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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 25/09/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 25/09/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une ce soir, l'effroi à nouveau à Paris. Une attaque a eu lieu ce matin dans la rue des anciens locaux de Charlie Hebdo où s'était produit l'attentat de janvier 2015. Un homme muni d'un gros couteau s'est jeté sur deux personnes les blessant grièvement. L'homme présenté comme le suspect a été interpellé. Nous consacrerons une grande partie de ce Journal en français facile à cette actualité.

SB : Dans l'actualité également de nouvelles arrestations dans les milieux pro-kurdes (qui soutiennent les Kurdes). Les faits reprochés remontent à l'automne 2014 lors de manifestations en soutien à la ville syrienne de Kobané, peuplée de Kurdes. RA : Et puis le retour des manifestations de la jeunesse pour le climat. Elles se tiennent le vendredi mais étaient perturbés ces derniers temps en raison de la pandémie de coronavirus. Une situation qui oblige les militants à revoir leur stratégie.

------

SB : Plus de cinq ans après l'attentat contre Charlie Hebdo, une attaque a donc eu lieu ce matin dans la même rue. RA : Dans le 11e arrondissement de Paris, un homme a attaqué deux personnes au hachoir, c'est un gros couteau de boucher. Les deux victimes sont un homme et une femme, grièvement blessés, mais « leurs jours ne sont pas en danger » a précise le Premier ministre Jean Castex qui s'est rendu sur place. Tous deux effectuaient alors une pause dans leur travail, il s'agit d'employés d'une société de production. L'homme suspecté d'être l'auteur de cette attaque a été arrêté à quelques centaines de mètres de là. Il s'agit d'un homme de 18 ans, d'origine pakistanaise. Un second suspect est un Algérien de 33 ans. Pour le moment il n'y a pas eu de revendication mais la justice antiterroriste s'est saisie de l'affaire. « C'est manifestement un acte de terrorisme islamiste » a déclaré ce soir le ministre de l'Intérieur. Gérald Darmanin qui estime que la sécurité aurait dû être renforcée dans cette rue où se trouvaient donc les anciens locaux de Charlie Hebdo au moment de l'attentat de janvier 2015, on écoute le ministre de l'Intérieur. « J'ai demandé au Préfet de police de me dire pourquoi nous avons sous-évalué la menace dans cette rue, la rue Appert. Il y a eu un attentat, quand il y a eu un attentat c'est que manifestement on aurait pu faire mieux. J'ai d'ailleurs donné comme consigne aujourd'hui que tous les sites symboliques où on a connu des attentats, comme l'Hyper Cacher ou le Bataclan, connaissent désormais des gardes statiques. Et j'ai pris la décision que ce week-end et lundi en raison des fêtes juives les synagogues soient particulièrement protégées car on sait que nos compatriotes juifs sont aussi et particulièrement la cible des terroristes islamistes. RA : Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin invité ce soir du journal télévisé de France 2. SB : Ce qu'il faut rappeler c'est que cette attaque intervient dans un moment très particulier. RA : En ce moment se tient le procès des attentats de janvier 2015 qui avaient fait 17 morts. L'émotion et le symbole sont donc très forts ce soir, Marie Casadebaig. Le lieu d'abord. L'attaque a eu lieu devant le 10 rue Nicolas Appert. C'est l'ancienne adresse de Charlie. Là où les locaux du journal se situaient avant l'attentat du 7 janvier. Depuis, l'équipe travaille dans des bureaux dont l'adresse est tenue secrète. L'assaillant savait-il ou non que la rédaction avait déménagé ? En tout cas, c'est devant ce même immeuble, que les deux victimes ont été agressées. Elles sont employées par une société de production, dont les bureaux sont aussi au numéro 10. Déjà, il y a 5 ans et demi, les salariés de cette entreprise avaient été témoin du drame de leurs voisins de Charlie. Certains étaient intervenus pour venir en aide aux survivants. Depuis le début du procès des accusés des attentats de janvier 2015, le 2 septembre, la rédaction de Charlie Hebdo fait l'objet de nouvelles pressions. À l'occasion de l'ouverture des audiences, elle a décidé de republier les caricatures de Mahomet qui fait d'elle la cible des jihadistes, depuis 2006. Il y a quelques jours, la directrice des ressources humaines a dû être exfiltrée de son domicile, en raison de menaces jugées sérieuses. En soutien, près d'une centaine de médias ont publiés mercredi une lettre ouverte appelant les français à se mobiliser pour la liberté d'expression. RA : Et la rédaction de Charlie Hebdo a publié un communiqué après cette attaque. « Toute l'équipe ne peut que condamner cet acte ignoble et soutenir les victimes et leur famille dans cette épreuve. Loin de nous terroriser, de tels événements doivent nous rendre encore plus combatifs dans la défense de nos valeurs. » fin de citation.

SB : Une attaque qui a secoué le cœur de Paris. Par mesure de sécurité plus d'une centaine d'écoles ont été confinées. RA : Interdiction d'entrer ou de sortir une grande partie de la journée, jusqu'à ce que les parents soient invités à venir chercher leurs enfants. Écoutez le témoignage de Titouan.

[Transcription manquante]

RA : Titouan élève dans une école située dans le secteur où s'est produite l'attaque qui a fait deux blessés graves, dans la rue où se trouvaient les anciens locaux de Charlie Hebdo. SB : Également dans l'actualité internationale : à nouveau les milieux pro-kurdes (soutenant les kurdes) qui se trouvent dans le viseur des autorités turques. RA : Des mandats d'arrêt ont été émis à l'encontre de plus de 80 personnes, cela veut dire que ces personnes sont désormais recherchées pour être arrêtées. Parmi elles il y a de nombreux membres du principal parti pro-kurde, le HDP. Les faits qui leur sont reprochés remontent à l'automne 2014, quand avaient éclaté en Turquie des manifestations de soutien à ville de Kobané, située en Syrie et où vivent une majorité de Kurdes. Le HDP dénonce des arrestations politiques. Explications en Turquie de notre correspondante d'Anne Andlauer. Dès les premières heures du jour, des policiers ont frappé aux portes de 82 personnes dans sept provinces de Turquie. Le coup de filet vise principalement des membres du Parti démocratique des peuples, le HDP, dont le maire de la ville de Kars, dans l'est du pays, et d'anciens députés ou cadres dirigeants du principal parti pro-kurde. Leur point commun : ils étaient tous en poste début octobre 2014, quand des manifestations avaient éclaté en soutien à la ville kurde syrienne de Kobané, assiégée à l'époque par le groupe État islamique. Les protestations avaient dégénéré en affrontements violents avec les forces de sécurité mais aussi entre groupes politiques rivaux. Selon le bilan officiel, 37 personnes avaient été tuées. Le parquet d'Ankara, qui coordonne l'enquête, accuse notamment les suspects d'avoir, je cite, « appelé à de nombreuses reprises le peuple à descendre dans la rue dans le but de mener des actions terroristes ». Dénonçant ce coup de filet mené six ans après les faits, des responsables du HDP ont fustigé une opération « politique » visant selon eux à affaiblir davantage leur parti, dont des milliers de membres ont déjà été arrêtés ces dernières années. Parmi eux, l'ancien codirigeant du parti, Selahattin Demirtas, incarcéré depuis quatre ans. Anne Andlauer, Istanbul, RFI.

RA : Parmi les personnes recherchées, 20 ont été placées en garde à vue, annonce le parquet d'Ankara. SB : Et puis ce vendredi c'était une nouvelle journée de mobilisation des jeunes pour le climat. RA : Le mouvement « fridays for future » qu'on traduira pas zles vendredi pour le futurz. Mobilisation à travers l'Europe, de Berlin à Vienne en passant par Stockholm où le mouvement a débuté il y a deux ans avec la jeune militant Greta Thunberg, elle était présente comme chaque vendredi ou presque, aujourd'hui, devant le parlement suédois. Mais Agnès Rougier, ce mouvement évolue, en raison de la pandémie les manifestations ne peuvent pas se tenir « comme avant ».

Oui, entre une rentrée scolaire quelque peu chaotique, et l'arrivée de nouvelles consignes pour limiter les rassemblements pour cause de pandémie, il s'avère compliqué d'organiser une rentrée militante. « Mais le réchauffement n'est pas mort et il faut montrer qu'on est là », m'a déclaré Léna Lazare, porte-parole de la branche française de Youth for Climate, les jeunes pour le climat. Cette rentrée préfigure un changement de stratégie du mouvement des jeunes pour le climat afin de s'adapter au contexte. Les militants veulent se concentrer sur la résistance et la résilience au niveau local. Ils pensent stratégiquement plus efficace de voir avec les groupes locaux quelles sont les problématiques sur lesquelles agir, par exemple la construction d'infrastructures pour ces grands projets dits « inutiles », le tout dans un esprit d'autodétermination et d'autogestion. Et ils ont en perspective la date du 17 novembre, qui devrait être une grande journée mondiale de mobilisation et d'action des jeunes pour le climat. SB : Et puis en sport tennis, les premières sensations des meilleurs joueurs à Roland Garros.

RA : Avec les premiers entrainements des numéro 1 et deux mondiaux, le Serbe Novak Djokovic et l'Espagnol Rafale Nadal, vainqueur à 12 reprises sur la terre-battue parisienne. Cette années les conditions sont exceptionnelles en raison de la pandémie, le tournoi a été décalé de quatre mois, il faut beaucoup plus froid. « Ce sont les conditions les plus difficiles que j'ai jamais connues » a dit Rafael Nadal. Début du tournoi ce dimanche, et vous pourrez le suivre sur RFI.


Journal en français facile 25/09/2020 20h00 GMT Easy French Newspaper 25/09/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une ce soir, l'effroi à nouveau à Paris. Une attaque a eu lieu ce matin dans la rue des anciens locaux de Charlie Hebdo où s'était produit l'attentat de janvier 2015. Un homme muni d'un gros couteau s'est jeté sur deux personnes les blessant grièvement. L'homme présenté comme le suspect a été interpellé. Nous consacrerons une grande partie de ce Journal en français facile à cette actualité.

SB : Dans l'actualité également de nouvelles arrestations dans les milieux pro-kurdes (qui soutiennent les Kurdes). Les faits reprochés remontent à l'automne 2014 lors de manifestations en soutien à la ville syrienne de Kobané, peuplée de Kurdes. RA : Et puis le retour des manifestations de la jeunesse pour le climat. Elles se tiennent le vendredi mais étaient perturbés ces derniers temps en raison de la pandémie de coronavirus. Une situation qui oblige les militants à revoir leur stratégie.

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SB : Plus de cinq ans après l'attentat contre Charlie Hebdo, une attaque a donc eu lieu ce matin dans la même rue. RA : Dans le 11e arrondissement de Paris, un homme a attaqué deux personnes au hachoir, c'est un gros couteau de boucher. Les deux victimes sont un homme et une femme, grièvement blessés, mais « leurs jours ne sont pas en danger » a précise le Premier ministre Jean Castex qui s'est rendu sur place. Tous deux effectuaient alors une pause dans leur travail, il s'agit d'employés d'une société de production. L'homme suspecté d'être l'auteur de cette attaque a été arrêté à quelques centaines de mètres de là. Il s'agit d'un homme de 18 ans, d'origine pakistanaise. Un second suspect est un Algérien de 33 ans. Pour le moment il n'y a pas eu de revendication mais la justice antiterroriste s'est saisie de l'affaire. « C'est manifestement un acte de terrorisme islamiste » a déclaré ce soir le ministre de l'Intérieur. Gérald Darmanin qui estime que la sécurité aurait dû être renforcée dans cette rue où se trouvaient donc les anciens locaux de Charlie Hebdo au moment de l'attentat de janvier 2015, on écoute le ministre de l'Intérieur. « J'ai demandé au Préfet de police de me dire pourquoi nous avons sous-évalué la menace dans cette rue, la rue Appert. Il y a eu un attentat, quand il y a eu un attentat c'est que manifestement on aurait pu faire mieux. J'ai d'ailleurs donné comme consigne aujourd'hui que tous les sites symboliques où on a connu des attentats, comme l'Hyper Cacher ou le Bataclan, connaissent désormais des gardes statiques. Et j'ai pris la décision que ce week-end et lundi en raison des fêtes juives les synagogues soient particulièrement protégées car on sait que nos compatriotes juifs sont aussi et particulièrement la cible des terroristes islamistes. RA : Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin invité ce soir du journal télévisé de France 2. SB : Ce qu'il faut rappeler c'est que cette attaque intervient dans un moment très particulier. RA : En ce moment se tient le procès des attentats de janvier 2015 qui avaient fait 17 morts. L'émotion et le symbole sont donc très forts ce soir, Marie Casadebaig. Le lieu d'abord. L'attaque a eu lieu devant le 10 rue Nicolas Appert. C'est l'ancienne adresse de Charlie. Là où les locaux du journal se situaient avant l'attentat du 7 janvier. Depuis, l'équipe travaille dans des bureaux dont l'adresse est tenue secrète. L'assaillant savait-il ou non que la rédaction avait déménagé ? En tout cas, c'est devant ce même immeuble, que les deux victimes ont été agressées. Elles sont employées par une société de production, dont les bureaux sont aussi au numéro 10. Déjà, il y a 5 ans et demi, les salariés de cette entreprise avaient été témoin du drame de leurs voisins de Charlie. Certains étaient intervenus pour venir en aide aux survivants. Depuis le début du procès des accusés des attentats de janvier 2015, le 2 septembre, la rédaction de Charlie Hebdo fait l'objet de nouvelles pressions. À l'occasion de l'ouverture des audiences, elle a décidé de republier les caricatures de Mahomet qui fait d'elle la cible des jihadistes, depuis 2006. Il y a quelques jours, la directrice des ressources humaines a dû être exfiltrée de son domicile, en raison de menaces jugées sérieuses. En soutien, près d'une centaine de médias ont publiés mercredi une lettre ouverte appelant les français à se mobiliser pour la liberté d'expression. RA : Et la rédaction de Charlie Hebdo a publié un communiqué après cette attaque. « Toute l'équipe ne peut que condamner cet acte ignoble et soutenir les victimes et leur famille dans cette épreuve. Loin de nous terroriser, de tels événements doivent nous rendre encore plus combatifs dans la défense de nos valeurs. » fin de citation.

SB : Une attaque qui a secoué le cœur de Paris. Par mesure de sécurité plus d'une centaine d'écoles ont été confinées. RA : Interdiction d'entrer ou de sortir une grande partie de la journée, jusqu'à ce que les parents soient invités à venir chercher leurs enfants. Écoutez le témoignage de Titouan.

[Transcription manquante]

RA : Titouan élève dans une école située dans le secteur où s'est produite l'attaque qui a fait deux blessés graves, dans la rue où se trouvaient les anciens locaux de Charlie Hebdo. SB : Également dans l'actualité internationale : à nouveau les milieux pro-kurdes (soutenant les kurdes) qui se trouvent dans le viseur des autorités turques. RA : Des mandats d'arrêt ont été émis à l'encontre de plus de 80 personnes, cela veut dire que ces personnes sont désormais recherchées pour être arrêtées. Parmi elles il y a de nombreux membres du principal parti pro-kurde, le HDP. Les faits qui leur sont reprochés remontent à l'automne 2014, quand avaient éclaté en Turquie des manifestations de soutien à ville de Kobané, située en Syrie et où vivent une majorité de Kurdes. Le HDP dénonce des arrestations politiques. Explications en Turquie de notre correspondante d'Anne Andlauer. Dès les premières heures du jour, des policiers ont frappé aux portes de 82 personnes dans sept provinces de Turquie. Le coup de filet vise principalement des membres du Parti démocratique des peuples, le HDP, dont le maire de la ville de Kars, dans l'est du pays, et d'anciens députés ou cadres dirigeants du principal parti pro-kurde. Leur point commun : ils étaient tous en poste début octobre 2014, quand des manifestations avaient éclaté en soutien à la ville kurde syrienne de Kobané, assiégée à l'époque par le groupe État islamique. Les protestations avaient dégénéré en affrontements violents avec les forces de sécurité mais aussi entre groupes politiques rivaux. Selon le bilan officiel, 37 personnes avaient été tuées. Le parquet d'Ankara, qui coordonne l'enquête, accuse notamment les suspects d'avoir, je cite, « appelé à de nombreuses reprises le peuple à descendre dans la rue dans le but de mener des actions terroristes ». Dénonçant ce coup de filet mené six ans après les faits, des responsables du HDP ont fustigé une opération « politique » visant selon eux à affaiblir davantage leur parti, dont des milliers de membres ont déjà été arrêtés ces dernières années. Parmi eux, l'ancien codirigeant du parti, Selahattin Demirtas, incarcéré depuis quatre ans. Anne Andlauer, Istanbul, RFI.

RA : Parmi les personnes recherchées, 20 ont été placées en garde à vue, annonce le parquet d'Ankara. SB : Et puis ce vendredi c'était une nouvelle journée de mobilisation des jeunes pour le climat. RA : Le mouvement « fridays for future » qu'on traduira pas zles vendredi pour le futurz. Mobilisation à travers l'Europe, de Berlin à Vienne en passant par Stockholm où le mouvement a débuté il y a deux ans avec la jeune militant Greta Thunberg, elle était présente comme chaque vendredi ou presque, aujourd'hui, devant le parlement suédois. Mais Agnès Rougier, ce mouvement évolue, en raison de la pandémie les manifestations ne peuvent pas se tenir « comme avant ».

Oui, entre une rentrée scolaire quelque peu chaotique, et l'arrivée de nouvelles consignes pour limiter les rassemblements pour cause de pandémie, il s'avère compliqué d'organiser une rentrée militante. « Mais le réchauffement n'est pas mort et il faut montrer qu'on est là », m'a déclaré Léna Lazare, porte-parole de la branche française de Youth for Climate, les jeunes pour le climat. Cette rentrée préfigure un changement de stratégie du mouvement des jeunes pour le climat afin de s'adapter au contexte. Les militants veulent se concentrer sur la résistance et la résilience au niveau local. Ils pensent stratégiquement plus efficace de voir avec les groupes locaux quelles sont les problématiques sur lesquelles agir, par exemple la construction d'infrastructures pour ces grands projets dits « inutiles », le tout dans un esprit d'autodétermination et d'autogestion. Et ils ont en perspective la date du 17 novembre, qui devrait être une grande journée mondiale de mobilisation et d'action des jeunes pour le climat. SB : Et puis en sport tennis, les premières sensations des meilleurs joueurs à Roland Garros.

RA : Avec les premiers entrainements des numéro 1 et deux mondiaux, le Serbe Novak Djokovic et l'Espagnol Rafale Nadal, vainqueur à 12 reprises sur la terre-battue parisienne. Cette années les conditions sont exceptionnelles en raison de la pandémie, le tournoi a été décalé de quatre mois, il faut beaucoup plus froid. « Ce sont les conditions les plus difficiles que j'ai jamais connues » a dit Rafael Nadal. Début du tournoi ce dimanche, et vous pourrez le suivre sur RFI.