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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 26 juin 2017

Journal en français facile 26 juin 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris

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FG Bonsoir, bienvenue dans le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, le décret anti immigration de Donald Trump aux Etats-Unis :

ZK Eh oui, la Cour suprême autorise son application partielle. Donald Trump crie victoire.

FG Libération du prix Nobel de la Paix 2010 : le chinois Liu Xiaobo est sorti de prison, pour être hospitalisé, il souffre d'un cancer en phase terminale. ZK En Afrique du sud, 46 ans après la mort suspecte d'un militant anti-apartheid, la justice accepte de rouvrir le dossier. FG Enfin l'appel de 45 grandes villes du monde entier en faveur du climat, après la décision de Donald Trump de dénoncer l'accord de Paris. -----

ZK Et on reparle du « travel ban », le décret anti-immigration de Donald Trump.

FG Un décret pour interdire l'accès aux Etats-Unis des ressortissants, des habitants de six pays à majorité musulmane : le Yémen, la Somalie, la Libye, le Soudan, la Syrie et l'Iran. Une première version du décret avait été suspendue par la justice américaine. Donald Trump avait alors publié un second décret, lui aussi suspendu par la justice. Le président des Etats-Unis avait alors porté l'affaire devant la Cour suprême des Etats-Unis. ZK D'un mot, Florent, la Cour suprême, c'est l'organe, l'institution qui tranche en dernier ressort les conflits juridiques, qui veille au respect de la constitution. La Cour suprême vient donc de donner en partie raison à Donald Trump.

FG En effet Zéphirin, la Cour suprême accepte d'étudier le recours déposé par le président des Etats-Unis. Elle le fera au mois d'octobre, elle dira si le décret respecte le droit. Et en attendant, elle a décidé d'autoriser l'application du décret de manière partielle : seulement pour les personnes qui n'ont aucun lien, aucun contact aux Etats-Unis. Ces gens-là ne peuvent plus aller aux Etats-Unis. En revanche, un Iranien qui a de la famille dans le pays pourra toujours se rendre librement dans aux Etats-Unis. Cette décision mi-figue mi-raisin, mitigée, a en tout cas été saluée par Doanld Trump, qui a salué donc « une victoire pour la sécurité » des Etats-Unis. RFI Washington, Anne-Marie Capomaccio.

La Cour suprême n'a pas vraiment tranché... Elle autorise l'administration Trump à bloquer l'entrée aux Etats-Unis pour les citoyens de six pays à majorité musulmane, si ces voyageurs n'ont pas de liens réels avec des personnes ou des entités américaines. Plus simplement, un Somalien qui a de la famille aux Etats-Unis pourra en théorie recevoir un visa. Comme l'étudiant syrien déjà inscrit dans une université ou le médecin iranien recruté par un hôpital. Toutefois, les voyageurs qui n'apporteront pas la preuve de ce lien pourront se voir refuser le droit d'entrée aux Etats-Unis. C'est une demi-victoire de la Maison-Blanche, mais ce n'est pas une défaite non plus pour les activistes qui ont porté l'affaire en justice, en développant l'argument du traitement inhumain pour les familles séparées, les étudiants ou les travailleurs, sur la base de leur nationalité ou leur religion. Les consulats et la police des frontières devront juger au cas par cas. Une situation qui ne va sans doute pas améliorer les délais de délivrance des précieux visas, en attendant la décision de la Cour suprême, sur le fond, en octobre. Anne-Marie Capomaccio, Washington, RFI.

ZK En Chine, la libération du prix Nobel de la Paix 2010, le dissident Liu Xiaobo.

FG Un dissident politique, Zéphirin, c'est un opposant politique, qui conteste la ligne officielle du régime. Le terme a d'ailleurs été souvent utilisé pour qualifier les opposants dans les pays communistes, comme l'ancienne URSS, ou la Chine. Liu Xiaobo avait ainsi été emprisonné en 2009 pour avoir réclamé la tenue d'élections démocratiques dans son pays, et le respect des droits de l'Homme. L'année suivante, il recevait symboliquement le prix Nobel de la Paix, symboliquement parce qu'il était en prison. Il vient donc d'en sortir, de prison, mais pour des raisons humanitaires, on va dire. Agé de 61 ans, Liu Xiaobo est malade, il est atteint d'un cancer en phase terminale, c'est-à-dire qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. Juliette Gheerbrant.

Le diagnostic est tombé le 23 mai. Liu Xiaobo est sorti de prison quelques jours plus tard pour être soigné à l'hôpital de Shenyang dans le nord-est du pays, où il se trouve actuellement. Le dissident, âgé de 61 ans, purge depuis 2009 une peine de 11 ans de prison pour subversion. Il avait été arrêté un an avant, suite à la mise en ligne d'une pétition, la Charte 08, qui appelait à des réformes démocratiques et à une refonte du système politique chinois du parti unique. En 89, lors du soulèvement de la place Tiananmen, Liu Xiaobo était intervenu pour tenter de négocier l'évacuation de milliers de jeunes manifestants, alors que l'armée s'apprêtait à entrer sur la place. La répression avait fait de nombreux morts. Il a ensuite passé 3 ans dans un camp de travail entre 1996 et 1999 pour avoir lutté pour la libération des étudiants incarcérés suite à ce soulèvement. En 2010, Liu Xiaobo, alors en prison, n'avait pas pu se rendre en Norvège pour y recevoir le prix Nobel de la Paix, et depuis l'attribution de cette reconnaissance internationale, son épouse vit en résidence surveillée. Professeur d'université, il était interdit d'enseignement depuis 1989, mais n'avait jamais renoncé à ses activités intellectuelles. Il était notamment l'animateur du Centre PEN en Chine, un regroupement d'écrivains indépendants. ZK Juliette Gheerbrant. Autre libération, Florent, dans l'actualité aujourd'hui, celle d'un otage suédois. FG Johan Gustafsson avait été enlevé à Tombouctou au Mali en 2011, par l'organisation terroriste AQMI, Al Qaïda au Maghreb islamique. On ignore les conditions de sa libération. On ne sait pas par exemple si une rançon a été versée. On est par ailleurs sans nouvelle de Stephen McGown, un Sud-Africain qui avait été enlevé en même temps que lui.

ZK En Afrique du Sud, on revient sur un épisode sombre de l'apartheid, à une époque où les Noirs n'avaient aucun droit. FG La justice sud-africaine a officiellement rouvert une enquête sur la mort d'un militant communiste anti-apartheid, Ahmed Timol, décédé en 1971 d'une chute du dixième étage du quartier général de la police. A l'époque, l'affaire avait été classée, on avait dit que Ahmed Timol s'était suicidé. RFI Johannesburg, Alexandra Brangeon.

46 après, la famille d'Ahmed Timol veut que justice soit faite. Les faits remonte à Octobre 1971. Timol, 30 ans, est arrêté au volant de sa voiture, avec un ami. Il est membre du Parti communiste, un mouvement interdit à l'époque. Il est embarqué à John Vorster Square, le quartier général de la police de Johannesburg. Cinq jours plus tard, celle-ci annoncera à sa famille qu'il s'est jeté par la fenêtre du dixième étage. La famille, elle, a toujours rejeté la conclusion d'un suicide, poussant pour la réouverture de l'enquête, et allant jusqu'à embaucher un détective privé. Ce matin, l'avocat de la Fondation pour les droits de l'Homme, qui représente la famille, a fait comparaitre un premier témoin, Salim Essop, le jeune homme arrêté avec Ahmed Timol. Celui-ci a raconté leur arrestation, comment ils avaient été battus, incarcérés. Il a également raconté qu'il n'avait appris le décès de son ami que plusieurs mois plus tard au moment de son procès. Dans la salle d'audience, quelques membres de la famille d'Ahmed Timol, ainsi que des militants de Khulumani, une organisation qui regroupe les familles de personnes disparues pendant l'apartheid. Alexandra Brangeon, Johannesburg, RFI.

ZK Et parlons écologie, après la décision, au début du mois, de Donald Trump de quitter l'accord de Paris sur le climat. FG Les maires de 45 villes du monde entier, Paris, Washington, Sidney ou Madrid, lancent un appel aux pays du G20 (les 20 pays les plus riches de la planète) qui se réuniront en sommet les 7 et 8 juillet prochain. Appel pour qu'ils tiennent leurs engagements en faveur du climat, malgré la décision de Donald Trump. Agnès Rougier.

Des centaines de villes, universités et entreprises des Etats-Unis se sont immédiatement engagées à poursuivre leurs efforts dans la lutte contre le réchauffement ; et en s'appuyant sur cet exemple, la maire de Paris, Anne Hidalgo, et 45 autres maires de grandes métropoles mondiales appartenant au collectif C40, lancent aujourd'hui un appel au G20 pour que les engagements de l'accord de Paris pour le climat soient tenus. Pour les maires de Rotterdam, de Varsovie, d'Accra ou de Mexico, les efforts qui ont déjà été faits en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de lutte contre la pollution de l'air doivent se poursuivre si l'on veut contenir le réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés et réduire la mortalité due à la pollution. S'appuyant sur les recherches du groupe New Climate Economy, ou « nouvelle économie du climat », ils affirment la nécessité d'investir dans les infrastructures durables et d'orienter le développement vers des villes plus compactes et connectées autour de transports publics. Dans ce contexte, les gouvernements nationaux, notamment ceux du G20, devront s'assurer que les sources de financement seront disponibles pour les villes. FG Agnès Rougier. C'est la fin de ce journal en français facile. Il est 22 heures 10 à Paris.

Journal en français facile 26 juin 2017 Journal en français facile June 26, 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris

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FG Bonsoir, bienvenue dans le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, le décret anti immigration de Donald Trump aux Etats-Unis :

ZK Eh oui, la Cour suprême autorise son application partielle. Donald Trump crie victoire.

FG Libération du prix Nobel de la Paix 2010 : le chinois Liu Xiaobo est sorti de prison, pour être hospitalisé, il souffre d'un cancer en phase terminale. ZK En Afrique du sud, 46 ans après la mort suspecte d'un militant anti-apartheid, la justice accepte de rouvrir le dossier. FG Enfin l'appel de 45 grandes villes du monde entier en faveur du climat, après la décision de Donald Trump de dénoncer l'accord de Paris. -----

ZK Et on reparle du « travel ban », le décret anti-immigration de Donald Trump.

FG Un décret pour interdire l'accès aux Etats-Unis des ressortissants, des habitants de six pays à majorité musulmane : le Yémen, la Somalie, la Libye, le Soudan, la Syrie et l'Iran. Une première version du décret avait été suspendue par la justice américaine. Donald Trump avait alors publié un second décret, lui aussi suspendu par la justice. Le président des Etats-Unis avait alors porté l'affaire devant la Cour suprême des Etats-Unis. ZK D'un mot, Florent, la Cour suprême, c'est l'organe, l'institution qui tranche en dernier ressort les conflits juridiques, qui veille au respect de la constitution. La Cour suprême vient donc de donner en partie raison à Donald Trump.

FG En effet Zéphirin, la Cour suprême accepte d'étudier le recours déposé par le président des Etats-Unis. Elle le fera au mois d'octobre, elle dira si le décret respecte le droit. Et en attendant, elle a décidé d'autoriser l'application du décret de manière partielle : seulement pour les personnes qui n'ont aucun lien, aucun contact aux Etats-Unis. Ces gens-là ne peuvent plus aller aux Etats-Unis. En revanche, un Iranien qui a de la famille dans le pays pourra toujours se rendre librement dans aux Etats-Unis. Cette décision mi-figue mi-raisin, mitigée, a en tout cas été saluée par Doanld Trump, qui a salué donc « une victoire pour la sécurité » des Etats-Unis. RFI Washington, Anne-Marie Capomaccio.

La Cour suprême n'a pas vraiment tranché... Elle autorise l'administration Trump à bloquer l'entrée aux Etats-Unis pour les citoyens de six pays à majorité musulmane, si ces voyageurs n'ont pas de liens réels avec des personnes ou des entités américaines. Plus simplement, un Somalien qui a de la famille aux Etats-Unis pourra en théorie recevoir un visa. Comme l'étudiant syrien déjà inscrit dans une université ou le médecin iranien recruté par un hôpital. Toutefois, les voyageurs qui n'apporteront pas la preuve de ce lien pourront se voir refuser le droit d'entrée aux Etats-Unis. C'est une demi-victoire de la Maison-Blanche, mais ce n'est pas une défaite non plus pour les activistes qui ont porté l'affaire en justice, en développant l'argument du traitement inhumain pour les familles séparées, les étudiants ou les travailleurs, sur la base de leur nationalité ou leur religion. Les consulats et la police des frontières devront juger au cas par cas. Une situation qui ne va sans doute pas améliorer les délais de délivrance des précieux visas, en attendant la décision de la Cour suprême, sur le fond, en octobre. Anne-Marie Capomaccio, Washington, RFI.

ZK En Chine, la libération du prix Nobel de la Paix 2010, le dissident Liu Xiaobo.

FG Un dissident politique, Zéphirin, c'est un opposant politique, qui conteste la ligne officielle du régime. Le terme a d'ailleurs été souvent utilisé pour qualifier les opposants dans les pays communistes, comme l'ancienne URSS, ou la Chine. Liu Xiaobo avait ainsi été emprisonné en 2009 pour avoir réclamé la tenue d'élections démocratiques dans son pays, et le respect des droits de l'Homme. L'année suivante, il recevait symboliquement le prix Nobel de la Paix, symboliquement parce qu'il était en prison. Il vient donc d'en sortir, de prison, mais pour des raisons humanitaires, on va dire. Agé de 61 ans, Liu Xiaobo est malade, il est atteint d'un cancer en phase terminale, c'est-à-dire qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. Juliette Gheerbrant.

Le diagnostic est tombé le 23 mai. Liu Xiaobo est sorti de prison quelques jours plus tard pour être soigné à l'hôpital de Shenyang dans le nord-est du pays, où il se trouve actuellement. Le dissident, âgé de 61 ans, purge depuis 2009 une peine de 11 ans de prison pour subversion. Il avait été arrêté un an avant, suite à la mise en ligne d'une pétition, la Charte 08, qui appelait à des réformes démocratiques et à une refonte du système politique chinois du parti unique. En 89, lors du soulèvement de la place Tiananmen, Liu Xiaobo était intervenu pour tenter de négocier l'évacuation de milliers de jeunes manifestants, alors que l'armée s'apprêtait à entrer sur la place. La répression avait fait de nombreux morts. Il a ensuite passé 3 ans dans un camp de travail entre 1996 et 1999 pour avoir lutté pour la libération des étudiants incarcérés suite à ce soulèvement. En 2010, Liu Xiaobo, alors en prison, n'avait pas pu se rendre en Norvège pour y recevoir le prix Nobel de la Paix, et depuis l'attribution de cette reconnaissance internationale, son épouse vit en résidence surveillée. Professeur d'université, il était interdit d'enseignement depuis 1989, mais n'avait jamais renoncé à ses activités intellectuelles. Il était notamment l'animateur du Centre PEN en Chine, un regroupement d'écrivains indépendants. ZK Juliette Gheerbrant. Autre libération, Florent, dans l'actualité aujourd'hui, celle d'un otage suédois. FG Johan Gustafsson avait été enlevé à Tombouctou au Mali en 2011, par l'organisation terroriste AQMI, Al Qaïda au Maghreb islamique. On ignore les conditions de sa libération. On ne sait pas par exemple si une rançon a été versée. On est par ailleurs sans nouvelle de Stephen McGown, un Sud-Africain qui avait été enlevé en même temps que lui.

ZK En Afrique du Sud, on revient sur un épisode sombre de l'apartheid, à une époque où les Noirs n'avaient aucun droit. FG La justice sud-africaine a officiellement rouvert une enquête sur la mort d'un militant communiste anti-apartheid, Ahmed Timol, décédé en 1971 d'une chute du dixième étage du quartier général de la police. A l'époque, l'affaire avait été classée, on avait dit que Ahmed Timol s'était suicidé. RFI Johannesburg, Alexandra Brangeon.

46 après, la famille d'Ahmed Timol veut que justice soit faite. Les faits remonte à Octobre 1971. Timol, 30 ans, est arrêté au volant de sa voiture, avec un ami. Il est membre du Parti communiste, un mouvement interdit à l'époque. Il est embarqué à John Vorster Square, le quartier général de la police de Johannesburg. Cinq jours plus tard, celle-ci annoncera à sa famille qu'il s'est jeté par la fenêtre du dixième étage. La famille, elle, a toujours rejeté la conclusion d'un suicide, poussant pour la réouverture de l'enquête, et allant jusqu'à embaucher un détective privé. Ce matin, l'avocat de la Fondation pour les droits de l'Homme,  qui représente la famille, a fait comparaitre un premier témoin, Salim Essop, le jeune homme arrêté avec Ahmed Timol. Celui-ci a raconté leur arrestation, comment ils avaient été battus, incarcérés. Il a également raconté qu'il n'avait appris le décès de son ami que plusieurs mois plus tard au moment de son procès. Dans la salle d'audience, quelques membres de la famille d'Ahmed Timol, ainsi que des militants de Khulumani, une organisation qui regroupe les familles de personnes disparues pendant l'apartheid. Alexandra Brangeon, Johannesburg, RFI.

ZK Et parlons écologie, après la décision, au début du mois, de Donald Trump de quitter l'accord de Paris sur le climat. FG Les maires de 45 villes du monde entier, Paris, Washington, Sidney ou Madrid, lancent un appel aux pays du G20 (les 20 pays les plus riches de la planète) qui se réuniront en sommet les 7 et 8 juillet prochain. Appel pour qu'ils tiennent leurs engagements en faveur du climat, malgré la décision de Donald Trump. Agnès Rougier.

Des centaines de villes, universités et entreprises des Etats-Unis se sont immédiatement engagées à poursuivre leurs efforts dans la lutte contre le réchauffement ; et en s'appuyant sur cet exemple, la maire de Paris, Anne Hidalgo, et 45 autres maires de grandes métropoles mondiales appartenant au collectif C40, lancent aujourd'hui un appel au G20 pour que les engagements de l'accord de Paris pour le climat soient tenus. Pour les maires de Rotterdam, de Varsovie, d'Accra ou de Mexico, les efforts qui ont déjà été faits en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de lutte contre la pollution de l'air doivent se poursuivre si l'on veut contenir le réchauffement de la planète en dessous de 2 degrés et réduire la mortalité due à la pollution. S'appuyant sur les recherches du groupe New Climate Economy, ou « nouvelle économie du climat », ils affirment la nécessité d'investir dans les infrastructures durables et d'orienter le développement vers des villes plus compactes et connectées autour de transports publics. Dans ce contexte, les gouvernements nationaux, notamment ceux du G20, devront s'assurer que les sources de financement seront disponibles pour les villes. FG Agnès Rougier. C'est la fin de ce journal en français facile. Il est 22 heures 10 à Paris.