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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 29 octobre 2017

Journal en français facile 29 octobre 2017

Clément Fraioli

Bonsoir, vous écoutez RFI, il est 21h à Paris, 20h en temps universel.

Bienvenue dans ce journal en Français facile. Un journal présentée en compagnie de Sylvie Beruet, bonsoir Sylvie !

Sylvie Beruet

Bonsoir Clément, bonsoir à tous !

Dans ce journal nous parlerons de la Catalogne. Des milliers de personnes ont manifesté aujourd'hui à Barcelone. CF

Des manifestations en faveur de l'unité de l'Espagne, et donc contre l'indépendance de la Catalogne. Les organisateurs parlent de plus d'un million de manifestants, la police locale affirme qu'ils étaient 300 000. Le rassemblement s'est déroulé sans incident. SB

L'Iran ne compte pas renoncer à la fabrication de missiles, malgré les sanctions américaines. CF

Le président iranien Hassan Rohani a martelé dans un discours que son pays continuerait à fabriquer des missiles. Selon lui, cela ne viole aucun accord international. Pour les Etats-Unis, ces fabrications sont contraires aux décisions de l'ONU. SB

En Islande, le Parti de l'Indépendance remporte les élections législatives. CF

Le parti conservateur islandais dirigé par Bjarni Benediktsson sort vainqueur de ces élections anticipées, mais n'obtient pas de majorité. Il va donc devoir négocier pour former une coalition.

SB

En fin de journal, ce sera "L'expression de la semaine". CF

Une expression dans l'actualité, expliquée par Yvan Amar. Aujourd'hui ce sera "grand Jérusalem". SB

Après les manifestations de ceux favorables à l'indépendance de la Catalogne il y a deux jours, les opposants se sont rassemblés aujourd'hui dans les rues de Barcelone. CF

Ils étaient plusieurs milliers à être venus exprimer leur attachement à l'unité de l'Espagne, deux jours après la déclaration d'indépendance votée par le parlement catalan, et la prise de contrôle de la Catalogne par le gouvernement espagnol. 300 000 selon la police catalane, plus d'un million d'après la préfecture et les organisateurs. Une chose est sûre Leticia Farine, cette mobilisation est un succès.

La grande avenue du Passeo de Gracia où s'est déroulée la manifestation était noire de monde dimanche après-midi. Drapeaux catalans, espagnols et européens, sur leurs pancartes, leurs tee-shirts, ou dans leurs mains, les manifestants ont crié tout au long du rassemblement : Puidgemont démission ou encore Puidgemont en prison. Sur les affiches, le slogan de la mobilisation : « Nous sommes tous la Catalogne. Pour la cohabitation, faisons preuve de bon sens ».

Le rassemblement s'est déroulé sans incident, dans une ambiance pacifique sous haute sécurité. Les anti-indépendantistes étaient venus en famille ou entre amis des quatre coins de la Catalogne. Ils se sont rassemblés dans le cortège derrière les représentants des trois partis pour le maintien de la région au sein de l'Espagne. C'est à dire le parti socialiste catalan, le parti de centre droit Ciudadanos, et le Parti Populaire, la formation de Mariano Rajoy. L'Association Société Civile Catalane qui a convoqué la manifestation a pris la parole pour appeler les Catalans à se rendre massivement aux urnes le 21 décembre prochain lors des élections convoquées par Madrid. Le rassemblement s'est terminé avec l'hymne européen, l'hymne espagnol et le chant du drapeau, un ancien hymne catalan utilisé désormais par le mouvement pro-unité Leticia Farine Barcelone RFI

SB

François Compaoré, le frère de l'ancien président burkinabè Blaise Compaoré, a été arrêté ce matin à l'aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. CF

Une interpellation dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 1998 de Norbert Zongo, un journaliste critique du pouvoir, et trois de ses compagnons. François Compaoré faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Un juge doit maintenant décider si François Compaoré doit être remis en liberté ou garder en détention.

SB

Le gouvernement somalien renvoie deux hauts gradés, au lendemain du double attentat qui a frappé la capitale Mogadiscio.

CF

Les chefs de la police et des renseignements ont été renvoyés aujourd'hui, à l'issue d'un conseil des ministres. Hier, deux voitures ont explosé près d'un hôtel dans le nord de la ville. Des hommes armés sont ensuite entrés dans l'hôtel. Des affrontements avec les forces de l'ordre ont eu lieu. Le siège a pris fin dans la nuit. Trois terroristes ont été arrêtés. Le bilan de cette attaque est de 27 morts. Cet attentat a été revendiqué par les islamistes shebabs.

SB

L'Iran continuera à fabriquer des missiles affirme le président Hassan Rohani. CF

"Nous avons fabriqué, nous fabriquons et nous continuerons à fabriquer des missiles, et cela ne viole aucun accord international", a martelé aujourd'hui le chef de l'Etat iranien dans un discours retransmis à la télévision publique. Pour les Etats-Unis, les tests de missiles iraniens sont contraires à une décision de l'ONU qui interdit à l'Iran de développer des missiles capables de transporter des armes nucléaires. Les précisions de Siavosh Ghazi.

"Pour défendre notre nation et notre intégrité territoriale, nous construirons toutes les armes dont nous aurons besoin", a déclaré le président Rohani devant le parlement. Il a ajouté que l'Iran allait poursuivre la fabrication des missiles balistiques car cela ne viole aucune règle internationale, y compris la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies" qui a entériné l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les grandes puissances. La résolution 2231 demande l'Iran "de ne mener aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des armes nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie de tels missiles balistiques" pendant huit ans. L'Iran qui respecte selon l'AIEA ses engagements dans le cadre de l'accord nucléaire affirme qu'il ne cherche pas à fabriquer d'armes atomiques. Le chef de l'AIEA, en visite à Téhéran, a de nouveau confirmé le respect de l'accord nucléaire par l'Iran. Cette déclaration intervient alors que la Chambre des représentants américaine a adopté en première lecture un projet de loi visant à imposer "des sanctions contre les entités du gouvernement iranien impliqués dans le développement du programme balistique" du pays. Le président américain Donald Trump qui multiplie les déclarations contre l'Iran, menacé à la mi-octobre de sortir les États-Unis de l'accord nucléaire et a demandé au Congrès de prévoir de nouvelles sanctions contre Téhéran. Siavosh GHAZI Téhéran RFI

SB

En Islande, le Parti de l'Indépendance remporte les élections législatives. Le parti conservateur islandais emmené par Bjarni Benediktsson sort vainqueur de ces élections anticipées, les deuxièmes en moins d'un an. CF

Affaibli par les affaires, le Premier ministre sortant obtient 16 sièges au Parlement sur 63. Ce n'est pas assez pour avoir la majorité. Le Parti de l'indépendance devra donc négocier pour former un gouvernement, en s'alliant avec d'autres partis. En attendant, les militants du parti conservateur ont savouré leur victoire Jérémie Richard.

Les résultats n'étaient encore que provisoires hier soir mais les militants du Parti de l'Indépendance n'ont pu contenir leur joie. Le Premier ministre islandais sortant et leader du parti conservateur, Bjarni Benediktsson, même affaiblit, commençait déjà à savourer la victoire.

Son

Nous battons les sondages. Il n'y a pas si longtemps, les gens disaient que nous terminerions deuxièmes. Ils disaient qu'il y aurait un gouvernement de gauche : il n'en est rien. Donc je ne peux pas être plus heureux.

Un succès qui s'est dessiné dans les derniers jours de campagne pour Magnús Sigurbjörnsson, un militant heureux. Son

L'actuel Premier ministre a subi de nombreuses attaques pendant les élections mais il s'en est très bien sorti et nous pouvons appeler cela une victoire plutôt défensive. Ce dimanche matin, les résultats officiels sont donc tombés : les conservateurs remportent à nouveau les législatives en Islande mais perdent 5 députés en l'espace d'un an. Einar Thorlacius, avocat, est ravi du résultat mais espère maintenant un gouvernement durable.

Son

Cette élection n'était pas du tout nécessaire et il est hors de question de voter chaque année. J'espère donc que nous aurons un peu plus de stabilité politique désormais mais je suis plutôt pessimiste à ce sujet. Depuis dix ans, aucun gouvernement n'est allé au terme du mandat de quatre années pour lesquelles il avait été élu. SB

Comme tous les dimanches, Yvan Amar nous explique une expression qui a fait l'actualité cette semaine. CF

Et aujourd'hui, c'est l'expression "grand Jérusalem". Une Commission ministérielle israélienne doit se prononcer aujourd'hui sur le projet du « grand Jérusalem ». Mais qu'est-ce que c'est que ça ? L'expression se comprend facilement : il s'agirait d'étendre les limites officielles et administratives de la ville, et d'y inclure des localités avoisinantes. Une façon en fait de coloniser des territoires adjacents à la ville, mais qui pour l'instant n'en font pas partie. La formule est donc très facile à deviner, mais surtout, elle est calquée sur une autre : le grand Israël. Cette expression est bien plus ancienne. Bien sûr elle a un sens en géographie politique. Mais elle a aussi un écho biblique : dans la Bible, on appelle Grand Israël, la Terre Promise. Ses limites sont un peu floues, mais ce pays serait certainement bien plus vaste que l'état d'Israël actuel. La formule a été reprise pour désigner un état israélien plus grand que celui qu'on connait, et qui en particulier pourrait englober les Territoires palestiniens. L'expression est donc utilisée par ceux qui souhaitent qu'Israël s'étende, mais aussi par ceux qui ont peur de cette extension, de cet agrandissement. Il faut dire aussi que ce genre de phrase a eu des petits : on parle par exemple du Grand Paris, un projet bien plus officiel : créer une entité, ville avec une réalité administrative, qui débordera largement les limites du Paris actuel, et pourrait avoir trente arrondissements au lieu de vingt. Toute la proche banlieue, la ceinture comme on dit, ferait partie de Paris. Et l'expression a vraiment du succès puisqu' à une époque, on a même parlé du Grand Dijon : cela concernait quelques communes autour de cette ville moyenne française. L'expression ne s'entend plus aujourd'hui : elle était plutôt là pour faire sourire. Mais cela montre bien que la formule est très vivante.

CF

Il est 22h10 à Paris, une heure de moins en temps universel. C'est la fin de ce journal en Français facile. Merci de l'avoir suivi.

Journal en français facile 29 octobre 2017 Journal en français facile October 29, 2017

Clément Fraioli

Bonsoir, vous écoutez RFI, il est 21h à Paris, 20h en temps universel.

Bienvenue dans ce journal en Français facile. Un journal présentée en compagnie de Sylvie Beruet, bonsoir Sylvie !

Sylvie Beruet

Bonsoir Clément, bonsoir à tous !

Dans ce journal nous parlerons de la Catalogne. Des milliers de personnes ont manifesté aujourd'hui à Barcelone. CF

Des manifestations en faveur de l'unité de l'Espagne, et donc contre l'indépendance de la Catalogne. Les organisateurs parlent de plus d'un million de manifestants, la police locale affirme qu'ils étaient 300 000. Le rassemblement s'est déroulé sans incident. SB

L'Iran ne compte pas renoncer à la fabrication de missiles, malgré les sanctions américaines. CF

Le président iranien Hassan Rohani a martelé dans un discours que son pays continuerait à fabriquer des missiles. Selon lui, cela ne viole aucun accord international. Pour les Etats-Unis, ces fabrications sont contraires aux décisions de l'ONU. SB

En Islande, le Parti de l'Indépendance remporte les élections législatives. CF

Le parti conservateur islandais dirigé par Bjarni Benediktsson sort vainqueur de ces élections anticipées, mais n'obtient pas de majorité. Il va donc devoir négocier pour former une coalition.

SB

En fin de journal, ce sera "L'expression de la semaine". CF

Une expression dans l'actualité, expliquée par Yvan Amar. Aujourd'hui ce sera "grand Jérusalem". SB

Après les manifestations de ceux favorables à l'indépendance de la Catalogne il y a deux jours, les opposants se sont rassemblés aujourd'hui dans les rues de Barcelone. CF

Ils étaient plusieurs milliers à être venus exprimer leur attachement à l'unité de l'Espagne, deux jours après la déclaration d'indépendance votée par le parlement catalan, et la prise de contrôle de la Catalogne par le gouvernement espagnol. 300 000 selon la police catalane, plus d'un million d'après la préfecture et les organisateurs. Une chose est sûre Leticia Farine, cette mobilisation est un succès.

La grande avenue du Passeo de Gracia où s'est déroulée la manifestation était noire de monde dimanche après-midi. Drapeaux catalans, espagnols et européens, sur leurs pancartes, leurs tee-shirts, ou dans leurs mains, les manifestants ont crié tout au long du rassemblement : Puidgemont démission ou encore Puidgemont en prison. Sur les affiches, le slogan de la mobilisation : « Nous sommes tous la Catalogne. Pour la cohabitation, faisons preuve de bon sens ».

Le rassemblement s'est déroulé sans incident, dans une ambiance pacifique sous haute sécurité. Les anti-indépendantistes étaient venus en famille ou entre amis des quatre coins de la Catalogne. Ils se sont rassemblés dans le cortège derrière les représentants des trois partis pour le maintien de la région au sein de l'Espagne. C'est à dire le parti socialiste catalan, le parti de centre droit Ciudadanos, et le Parti Populaire, la formation de Mariano Rajoy. L'Association Société Civile Catalane qui a convoqué la manifestation a pris la parole pour appeler les Catalans à se rendre massivement aux urnes le 21 décembre prochain lors des élections convoquées par Madrid. Le rassemblement s'est terminé avec l'hymne européen, l'hymne espagnol et le chant du drapeau, un ancien hymne catalan utilisé désormais par le mouvement pro-unité Leticia Farine Barcelone RFI

SB

François Compaoré, le frère de l'ancien président burkinabè Blaise Compaoré, a été arrêté ce matin à l'aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. CF

Une interpellation dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 1998 de Norbert Zongo, un journaliste critique du pouvoir, et trois de ses compagnons. François Compaoré faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Un juge doit maintenant décider si François Compaoré doit être remis en liberté ou garder en détention.

SB

Le gouvernement somalien renvoie deux hauts gradés, au lendemain du double attentat qui a frappé la capitale Mogadiscio.

CF

Les chefs de la police et des renseignements ont été renvoyés aujourd'hui, à l'issue d'un conseil des ministres. Hier, deux voitures ont explosé près d'un hôtel dans le nord de la ville. Des hommes armés sont ensuite entrés dans l'hôtel. Des affrontements avec les forces de l'ordre ont eu lieu. Le siège a pris fin dans la nuit. Trois terroristes ont été arrêtés. Le bilan de cette attaque est de 27 morts. Cet attentat a été revendiqué par les islamistes shebabs.

SB

L'Iran continuera à fabriquer des missiles affirme le président Hassan Rohani. CF

"Nous avons fabriqué, nous fabriquons et nous continuerons à fabriquer des missiles, et cela ne viole aucun accord international", a martelé aujourd'hui le chef de l'Etat iranien dans un discours retransmis à la télévision publique. Pour les Etats-Unis, les tests de missiles iraniens sont contraires à une décision de l'ONU qui interdit à l'Iran de développer des missiles capables de transporter des armes nucléaires. Les précisions de Siavosh Ghazi.

"Pour défendre notre nation et notre intégrité territoriale, nous construirons toutes les armes dont nous aurons besoin", a déclaré le président Rohani devant le parlement. Il a ajouté que l'Iran allait poursuivre la fabrication des missiles balistiques car cela ne viole aucune règle internationale, y compris la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies" qui a entériné l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les grandes puissances. ||||||||||||||||||||||||||||||||endorsed||||||||| La résolution 2231 demande l'Iran "de ne mener aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des armes nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie de tels missiles balistiques" pendant huit ans. L'Iran qui respecte selon l'AIEA ses engagements dans le cadre de l'accord nucléaire affirme qu'il ne cherche pas à fabriquer d'armes atomiques. Le chef de l'AIEA, en visite à Téhéran, a de nouveau confirmé le respect de l'accord nucléaire par l'Iran. Cette déclaration intervient alors que la Chambre des représentants américaine a adopté en première lecture un projet de loi visant à imposer "des sanctions contre les entités du gouvernement iranien impliqués dans le développement du programme balistique" du pays. Le président américain Donald Trump qui multiplie les déclarations contre l'Iran, menacé à la mi-octobre de sortir les États-Unis de l'accord nucléaire et a demandé au Congrès de prévoir de nouvelles sanctions contre Téhéran. Siavosh GHAZI Téhéran RFI

SB

En Islande, le Parti de l'Indépendance remporte les élections législatives. Le parti conservateur islandais emmené par Bjarni Benediktsson sort vainqueur de ces élections anticipées, les deuxièmes en moins d'un an. CF

Affaibli par les affaires, le Premier ministre sortant obtient 16 sièges au Parlement sur 63. Ce n'est pas assez pour avoir la majorité. Le Parti de l'indépendance devra donc négocier pour former un gouvernement, en s'alliant avec d'autres partis. En attendant, les militants du parti conservateur ont savouré leur victoire Jérémie Richard.

Les résultats n'étaient encore que provisoires hier soir mais les militants du Parti de l'Indépendance n'ont pu contenir leur joie. Le Premier ministre islandais sortant et leader du parti conservateur, Bjarni Benediktsson, même affaiblit, commençait déjà à savourer la victoire.

Son

Nous battons les sondages. Il n'y a pas si longtemps, les gens disaient que nous terminerions deuxièmes. Ils disaient qu'il y aurait un gouvernement de gauche : il n'en est rien. Donc je ne peux pas être plus heureux.

Un succès qui s'est dessiné dans les derniers jours de campagne pour Magnús Sigurbjörnsson, un militant heureux. Son

L'actuel Premier ministre a subi de nombreuses attaques pendant les élections mais il s'en est très bien sorti et nous pouvons appeler cela une victoire plutôt défensive. Ce dimanche matin, les résultats officiels sont donc tombés : les conservateurs remportent à nouveau les législatives en Islande mais perdent 5 députés en l'espace d'un an. Einar Thorlacius, avocat, est ravi du résultat mais espère maintenant un gouvernement durable.

Son

Cette élection n'était pas du tout nécessaire et il est hors de question de voter chaque année. J'espère donc que nous aurons un peu plus de stabilité politique désormais mais je suis plutôt pessimiste à ce sujet. Depuis dix ans, aucun gouvernement n'est allé au terme du mandat de quatre années pour lesquelles il avait été élu. SB

Comme tous les dimanches, Yvan Amar nous explique une expression qui a fait l'actualité cette semaine. CF

Et aujourd'hui, c'est l'expression "grand Jérusalem". Une Commission ministérielle israélienne doit se prononcer aujourd'hui sur le projet du  « grand Jérusalem ». Mais qu'est-ce que c'est que ça ? L'expression se comprend facilement : il s'agirait d'étendre les limites officielles et administratives de la ville, et d'y inclure des localités avoisinantes. Une façon en fait de coloniser des territoires adjacents à la ville, mais qui pour l'instant n'en font pas partie. La formule est donc très facile à deviner, mais surtout, elle est calquée sur une autre : le grand Israël. ||||||||||||modeled|||||| Cette expression est bien plus ancienne. Bien sûr elle a un sens en géographie politique. Mais elle a aussi un écho biblique : dans la Bible, on appelle Grand Israël, la Terre Promise. Ses limites sont un peu floues, mais ce pays serait certainement bien plus vaste que l'état d'Israël actuel. La formule a été reprise  pour désigner un état israélien plus grand que celui qu'on connait, et qui en particulier pourrait englober les Territoires palestiniens. L'expression est donc utilisée par ceux qui souhaitent qu'Israël s'étende, mais aussi par ceux qui ont peur de cette extension, de cet agrandissement. Il faut dire aussi que ce genre de phrase a eu des petits : on parle par exemple du Grand Paris, un projet bien plus officiel : créer une entité, ville avec une réalité administrative, qui débordera largement les limites du Paris actuel, et pourrait avoir trente arrondissements au lieu de vingt. Toute la proche banlieue, la ceinture comme on dit, ferait partie de Paris. Et l'expression a vraiment du succès puisqu' à une époque, on a même parlé du Grand Dijon : cela concernait quelques communes autour de cette ville moyenne française. L'expression ne s'entend plus aujourd'hui : elle était plutôt là pour faire sourire. Mais cela montre bien que la formule est très vivante.

CF

Il est 22h10 à Paris, une heure de moins en temps universel. C'est la fin de ce journal en Français facile. Merci de l'avoir suivi.