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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 23 janvier 2020

Journal en français facile 23 janvier 2020

Johanne Burgell : Vous écoutez RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans votre journal en français facile, pour le présenter ce soir avec moi, Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrn Kouadio : Bonsoir Johanne, bonsoir à toutes et à tous.

JB : Epidémie du coronavirus en Chine. Le pays multiplie les mesures pour freiner sa propagation. La ville de Pékin a même annulé les festivités prévues pour le Nouvel an chinois.

ZK : Et puis les commémorations du 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Emmanuel Macron, Vladimir Poutine, Mike Pence : des dirigeants du monde entier sont à Jérusalem. Une cérémonie s'est déroulée au mémorial de Yad Vachem.

JB : Au sommaire également, la Cour internationale de justice ordonne à la Birmanie de prendre des mesures préventives pour éviter un génocide des Rohingyas.

---

ZK : L'Organisation mondiale de la Santé considère que l'épidémie du coronavirus en Chine n'est pas une urgence internationale de santé publique.

JB : Mais l'OMS admet tout de même que c'est bel est bien une urgence en Chine. Ce jeudi, deux villes ont été placées en quarantaine, autrement dit les habitants ne peuvent pas s'en aller. Cela concerne la ville de Wuhan, où s'est déclenchée la maladie, et une autre à 75 kilomètres à l'est. Toutes les liaisons ferroviaires, aériennes et routières sont suspendues. De son côté, Pékin a annulé les festivités prévues dans la capitale dans le cadre du Nouvel An chinois. La cité interdite est fermée jusqu'à nouvel ordre. Les autorités espèrent contenir le virus qui a déjà fait 18 morts et gagné plusieurs pays, notamment à Hong Kong. Dans la zone administrative spéciale, deux cas sont confirmés. Les détails avec la correspondante de RFI à HK, Florence de Changy.

Le premier cas médical d'infection par le coronavirus à Hongkong est un Chinois de 39 ans, originaire de Wuhan, la ville berceau du nouveau virus. Arrivé en train mardi avec sa famille, il est à présent isolé dans le centre spécialisé des maladies infectieuses. Mais le temps que les autorités confirment son cas, le reste de la famille avait déjà repris l'avion vers les Philippines. Le second cas confirmé est celui d'un Hongkongais de 56 ans qui est rentré de Wuhan en passant par Shenzhen il y a trois jours. Toutes les personnes qui ont pu être en contact avec ces deux malades, en partageant la même voiture de train, le même avion, le même taxi ou le même hôtel sont appelées à se manifester auprès des autorités sanitaires. Plusieurs députés de l'opposition ont dénoncé aujourd'hui l'attitude « laxiste » du gouvernement qu'ils soupçonnent de ne pas vouloir vexer Pékin avec des mesures plus drastiques. A Macao, qui compte aussi déjà deux cas de malades porteurs du virus, le Chef de l'exécutif envisage une fermeture totale des casinos. Florence de Changy Hongkong RFI

Zk : Une quarantaine de chefs d'États réunis à Jérusalem pour les commémorations du 75ème anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz.

JB : Plus d'un million de Juifs y ont été assassinés durant la seconde guerre mondiale. La cérémonie s'est déroulée à Yad Vashem, au mémorial de la Shoah. En ouverture, c'est le président israélien qui a pris la parole. Reuven Rivlin a notamment lancé un appel pour davantage de coopération internationale dans la lutte contre l'antisémitisme. « Plus jamais ça », c'est le message d'Emmanuel Macron, qui a estimé que la Shoah ne peut être utilisée pour justifier la « division ». Le reportage de Valérie Gas, notre envoyée spéciale à Jérusalem.

[discours E. Macron] Emmanuel Macron a prononcé quelques mots en hébreu comme un hommage aux morts de la Shoah. [discours E. Macron] Le 27 janvier prochain, Emmanuel Macron sera d'ailleurs au mémorial de la Shoah à Paris pour le dévoilement du nouveau Mur des noms à la date anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, où sera Edouard Philippe au même moment. Pour marquer cette volonté de garder vivante la mémoire de la Shoah et pour rappeler que… [discours E.Macron] Un appel à l'union des tous pour lutter contre un mal dangereux. [discours E.Macron] Emmanuel Macron plaide pour ne rien oublier mais met aussi en garde. [discours E.Macron] Pour que l'histoire ne justifie pas de nouveaux drames, à l'heure où dans la région la crise avec l'Iran fait planer de nouvelles menaces. Valérie Gas Jérusalem RFI.

ZK : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ira à Washington mardi prochain.

JB : Il a répondu favorablement à l'invitation du président américain Donald Trump. Son rival politique Benny Gantz se rendra aussi à Washington afin de discuter du futur plan de paix américain pour le Moyen-Orient. Mais pour le moment, nous ne savons pas si les deux hommes iront le même jour.

ZK : La Cour internationale de justice somme la Birmanie de prévenir le génocide de la minorité musulmane des Rohingyas.

JB : Le pays doit prendre toutes les mesures en son pouvoir dit la Cour. Depuis août 2017, 740 000 Rohingyas ont quitté la Birmanie, pour le Bangladesh voisin. Ils fuient la persécution et les exactions militaires. Le nombre exact de Rohingyas tués au cours des violences n'est pas connu, mais des ONG estiment que ce nombre s'élève à plusieurs milliers. Pour le moment des autorités birmanes n'ont pas réagi.

ZK : Le tout nouveau Directeur général de Boeing affiche sa confiance dans l'appareil 737MAX.

JB : Cet avion est pourtant en cause dans deux crashs mortels l'an dernier. L'appareil n'est plus autoriser à voler depuis mars 2019 par les autorités de régulation. Sa production est à l'arrêt depuis le début d'année et l'avion pourrait ne pas être remis en service avant cet été. De quoi décevoir Donald Trump qui a réagi depuis Davos aux problèmes du groupe américain. Mais face aux journalistes, le nouveau patron de Boeing, s'est voulu rassurant. Il affirmé que le groupe recommencerait à produire le 737Max avant même la levée d'interdiction de vol. Voici Aabla Jounaïdi.

D'après Boeing, la production actuellement à l'arrêt reprendrait quelques mois avant juin et le potentiel agrément des autorités américaines. Parce que le processus de certification a changé et que Boeing recommande désormais une plus longue formation des pilotes sur simulateur. La sécurité est notre priorité a expliqué David Calhoune. Pour cette première conférence de presse depuis la crise, le nouveau directeur général, en place depuis quelques jours pour faire oublier la précédente gestion calamiteuse, s'est voulu rassurant. Vis-à-vis des sous-traitants du groupe, ruinés par les perpétuels délais. Vis-à-vis de la centaine de compagnies clientes de l'avion. Vis-à-vis de Donald Trump aussi. Hier, le président américain a fait part de la "grande déception" que lui inspire le groupe, dont la bonne marche importe tellement à l'économie américaine. Le 737 MAX, c'est plus de deux tiers du carnet de commandes de Boeing mais il représente désormais surtout des coûts. Soucieux de rassurer les marchés sur qui il compte pour trouver 10 milliards de dollars destinés à éponger la facture de la crise, David Calhoune a promis que les dividendes des actionnaires ne seraient pas réduits. Sans craindre de paraître contradictoire, le directeur général a assuré que la recherche et l'innovation et non plus l'appât du profit redeviendraient la priorité du groupe.

ZK : En France, quatrième jour ce jeudi du procès de Mourad Farès devant les assises du palais de la Cité à Paris.

JB : Il est accusé d'avoir envoyé de nombreux djihadistes français combattre en zone irako-syrienne, où il s'est lui-même rendu en 2013-2014. Aujourd'hui, la cour a tenté d'en savoir plus sur le rôle qu'il aurait joué en Syrie au sein du groupe de combattants francophones dirigé par « l'émir » franco-sénégalais Omar Diaby. Laura martel vous étiez à l'audience. Notamment poursuivi pour « direction d'un groupe terroriste », Mourad Farès est en effet accusé d'avoir assuré l'intérim d'Omar Diaby à la tête de cette cellule de décembre 2013 à mars 2014.

[Transcription manquante]

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Journal en français facile 23 janvier 2020 Zeitung in leichtem Französisch 23. Januar 2020 Journal en français facile January 23, 2020

Johanne Burgell : Vous écoutez RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans votre journal en français facile, pour le présenter ce soir avec moi, Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrn Kouadio : Bonsoir Johanne, bonsoir à toutes et à tous.

JB : Epidémie du coronavirus en Chine. Le pays multiplie les mesures pour freiner sa propagation. La ville de Pékin a même annulé les festivités prévues pour le Nouvel an chinois.

ZK : Et puis les commémorations du 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Emmanuel Macron, Vladimir Poutine, Mike Pence : des dirigeants du monde entier sont à Jérusalem. Une cérémonie s'est déroulée au mémorial de Yad Vachem.

JB : Au sommaire également, la Cour internationale de justice ordonne à la Birmanie de prendre des mesures préventives pour éviter un génocide des Rohingyas.

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ZK : L'Organisation mondiale de la Santé considère que l'épidémie du coronavirus en Chine n'est pas une urgence internationale de santé publique.

JB : Mais l'OMS admet tout de même que c'est bel est bien une urgence en Chine. Ce jeudi, deux villes ont été placées en quarantaine, autrement dit les habitants ne peuvent pas s'en aller. Cela concerne la ville de Wuhan, où s'est déclenchée la maladie, et une autre à 75 kilomètres à l'est. Toutes les liaisons ferroviaires, aériennes et routières sont suspendues. De son côté, Pékin a annulé les festivités prévues dans la capitale dans le cadre du Nouvel An chinois. La cité interdite est fermée jusqu'à nouvel ordre. Les autorités espèrent contenir le virus qui a déjà fait 18 morts et gagné plusieurs pays, notamment à Hong Kong. Dans la zone administrative spéciale, deux cas sont confirmés. Les détails avec la correspondante de RFI à HK, Florence de Changy.

Le premier cas médical d'infection par le coronavirus à Hongkong est un Chinois de 39 ans, originaire de Wuhan, la ville berceau du nouveau virus. Arrivé en train mardi avec sa famille, il est à présent isolé dans le centre spécialisé des maladies infectieuses. Mais le temps que les autorités confirment son cas, le reste de la famille avait déjà repris l'avion vers les Philippines. Le second cas confirmé est celui d'un Hongkongais de 56 ans qui est rentré de Wuhan en passant par Shenzhen il y a trois jours. Toutes les personnes qui ont pu être en contact avec ces deux malades, en partageant la même voiture de train, le même avion, le même taxi ou le même hôtel sont appelées à se manifester auprès des autorités sanitaires. Plusieurs députés de l'opposition ont dénoncé aujourd'hui l'attitude « laxiste » du gouvernement qu'ils soupçonnent de ne pas vouloir vexer Pékin avec des mesures plus drastiques. A Macao, qui compte aussi déjà deux cas de malades porteurs du virus, le Chef de l'exécutif envisage une fermeture totale des casinos. Florence de Changy Hongkong RFI

Zk : Une quarantaine de chefs d'États réunis à Jérusalem pour les commémorations du 75ème anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz.

JB : Plus d'un million de Juifs y ont été assassinés durant la seconde guerre mondiale. La cérémonie s'est déroulée à Yad Vashem, au mémorial de la Shoah. En ouverture, c'est le président israélien qui a pris la parole. Reuven Rivlin a notamment lancé un appel pour davantage de coopération internationale dans la lutte contre l'antisémitisme. « Plus jamais ça », c'est le message d'Emmanuel Macron, qui a estimé que la Shoah ne peut être utilisée pour justifier la « division ». Le reportage de Valérie Gas, notre envoyée spéciale à Jérusalem.

[discours E. Macron] Emmanuel Macron a prononcé quelques mots en hébreu comme un hommage aux morts de la Shoah. [discours E. Macron] Le 27 janvier prochain, Emmanuel Macron sera d'ailleurs au mémorial de la Shoah à Paris pour le dévoilement du nouveau Mur des noms à la date anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, où sera Edouard Philippe au même moment. Pour marquer cette volonté de garder vivante la mémoire de la Shoah et pour rappeler que… [discours E.Macron] Un appel à l'union des tous pour lutter contre un mal dangereux. [discours E.Macron] Emmanuel Macron plaide pour ne rien oublier mais met aussi en garde. [discours E.Macron] Pour que l'histoire ne justifie pas de nouveaux drames, à l'heure où dans la région la crise avec l'Iran fait planer de nouvelles menaces. Valérie Gas Jérusalem RFI.

ZK : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ira à Washington mardi prochain.

JB : Il a répondu favorablement à l'invitation du président américain Donald Trump. Son rival politique Benny Gantz se rendra aussi à Washington afin de discuter du futur plan de paix américain pour le Moyen-Orient. Mais pour le moment, nous ne savons pas si les deux hommes iront le même jour.

ZK : La Cour internationale de justice somme la Birmanie de prévenir le génocide de la minorité musulmane des Rohingyas.

JB : Le pays doit prendre toutes les mesures en son pouvoir dit la Cour. Depuis août 2017, 740 000 Rohingyas ont quitté la Birmanie, pour le Bangladesh voisin. Ils fuient la persécution et les exactions militaires. Le nombre exact de Rohingyas tués au cours des violences n'est pas connu, mais des ONG estiment que ce nombre s'élève à plusieurs milliers. Pour le moment des autorités birmanes n'ont pas réagi.

ZK : Le tout nouveau Directeur général de Boeing affiche sa confiance dans l'appareil  737MAX.

JB : Cet avion est pourtant en cause dans deux crashs mortels l'an dernier. L'appareil n'est plus autoriser à voler depuis mars 2019 par les autorités de régulation. Sa production est à l'arrêt depuis le début d'année et l'avion pourrait ne pas être remis en service avant cet été. De quoi décevoir Donald Trump qui a réagi depuis Davos aux problèmes du groupe américain. Mais face aux journalistes, le nouveau patron de Boeing, s'est voulu rassurant. Il affirmé que le groupe recommencerait à produire le 737Max avant même la levée d'interdiction de vol. Voici Aabla Jounaïdi.

D'après Boeing, la production actuellement à l'arrêt reprendrait quelques mois avant juin et le potentiel agrément des autorités américaines. Parce que le processus de certification a changé et que Boeing recommande désormais une plus longue formation des pilotes sur simulateur. La sécurité est notre priorité a expliqué David Calhoune. Pour cette première conférence de presse depuis la crise, le nouveau directeur général, en place depuis quelques jours pour faire oublier la précédente gestion calamiteuse, s'est voulu rassurant. Vis-à-vis des sous-traitants du groupe, ruinés par les perpétuels délais. Vis-à-vis de la centaine de compagnies clientes de l'avion. Vis-à-vis de Donald Trump aussi. Hier, le président américain a fait part de la "grande déception" que lui inspire le groupe, dont la bonne marche importe tellement à l'économie américaine. Le 737 MAX, c'est plus de deux tiers du carnet de commandes de Boeing mais il représente désormais surtout des coûts. Soucieux de rassurer les marchés sur qui il compte pour trouver 10 milliards de dollars destinés à éponger la facture de la crise, David Calhoune a promis que les dividendes des actionnaires ne seraient pas réduits. Sans craindre de paraître contradictoire, le directeur général a assuré que la recherche et l'innovation et non plus l'appât du profit redeviendraient la priorité du groupe.

ZK : En France, quatrième jour ce jeudi du procès de Mourad Farès devant les assises du palais de la Cité à Paris.

JB : Il est accusé d'avoir envoyé de nombreux djihadistes français combattre en zone irako-syrienne, où il s'est lui-même rendu en 2013-2014. Aujourd'hui, la cour a tenté d'en savoir plus sur le rôle qu'il aurait joué en Syrie au sein du groupe de combattants francophones dirigé par « l'émir »  franco-sénégalais Omar Diaby. Laura martel vous étiez à l'audience. Notamment poursuivi pour « direction d'un groupe terroriste », Mourad Farès est en effet accusé d'avoir assuré l'intérim d'Omar Diaby à la tête de cette cellule de décembre 2013 à mars 2014.

[Transcription manquante]