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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 11/10/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 11/10/2021 20h00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 22Hh00 à Paris, 21h00 à Tunis. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio, bonsoir.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Clémentine, bonsoir à toutes et à tous.

CP : À la une, la Tunisie. Un nouveau gouvernement vient d'être nommé, onze semaines après l'éviction du précédent.

ZK : En Irak, les premières tendances des législatives d'hier se dessinent mais le scrutin a été marqué par un très fort taux d'abstention. Analyse à suivre.

CP : Ce journal nous emmènera également en Autriche, où l'ancien ministre des Affaires étrangères vient d'être investi comme chancelier. Il succède à Sébastian Kurz qui a démissionné ce week-end.

ZK : Et puis, en France, la droite se prépare à la présidentielle d'avril 2022. Xavier Bertrand participera à la primaire du parti Les Républicains, début décembre. Un parti qu'il avait pourtant quitté en 2017.

-----

ZK : La Tunisie a donc enfin un nouveau gouvernement.

CP : Une équipe mise sur pied, onze semaines après le coup de force du chef de l'État. Le président Kais Saied s'est arrogé les pleins pouvoir et a évincé, mis de côté, le précédent cabinet ministériel. Alors, à quoi ressemble ce nveau gouvernement ? Qui sont ses ministres ? On fait le point avec Amira Souilem, à Tunis.

Dirigée par Najla Bouden, la nouvelle équipe gouvernementale compte 25 membres dont neuf femmes. Parmi eux, Samir Saïd, un ancien du secteur bancaire qui hérite du ministère - hautement important dans un pays en crise - de l'Économie. Des portefeuilles d'envergure ont été confiés à des proches du président. C'est le cas de l'avocat Taoufik Charfeddine nommé à l'Intérieur. Il avait déjà occupé ce poste quelques mois entre 2020 et 2021 avant d'être limogé par Hichem Mechichi, l'ancien Chef du gouvernement un temps en guerre ouverte avec le président. Même scénario pour Leila Jaffel, ancienne ministre éconduite par Mechichi. Cette magistrate qui a la confiance de Kaïs Saïed devient ministre de la Justice. Une équipe qui - en plus de la cheffe du gouvernement, géologue de formation - compte d'autres universitaires à commencer par le ministre de la Défense, celui des technologies ou encore le ministre de la Santé mais aussi celui de la jeunesse et des Sports. Le penchant du président tunisien pour les universitaires semble donc se vérifier aujourd'hui. Une tendance qui avait fait dire à certains Tunisiens que leur conseil des ministres allait désormais avoir des allures de conseil de classe… Amira Souilem. Tunis.

RFI.

ZK : En Irak, les premières tendances se dessinent après les législatives anticipées d'hier.

CP : Pas encore de résultats officiels, mais le courant de l'influent leader chiite Moqtada al-Sadr est donné favori. Il s'est d'ailleurs revendiqué première force politique au sein du parlement. Mais ce qu'il faut aussi et surtout retenir de ce scrutin, c'est le taux d'abstention record. Seuls 41% des électeurs sont allés voter, selon le taux de participation préliminaire donné par la commission électorale. C'est donc encore moins que les 44,52% enregistrés en 2008. Alors, pourquoi les électeurs ont-ils boudé les urnes ? Écoutez l'analyse d'Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.

Une grande partie de la jeunesse et de la société civile ont appelé au boycott du scrutin. Il y a une stagnation de la vie politique, la campagne a été morose, terne, et marquée par une loi électorale qui favorise les listes uninominales et il y a une prise de conscience que tant que l'offre politique ne change pas, le système ne va pas non plus changer. À qui va bénéficier cette abstention record ? L'Iran sortira vainqueur, il consolide son emprise sur les partis traditionnels.

CP : Des propos recueillis par Nicolas Feldmann. Les autorités irakiennes ont par ailleurs annoncé aujourd'hui la capture de Sami Jassim, un haut dirigeant de l'organisation terroriste État islamique. Il est considéré comme un proche collaborateur du chef de l'EI, Abou Ibrahim al Hachémi al Kouraïchi.

ZK : Le Hezbollah libanais réclame un nouveau juge pour l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth.

CP : Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a accusé ce lundi le juge Tareq Bitar d'avoir des « objectifs politiques ». Il appelle à son remplacement par un magistrat « honnête et transparent ». Le juge Tareq Bitar est chargé de l'enquête depuis février, il est dans le collimateur de nombreux responsables politiques, pour avoir convoqué l'ex-Premier ministre Hassan Diab et quatre anciens ministres. Il a été forcé en septembre de suspendre son enquête pendant une semaine, en raison d'une plainte déposée contre lui par un ex-ministre, Nohad al-Machnouk, soupçonné d'implication dans le drame et réclamant le dessaisissement du juge. Des centaines de Libanais en colère étaient descendus dans la rue pour protester contre la suspension de l'enquête.

ZK : En Autriche, le nouveau chancelier a prêté serment.

CP : Il s'agit d'Alexander Schallenberg, jusque-là ministre des Affaires étrangères. Il a été investi ce lundi, soit 2 jours après la démission du chancelier conservateur Sébastien Kurz, visé par une enquête pour corruption. Le portrait du nouveau chancelier autrichien est signé Isaure Hiace.

Ce diplomate, parfaitement francophone, fils d'ambassadeur, accède à 52 ans à la chancellerie. C'est l'Ibizagate qui propulse Alexander Schallenberg sur le devant de la scène en 2019. En effet, ce scandale de corruption a provoqué la chute de la coalition entre conservateurs et extrême droite et la mise en place d'un gouvernement d'experts, au sein duquel il devient ministre des Affaires étrangères. Il sera le seul rescapé de ce gouvernement et gardera son poste lorsque Sebastian Kurz redeviendra chancelier, en janvier 2020, en s'alliant, cette fois, aux Verts. Il est considéré comme un fidèle de Sebastian Kurz, lui devant une partie de sa carrière et partageant beaucoup de ses positions, notamment sa vision très stricte de la politique migratoire. C'est cette proximité qui inquiète aujourd'hui l'opposition car Sebastian Kurz, s'il n'est plus chancelier, reste chef du parti conservateur et du groupe parlementaire et pourrait ainsi, continuer d'influencer la politique autrichienne. IH, Vienne, RFI.

CP : Michael Linhart, jusqu'à présent ambassadeur d'Autriche en France, a lui aussi été investi ce lundi ministre des Affaires étrangères.

ZK : La Hongrie et la Pologne font front commun devant la justice de l'Union européenne.

CP : Les deux pays contestent un mécanisme qui pourrait les priver de fonds européens. Il s'agit d'un dispositif inédit. Il permet de suspendre ou de réduire le versement de fonds européens, à un État, si celui-ci viole les principes de l'État de droit portant atteinte ou risquant de porter atteinte aux intérêts financiers de l'UE.

ZK : En France, Xavier Bertrand est de retour dans le jeu de la primaire à droite.

CP : Après des mois à faire cavalier seul, il a fini par céder. Xavier Bertrand a annoncé aujourd'hui qu'il participerait au Congrès de son ancien parti, Les Républicains. Un congrès qui se tiendra le 4 décembre, et qui permettra de aux militants de choisir leur candidat, pour la présidentielle 2022. Xavier Bertrand se soumettra donc au vote de 80 000 militants, face à Valérie Pecresse, Michel Barnier, Éric Ciotti et Philippe Juvin. Xavier Bertrand est pour l'instant le mieux placé dans les sondages, parmi les candidats de la droite mais la compétition s'annonce difficile car de nombreux militants ne lui pardonnent pas d'avoir quitté le parti en 2017. On l'écoute.

[Transcription manquante]

CP : Xavier Bertrand chez nos confrères de TF1.

ZK : On reste en France, avec cet appel inédit lancé par 3 personnalités : elles demandent la démission de l'ensemble des évêques.

CP : Ces 3 personnalités estiment qu'une démission constitue la seule réponse « honorable » aux conclusions du rapport Sauvé, sur la pédo criminalité dans l'Église catholique. Ce rapport estime à 216 000 le nombre de mineurs ayant été agressé sexuellement par des religieux, depuis 1950. Les 3 personnalités à l'origine de cet appel sont Francois Devaux, le co fondateur de l'association de victimes La parole libérée (aujourd'hui dissoute), Christine Pedotti, la directrice de la rédaction de témoignage chrétien et la théologienne Anne Soupa. Parallèlement, sur les réseaux sociaux, des catholiques s'indignent et se mobilisent pour réformer leur église, à travers des hashtags comme #MyChurchToo ( en français, Mon église aussi) en référence au mouvement de libération de la parole des femmes #MeToo.

ZK : La France dit stop à une partie des emballages plastiques.

CP : À partir du 1er janvier 2022, de nombreux fruits et légumes ne pourront plus être vendus sous plastique. Annonce faite par le gouvernement. Seuls les plus fragiles comme les fruits rouges bénéficieront d'une tolérance, jusqu'en 2026. Cette mesure devrait permettre d'éviter plus d'un milliard d'emballages plastiques inutiles chaque année, selon le gouvernement.

Journal en français facile 11/10/2021 20h00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 22Hh00 à Paris, 21h00 à Tunis. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio, bonsoir.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Clémentine, bonsoir à toutes et à tous.

CP : À la une, la Tunisie. Un nouveau gouvernement vient d'être nommé, onze semaines après l'éviction du précédent.

ZK : En Irak, les premières tendances des législatives d'hier se dessinent mais le scrutin a été marqué par un très fort taux d'abstention. Analyse à suivre.

CP : Ce journal nous emmènera également en Autriche, où l'ancien ministre des Affaires étrangères vient d'être investi comme chancelier. Il succède à Sébastian Kurz qui a démissionné ce week-end.

ZK : Et puis, en France, la droite se prépare à la présidentielle d'avril 2022. Xavier Bertrand participera à la primaire du parti Les Républicains, début décembre. Un parti qu'il avait pourtant quitté en 2017.

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ZK : La Tunisie a donc enfin un nouveau gouvernement.

CP : Une équipe mise sur pied, onze semaines après le coup de force du chef de l'État. Le président Kais Saied s'est arrogé les pleins pouvoir et a évincé, mis de côté, le précédent cabinet ministériel. Alors, à quoi ressemble ce nveau gouvernement ? Qui sont ses ministres ? On fait le point avec Amira Souilem, à Tunis.

Dirigée par Najla Bouden, la nouvelle équipe gouvernementale compte 25 membres dont neuf femmes. Parmi eux, Samir Saïd, un ancien du secteur bancaire qui hérite du ministère - hautement important dans un pays en crise - de l'Économie. Des portefeuilles d'envergure ont été confiés à des proches du président. C'est le cas de l'avocat Taoufik Charfeddine nommé à l'Intérieur. Il avait déjà occupé ce poste quelques mois entre 2020 et 2021 avant d'être limogé par Hichem Mechichi, l'ancien Chef du gouvernement un temps en guerre ouverte avec le président. Même scénario pour Leila Jaffel, ancienne ministre éconduite par Mechichi. Cette magistrate qui a la confiance de Kaïs Saïed devient ministre de la Justice. Une équipe qui - en plus de la cheffe du gouvernement, géologue de formation - compte d'autres universitaires à commencer par le ministre de la Défense, celui des technologies ou encore le ministre de la Santé mais aussi celui de la jeunesse et des Sports. Le penchant du président tunisien pour les universitaires semble donc se vérifier aujourd'hui. Une tendance qui avait fait dire à certains Tunisiens que leur conseil des ministres allait désormais avoir des allures de conseil de classe… Amira Souilem. Tunis.

RFI.

ZK : En Irak, les premières tendances se dessinent après les législatives anticipées d'hier.

CP : Pas encore de résultats officiels, mais le courant de l'influent leader chiite Moqtada al-Sadr est donné favori. Il s'est d'ailleurs revendiqué première force politique au sein du parlement. Mais ce qu'il faut aussi et surtout retenir de ce scrutin, c'est le taux d'abstention record. Seuls 41% des électeurs sont allés voter, selon le taux de participation préliminaire donné par la commission électorale. C'est donc encore moins que les 44,52% enregistrés en 2008. Alors, pourquoi les électeurs ont-ils boudé les urnes ? Écoutez l'analyse d'Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.

Une grande partie de la jeunesse et de la société civile ont appelé au boycott du scrutin. Il y a une stagnation de la vie politique, la campagne a été morose, terne, et marquée par une loi électorale qui favorise les listes uninominales et il y a une prise de conscience que tant que l'offre politique ne change pas, le système ne va pas non plus changer. À qui va bénéficier cette abstention record ? L'Iran sortira vainqueur, il consolide son emprise sur les partis traditionnels.

CP : Des propos recueillis par Nicolas Feldmann. Les autorités irakiennes ont par ailleurs annoncé aujourd'hui la capture de Sami Jassim, un haut dirigeant de l'organisation terroriste État islamique. Il est considéré comme un proche collaborateur du chef de l'EI, Abou Ibrahim al Hachémi al Kouraïchi.

ZK : Le Hezbollah libanais réclame un nouveau juge pour l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth.

CP : Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a accusé ce lundi le juge Tareq Bitar d'avoir des « objectifs politiques ». Il appelle à son remplacement par un magistrat « honnête et transparent ». Le juge Tareq Bitar est chargé de l'enquête depuis février, il est dans le collimateur de nombreux responsables politiques, pour avoir convoqué l'ex-Premier ministre Hassan Diab et quatre anciens ministres. Il a été forcé en septembre de suspendre son enquête pendant une semaine, en raison d'une plainte déposée contre lui par un ex-ministre, Nohad al-Machnouk, soupçonné d'implication dans le drame et réclamant le dessaisissement du juge. Des centaines de Libanais en colère étaient descendus dans la rue pour protester contre la suspension de l'enquête.

ZK : En Autriche, le nouveau chancelier a prêté serment.

CP : Il s'agit d'Alexander Schallenberg, jusque-là ministre des Affaires étrangères. Il a été investi ce lundi, soit 2 jours après la démission du chancelier conservateur Sébastien Kurz, visé par une enquête pour corruption. Le portrait du nouveau chancelier autrichien est signé Isaure Hiace.

Ce diplomate, parfaitement francophone, fils d'ambassadeur, accède à 52 ans à la chancellerie. C'est l'Ibizagate qui propulse Alexander Schallenberg sur le devant de la scène en 2019. En effet, ce scandale de corruption a provoqué la chute de la coalition entre conservateurs et extrême droite et la mise en place d'un gouvernement d'experts, au sein duquel il devient ministre des Affaires étrangères. Il sera le seul rescapé de ce gouvernement et gardera son poste lorsque Sebastian Kurz redeviendra chancelier, en janvier 2020, en s'alliant, cette fois, aux Verts. Il est considéré comme un fidèle de Sebastian Kurz, lui devant une partie de sa carrière et partageant beaucoup de ses positions, notamment sa vision très stricte de la politique migratoire. C'est cette proximité qui inquiète aujourd'hui l'opposition car Sebastian Kurz, s'il n'est plus chancelier, reste chef du parti conservateur et du groupe parlementaire et pourrait ainsi, continuer d'influencer la politique autrichienne. IH, Vienne, RFI.

CP : Michael Linhart, jusqu'à présent ambassadeur d'Autriche en France, a lui aussi été investi ce lundi ministre des Affaires étrangères.

ZK : La Hongrie et la Pologne font front commun devant la justice de l'Union européenne.

CP : Les deux pays contestent un mécanisme qui pourrait les priver de fonds européens. Il s'agit d'un dispositif inédit. Il permet de suspendre ou de réduire le versement de fonds européens, à un État, si celui-ci viole les principes de l'État de droit portant atteinte ou risquant de porter atteinte aux intérêts financiers de l'UE.

ZK : En France, Xavier Bertrand est de retour dans le jeu de la primaire à droite.

CP : Après des mois à faire cavalier seul, il a fini par céder. Xavier Bertrand a annoncé aujourd'hui qu'il participerait au Congrès de son ancien parti, Les Républicains. Un congrès qui se tiendra le 4 décembre, et qui permettra de aux militants de choisir leur candidat, pour la présidentielle 2022. Xavier Bertrand se soumettra donc au vote de 80 000 militants, face à Valérie Pecresse, Michel Barnier, Éric Ciotti et Philippe Juvin. Xavier Bertrand est pour l'instant le mieux placé dans les sondages, parmi les candidats de la droite mais la compétition s'annonce difficile car de nombreux militants ne lui pardonnent pas d'avoir quitté le parti en 2017. On l'écoute.

[Transcription manquante]

CP : Xavier Bertrand chez nos confrères de TF1.

ZK : On reste en France, avec cet appel inédit lancé par 3 personnalités : elles demandent la démission de l'ensemble des évêques.

CP : Ces 3 personnalités estiment qu'une démission constitue la seule réponse « honorable » aux conclusions du rapport Sauvé, sur la pédo criminalité dans l'Église catholique. Ce rapport estime à 216 000 le nombre de mineurs ayant été agressé sexuellement par des religieux, depuis 1950. Les 3 personnalités à l'origine de cet appel sont Francois Devaux, le co fondateur de l'association de victimes La parole libérée (aujourd'hui dissoute), Christine Pedotti, la directrice de la rédaction de témoignage chrétien et la théologienne Anne Soupa. Parallèlement, sur les réseaux sociaux, des catholiques s'indignent et se mobilisent pour réformer leur église, à travers des hashtags comme #MyChurchToo ( en français, Mon église aussi) en référence au mouvement de libération de la parole des femmes #MeToo.

ZK : La France dit stop à une partie des emballages plastiques.

CP : À partir du 1er janvier 2022, de nombreux fruits et légumes ne pourront plus être vendus sous plastique. Annonce faite par le gouvernement. Seuls les plus fragiles comme les fruits rouges bénéficieront d'une tolérance, jusqu'en 2026. Cette mesure devrait permettre d'éviter plus d'un milliard d'emballages plastiques inutiles chaque année, selon le gouvernement.