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Kaamelot, #110-Le Négociateur

#110-Le Négociateur

Arthur est dans son lit, son plateau de petit déjeuner sur lui. Guenièvre lui demande s'il part bien repousser les barbares, ce qu'il confirme avec enthousiasme. Elle va pour prendre une pomme sur son plateau, mais le Roi râle en lui demandant de ne pas y toucher. *Générique* Arthur arrive dans une salle où se trouvent Perceval et Léodagan qui regarde son armure. Il leur dit qu'il est en pleine forme, son beau-père l'est également. Ils rient ensemble, Perceval demande ce qu'il se passe, ce qui étonne les deux autres. Ils lui parlent de la bataille contre les barbares, dont ils ont parlé à la Table Ronde. Perceval leur dit que c'est fini, que Bohort a joué les négociateurs, et qu'il pensait que c'était pour cela qu'ils étaient contents. Plus tard, Bohort est convoqué par le Roi qui lui demande ce qu'il se passe. Bohort lui dit qu'il a évité la catastrophe, qu'il faut juste recevoir le chef barbare pour signer le traité stipulant qu'ils leur cède les marais en échange de la paix. Le Roi et Léodagan énervés ne comprennent rien, Bohort leur dit qu'il avaient fait en sorte qu'ils soient prévenus, mais qu'il faut excuser les soldats qui sont pris par la joie d'avoir évité le combat. Léodagan persiste à vouloir comprendre l'histoire des marais, Bohort lui ré-explique qu'il cède les marais. Cela met Arthur et son beau-père dans une colère noire. Il se trouve que Kaamelott est justement entouré par les marais en question. Bohort s'excuse donc, mais Léodagan ironise en disant que maintenant les barbares peuvent faire ce qu'ils veulent vu qu'ils sont chez eux. Lancelot débarque en disant que les barbares ont encerclé le château et qu'ils ont des catapultes. Arthur et Léodagan s'énervent de plus belle contre Bohort, qui tente de se rattraper, avec l'appui de Perceval, en disant que de toute façon, puisqu'ils avaient prévu de se battre, autant y aller et du coup récupérer les marais. *Générique fin* Dans leur chambre, Guenièvre dit à Arthur que c'est dommage d'avoir perdu les marais. Celui-ci lui dit qu'en fin de compte, ils les ont récupérés. La Reine s'étonne, et cherche à comprendre : ils les ont perdus le matin et récupérés le soir. Elle trouve que ça va trop vite pour elle. Arthur lui dit qu'il y a beaucoup de choses qui vont trop vite pour elle. Rédigé par Holly95 pour Kaamelott Hypnoséries

Dans la chambre royale… Arthur est en train de manger.

Guenièvre : C'est aujourd'hui que vous partez repousser les barbares ?

Arthur (réjoui) : Ah oui ! Affirmatif ! Il va y avoir du sport moi je vous le dis !

Guenièvre (joyeuse) : Ah j'aime bien quand vous partez au combat, (prend une pomme du plateau d'Arthur) vous êtes toujours joyeux !

Arthur (reprend la pomme) : Non, non , non, non, non, non, non. Commencez pas ! C'était où ça ? (la repose) Là.

Guenièvre ne sait plus où se mettre.

*

GENERIQUE

*

Dans une salle… Léodagan regarde son armure alors que Perceval mange. Le roi arrive.

Arthur : Bonjour à vous ! (voit qu'ils ne bougent pas) Restez assis, restez assis. (Léodagan et Perceval s'interrogent du regard) Je sais pas vous mais j'ai une patate, moi, ce matin !

Léodagan : Ah moi pareil, il va y avoir de la danse, j'aime autant vous le dire !

Arthur : Je connais deux-trois barbares qui feraient bien de s'échauffer !

Ils rient.

Léodagan (à Perceval) : Alors et vous ?

Perceval : Ca va, la pêche, la pêche ! Qu'est ce qu'il y a de prévu pour aujourd'hui ?

Arthur : Qu'est ce que vous avez foutu de votre armure, vous ?

Perceval : Ben chez moi, pourquoi, il y a un tournoi ?

Léodagan : Non, mais vous vous foutez de nous, non ? Les envahisseurs barbares, ça vous dit rien ?

Arthur : La réunion de bataille, hier soir, il me semblait pas vous avoir vu roupiller pourtant.

Perceval : Non, mais oui bien sûr, mais c'est fini cette histoire !

Léodagan : Qu'est ce qui est fini ?

Perceval : Ben ils s'en vont les envahisseurs ! Bohort a négocié comme un chef ! Il y a même plus besoin de se remuer les doigts de pieds ! (réfléchit) Je croyais que c'était pour ça que vous étiez contents…

*

Plus tard…

Arthur : Qu'est c'que c'est que cette histoire de solution diplomatique ?

Bohort (fier) : J'ai réussi à éviter la catastrophe, Sire, le sang ne coulera pas.

Perceval : On a eu chaud !

Bohort : Il y a plus qu'à recevoir leur chef !

Arthur : Recevoir leur chef pour quoi faire ?

Bohort (content de lui): Ben pour signer le traité !

Arthur (s'énerve) : Le traité de quoi ?

Bohort : Ben… Comme quoi on leur cède les marais !

Arthur : Non… C'est moi qui suis abruti… (à Léodagan) Vous comprenez quelque chose vous ?

Léodagan (dur) : Non.

Bohort : On est pas venu vous faire un rapport ?

Arthur : Ah non.

Bohort : Ah pourtant j'avais bien dit aux gars qu'ils viennent vous voir… Mais bon faut les comprendre ! La joie d'avoir été épargnés ! Vous les auriez vus quand je leur ai annoncé la nouvelle ! Le négociateur, qu'ils criaient, « Vive le négociateur ! Vive le Seigneur Bohort !»

Léodagan : Oui, oui… Mais qu'est ce que les marais viennent foutre là-dedans ?

Perceval : Attendez, vous allez voir !

Bohort : Eh ben voilà… En échange des marais nous ne serons pas attaqués.

Léodagan : Comment en échange?

Arthur : Vous… Vous leur avez pas refilé des terres quand même ?

Bohort : Oh des terres ! Peut on seulement appeler ça « des terres » !

Arthur (s'énerve) : Oui, on appelle ça des terres, oui !

Léodagan : Mais qu'est ce qui vous a pris de vendre des terres à des ennemis vous ?

Bohort : Mais je les ai pas vendues puisque j'les ai cédées !

Léodagan : Mais ! Mais c'est… Pour combien ?

Bohort : Mais pour rien ! (retrouvant sa noblesse) Contre nos vies !

Perceval : Ah oui, moi franchement j'aime autant !

Léodagan : Mais il est marteau c'est pas vrai !

Arthur (énervé) : Mais on était parti pour les dérouiller ! Qui vous a demandé d'éviter les combats ? Personne !

Léodagan : Alors il donne des terres, il négocie, arrange les bidons… (sec) Faudrait savoir si vous êtes chevalier ou promoteur !

Bohort et Perceval se regardent interloqués.

*

Après…

Bohort : Je suis vraiment confus… J'avais pas pensé que Kaamelott était encerclé par les marais…

Perceval : C'est vrai que dans l'urgence du truc…

Léodagan : Ouais, oh c'est pas bien grave ! Au lieu de nous attaquer juste par le Sud ils nous attaqueront de tous les côtés en même temps, (à Arthur) hein ?

Arthur : De toute façon ils sont chez eux, ils font ce qu'ils veulent !

Bohort : Mais enfin il y a aucune raison qu'ils soient agressifs, maintenant qu'ils ont eu les marais !

Perceval : Peut-être qu'ils vont juste y mettre de petits cabanons…

Arthur : Ah ben oui…Tiens ! Pour leurs vacances aux barbares ! Ca leur fait un joli petit pied à terre !

Lancelot débarque.

Lancelot : Sire, les barbares ont avancé leurs catapultes jusqu'au bord des marais ! On est encerclé.

Léodagan (s'énerve) : Ben tiens donc !

Arthur (de même) : Vous êtes fiers de vous ?

Perceval : Bah… De toute façon… Vous aviez bien prévus de les dérouiller ça change pas grand-chose au programme.

Bohort : On en profitera juste pour récupérer nos marais.

Léodagan et Arthur se regardent, catastrophés.

*

GENERIQUE

*

Le soir… Dans la chambre royale.

Guenièvre : Quel dommage quand même qu'on ait perdu ces jolis marais !

Arthur : Non mais on les a récupérés, finalement.

Guenièvre : Mais… On les avait perdus quand ?

Arthur : Ce matin.

Guenièvre : Et quand on les a récupérés ?

Arthur : Cet après-midi.

Guenièvre : Ouf ! Ca va un petit peu trop vite pour moi !

Arthur (voix off) : Il y a un paquet de trucs qui vont trop vite pour vous !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries


#110-Le Négociateur #110-Le Négociateur

Arthur est dans son lit, son plateau de petit déjeuner sur lui. Guenièvre lui demande s'il part bien repousser les barbares, ce qu'il confirme avec enthousiasme. Elle va pour prendre une pomme sur son plateau, mais le Roi râle en lui demandant de ne pas y toucher. ***Générique***   Arthur arrive dans une salle où se trouvent Perceval et Léodagan qui regarde son armure. Il leur dit qu'il est en pleine forme, son beau-père l'est également. Ils rient ensemble, Perceval demande ce qu'il se passe, ce qui étonne les deux autres. Ils lui parlent de la bataille contre les barbares, dont ils ont parlé à la Table Ronde. Perceval leur dit que c'est fini, que Bohort a joué les négociateurs, et qu'il pensait que c'était pour cela qu'ils étaient contents. Plus tard, Bohort est convoqué par le Roi qui lui demande ce qu'il se passe. Bohort lui dit qu'il a évité la catastrophe, qu'il faut juste recevoir le chef barbare pour signer le traité stipulant qu'ils leur cède les marais en échange de la paix. Le Roi et Léodagan énervés ne comprennent rien, Bohort leur dit qu'il avaient fait en sorte qu'ils soient prévenus, mais qu'il faut excuser les soldats qui sont pris par la joie d'avoir évité le combat. Léodagan persiste à vouloir comprendre l'histoire des marais, Bohort lui ré-explique qu'il cède les marais. Cela met Arthur et son beau-père dans une colère noire. Il se trouve que Kaamelott est justement entouré par les marais en question. Bohort s'excuse donc, mais Léodagan ironise en disant que maintenant les barbares peuvent faire ce qu'ils veulent vu qu'ils sont chez eux. Lancelot débarque en disant que les barbares ont encerclé le château et qu'ils ont des catapultes. Arthur et Léodagan s'énervent de plus belle contre Bohort, qui tente de se rattraper, avec l'appui de Perceval, en disant que de toute façon, puisqu'ils avaient prévu de se battre, autant y aller et du coup récupérer les marais. ***Générique fin***   Dans leur chambre, Guenièvre dit à Arthur que c'est dommage d'avoir perdu les marais. Celui-ci lui dit qu'en fin de compte, ils les ont récupérés. La Reine s'étonne, et cherche à comprendre : ils les ont perdus le matin et récupérés le soir. Elle trouve que ça va trop vite pour elle. Arthur lui dit qu'il y a beaucoup de choses qui vont trop vite pour elle. Rédigé par Holly95 pour Kaamelott Hypnoséries

Dans la chambre royale… Arthur est en train de manger.

Guenièvre : C'est aujourd'hui que vous partez repousser les barbares ?

Arthur (réjoui) : Ah oui ! Affirmatif ! Il va y avoir du sport moi je vous le dis !

Guenièvre (joyeuse) : Ah j'aime bien quand vous partez au combat, (prend une pomme du plateau d'Arthur) vous êtes toujours joyeux !

Arthur (reprend la pomme) : Non, non , non, non, non, non, non. Commencez pas ! C'était où ça ? (la repose) Là.

Guenièvre ne sait plus où se mettre.

***

GENERIQUE

***

Dans une salle… Léodagan regarde son armure alors que Perceval mange. Le roi arrive.

Arthur : Bonjour à vous ! (voit qu'ils ne bougent pas) Restez assis, restez assis. (Léodagan et Perceval s'interrogent du regard) Je sais pas vous mais j'ai une patate, moi, ce matin !

Léodagan : Ah moi pareil, il va y avoir de la danse, j'aime autant vous le dire !

Arthur : Je connais deux-trois barbares qui feraient bien de s'échauffer !

Ils rient.

Léodagan (à Perceval) : Alors et vous ?

Perceval : Ca va, la pêche, la pêche ! Qu'est ce qu'il y a de prévu pour aujourd'hui ?

Arthur : Qu'est ce que vous avez foutu de votre armure, vous ?

Perceval : Ben chez moi, pourquoi, il y a un tournoi ?

Léodagan : Non, mais vous vous foutez de nous, non ? Les envahisseurs barbares, ça vous dit rien ?

Arthur : La réunion de bataille, hier soir, il me semblait pas vous avoir vu roupiller pourtant.

Perceval : Non, mais oui bien sûr, mais c'est fini cette histoire !

Léodagan : Qu'est ce qui est fini ?

Perceval : Ben ils s'en vont les envahisseurs ! Bohort a négocié comme un chef ! Il y a même plus besoin de se remuer les doigts de pieds ! (réfléchit) Je croyais que c'était pour ça que vous étiez contents…

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Plus tard…

Arthur : Qu'est c'que c'est que cette histoire de solution diplomatique ?

Bohort (fier) : J'ai réussi à éviter la catastrophe, Sire, le sang ne coulera pas.

Perceval : On a eu chaud !

Bohort : Il y a plus qu'à recevoir leur chef !

Arthur : Recevoir leur chef pour quoi faire ?

Bohort (content de lui): Ben pour signer le traité !

Arthur (s'énerve) : Le traité de quoi ?

Bohort : Ben… Comme quoi on leur cède les marais !

Arthur : Non… C'est moi qui suis abruti… (à Léodagan) Vous comprenez quelque chose vous ?

Léodagan (dur) : Non.

Bohort : On est pas venu vous faire un rapport ?

Arthur : Ah non.

Bohort : Ah pourtant j'avais bien dit aux gars qu'ils viennent vous voir… Mais bon faut les comprendre ! La joie d'avoir été épargnés ! Vous les auriez vus quand je leur ai annoncé la nouvelle ! Le négociateur, qu'ils criaient, « Vive le négociateur ! Vive le Seigneur Bohort !»

Léodagan : Oui, oui… Mais qu'est ce que les marais viennent foutre là-dedans ?

Perceval : Attendez, vous allez voir !

Bohort : Eh ben voilà… En échange des marais nous ne serons pas attaqués.

Léodagan : Comment en échange?

Arthur : Vous… Vous leur avez pas refilé des terres quand même ?

Bohort : Oh des terres ! Peut on seulement appeler ça « des terres » !

Arthur (s'énerve) : Oui, on appelle ça des terres, oui !

Léodagan : Mais qu'est ce qui vous a pris de vendre des terres à des ennemis vous ?

Bohort : Mais je les ai pas vendues puisque j'les ai cédées !

Léodagan : Mais ! Mais c'est… Pour combien ?

Bohort : Mais pour rien ! (retrouvant sa noblesse) Contre nos vies !

Perceval : Ah oui, moi franchement j'aime autant !

Léodagan : Mais il est marteau c'est pas vrai !

Arthur (énervé) : Mais on était parti pour les dérouiller ! Qui vous a demandé d'éviter les combats ? Personne !

Léodagan : Alors il donne des terres, il négocie, arrange les bidons… (sec) Faudrait savoir si vous êtes chevalier ou promoteur !

Bohort et Perceval se regardent interloqués.

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Après…

Bohort : Je suis vraiment confus… J'avais pas pensé que Kaamelott était encerclé par les marais…

Perceval : C'est vrai que dans l'urgence du truc…

Léodagan : Ouais, oh c'est pas bien grave ! Au lieu de nous attaquer juste par le Sud ils nous attaqueront de tous les côtés en même temps, (à Arthur) hein ?

Arthur : De toute façon ils sont chez eux, ils font ce qu'ils veulent !

Bohort : Mais enfin il y a aucune raison qu'ils soient agressifs, maintenant qu'ils ont eu les marais !

Perceval : Peut-être qu'ils vont juste y mettre de petits cabanons…

Arthur : Ah ben oui…Tiens ! Pour leurs vacances aux barbares ! Ca leur fait un joli petit pied à terre !

Lancelot débarque.

Lancelot : Sire, les barbares ont avancé leurs catapultes jusqu'au bord des marais ! On est encerclé.

Léodagan (s'énerve) : Ben tiens donc !

Arthur (de même) : Vous êtes fiers de vous ?

Perceval : Bah… De toute façon… Vous aviez bien prévus de les dérouiller ça change pas grand-chose au programme.

Bohort : On en profitera juste pour récupérer nos marais.

Léodagan et Arthur se regardent, catastrophés.

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GENERIQUE

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Le soir… Dans la chambre royale.

Guenièvre : Quel dommage quand même qu'on ait perdu ces jolis marais !

Arthur : Non mais on les a récupérés, finalement.

Guenièvre : Mais… On les avait perdus quand ?

Arthur : Ce matin.

Guenièvre : Et quand on les a récupérés ?

Arthur : Cet après-midi.

Guenièvre : Ouf ! Ca va un petit peu trop vite pour moi !

Arthur (voix off) : Il y a un paquet de trucs qui vont trop vite pour vous !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries