK : 21 h à Madrid, on se rend en Espagne où la monarchie traverse, une fois encore, une mauvaise passe.

LB : Tout particulièrement l'ancien Roi Juan Carlos qui a quitté le trône il y a 4 ans. En cause : des témoignages selon lesquels il se serait rendu coupable durant son règne de fraude fiscale et de corruption sur des marchés publics. Le tribunal suprême décidera si ces accusations doivent impliquer une mise en examen. L'actuel monarque Philippe 6, son fils, a du souci à se faire. Madrid, François Musseau.

Le scandale est venu d'une ancienne maîtresse du roi émérite Juan Carlos, une aristocrate allemande répondant au nom de Corinna Zu Sayn Wittgenstein. À l'en croire et à en croire des enregistrements édifiants, durant les années 2000, l'ancien monarque espagnol avait réalisé plusieurs délits financiers. Par exemple, précise-t-elle en touchant 80 millions d'euros de commission sur un marché public concernant la construction d'un train rapide en Arabie Saoudite ? Mais ce n'est pas tout : selon elle, le roi posséderait un patrimoine non déclaré et considérable sur des comptes en suisse. En 2012, soit deux ans avant son abdication en faveur de son fils, il aurait bénéficié de l'amnistie fiscale du gouvernement Rajoy. Une amnistie qui lui aurait permis de rapatrier une partie de cet argent frauduleux, et donc de le blanchir. Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, pour qui la Monarchie est un pilier indiscutable, est très gêné par cette affaire, affirmant que ces enregistrements sont de l'histoire ancienne, je cite. Plus gêné encore, Philippe 6, le fils de Juan Carlos, qui tente comme il le peut de protéger une institution depuis des années éclaboussée par des scandales.

LB : Fin de ce journal, tout de suite on retrouve Yvan Amar pour le mot de la semaine. Il revient sur une décision hautement symbolique de l'Assemblée nationale.

Enfin, les députés, à l'unanimité des présents à l'Assemblée ont voté pour qu'on supprime le mot « race » de la constitution française. Il y était mentionné, justement dans une phrase qui appelle à l'égalité : les citoyens sont égaux sans distinction d'origine, de race ou de religion. On trouvait la phrase dans la Constitution de 1958, comme dans celle de 1946, juste après la guerre. Et on comprend bien qu'au départ, cette phrase servait à lutter contre le racisme dont on avait tant souffert juste auparavant, notamment pendant la Deuxième Guerre mondiale. C'était donc parfaitement compréhensible. Mais employer ce mot, même si c'était pour le réfuter, pour lutter contre ce qu'il signifiait, c'était quand même admettre qu'il représentait quelque chose. Et ce mot a un sens ordinaire à propos des animaux par exemple : il désigne des variétés différentes. On parle couramment de races animales pour désigner des variétés différentes ; pour les chiens, des caniches, des épagneuls, des boxers… Pour les vaches, les limousines, les Charolaises, Salers… Depuis longtemps, il s'applique aux humains, pour désigner des groupes différents. Au départ, le mot signifie famille, mais son sens s'est réduit encore, pour évoquer la couleur de la peau. On parle ainsi de race blanche, noire, jaune, comme s'il n'y avait pas continuité entre les différentes nuances, comme si donc, on avait affaire à des groupes absolument différents : je veux dire non pas en fonction de leur histoire et de leur proximité, mais différents depuis l'origine, renvoyant à des types d'êtres humains différents. C'est justement là que peuvent se construire les théories racistes, qui prétendront établir une hiérarchie entre ces groupes, certains considérés comme supérieurs aux autres.

Journal en français facile 14 juillet 2018 Journal en français facile July 14, 2018 ジャーナル・アン・フランセ・ファシル 2018年7月14日 Journal en français facile 14 juillet 2018

Loïc Bussières : 22h à Paris, 2h de moins en temps universel. L’heure de votre Journal en français facile. Un journal que je vous présente ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une : le défilé du 14 juillet, en France et les traditionnelles festivités sur les Champs-Élysées. À Paris, plusieurs milliers de soldats ont descendu l’avenue devant un public nombreux. Reportage dans un instant.

ZK : Les Champs-Élysées qui accueilleront demain les supporters de l’équipe de France de football. Quelque 90 000 personnes sont attendues dans la capitale à l’occasion de la finale France -Croatie.

LB : Et puis nous reviendrons sur ces nouveaux ennuis pour la monarchie espagnole. L’ancien Roi Juan Carlos accusé de fraude fiscale durant son règne.

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ZK : Plus de 4 000 militaires, 220 véhicules, 250 chevaux auxquels il faut ajouter des dizaines d’avions et d’hélicoptères. Tous avaient rendez-vous sur les Champs-Élysée à Paris ce matin.

LB : Pour le traditionnel défilé du 14 juillet, jour de fête nationale, un défilé qui rassemble les différents corps d’armée, les troupes à pied, ou motorisés, réunies cette année sur le thème de la fraternité d’armes. Un défilé marqué toutefois par quelques grains de sable dans une mécanique pourtant bien huilée venant rappeler que rassembler 4300 soldats et leur matériel n’est jamais une chose simple.Olivier Fourt. A parade marked, however, by a few grains of sand in a yet well-oiled mechanism reminding us that bringing together 4,300 soldiers and their equipment is never a simple thing. Olivier Fourt.

[Transcription manquante]

ZK : La finale de la Coupe du Monde qui opposera la France à la Croatie. Ce sera à Moscou à partir de 15h en temps universel. En France, les supporters ont commencé le compte à rebours avant le match.

LB : À Paris, 90 000 personnes sont attendues dans la fan zone installée au pied de la tour Eiffel pour applaudir Kylian Mbappé, Samuel Umtiti, Benjamin Pavard ou encore N’Golo Kanté. LB: In Paris, 90,000 people are expected in the fan zone installed at the foot of the Eiffel Tower to applaud Kylian Mbappé, Samuel Umtiti, Benjamin Pavard or even N'Golo Kanté. Sauf blessure de dernière minute, le milieu de terrain sera dans le 11 de départ, demain. Barring a last-minute injury, the midfielder will be in the starting 11 tomorrow. À 27 ans, le joueur est passé par plusieurs clubs, dont celui de Suresnes pendant 9 ans. Son tout premier. William de Lesseux s’est rendu dans le club de la banlieue parisienne.

Plusieurs photos qui trônent au-dessus des trophées, un autographe dans un cadre : aux JS de Suresnes, on célèbre Ngolo Kanté. Sa place en finale de la coupe du monde, c’est une fierté pour Pierre Ville, dirigeant du club qui a formé le jeune joueur dès 2001. [...] Tous se souviennent de ce jour l’année dernière où Ngolo Kanté est revenu à Suresnes. Comme le jeune joueur Jalil Keddra... [...] Lui aussi admire l’ascension du milieu de terrain. [...] Sur la pelouse du club, on retrouve aussi un de ses anciens camarades, Mehdi Ariano. [...] La finale Mehdi Ariano la regardera ici même... comme pour porter chance à Ngolo Kanté et les autres.

LB : France- Croatie, c’est demain 17h. Ce sera à suivre sur l’antenne Afrique de RFI et en live blog sur notre site et nos applis mobiles.

ZK : Retour à l’actualité internationale avec ces nouvelles violences au Proche Orient.

LB : Deux adolescents palestiniens de 15 et 16 ans tués dans une frappe aérienne israélienne contre un immeuble dans l’ouest de la ville de Gaza, a indiqué le ministère de la Santé dans l’enclave palestinienne. Les raids israéliens qui visaient des positions du Hamas répondaient à des tirs de roquettes et d’obus de mortiers sur l’État hébreu. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme ce soir que l’armée israélienne infligée au Hamas son « coup le plus dur » depuis la guerre de 2014.

ZK : Au Nicaragua, la fin de l’attaque contre une église assiégée par les forces progouvernementales à Managua.

LB : Les dizaines d’étudiants qui y étaient encore retranchés sont sortis à la suite d’une médiation de l’Église catholique. LB: The dozens of students who were still entrenched there left following mediation by the Catholic Church. Un peu plus tôt, deux d’entre eux avaient été tués d’une balle dans la tête. Ils participaient à une manifestation contre le pouvoir en place.

ZK : 21 h à Madrid, on se rend en Espagne où la monarchie traverse, une fois encore, une mauvaise passe.

LB : Tout particulièrement l’ancien Roi Juan Carlos qui a quitté le trône il y a 4 ans. En cause : des témoignages selon lesquels il se serait rendu coupable durant son règne de fraude fiscale et de corruption sur des marchés publics. Le tribunal suprême décidera si ces accusations doivent impliquer une mise en examen. L’actuel monarque Philippe 6, son fils, a du souci à se faire. Madrid, François Musseau.

Le scandale est venu d’une ancienne maîtresse du roi émérite Juan Carlos, une aristocrate allemande répondant au nom de Corinna Zu Sayn Wittgenstein. À l’en croire et à en croire des enregistrements édifiants, durant les années 2000, l’ancien monarque espagnol avait réalisé plusieurs délits financiers. Par exemple, précise-t-elle en touchant 80 millions d’euros de commission sur un marché public concernant la construction d’un train rapide en Arabie Saoudite ? Mais ce n’est pas tout : selon elle, le roi posséderait un patrimoine non déclaré et considérable sur des comptes en suisse. En 2012, soit deux ans avant son abdication en faveur de son fils, il aurait bénéficié de l’amnistie fiscale du gouvernement Rajoy. Une amnistie qui lui aurait permis de rapatrier une partie de cet argent frauduleux, et donc de le blanchir. Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, pour qui la Monarchie est un pilier indiscutable, est très gêné par cette affaire, affirmant que ces enregistrements sont de l’histoire ancienne, je cite. Plus gêné encore, Philippe 6, le fils de Juan Carlos, qui tente comme il le peut de protéger une institution depuis des années éclaboussée par des scandales.

LB : Fin de ce journal, tout de suite on retrouve Yvan Amar pour le mot de la semaine. Il revient sur une décision hautement symbolique de l’Assemblée nationale.

Enfin, les députés, à l’unanimité des présents à l’Assemblée ont voté pour qu’on supprime le mot « race » de la constitution française. Il y était mentionné, justement dans une phrase qui appelle à l’égalité : les citoyens sont égaux sans distinction d’origine, de race ou de religion. On trouvait la phrase dans la Constitution de 1958, comme dans celle de 1946, juste après la guerre. Et on comprend bien qu’au départ, cette phrase servait à lutter contre le racisme dont on avait tant souffert juste auparavant, notamment pendant la Deuxième Guerre mondiale. C’était donc parfaitement compréhensible. Mais employer ce mot, même si c’était pour le réfuter, pour lutter contre ce qu’il signifiait, c’était quand même admettre qu’il représentait quelque chose. Et ce mot a un sens ordinaire à propos des animaux par exemple : il désigne des variétés différentes. On parle couramment de races animales pour désigner des variétés différentes ; pour les chiens, des caniches, des épagneuls, des boxers… Pour les vaches, les limousines, les Charolaises, Salers… Depuis longtemps, il s’applique aux humains, pour désigner des groupes différents. Au départ, le mot signifie famille, mais son sens s’est réduit encore, pour évoquer la couleur de la peau. On parle ainsi de race blanche, noire, jaune, comme s’il n’y avait pas continuité entre les différentes nuances, comme si donc, on avait affaire à des groupes absolument différents : je veux dire non pas en fonction de leur histoire et de leur proximité, mais différents depuis l’origine, renvoyant à des types d’êtres humains différents. C’est justement là que peuvent se construire les théories racistes, qui prétendront établir une hiérarchie entre ces groupes, certains considérés comme supérieurs aux autres.