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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 15/05/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 15/05/2020 20h00 GMT

Merci d'écouter RFI. Il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Julien Coquelle-Rhoëm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre journal en français facile avec à la Une : - ces 3 000 milliards de dollars que les démocrates veulent débloquer aux États-Unis en soutien aux Américains et aux États en pleine crise économique du coronavirus. Les républicains s'y opposent déjà, vous entendrez un de leurs élus. - des commerces qui enregistrent le nom, le numéro de téléphone et la température de leurs clients pour pouvoir les prévenir s'ils ont croisé des malades, c'est ce qui se fait en Malaisie. Reportage dans ce journal.

- et puis, on en parle beaucoup, l'hydroxychloroquine est-elle efficace pour soigner les malades du Covid-19 ? Deux études répondent non, elle pourrait même être mauvaise.

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Il n'aura fallu que quelques semaines pour que les États-Unis passent du quasi plein-emploi, c'est-à-dire un taux de chômage très faible, à un taux de chômage record depuis la Grande Dépression des années 30. À Washington, c'est justement pour évoquer l'économie que la Chambre des représentants se réunit aujourd'hui pour sa première session ordinaire depuis des semaines. La majorité démocrate soumet au vote un plan d'aide historique de 3 000 milliards de dollars pour lutter contre le coronavirus, avec des aides directes aux Américains, d'autres au États pour qu'ils financent les hôpitaux ou les écoles. Elle propose aussi qu'en ces temps d'épidémie, les députés puissent voter par procuration, c'est-à-dire en donnant leur pouvoir de voter à un collègue. Les républicains, le parti du président, sont en minorité à la Chambre, mais leur chef Kevin McCarthy explique pourquoi ils sont contre ces deux textes.

« Le Sénat travaille, mais ce n'est pas le cas de la Chambre, et Pelosi nous a fait revenir pour un vote qui ne servira à rien. Même son propre parti, ses propres membres, parlent d'un vote politique qui n'aboutira pas à une loi. Pourquoi ? Regardez ce qu'il y a dans le texte : cela parle plus de cannabis que d'emplois. Il s'agit de changer les lois concernant les élections, de modifier des déductions d'impôts qui ne concernent véritablement que les millionnaires et les milliardaires, rien à voir avec le Covid. Avant même cela, Pelosi veut changer la manière qu'a le Congrès de fonctionner depuis 200 ans : 20 de ses membres pourraient le contrôler grâce à dix procurations chacun, ce qui leur permettrait de faire voter tout ce qu'ils veulent. Sa « loi des héros » comme ils l'appellent se concentre sur des points auxquels les démocrates rêvaient avant même que le Covid n'existe. Aujourd'hui le temps n'est pas aux calculs politiques, à faire diversion : c'est le moment de mettre les États-Unis sur la bonne voie, de nous aider à obtenir un vaccin, et pas de permettre à la Chine de voler cela aussi. De tenir la Chine pour responsable de ce qui s'est passé, et de faire fonctionner notre économie. JCR : Et vu que les républicains sont contre le plan d'aide des démocrates, il pourrait être refusé par le Sénat, et bien sûr par Donald Trump. Le maire démocrate de New York demande au président de le valider pour permettre à la ville de toucher 17 milliards de dollars sur deux ans. Alors qu'elle risque la faillite en ces temps de crise, il manque bien sûr des millions de touristes, mais aussi des revenus fiscaux dans l'État de New York qui l'entoure. Le gouverneur Andrew Cuomo a décidé de prolonger le confinement jusqu'au 28 mai au moins. « Nous devons être intelligents », dit-il.

De l'autre côté du globe, les commerces commencent à rouvrir, pour le coup, en Asie du Sud-Est en mettant en place des dispositifs pour noter chaque personne qui entre dans un magasin. Le but, garder leur contact pour pouvoir les prévenir s'ils ont croisé, dans le même magasin, une personne contaminée. Un dispositif qu'a testé pour nous notre correspondante dans la région. Gabrielle Maréchaux.

Montrer patte blanche devant chaque magasin, c'est devenu systématique depuis la réouverture des commerces. Sous forme de grand registre ou bien de QR code, comme dans ce café. Ne disposant pas de lecteur de QR code sur mon téléphone, l'employée prédestinée à l'accueil des clients me confit le sien ou je rentre mon nom, mon numéro de téléphone, mon numéro de passeport et bien sur ma température. Cette méthode est devenue très répandue en Asie du Sud-Est. À Singapour, elle a remplacé l'application d'abord lancée par les autorités pour traquer les déplacements des particuliers. Avec seulement 20% de la population qui a téléchargé l'application, le gouvernement a changé de méthodes : ce sont désormais les commerces et taxis qui pointent les déplacements des clients. Cette pratique peut susciter cependant quelques dérives, quelques heures après être entré dans ce café, le numéro de téléphone que j'ai renseigné pour aider à endiguer la pandémie a été utilisée pour m'envoyer une offre promotionnelle par SMS. Gabrielle Maréchaux, Kuala Lumpur, RFI.

JCR : Tracer les malades en attendant un vaccin, bien sûr et à ce sujet, voilà une note d'optimisme qui n'est pas forcément partagée par les scientifiques, mais dans sa conférence de presse quotidienne, Donald Trump a dit qu'il espérait un vaccin contre le coronavirus d'ici la fin de l'année, peut-être avant ! « Nous pensons que nous allons avoir de très bons résultats très rapidement », dit le président américain.

Hier, l'Agence européenne du médicament était plus mesurée estimant un vaccin possible dans un an, en étant optimiste. Pour trouver ce vaccin que tout le monde attend, une centaine d'étude a été lancée à travers le monde et une dizaine d'essais cliniques sont en cours. Et pendant que certains cherchent un vaccin, d'autres cherchent comment soigner ceux qui sont déjà tombés malade. On a beaucoup parlé, de l'hydroxychloroquine défendue par Donald Trump ou encore par le médecin français Didier Raoult. Voilà deux études publiées dans le BMJ, le British Medical Journal qui tranchent peut-être enfin la question de l'efficacité de ce traitement face au Covid-19. Et la réponse est non, selon leurs auteurs français et chinois, la molécule n'apporte rien comparée à l'absence de traitement. Elle peut même entraîner des effets secondaires. Simon Rozé.

Sur le plan méthodologique, ces deux études sont solides. Elles intègrent ainsi chacune un groupe de contrôle. La première, menée par une équipe française, cherchait à déterminer l'effet de l'hydroxychloroquine sur le risque d'admission des patients en réanimation et sur le nombre de décès. La seconde, chinoise, étudia, quant à elle, la vitesse à laquelle était éliminé le virus chez des malades souffrant d'une forme légère ou modérée du Covid-19. 181 patients ont été inclus dans l'étude française, 150 dans la chinoise. Les deux parviennent à la même conclusion : les patients évoluent de la même façon, qu'ils soient dans le groupe contrôle ou dans le groupe recevant de l'hydroxychloroquine. Plus embêtant, les chercheurs chinois ont observé que ceux ayant reçu cette dernière était trois fois plus nombreux à souffrir d'effets indésirables comme de la diarrhée, que les malades du groupe contrôle. Bref, ces deux études apportent de nombreux éléments tangibles qui indiquent une inefficacité de l'hydroxychloroquine face au Covid-19. Des résultats qui ne plaident pas pour son utilisation comme traitement de routine face à la maladie, écrit même le British Medical Journal dans un communiqué.

JCR : Simon Rozé.

C'est un chiffre qui résume à lui seul le confinement en france et dans le monde au mois d'avril, il y a eu à Paris moins de 2% du trafic aérien habituel avec un seul aéroport ouvert. Le tourisme souffre en France, mais l'État veut le relancer avec 18 milliards d'euros d'aide et en permettant aux Français de partir en vacances sur le sol français cet été. Conséquence : les trains se remplissent depuis ce matin, au lendemain de l'annonce du Premier ministre en ce sens. Le site de réservation de la SNCF a vu sa fréquentation bondir. Patricia Lecompte.

C'était le feu vert que de nombreux Français attendaient. Dans la foulée des déclarations du Premier ministre, le PDG de SNCF Voyages, Christophe Fanichet a annoncé la réouverture des ventes en ligne des billets TGV et Intercités pour les vacances d'été, dès ce vendredi. Depuis ce matin, la fréquentation du site Oui.sncf a explosé de 120%. Forte augmentation également pour les commandes de billets qui étaient quatre fois plus élevés que celles de jeudi. Mais il faut relativiser, les niveaux restent encore faibles, car la SNCF avait ouvert ses réservations pour juillet et août seulement quelques jours avant le début du confinement. Selon un porte-parole de la SNCF, tout reste donc encore à faire, et c'est vraiment à la fin du week-end qu'il sera possible de mesurer les intentions des français. Pour le moment, la SNCF ne vend qu'un siège sur deux, et doit attendre le 2 juin, date de la fin de la première phase de déconfinement, pour étoffer son offre. En cas de nouvelles restrictions liées à une dégradation sanitaire, la SNCF s'engage à échanger ou rembourser sans frais les billets. JCR : Et puis la crise du coronavirus qui ferait presque oublier que le Royaume-Uni et l'Union européenne doivent s'entendre sur leurs relations d'après Brexit. Ils sont encore loin d'un accord, et le ton monte après un troisième cycle de négociation qui n'a permis aucun progrès majeur. Cette semaine, le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier n'est pas optimiste. Il faudra que les Britanniques changent de tactique s'ils veulent un accord, dit-il. Et l'Europe n'exclut pas une sortie sans accord, le fameux « no deal », c'est ce qui arrivera de toute façon si les négociations n'aboutissent pas à la fin de l'année. Les Britanniques ont jusqu'au 1er juillet pour demander une prolongation au-delà du 31 décembre, mais le Premier ministre Boris Johnson l'exclut toujours. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci à vous de l'avoir suivi !

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Journal en français facile 15/05/2020 20h00 GMT Zeitung in leichtem Französisch 15/05/2020 20:00 GMT Journal en français facile 15/05/2020 20h00 GMT Giornale in francese facile 15/05/2020 20h00 GMT Jornal em francês fácil 15/05/2020 20h00 GMT 简单法语日记 05/15/2020 晚上 8:00 GMT

Merci d'écouter RFI. Il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Julien Coquelle-Rhoëm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre journal en français facile avec à la Une : ||Rhoëm|||||||||||||||| - ces 3 000 milliards de dollars que les démocrates veulent débloquer aux États-Unis en soutien aux Américains et aux États en pleine crise économique du coronavirus. Les républicains s'y opposent déjà, vous entendrez un de leurs élus. - des commerces qui enregistrent le nom, le numéro de téléphone et la température de leurs clients pour pouvoir les prévenir s'ils ont croisé des malades, c'est ce qui se fait en Malaisie. Reportage dans ce journal. Report in this journal.

- et puis, on en parle beaucoup, l'hydroxychloroquine est-elle efficace pour soigner les malades du Covid-19 ? Deux études répondent non, elle pourrait même être mauvaise.

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Il n'aura fallu que quelques semaines pour que les États-Unis passent du quasi plein-emploi, c'est-à-dire un taux de chômage très faible, à un taux de chômage record depuis la Grande Dépression des années 30. À Washington, c'est justement pour évoquer l'économie que la Chambre des représentants se réunit aujourd'hui pour sa première session ordinaire depuis des semaines. La majorité démocrate soumet au vote un plan d'aide historique de 3 000 milliards de dollars pour lutter contre le coronavirus, avec des aides directes aux Américains, d'autres au États pour qu'ils financent les hôpitaux ou les écoles. Elle propose aussi qu'en ces temps d'épidémie, les députés puissent voter par procuration, c'est-à-dire en donnant leur pouvoir de voter à un collègue. Les républicains, le parti du président, sont en minorité à la Chambre, mais leur chef Kevin McCarthy explique pourquoi ils sont contre ces deux textes. The Republicans, the president's party, are in the minority in the House, but their leader Kevin McCarthy explains why they are against these two texts.

« Le Sénat travaille, mais ce n'est pas le cas de la Chambre, et Pelosi nous a fait revenir pour un vote qui ne servira à rien. "The Senate is working, but the House is not, and Pelosi has brought us back for a vote that will be useless. Même son propre parti, ses propres membres, parlent d'un vote politique qui n'aboutira pas à une loi. ||||||||||||will not|||| Even his own party, his own members, speak of a political vote that will not result in a law. Pourquoi ? Regardez ce qu'il y a dans le texte : cela parle plus de cannabis que d'emplois. Look at what's in the text: it talks more about cannabis than jobs. Il s'agit de changer les lois concernant les élections, de modifier des déductions d'impôts qui ne concernent véritablement que les millionnaires et les milliardaires, rien à voir avec le Covid. Avant même cela, Pelosi veut changer la manière qu'a le Congrès de fonctionner depuis 200 ans : 20 de ses membres pourraient le contrôler grâce à dix procurations chacun, ce qui leur permettrait de faire voter tout ce qu'ils veulent. Sa « loi des héros » comme ils l'appellent se concentre sur des points auxquels les démocrates rêvaient avant même que le Covid n'existe. |||||||||||||||dreamed|||||| Aujourd'hui le temps n'est pas aux calculs politiques, à faire diversion : c'est le moment de mettre les États-Unis sur la bonne voie, de nous aider à obtenir un vaccin, et pas de permettre à la Chine de voler cela aussi. De tenir la Chine pour responsable de ce qui s'est passé, et de faire fonctionner notre économie. JCR : Et vu que les républicains sont contre le plan d'aide des démocrates, il pourrait être refusé par le Sénat, et bien sûr par Donald Trump. Le maire démocrate de New York demande au président de le valider pour permettre à la ville de toucher 17 milliards de dollars sur deux ans. Alors qu'elle risque la faillite en ces temps de crise, il manque bien sûr des millions de touristes, mais aussi des revenus fiscaux dans l'État de New York qui l'entoure. Le gouverneur Andrew Cuomo a décidé de prolonger le confinement jusqu'au 28 mai au moins. « Nous devons être intelligents », dit-il.

De l'autre côté du globe, les commerces commencent à rouvrir, pour le coup, en Asie du Sud-Est en mettant en place des dispositifs pour noter chaque personne qui entre dans un magasin. Le but, garder leur contact pour pouvoir les prévenir s'ils ont croisé, dans le même magasin, une personne contaminée. Un dispositif qu'a testé pour nous notre correspondante dans la région. Gabrielle Maréchaux.

Montrer patte blanche devant chaque magasin, c'est devenu systématique depuis la réouverture des commerces. Sous forme de grand registre ou bien de QR code, comme dans ce café. Ne disposant pas de lecteur de QR code sur mon téléphone, l'employée prédestinée à l'accueil des clients me confit le sien ou je rentre mon nom, mon numéro de téléphone, mon numéro de passeport et bien sur ma température. |||||||||||the employee|||||||confides|||||||||||||||||||| Cette méthode est devenue très répandue en Asie du Sud-Est. À Singapour, elle a remplacé l'application d'abord lancée par les autorités pour traquer les déplacements des particuliers. Avec seulement 20% de la population qui a téléchargé l'application, le gouvernement a changé de méthodes : ce sont désormais les commerces et taxis qui pointent les déplacements des clients. Cette pratique peut susciter cependant quelques dérives, quelques heures après être entré dans ce café, le numéro de téléphone que j'ai renseigné pour aider à endiguer la pandémie a été utilisée pour m'envoyer une offre promotionnelle par SMS. |||||||||||||||||||||provided||||stem|||||||||||| Gabrielle Maréchaux, Kuala Lumpur, RFI. |Marshals|||

JCR : Tracer les malades en attendant un vaccin, bien sûr et à ce sujet, voilà une note d'optimisme qui n'est pas forcément partagée par les scientifiques, mais dans sa conférence de presse quotidienne, Donald Trump a dit qu'il espérait un vaccin contre le coronavirus d'ici la fin de l'année, peut-être avant ! « Nous pensons que nous allons avoir de très bons résultats très rapidement », dit le président américain.

Hier, l'Agence européenne du médicament était plus mesurée estimant un vaccin possible dans un an, en étant optimiste. Pour trouver ce vaccin que tout le monde attend, une centaine d'étude a été lancée à travers le monde et une dizaine d'essais cliniques sont en cours. Et pendant que certains cherchent un vaccin, d'autres cherchent comment soigner ceux qui sont déjà tombés malade. On a beaucoup parlé, de l'hydroxychloroquine défendue par Donald Trump ou encore par le médecin français Didier Raoult. Voilà deux études publiées dans le BMJ, le British Medical Journal qui tranchent peut-être enfin la question de l'efficacité de ce traitement face au Covid-19. Et la réponse est non, selon leurs auteurs français et chinois, la molécule n'apporte rien comparée à l'absence de traitement. Elle peut même entraîner des effets secondaires. Simon Rozé.

Sur le plan méthodologique, ces deux études sont solides. Elles intègrent ainsi chacune un groupe de contrôle. La première, menée par une équipe française, cherchait à déterminer l'effet de l'hydroxychloroquine sur le risque d'admission des patients en réanimation et sur le nombre de décès. La seconde, chinoise, étudia, quant à elle, la vitesse à laquelle était éliminé le virus chez des malades souffrant d'une forme légère ou modérée du Covid-19. 181 patients ont été inclus dans l'étude française, 150 dans la chinoise. Les deux parviennent à la même conclusion : les patients évoluent de la même façon, qu'ils soient dans le groupe contrôle ou dans le groupe recevant de l'hydroxychloroquine. Plus embêtant, les chercheurs chinois ont observé que ceux ayant reçu cette dernière était trois fois plus nombreux à souffrir d'effets indésirables comme de la diarrhée, que les malades du groupe contrôle. Bref, ces deux études apportent de nombreux éléments tangibles qui indiquent une inefficacité de l'hydroxychloroquine face au Covid-19. Des résultats qui ne plaident pas pour son utilisation comme traitement de routine face à la maladie, écrit même le British Medical Journal dans un communiqué.

JCR : Simon Rozé.

C'est un chiffre qui résume à lui seul le confinement en france et dans le monde au mois d'avril, il y a eu à Paris moins de 2% du trafic aérien habituel avec un seul aéroport ouvert. Le tourisme souffre en France, mais l'État veut le relancer avec 18 milliards d'euros d'aide et en permettant aux Français de partir en vacances sur le sol français cet été. Conséquence : les trains se remplissent depuis ce matin, au lendemain de l'annonce du Premier ministre en ce sens. Le site de réservation de la SNCF a vu sa fréquentation bondir. Patricia Lecompte.

C'était le feu vert que de nombreux Français attendaient. Dans la foulée des déclarations du Premier ministre, le PDG de SNCF Voyages, Christophe Fanichet a annoncé la réouverture des ventes en ligne des billets TGV et Intercités pour les vacances d'été, dès ce vendredi. ||||||||||||||Fanichet|||||||||||||Intercities||||||| Depuis ce matin, la fréquentation du site Oui.sncf a explosé de 120%. Forte augmentation également pour les commandes de billets qui étaient quatre fois plus élevés que celles de jeudi. Mais il faut relativiser, les niveaux restent encore faibles, car la SNCF avait ouvert ses réservations pour juillet et août seulement quelques jours avant le début du confinement. Selon un porte-parole de la SNCF, tout reste donc encore à faire, et c'est vraiment à la fin du week-end qu'il sera possible de mesurer les intentions des français. Pour le moment, la SNCF ne vend qu'un siège sur deux, et doit attendre le 2 juin, date de la fin de la première phase de déconfinement, pour étoffer son offre. En cas de nouvelles restrictions liées à une dégradation sanitaire, la SNCF s'engage à échanger ou rembourser sans frais les billets. JCR : Et puis la crise du coronavirus qui ferait presque oublier que le Royaume-Uni et l'Union européenne doivent s'entendre sur leurs relations d'après Brexit. Ils sont encore loin d'un accord, et le ton monte après un troisième cycle de négociation qui n'a permis aucun progrès majeur. Cette semaine, le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier n'est pas optimiste. Il faudra que les Britanniques changent de tactique s'ils veulent un accord, dit-il. Et l'Europe n'exclut pas une sortie sans accord, le fameux « no deal », c'est ce qui arrivera de toute façon si les négociations n'aboutissent pas à la fin de l'année. Les Britanniques ont jusqu'au 1er juillet pour demander une prolongation au-delà du 31 décembre, mais le Premier ministre Boris Johnson l'exclut toujours. ||||||||||||||||||||excludes| C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci à vous de l'avoir suivi !