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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 29 décembre 2019

Journal en français facile 29 décembre 2019

Andréane Meslard : Vous écoutez RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez, c'est l'heure de votre Journal en français facile. Avec moi pour vous le présenter ce soir, Namouri Dosso, bonsoir Namouri.

Namouri Dosso : Bonsoir Andréane, bonsoir à toutes et à tous.

AM : Au programme de cette édition, cette attaque à l'arme blanche hier soir aux États-Unis, à quelques kilomètres de New York. L'assaillant s'en est pris à l'habitation d'un rabbin où plusieurs personnes étaient rassemblées pour fêter Hanouka. Cinq personnes ont été blessées et un suspect a été arrêté dans la nuit. C'est un acte terroriste dit le gouverneur de l'État de New York. Une centaine de prisonniers ont été échangés aujourd'hui, entre les combattants séparatistes pro-russes et le pouvoir de Kiev. Il s'agit de militaires, de quelques militants pro-ukrainiens ou des journalistes arrêtés par les rebelles. Puis comme chaque dimanche, vous retrouverez l'expression de la semaine à la fin de ce journal.

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ND : Aux États-Unis, hier soir un homme a attaqué la résidence d'un rabbin, à une cinquantaine de kilomètres de New York. Une attaque à la machette, c'est un long couteau, qui a fait cinq blessés.

AM : Deux sont dans un état critique Namouri, ça veut dire que leurs jours sont en danger. L'attaque a eu lieu en pleine célébration de la fête juive de Hanouka. Loubna Anaki, le gouverneur de New York n'hésite pas à parler d'une offensive, d'une attaque terroriste.

« Il faut appeler les choses par leur nom », a déclaré Andrew Cuomo lors d'une conférence de presse. « Ces gens propagent la violence et la peur sur la base de la race, de la couleur et de la religion. Il s'agit d'un acte terroriste ». Le gouverneur de New York se veut ferme après cette nouvelle attaque contre la communauté juive. Attaque survenue hier soir, à Monsey, à 50 kilomètres au nord-ouest de New York. Un homme masqué et armé d'un couteau est entré dans la maison d'un rabbin alors que les convives célébraient la fête juive de Hannukah. Passant de pièce en pièce, il a blessé cinq personnes, dont une, grièvement. Le suspect, un Afro-Américain de 38 ans, a été arrêté quelques heures plus tard dans le quartier de Harlem. Les enquêteurs tentent toujours de connaître les raisons de son passage à l'acte. Il devrait être poursuivi pour cinq tentatives d'assassinat. Une nouvelle attaque alors que les actes et agressions antisémites se multiplient ces dernières semaines surtout dans l'État de New York qui compte une importante communauté juive orthodoxe. Et cela malgré le renforcement de la sécurité autour des lieux de culte. Le gouverneur de l'État promet de nouvelles lois. Andrew Cuomo veut notamment faire de New York le 1er état à juger les auteurs de crimes de haine comme des auteurs d'actes terroristes. » ND : En réaction, le Premier ministre israélien a condamné les récentes manifestations d'antisémitisme. Donald Trump lui, a appelé à éradiquer, c'est-à-dire supprimer le fléau, comprenez la catastrophe, de l'antisémitisme. L'antisémitisme c'est le mot que l'on utilise pour parler du racisme contre les juifs.

AM : Un mot pour vous dire que quatre roquettes se sont abattues ce dimanche soir près d'une base abritant des soldats américains non loin de Bagdad en Irak. Annonce des services de sécurité ce soir.

ND : Le président russe la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron, ont salué l'échange de prisonniers qui a eu lieu aujourd'hui en Ukraine.

AM : Un échange réalisé entre Kiev et les combattants séparatistes pro-russes. C'est un geste positif disent Vladimir Poutine et Angela Merkel. Un grand pas en avant en tout cas depuis la réunion organisée à Paris le 9 décembre, sur le conflit en Ukraine. Un conflit qui, je vous le rappelle, dure depuis 2014 et a fait plus de 13 000 morts. Il oppose les forces armées ukrainiennes et des séparatistes, dans la région du Donbass, dans l'est du pays. Lors de cette réunion à Paris, faute d'accord entre Russie et Ukraine, les présidents russe et ukrainien s'étaient engagés à procéder à un nouvel échange de prisonniers d'ici la fin de l'année. Les explications d'Anissa El Jabri.

« 76 personnes sont revenues en Ukraine dit Kiev. Essentiellement des militaires, quelques militants pro-ukrainiens ou des journalistes arrêtés par les rebelles. Certains détenus depuis cinq ans. De leur côté, les séparatistes de Donetsk et Lougansk ont dit aux agences russes s'être vus remettre chacun un peu plus de 60 personnes. On est loin d'un échange “tous contre tous”, c'était le principe fixé lors du dernier sommet format Normandie à paris en décembre et surtout il y a de l'amertume et de la colère en Ukraine. Le pays a récupéré moins de prisonniers que les séparatistes et surtout le profil de certains des relâchés est très contesté : cinq ex-policiers mis en cause pour leur implication présumée dans la répression des manifestations pro-européennes du Maïdan, en 2014. Ces cinq Ukrainiens devaient être notamment jugés à Kiev pour le meurtre de 48 manifestants. Des gestes qui risquent de coûter cher politiquement au président ukrainien, Volodymyr Zelensky qui doit encore négocier avec Vladimir Poutine. D'ici mars, un désengagement militaire sur trois nouveaux points de la ligne de front. » ND : Nous sommes le 29 décembre et cette journée marque un douloureux anniversaire pour les fans de sport automobile Andréane. AM : Un triste anniversaire puisque cela fait six ans que le septuple champion du monde de Formule 1, ça veut dire qu'il a été sept fois champion du monde, Michael Schumacher s'est gravement blessé dans un accident de ski. Et le plus terrible Namouri, c'est l'absence de nouvelle pour les fans. Précisions, Sarah-Lou Bakouche.

« C'était le 29 décembre 2013, à Méribel, en Savoie. Michael Schumacher se blessait dans un accident de ski dramatique. Depuis son traumatisme crânien, les nouvelles de celui qui a été sept fois champion du monde de Formule 1 se font rares. La famille fait en sorte qu'aucune information sur son état de santé ne soit divulguée. Les dernières remontaient au début de l'année, c'était pour les 50 ans du Baron Rouge. Les rumeurs sur son état de santé sont incessantes. Nous ne savons pas si l'ancien pilote est conscient ou toujours dans le coma. Vendredi, sa femme est sortie de son silence. Elle a posté un message énigmatique sur une page Facebook qui prend des airs d'espoir pour ses fans. “Ensemble nous sommes plus forts”... y affirme Corinna Schumacher. Alors que cela fait six ans que l'idole est absente, son public ne l'oublie pas et abreuve les réseaux sociaux de mots de soutien. Avec le hashtag keep fighting Michael ; mi ka el continue de te battre. Car malgré les performances de Lewis Hamilton, six fois champion du monde, le record de Michael Schumacher en fait un maître inégalé de sa discipline. » ND : C'est l'heure de l'expression de la semaine, présentée par Yvan Amar sur RFI. Que veut dire l'expression Signal assez fort, on en parle tout de suite.

« Iran-Chine-Russie : un signal assez fort envoyé par Téhéran ! C‘est le titre de l'une des informations de Rfi aujourd'hui. C'est aussi une expression toute neuve : un signal assez fort ! On pourrait penser à une phrase très ordinaire, mais en fait sa construction est particulière : c'est un cliché journalistique tellement courant qu'on se permet de le transformer, de le modifier légèrement. En effet, depuis dix ou quinze ans, on parle dans les médias d'un signal fort. C'est-à-dire un signe, mais un signe appuyé ! Le genre de signe qui ne passe pas inaperçu : on ne peut pas dire “on n'avait pas vu, on n'avait pas compris !” Le porte-parole des rebelles a rencontré un chef d'État étranger lors de sa visite officielle. C'est un signal fort. On ne peut plus ignorer cette rébellion : elle a maintenant une existence reconnue. Dans son discours, tel chef d'État a fait plusieurs fois allusion aux droits de l'homme : un signal fort envoyé aux pays voisins où les droits de l'homme semblent menacés. C'est donc un peu comme un clin d'œil, mais pas un clin d'œil complice : au contraire, un geste discret peut-être, mais relativement autoritaire : on n'est pas loin de ce qu'on appelle un coup de semonce, c'est-à-dire un avertissement. Voilà tout ce que renferme cette expression signal forte qu'on emploie toujours telle quelle. Enfin presque toujours, puisqu'on vient de voir que ce qui est devenu une expression toute faite est maintenant modulé : non pas un signal fort, mais un signal assez fort. Ce qui a à peu près le même sens, mais attire l'attention puisque la formule est transformée : comme si on redonnait un peu plus de muscle à une tournure qui devient fade à force d'être employée. » AM : En France la grève et la contestation contre la réforme des retraites continuent. Demain le trafic sera encore perturbé. À Paris toutefois la circulation des métros connaîtra une amélioration significative avec 14 lignes qui vont fonctionner normalement. Dans le journal du dimanche, la colère monte chez les syndicats. Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez accuse le gouvernement d'organiser le bordel et de jouer, je cite, le pourrissement du mouvement social. Vous écoutez RFI il est 21 heures 10 à Paris, c'est la fin de ce journal en français facile. Merci de l'avoir suivi.

Journal en français facile 29 décembre 2019 Zeitung in leichtem Französisch 29. Dezember 2019 Journal en français facile December 29, 2019

Andréane Meslard : Vous écoutez RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Andréane Meslard: If you're listening to RFI, it's 9pm in Paris, 8pm GMT. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez, c'est l'heure de votre Journal en français facile. Bonsoir and bienvenue if you're joining us, it's time for your Journal en français facile. Avec moi pour vous le présenter ce soir, Namouri Dosso, bonsoir Namouri. With me to introduce him this evening, Namouri Dosso, good evening Namouri.

Namouri Dosso : Bonsoir Andréane, bonsoir à toutes et à tous. Namouri Dosso: Good evening Andréane, good evening everyone.

AM : Au programme de cette édition, cette attaque à l'arme blanche hier soir aux États-Unis, à quelques kilomètres de New York. AM: On the program for this edition is last night's stabbing attack in the United States, a few miles outside New York City. L'assaillant s'en est pris à l'habitation d'un rabbin où plusieurs personnes étaient rassemblées pour fêter Hanouka. The assailant attacked the home of a rabbi where several people had gathered to celebrate Hanukkah. Cinq personnes ont été blessées et un suspect a été arrêté dans la nuit. Five people were injured and a suspect was arrested during the night. C'est un acte terroriste dit le gouverneur de l'État de New York. It's a terrorist act, says the governor of New York State. Une centaine de prisonniers ont été échangés aujourd'hui, entre les combattants séparatistes pro-russes et le pouvoir de Kiev. A hundred prisoners were exchanged today between pro-Russian separatist fighters and the Kiev government. Il s'agit de militaires, de quelques militants pro-ukrainiens ou des journalistes arrêtés par les rebelles. They include military personnel, pro-Ukrainian activists and journalists arrested by the rebels. Puis comme chaque dimanche, vous retrouverez l'expression de la semaine à la fin de ce journal. Then, as on every Sunday, you'll find the week's expression at the end of this newspaper.

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ND : Aux États-Unis, hier soir un homme a attaqué la résidence d'un rabbin, à une cinquantaine de kilomètres de New York. Une attaque à la machette, c'est un long couteau, qui a fait cinq blessés. An attack with a machete - that's a long knife - left five people injured.

AM : Deux sont dans un état critique Namouri, ça veut dire que leurs jours sont en danger. AM: Two are in critical condition, Namouri, which means their lives are in danger. L'attaque a eu lieu en pleine célébration de la fête juive de Hanouka. The attack took place at the height of the Jewish festival of Hanukkah. Loubna Anaki, le gouverneur de New York n'hésite pas à parler d'une offensive, d'une attaque terroriste. Loubna Anaki, the governor of New York, doesn't hesitate to speak of an offensive, a terrorist attack.

« Il faut appeler les choses par leur nom », a déclaré Andrew Cuomo lors d'une conférence de presse. "We have to call things by their name," said Andrew Cuomo at a press conference. « Ces gens propagent la violence et la peur sur la base de la race, de la couleur et de la religion. Il s'agit d'un acte terroriste ». This is a terrorist act". Le gouverneur de New York se veut ferme après cette nouvelle attaque contre la communauté juive. Attaque survenue hier soir, à Monsey, à 50 kilomètres au nord-ouest de New York. Un homme masqué et armé d'un couteau est entré dans la maison d'un rabbin alors que les convives célébraient la fête juive de Hannukah. Passant de pièce en pièce, il a blessé cinq personnes, dont une, grièvement. Le suspect, un Afro-Américain de 38 ans, a été arrêté quelques heures plus tard dans le quartier de Harlem. Les enquêteurs tentent toujours de connaître les raisons de son passage à l'acte. Il devrait être poursuivi pour cinq tentatives d'assassinat. Une nouvelle attaque alors que les actes et agressions antisémites se multiplient ces dernières semaines surtout dans l'État de New York qui compte une importante communauté juive orthodoxe. Et cela malgré le renforcement de la sécurité autour des lieux de culte. Le gouverneur de l'État promet de nouvelles lois. Andrew Cuomo veut notamment faire de New York le 1er état à juger les auteurs de crimes de haine comme des auteurs d'actes terroristes. » ND : En réaction, le Premier ministre israélien a condamné les récentes manifestations d'antisémitisme. Donald Trump lui, a appelé à éradiquer, c'est-à-dire supprimer le fléau, comprenez la catastrophe, de l'antisémitisme. L'antisémitisme c'est le mot que l'on utilise pour parler du racisme contre les juifs.

AM : Un mot pour vous dire que quatre roquettes se sont abattues ce dimanche soir près d'une base abritant des soldats américains non loin de Bagdad en Irak. Annonce des services de sécurité ce soir.

ND : Le président russe la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron, ont salué l'échange de prisonniers qui a eu lieu aujourd'hui en Ukraine.

AM : Un échange réalisé entre Kiev et les combattants séparatistes pro-russes. C'est un geste positif disent Vladimir Poutine et Angela Merkel. Un grand pas en avant en tout cas depuis la réunion organisée à Paris le 9 décembre, sur le conflit en Ukraine. Un conflit qui, je vous le rappelle, dure depuis 2014 et a fait plus de 13 000 morts. Il oppose les forces armées ukrainiennes et des séparatistes, dans la région du Donbass, dans l'est du pays. Lors de cette réunion à Paris, faute d'accord entre Russie et Ukraine, les présidents russe et ukrainien s'étaient engagés à procéder à un nouvel échange de prisonniers d'ici la fin de l'année. Les explications d'Anissa El Jabri.

« 76 personnes sont revenues en Ukraine dit Kiev. Essentiellement des militaires, quelques militants pro-ukrainiens ou des journalistes arrêtés par les rebelles. Certains détenus depuis cinq ans. De leur côté, les séparatistes de Donetsk et Lougansk ont dit aux agences russes s'être vus remettre chacun un peu plus de 60 personnes. On est loin d'un échange “tous contre tous”, c'était le principe fixé lors du dernier sommet format Normandie à paris en décembre et surtout il y a de l'amertume et de la colère en Ukraine. Le pays a récupéré moins de prisonniers que les séparatistes et surtout le profil de certains des relâchés est très contesté : cinq ex-policiers mis en cause pour leur implication présumée dans la répression des manifestations pro-européennes du Maïdan, en 2014. Ces cinq Ukrainiens devaient être notamment jugés à Kiev pour le meurtre de 48 manifestants. Des gestes qui risquent de coûter cher politiquement au président ukrainien, Volodymyr Zelensky qui doit encore négocier avec Vladimir Poutine. D'ici mars, un désengagement militaire sur trois nouveaux points de la ligne de front. » ND : Nous sommes le 29 décembre et cette journée marque un douloureux anniversaire pour les fans de sport automobile Andréane. AM : Un triste anniversaire puisque cela fait six ans que le septuple champion du monde de Formule 1, ça veut dire qu'il a été sept fois champion du monde, Michael Schumacher s'est gravement blessé dans un accident de ski. Et le plus terrible Namouri, c'est l'absence de nouvelle pour les fans. Précisions, Sarah-Lou Bakouche.

« C'était le 29 décembre 2013, à Méribel, en Savoie. Michael Schumacher se blessait dans un accident de ski dramatique. Depuis son traumatisme crânien, les nouvelles de celui qui a été sept fois champion du monde de Formule 1 se font rares. La famille fait en sorte qu'aucune information sur son état de santé ne soit divulguée. Les dernières remontaient au début de l'année, c'était pour les 50 ans du Baron Rouge. Les rumeurs sur son état de santé sont incessantes. Nous ne savons pas si l'ancien pilote est conscient ou toujours dans le coma. Vendredi, sa femme est sortie de son silence. Elle a posté un message énigmatique sur une page Facebook qui prend des airs d'espoir pour ses fans. “Ensemble nous sommes plus forts”... y affirme Corinna Schumacher. Alors que cela fait six ans que l'idole est absente, son public ne l'oublie pas et abreuve les réseaux sociaux de mots de soutien. Avec le hashtag keep fighting Michael ; mi ka el continue de te battre. Car malgré les performances de Lewis Hamilton, six fois champion du monde, le record de Michael Schumacher en fait un maître inégalé de sa discipline. » ND : C'est l'heure de l'expression de la semaine, présentée par Yvan Amar sur RFI. Que veut dire l'expression Signal assez fort, on en parle tout de suite.

« Iran-Chine-Russie : un signal assez fort envoyé par Téhéran ! C‘est le titre de l'une des informations de Rfi aujourd'hui. C'est aussi une expression toute neuve : un signal assez fort ! On pourrait penser à une phrase très ordinaire, mais en fait sa construction est particulière : c'est un cliché journalistique tellement courant qu'on se permet de le transformer, de le modifier légèrement. En effet, depuis dix ou quinze ans, on parle dans les médias d'un signal fort. C'est-à-dire un signe, mais un signe appuyé ! Le genre de signe qui ne passe pas inaperçu : on ne peut pas dire “on n'avait pas vu, on n'avait pas compris !” Le porte-parole des rebelles a rencontré un chef d'État étranger lors de sa visite officielle. C'est un signal fort. On ne peut plus ignorer cette rébellion : elle a maintenant une existence reconnue. Dans son discours, tel chef d'État a fait plusieurs fois allusion aux droits de l'homme : un signal fort envoyé aux pays voisins où les droits de l'homme semblent menacés. C'est donc un peu comme un clin d'œil, mais pas un clin d'œil complice : au contraire, un geste discret peut-être, mais relativement autoritaire : on n'est pas loin de ce qu'on appelle un coup de semonce, c'est-à-dire un avertissement. Voilà tout ce que renferme cette expression signal forte qu'on emploie toujours telle quelle. Enfin presque toujours, puisqu'on vient de voir que ce qui est devenu une expression toute faite est maintenant modulé : non pas un signal fort, mais un signal assez fort. Ce qui a à peu près le même sens, mais attire l'attention puisque la formule est transformée : comme si on redonnait un peu plus de muscle à une tournure qui devient fade à force d'être employée. » AM : En France la grève et la contestation contre la réforme des retraites continuent. Demain le trafic sera encore perturbé. À Paris toutefois la circulation des métros connaîtra une amélioration significative avec 14 lignes qui vont fonctionner normalement. Dans le journal du dimanche, la colère monte chez les syndicats. Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez accuse le gouvernement d'organiser le bordel et de jouer, je cite, le pourrissement du mouvement social. Vous écoutez RFI il est 21 heures 10 à Paris, c'est la fin de ce journal en français facile. Merci de l'avoir suivi.