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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 13/10/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 13/10/2022 20h00 GMT

Anne Corpet : Vous êtes bien à l'écoute de RFI. Il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bienvenue dans le Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Anne, bonsoir à tous.

AC : La Russie annonce qu'elle va évacuer la population de la région de Kherson, au sud de l'Ukraine, vers son territoire. Moscou affirme intervenir à la demande des autorités locales d'occupation.

SB : La fin d'une longue impasse politique en Irak. Le Parlement a élu un président qui a choisi un Premier ministre. Cela faisait un an que la vie du pays était paralysée.

AC : Le Canada annonce des sanctions contre une dizaine de responsables iraniens, des mesures punitives prises en réponse aux violations systématiques des droits de la personne lors des manifestations qui secouent le pays depuis un mois.

SB : « Il y a encore du travail pour faire baisser les prix. » Déclaration du président américain Joe Biden ce jeudi. L'inflation a reculé aux États-Unis, mais la baisse est moins importante qu'attendu.

-----

SB : Les forces ukrainiennes poursuivent leur contre-offensive autour de Kherson, dans le sud du pays. Elles disent avoir repris cinq localités.

AC : Et la Russie va organiser l'évacuation vers son territoire de la population de cette région. Moscou assure que ce rapatriement intervient à la demande des autorités locales. Par le passé, l'Ukraine a accusé Moscou d'avoir emmené en Russie des milliers d'habitants des territoires occupés. Correspondance à Moscou, Anissa El Jabri.

Il est apparu sans prévenir sur les écrans en tout début d'après-midi. Le chef de l'administration régionale pro-russe s'est exprimé sur sa chaîne Telegram. Assis dans son bureau, drapeau russe au mur : « Chaque jour, a dit Vladimir Saldo, des missiles frappent des villes et des civils de la région. En conséquence, nous avons suggéré que tous les habitants de la région de Kherson, qui souhaitent se protéger des frappes de missiles ukrainiens, puissent se rendre dans d'autres régions russes. C'est notre conseil : emmenez vos enfants et partez. Aux dirigeants de notre pays : nous avons besoin de votre aide pour ce travail. » Appel sans surprise bien reçu à Moscou. Le vice-Premier ministre a promis, à la télévision russe, une aide. Réponse suivie de cet autre message, cette fois de l'adjoint au gouverneur de Kherson, Kirill Stremoussov : « Personne ne parle d'évacuation ni d'obligation ni de contrainte. Nous nous préoccupons simplement de la vie de chaque citoyen de Russie et de ceux qui vivent dans la région de Kherson. Personne n'évacue personne. Ce n'est pas une évacuation, personne ne s'en va. » « Ne paniquez pas », a insisté l'élu. La région a été annexée, il y a deux semaines. Anissa El Jabri, Moscou, RFI.

SB : Une frappe ukrainienne a atteint la région de Belgorod, en Russie.

AC : Elle a fait exploser un dépôt de munitions. C'est ce qu'a annoncé le gouverneur de cette région frontalière avec l'Ukraine. Après un an d'impasse politique. Les députés irakiens ont enfin élu un président de la République. Au terme d'une longue session parlementaire. Abdel Latif Rashid l'a emporté face au président sortant. Depuis les élections législatives d'octobre dernier, le pays traverse une grave crise politique. Elle s'est transformée au mois d'août en affrontements ayant fait au moins 30 morts. Et cette séance parlementaire était la quatrième tentative pour élire un président. À Bagdad, Marie-Charlotte Roupie.

Il s'agissait de sortir du blocage. Le cadre de coordination, l'alliance chiite, majoritaire au Parlement, a voté pour le candidat du compromis, Abdel Latif Rashid, appuyé par le Parti démocratique du Kurdistan. Un choix qui casse les codes. Habituellement, le président est choisi dans les rangs de l'Union patriotique du Kurdistan. Son candidat, Barham Saleh, au pouvoir depuis 2018, doit donc s'incliner. L'enjeu de ce scrutin, cependant, dépasse le choix d'un nouveau président. L'homme fort en Irak, c'est le Premier ministre. En apportant son soutien à Abdel Latif Rashid, le cadre de coordination a assuré la désignation de son candidat, Mohamed Chia Soudani, à la tête du prochain gouvernement. Les grands absents de cette journée, ce sont les sadristes. Pourtant, les partisans du leader chiite Moqtada Sadr avaient envahi le Parlement fin juillet pour empêcher cette élection. Les accès à la zone verte avaient été bloqués dès hier soir pour empêcher d'éventuelles manifestations ce jeudi. Mais la session parlementaire s'est tout de même ouverte sous les tirs de roquettes. Marie-Charlotte Roupie, Bagdad, RFI.

SB : Le Canada annonce des sanctions contre une dizaine de hauts responsables iraniens.

AC : Des mesures punitives prises en réponse aux violations systématiques des droits de la personne lors des manifestations qui secouent le pays. Cela fait un mois que les protestataires descendent dans la rue chaque jour pour demander plus de liberté. Ces manifestations ont été déclenchées par la mort de Mahsa Amini, décédée après son arrestation, pour non-respect du code vestimentaire imposé aux femmes en Iran. Le mouvement se poursuit malgré une violente répression. Elle a fait plus de 200 morts, selon le décompte d'une association de défense des droits de l'homme. Écoutez le témoignage anonyme d'une Iranienne qui manifeste régulièrement. Ce témoignage a été recueilli par Nicolas Falez.

Pendant notre conversation, un slogan l'interrompt. Son mari à la fenêtre, crie « Mort au Dictateur ! » Chaque soir, à 21 heures, la ville résonne de ces slogans politiques. Pour témoigner, cette Iranienne a demandé à ce que l'on transforme sa voix. Elle nous raconte les manifestations, la peur et la colère : « C'est notre colère qui domine, parce que, jour après jour, des gens, des adolescents, des filles, des garçons se font tuer dans les rues ou se font torturer et tuer en prison. » Il y a quelques jours encore, elle manifestait tête nue en clamant le slogan emblématique du mouvement : « Femmes, Vie, Liberté. » La journée s'est terminée par une course poursuite avec des membres des forces de sécurité. Deux de ses amis ont été frappés à coups de bâtons. « Ils nous répriment dans la rue, puis ils disent qu'il ne s'est jamais rien passé. Tout va bien et nous ne sommes qu'un groupe de personnes qui ont été endoctrinés par Israël ou par l'Amérique, l'Occident... » Elles nous racontent les restrictions d'Internet et les blocages des réseaux sociaux qui limitent la communication. Mais elle reçoit les images des manifestations de soutien dans de nombreux pays. Elle se dit reconnaissante de cette solidarité internationale.

AC : Et sachez que face à la contestation, le président iranien a de nouveau mis en cause les États-Unis, ce jeudi. Le conservateur Ebrahim Raïssi accuse les Américains de chercher à déstabiliser son pays.

SB : Deux jours après Israël, le Liban approuve l'accord conclu entre les deux pays sur leurs frontières maritimes.

AC : Annonce faite, aujourd'hui, par le président libanais Michel Aoun. Cet accord doit lever les obstacles à l'exploitation de gisements gaziers en Méditerranée. La ministre française des Affaires étrangères, arrivée ce soir à Beyrouth, s'est félicitée de l'accord historique entre les deux pays.

SB : L'inflation persiste aux États-Unis à l'approche des élections de mi-mandat.

AC : « Il reste du travail pour lutter contre la hausse des prix », a reconnu ce jeudi le président américain. L'inflation américaine a reculé sur un an, mais cette baisse est inférieure aux attentes. Ariane Gaffuri.

La situation est toujours tendue aux États-Unis. Sur un an, l'inflation a ralenti à seulement 8,2%, contre 8,1% en août l'année dernière, des niveaux record depuis 40 ans. La hausse des prix est générale. Les prix de l'énergie ont grimpé de près de 20% sur un an, les produits alimentaires de plus de 11%. Les prix des logements, des transports, des soins médicaux se sont accélérés aussi. Cette situation est alimentée par des goulots d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement et le séisme politique provoqué par l'offensive russe en Ukraine. Les investisseurs craignent que la Réserve fédérale ne relève à nouveau ses taux d'intérêt en novembre, peut être de 75 points de base, ce qui rendrait les emprunts plus chers. Les bourses ont d'ailleurs dévissé. Les taux américains à dix ans ont dépassé les 4%. Cette politique monétaire est aussi contestée à l'étranger car les banques centrales sont obligées de suivre et de monter elles aussi leurs taux, si elles ne veulent pas que leur monnaie perde de la valeur face au dollar, décourageant les investisseurs. C'est ce qu'a alerté le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, en début de semaine.

SB : En France, une nouvelle session de négociation se tient en ce moment entre syndicats et dirigeants chez TotalEnergie.

AC : La grève se poursuit dans plusieurs dépôts et raffineries du groupe pétrolier. Cela entraîne une pénurie d'essence qui provoque de longues files d'attente devant les stations-service. Des mouvements de grève affectent également d'autres entreprises du secteur énergétique, notamment dans des centrales nucléaires d'EDF et des sites de stockage de gaz d'Engie. Les salariés réclament des augmentations de salaires. Le secteur a accumulé d'énormes profits grâce à la hausse des prix de l'énergie.

22 heures 10 à Paris. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci à Claude Batista qui a réalisé ce journal.


Journal en français facile 13/10/2022 20h00 GMT

Anne Corpet : Vous êtes bien à l'écoute de RFI. Il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bienvenue dans le __Journal en français facile__ présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Anne, bonsoir à tous.

AC : La Russie annonce qu'elle va évacuer la population de la région de Kherson, au sud de l'Ukraine, vers son territoire. Moscou affirme intervenir à la demande des autorités locales d'occupation.

SB : La fin d'une longue impasse politique en Irak. Le Parlement a élu un président qui a choisi un Premier ministre. Cela faisait un an que la vie du pays était paralysée.

AC : Le Canada annonce des sanctions contre une dizaine de responsables iraniens, des mesures punitives prises en réponse aux violations systématiques des droits de la personne lors des manifestations qui secouent le pays depuis un mois.

SB : « __Il y a encore du travail pour faire baisser les prix.__ » Déclaration du président américain Joe Biden ce jeudi. L'inflation a reculé aux États-Unis, mais la baisse est moins importante qu'attendu. Inflation has fallen in the United States, but the drop is less significant than expected.

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SB : Les forces ukrainiennes poursuivent leur contre-offensive autour de Kherson, dans le sud du pays. Elles disent avoir repris cinq localités.

AC : Et la Russie va organiser l'évacuation vers son territoire de la population de cette région. Moscou assure que ce rapatriement intervient à la demande des autorités locales. Par le passé, l'Ukraine a accusé Moscou d'avoir emmené en Russie des milliers d'habitants des territoires occupés. Correspondance à Moscou, Anissa El Jabri.

Il est apparu sans prévenir sur les écrans en tout début d'après-midi. Le chef de l'administration régionale pro-russe s'est exprimé sur sa chaîne Telegram. Assis dans son bureau, drapeau russe au mur : « __Chaque jour__, a dit Vladimir Saldo, __des missiles frappent des villes et des civils de la région. En conséquence, nous avons suggéré que tous les habitants de la région de Kherson, qui souhaitent se protéger des frappes de missiles ukrainiens, puissent se rendre dans d'autres régions russes. C'est notre conseil : emmenez vos enfants et partez. Aux dirigeants de notre pays : nous avons besoin de votre aide pour ce travail.__ » Appel sans surprise bien reçu à Moscou. Le vice-Premier ministre a promis, à la télévision russe, une aide. Réponse suivie de cet autre message, cette fois de l'adjoint au gouverneur de Kherson, Kirill Stremoussov : « __Personne ne parle d'évacuation ni d'obligation ni de contrainte. Nous nous préoccupons simplement de la vie de chaque citoyen de Russie et de ceux qui vivent dans la région de Kherson. Personne n'évacue personne. Ce n'est pas une évacuation, personne ne s'en va.__ » « __Ne paniquez pas__ », a insisté l'élu. La région a été annexée, il y a deux semaines. Anissa El Jabri, Moscou, RFI.

SB : Une frappe ukrainienne a atteint la région de Belgorod, en Russie.

AC : Elle a fait exploser un dépôt de munitions. C'est ce qu'a annoncé le gouverneur de cette région frontalière avec l'Ukraine. Après un an d'impasse politique. Les députés irakiens ont enfin élu un président de la République. Au terme d'une longue session parlementaire. Abdel Latif Rashid l'a emporté face au président sortant. Abdel Latif Rashid won against the outgoing president. Depuis les élections législatives d'octobre dernier, le pays traverse une grave crise politique. Elle s'est transformée au mois d'août en affrontements ayant fait au moins 30 morts. It turned into clashes in August that left at least 30 dead. Et cette séance parlementaire était la quatrième tentative pour élire un président. À Bagdad, Marie-Charlotte Roupie.

Il s'agissait de sortir du blocage. It was about getting out of the blockage. Le cadre de coordination, l'alliance chiite, majoritaire au Parlement, a voté pour le candidat du compromis, Abdel Latif Rashid, appuyé par le Parti démocratique du Kurdistan. Un choix qui casse les codes. A choice that breaks the codes. Habituellement, le président est choisi dans les rangs de l'Union patriotique du Kurdistan. Son candidat, Barham Saleh, au pouvoir depuis 2018, doit donc s'incliner. Its candidate, Barham Saleh, in power since 2018, must therefore bow. L'enjeu de ce scrutin, cependant, dépasse le choix d'un nouveau président. What is at stake in this election, however, goes beyond the choice of a new president. L'homme fort en Irak, c'est le Premier ministre. En apportant son soutien à Abdel Latif Rashid, le cadre de coordination a assuré la désignation de son candidat, Mohamed Chia Soudani, à la tête du prochain gouvernement. Les grands absents de cette journée, ce sont les sadristes. Pourtant, les partisans du leader chiite Moqtada Sadr avaient envahi le Parlement fin juillet pour empêcher cette élection. Les accès à la zone verte avaient été bloqués dès hier soir pour empêcher d'éventuelles manifestations ce jeudi. Mais la session parlementaire s'est tout de même ouverte sous les tirs de roquettes. Marie-Charlotte Roupie, Bagdad, RFI.

SB : Le Canada annonce des sanctions contre une dizaine de hauts responsables iraniens.

AC : Des mesures punitives prises en réponse aux violations systématiques des droits de la personne lors des manifestations qui secouent le pays. Cela fait un mois que les protestataires descendent dans la rue chaque jour pour demander plus de liberté. Ces manifestations ont été déclenchées par la mort de Mahsa Amini, décédée après son arrestation, pour non-respect du code vestimentaire imposé aux femmes en Iran. Le mouvement se poursuit malgré une violente répression. Elle a fait plus de 200 morts, selon le décompte d'une association de défense des droits de l'homme. Écoutez le témoignage anonyme d'une Iranienne qui manifeste régulièrement. Ce témoignage a été recueilli par Nicolas Falez.

Pendant notre conversation, un slogan l'interrompt. Son mari à la fenêtre, crie « __Mort au Dictateur !__ » Chaque soir, à 21 heures, la ville résonne de ces slogans politiques. Pour témoigner, cette Iranienne a demandé à ce que l'on transforme sa voix. Elle nous raconte les manifestations, la peur et la colère : « __C'est notre colère qui domine, parce que, jour après jour, des gens, des adolescents, des filles, des garçons se font tuer dans les rues ou se font torturer et tuer en prison.__ » Il y a quelques jours encore, elle manifestait tête nue en clamant le slogan emblématique du mouvement : « Femmes, Vie, Liberté. » La journée s'est terminée par une course poursuite avec des membres des forces de sécurité. Deux de ses amis ont été frappés à coups de bâtons. « __Ils nous répriment dans la rue, puis ils disent qu'il ne s'est jamais rien passé. Tout va bien et nous ne sommes qu'un groupe de personnes qui ont été endoctrinés par Israël ou par l'Amérique, l'Occident...__ » Elles nous racontent les restrictions d'Internet et les blocages des réseaux sociaux qui limitent la communication. Everything is fine and we are just a group of people who have been indoctrinated by Israel or by America, the West...” They tell us about the internet restrictions and social media blockages that limit communication . Mais elle reçoit les images des manifestations de soutien dans de nombreux pays. Elle se dit reconnaissante de cette solidarité internationale.

AC : Et sachez que face à la contestation, le président iranien a de nouveau mis en cause les États-Unis, ce jeudi. Le conservateur Ebrahim Raïssi accuse les Américains de chercher à déstabiliser son pays.

SB : Deux jours après Israël, le Liban approuve l'accord conclu entre les deux pays sur leurs frontières maritimes.

AC : Annonce faite, aujourd'hui, par le président libanais Michel Aoun. Cet accord doit lever les obstacles à l'exploitation de gisements gaziers en Méditerranée. La ministre française des Affaires étrangères, arrivée ce soir à Beyrouth, s'est félicitée de l'accord historique entre les deux pays.

SB : L'inflation persiste aux États-Unis à l'approche des élections de mi-mandat.

AC : « __Il reste du travail pour lutter contre la hausse des prix__ », a reconnu ce jeudi le président américain. L'inflation américaine a reculé sur un an, mais cette baisse est inférieure aux attentes. Ariane Gaffuri.

La situation est toujours tendue aux États-Unis. Sur un an, l'inflation a ralenti à seulement 8,2%, contre 8,1% en août l'année dernière, des niveaux record depuis 40 ans. La hausse des prix est générale. Les prix de l'énergie ont grimpé de près de 20% sur un an, les produits alimentaires de plus de 11%. Les prix des logements, des transports, des soins médicaux se sont accélérés aussi. Cette situation est alimentée par des goulots d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement et le séisme politique provoqué par l'offensive russe en Ukraine. Les investisseurs craignent que la Réserve fédérale ne relève à nouveau ses taux d'intérêt en novembre, peut être de 75 points de base, ce qui rendrait les emprunts plus chers. Les bourses ont d'ailleurs dévissé. The stock exchanges have also unscrewed. Les taux américains à dix ans ont dépassé les 4%. US 10-year yields topped 4%. Cette politique monétaire est aussi contestée à l'étranger car les banques centrales sont obligées de suivre et de monter elles aussi leurs taux, si elles ne veulent pas que leur monnaie perde de la valeur face au dollar, décourageant les investisseurs. C'est ce qu'a alerté le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, en début de semaine.

SB : En France, une nouvelle session de négociation se tient en ce moment entre syndicats et dirigeants chez TotalEnergie.

AC : La grève se poursuit dans plusieurs dépôts et raffineries du groupe pétrolier. Cela entraîne une pénurie d'essence qui provoque de longues files d'attente devant les stations-service. Des mouvements de grève affectent également d'autres entreprises du secteur énergétique, notamment dans des centrales nucléaires d'EDF et des sites de stockage de gaz d'Engie. Les salariés réclament des augmentations de salaires. Le secteur a accumulé d'énormes profits grâce à la hausse des prix de l'énergie.

22 heures 10 à Paris. C'est la fin de ce __Journal en français facile__. Merci à Claude Batista qui a réalisé ce journal.