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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 15/08/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 15/08/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, minuit et demi à Kaboul.

Charlotte Derouin : Bienvenue si vous nous rejoignez pour ce Journal en français facile. Avec moi pour le présenter Mehdi Meddeb. Bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Charlotte, bonsoir à tous.

CD : Les talibans sont sur le point de reprendre le pouvoir en Afghanistan. Ils sont entrés dans la capitale, Kaboul. Le président Ashraf Ghani a fui le pays. Les ambassades étrangères s'organisent pour évacuer leur personnel diplomatique.

MM : Ce drame au Liban. L'explosion d'une citerne d'essence a causé la mort de 28 personnes. Elles tentaient de récupérer un peu de carburant alors que le pays fait face à une pénurie.

CD : En Haïti, les secours tentent toujours de retrouver des survivants. Le tremblement de terre qui a frappé le sud-ouest du pays a fait plus de 700 morts.

MM : L'Indonésie met fin aux tests de virginité pour les femmes qui veulent intégrer l'armée. Explications à suivre à la fin de cette édition.

-----

MM : Les talibans sont entrés dans Kaboul. Sur les images de la télévision afghane, ils crient victoire dans le palais présidentiel.

CD : En tout juste dix jours, ils ont pris le contrôle du pays et s'apprêtent à revenir au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassé par une coalition menée par les États Unis. Aujourd'hui, la panique s'est emparée de la capitale. Les magasins ont fermé, des embouteillages se sont formés. Des scènes de chaos. Sylvie Koffi.

Les talibans assiègent la ville. Quartiers après quartiers, les insurgés islamistes continuent leur progression dans la ville afin d'assurer, comme ils disent, la sécurité des civils. Des civils qui, de leur côté, essaient de fuir la capitale, alors que le président afghan a déjà quitté le pays pour se réfugier au Tadjikistan. Les forces de l'Otan ont annoncé, quant à elles, que tous les vols commerciaux ont été suspendus. Seuls les avions militaires sont autorisés à atterrir à l'aéroport de Kaboul pour permettre l'évacuation des ressortissants étrangers. La France envoie deux avions militaires, l'un dès cette nuit à destination des Émirats arabes Unis et un second ce lundi matin, a fait savoir le ministère des armées.

CD : Précisions signées Sylvie Koffi.

MM : Un peu plus tôt dans la soirée, une vidéo d'Abdullah Abdullah, a été diffusée sur les réseaux sociaux.

CD : Abdullah Abdullah, c'est le président du Haut conseil pour la réconciliation nationale d'Afghanistan, et le rival politique d'Ashraf Ghani. Il a pris la parole pour annoncer le départ du chef de l'État. Écoutez :

« Je sais qu'aujourd'hui vous avez passé une difficile journée. Dans la situation actuelle, j'espère que vous gardez votre calme. Je demande aux forces de sécurité d'œuvrer pour le maintien de l'ordre. Je demande aux talibans de ne pas entrer dans la ville et de permettre aux négociations d'aboutir afin d'éviter effusion du sang et destruction. L'ancien président afghan a quitté l'Afghanistan et a laissé le pays et le peuple dans cette situation. Dieu le jugera, tout comme le peuple afghan. » CD : Ashraf Ghani qui dit ce soir avoir quitter le pays pour éviter, je cite, « un bain de sang ». Les talibans ont gagné a reconnu le président en fuite.

MM : Au Liban, au moins 28 morts dans l'explosion d'une citerne d'essence dans le nord du pays.

CD : Des dizaines de personnes ont également été blessées. Les habitants tentaient de récupérer un peu d'essence. Le pays fait face à une pénurie. À Beyrouth, Paul Khalifeh.

Les informations préliminaires privilégient la piste de l'accident. Cela n'a pas calmé la colère des habitants de la localité de Tleil, qui ont attaqué et incendié le domicile du propriétaire du terrain où était entreposée la citerne d'essence. L'armée a arrêté un de ses fils, qui, selon certaines rumeurs, aurait tiré des coups de feu en direction de la foule qui réquisitionnait l'essence, provoquant l'explosion. La famille Rocheid se défend toutefois de ces accusations. Elle assure que le terrain était loué à la famille Ibrahim et n'était pas au courant, par conséquent, de ce qui y était entreposé. Les deux familles s'accusent mutuellement de la responsabilité du drame pendant que les blessés gravement brûlés ne trouvent pas de place dans des hôpitaux débordés, manquant de mazout et de matériel médical. Les politiciens n'ont pas attendu la fin de l'enquête. L'ancien Premier ministre Saad Hariri a comparé l'explosion de la citerne à celle qui a ravagé le port de Beyrouth, il y a un an, tuant plus de 200 personnes. Il a accusé les responsables de négligence et appelé le président Michel Aoun à démissionner. Cette nouvelle tragédie a provoqué un vif émoi chez la population libanaise déjà très éprouvée par les pénuries, la crise économique et l'absence de perspectives d'amélioration en raison du blocage politique qui empêche la formation d'un gouvernement. Paul Khalifeh, Beyrouth, RFI.

MM : En Haïti, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants.

CD : Le tremblement de terre a frappé le sud-ouest du pays a fait plus de 700 morts. Le bilan est encore provisoire. L'état d'urgence a été déclaré pour un mois. Le pape François a exprimé ce dimanche sa solidarité avec le peuple haïtien, appelant la communauté internationale à lui venir en aide.

MM : En Grèce, les pompiers toujours en alerte.

CD : L'immense majorité des feux sont à présent éteints ou sous contrôle. Une situation permise en partie par le soutien de pompiers étrangers, notamment européens, qui ont passé une semaine dans la région de l'Arcadie, dans le Péloponnèse. Sur place, Joël Bronner a suivi des pompiers français en quête de possibles reprises de feux.

« Maintenant les choses vont mieux et les quelques reprises de feu sont sous contrôle. » Comme l'indique ce pompier grec, les incendies de l'ouest de l'Arcadie sont à présent maitrisés, mais l'aide internationale est encore là. Sur les petites routes du Péloponnèse se croisent ainsi notamment des Tchèques, des Allemands ou encore des Français. « Bien reçu, on va aller voir. À droite. On est derrière vous. » Après avoir lutté activement contre les flammes, les pompiers étrangers traquent à présent essentiellement les fumeroles qui pourrait signifier un nouveau départ de feu. Jean-Paul Monet est lieutenant-colonel de sapeurs-pompiers dans les Bouches-du-Rhône : « Il est 11h, la température a bien monté et on s'attend à avoir des réactivations un peu partout, mais pour l'instant ça tient très bien. Bon, c'est un feu qui a une semaine, mais il est tellement grand et il y a énormément de points chauds et avec ce vent et cette chaleur, on n'est pas très tranquilles. » Et la topographie montagneuse ne simplifie pas les choses : « C'est tellement immense que l'objectif c'est d'essayer d'avoir toujours la vue la plus grande possible et pour ça on cherche les promontoires, les points culminants et on regarde, on scrute pour voir où on va mettre nos forces. » À quelques fumées près et hormis de rares passages d'hélicoptères ou de Canadair, la journée est finalement calme. Les pompiers français repartiront en début de semaine. Joël Bronner, région de l'Arcadie, RFI.

MM : En Indonésie, c'est un changement de taille pour les femmes dans l'armée.

CD : Le chef de l'état-major du pays a annoncé que les « tests de virginité » ne seront plus pratiqués auprès des recrues féminines. Des tests pour savoir si ces femmes avaient eu des relations sexuelles. La pratique était courante dans l'armée depuis 1965. Les précisions de Gabrielle Maréchaux.

Il s'agissait officiellement d'« examens gynécologiques ». En réalité les nouvelles recrues femmes de l'armée subissaient jusqu'alors un prétendu « test de virginité » sans aucune base scientifique, rappelle Andreas Harsono, à la tête de Human Rights Watch en Indonésie : « La théorie de l'horloge, qui était invoquée même par le chef de l'état-major, assure que si le vagin est déchiré comme l'angle des aiguilles d'une horloge à six heures, cela veut dire qu'une femme a une vie sexuelle, mais que si l'hymen est rompu entre 11 et 13 heures, cela veut dire que cette déchirure est accidentelle. C'est un mythe très répandu en Indonésie, notamment par les médias. » Andreas Harsono lutte pour la fin de ces prétendus tests de virginité dans l'armée depuis sept ans, une bataille de longue haleine portée par des acteurs officiels, mais aussi soutenue à l'intérieur même des bases militaires : « Il y a des filles de militaires, sur Instagram, l'une d'elle a lancé une pétition pour arrêter cette pratique adressée au président Jokowi. Il y a aussi les femmes de militaires, qui ont dû subir ce genre de tests pour épouser leurs maris, et qui s'inquiètent aujourd'hui pour leur fille, et qui ont en coulisse dit à leurs époux : cela doit cesser. » Après un aussi long combat, l'abandon officiel de cette pratique est un grand soulagement pour tous ces acteurs qui restent néanmoins vigilants : l'armée de l'air et la marine n'ont pour l'instant pas annoncé qu'elles condamnaient cette pratique. Gabrielle Maréchaux, Kuala Lumpur, RFI.

MM : En Thaïlande, plusieurs milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Bangkok ce dimanche.

CD : Ils demandaient la démission du Premier ministre, de plus en plus critiqué pour sa gestion de la crise du coronavirus. Le pays connait une hausse de nouveaux cas, avec plus de 20 000 nouvelles contaminations quotidiennes. Les protestataires dénonçaient la lenteur de la campagne vaccinale et l'impact économique des restrictions.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci à Mehdi Meddeb qui m'a accompagné ce soir. Et merci de votre fidélité. Ce journal est à réécouter sur RFI Savoirs.

Journal en français facile 15/08/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, minuit et demi à Kaboul.

Charlotte Derouin : Bienvenue si vous nous rejoignez pour ce Journal en français facile. Avec moi pour le présenter Mehdi Meddeb. Bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Charlotte, bonsoir à tous.

CD : Les talibans sont sur le point de reprendre le pouvoir en Afghanistan. Ils sont entrés dans la capitale, Kaboul. Le président Ashraf Ghani a fui le pays. Les ambassades étrangères s'organisent pour évacuer leur personnel diplomatique.

MM : Ce drame au Liban. L'explosion d'une citerne d'essence a causé la mort de 28 personnes. Elles tentaient de récupérer un peu de carburant alors que le pays fait face à une pénurie.

CD : En Haïti, les secours tentent toujours de retrouver des survivants. Le tremblement de terre qui a frappé le sud-ouest du pays a fait plus de 700 morts.

MM : L'Indonésie met fin aux tests de virginité pour les femmes qui veulent intégrer l'armée. Explications à suivre à la fin de cette édition.

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MM : Les talibans sont entrés dans Kaboul. Sur les images de la télévision afghane, ils crient victoire dans le palais présidentiel.

CD : En tout juste dix jours, ils ont pris le contrôle du pays et s'apprêtent à revenir au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassé par une coalition menée par les États Unis. Aujourd'hui, la panique s'est emparée de la capitale. Les magasins ont fermé, des embouteillages se sont formés. Des scènes de chaos. Sylvie Koffi.

Les talibans assiègent la ville. Quartiers après quartiers, les insurgés islamistes continuent leur progression dans la ville afin d'assurer, comme ils disent, la sécurité des civils. Des civils qui, de leur côté, essaient de fuir la capitale, alors que le président afghan a déjà quitté le pays pour se réfugier au Tadjikistan. Les forces de l'Otan ont annoncé, quant à elles, que tous les vols commerciaux ont été suspendus. Seuls les avions militaires sont autorisés à atterrir à l'aéroport de Kaboul pour permettre l'évacuation des ressortissants étrangers. La France envoie deux avions militaires, l'un dès cette nuit à destination des Émirats arabes Unis et un second ce lundi matin, a fait savoir le ministère des armées.

CD : Précisions signées Sylvie Koffi.

MM : Un peu plus tôt dans la soirée, une vidéo d'Abdullah Abdullah, a été diffusée sur les réseaux sociaux.

CD : Abdullah Abdullah, c'est le président du Haut conseil pour la réconciliation nationale d'Afghanistan, et le rival politique d'Ashraf Ghani. Il a pris la parole pour annoncer le départ du chef de l'État. Écoutez :

« Je sais qu'aujourd'hui vous avez passé une difficile journée. Dans la situation actuelle, j'espère que vous gardez votre calme. Je demande aux forces de sécurité d'œuvrer pour le maintien de l'ordre. Je demande aux talibans de ne pas entrer dans la ville et de permettre aux négociations d'aboutir afin d'éviter effusion du sang et destruction. L'ancien président afghan a quitté l'Afghanistan et a laissé le pays et le peuple dans cette situation. Dieu le jugera, tout comme le peuple afghan. » CD : Ashraf Ghani qui dit ce soir avoir quitter le pays pour éviter, je cite, « un bain de sang ». Les talibans ont gagné a reconnu le président en fuite.

MM : Au Liban, au moins 28 morts dans l'explosion d'une citerne d'essence dans le nord du pays.

CD : Des dizaines de personnes ont également été blessées. Les habitants tentaient de récupérer un peu d'essence. Le pays fait face à une pénurie. À Beyrouth, Paul Khalifeh.

Les informations préliminaires privilégient la piste de l'accident. Cela n'a pas calmé la colère des habitants de la localité de Tleil, qui ont attaqué et incendié le domicile du propriétaire du terrain où était entreposée la citerne d'essence. L'armée a arrêté un de ses fils, qui, selon certaines rumeurs, aurait tiré des coups de feu en direction de la foule qui réquisitionnait l'essence, provoquant l'explosion. La famille Rocheid se défend toutefois de ces accusations. Elle assure que le terrain était loué à la famille Ibrahim et n'était pas au courant, par conséquent, de ce qui y était entreposé. Les deux familles s'accusent mutuellement de la responsabilité du drame pendant que les blessés gravement brûlés ne trouvent pas de place dans des hôpitaux débordés, manquant de mazout et de matériel médical. Les politiciens n'ont pas attendu la fin de l'enquête. L'ancien Premier ministre Saad Hariri a comparé l'explosion de la citerne à celle qui a ravagé le port de Beyrouth, il y a un an, tuant plus de 200 personnes. Il a accusé les responsables de négligence et appelé le président Michel Aoun à démissionner. Cette nouvelle tragédie a provoqué un vif émoi chez la population libanaise déjà très éprouvée par les pénuries, la crise économique et l'absence de perspectives d'amélioration en raison du blocage politique qui empêche la formation d'un gouvernement. Paul Khalifeh, Beyrouth, RFI.

MM : En Haïti, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants.

CD : Le tremblement de terre a frappé le sud-ouest du pays a fait plus de 700 morts. Le bilan est encore provisoire. L'état d'urgence a été déclaré pour un mois. Le pape François a exprimé ce dimanche sa solidarité avec le peuple haïtien, appelant la communauté internationale à lui venir en aide.

MM : En Grèce, les pompiers toujours en alerte.

CD : L'immense majorité des feux sont à présent éteints ou sous contrôle. Une situation permise en partie par le soutien de pompiers étrangers, notamment européens, qui ont passé une semaine dans la région de l'Arcadie, dans le Péloponnèse. Sur place, Joël Bronner a suivi des pompiers français en quête de possibles reprises de feux.

« Maintenant les choses vont mieux et les quelques reprises de feu sont sous contrôle. » Comme l'indique ce pompier grec, les incendies de l'ouest de l'Arcadie sont à présent maitrisés, mais l'aide internationale est encore là. Sur les petites routes du Péloponnèse se croisent ainsi notamment des Tchèques, des Allemands ou encore des Français. « Bien reçu, on va aller voir. À droite. On est derrière vous. » Après avoir lutté activement contre les flammes, les pompiers étrangers traquent à présent essentiellement les fumeroles qui pourrait signifier un nouveau départ de feu. Jean-Paul Monet est lieutenant-colonel de sapeurs-pompiers dans les Bouches-du-Rhône : « Il est 11h, la température a bien monté et on s'attend à avoir des réactivations un peu partout, mais pour l'instant ça tient très bien. Bon, c'est un feu qui a une semaine, mais il est tellement grand et il y a énormément de points chauds et avec ce vent et cette chaleur, on n'est pas très tranquilles. » Et la topographie montagneuse ne simplifie pas les choses : « C'est tellement immense que l'objectif c'est d'essayer d'avoir toujours la vue la plus grande possible et pour ça on cherche les promontoires, les points culminants et on regarde, on scrute pour voir où on va mettre nos forces. » À quelques fumées près et hormis de rares passages d'hélicoptères ou de Canadair, la journée est finalement calme. Les pompiers français repartiront en début de semaine. Joël Bronner, région de l'Arcadie, RFI.

MM : En Indonésie, c'est un changement de taille pour les femmes dans l'armée.

CD : Le chef de l'état-major du pays a annoncé que les « tests de virginité » ne seront plus pratiqués auprès des recrues féminines. Des tests pour savoir si ces femmes avaient eu des relations sexuelles. La pratique était courante dans l'armée depuis 1965. Les précisions de Gabrielle Maréchaux.

Il s'agissait officiellement d'« examens gynécologiques ». En réalité les nouvelles recrues femmes de l'armée subissaient jusqu'alors un prétendu « test de virginité » sans aucune base scientifique, rappelle Andreas Harsono, à la tête de Human Rights Watch en Indonésie : « La théorie de l'horloge, qui était invoquée même par le chef de l'état-major, assure que si le vagin est déchiré comme l'angle des aiguilles d'une horloge à six heures, cela veut dire qu'une femme a une vie sexuelle, mais que si l'hymen est rompu entre 11 et 13 heures, cela veut dire que cette déchirure est accidentelle. C'est un mythe très répandu en Indonésie, notamment par les médias. » Andreas Harsono lutte pour la fin de ces prétendus tests de virginité dans l'armée depuis sept ans, une bataille de longue haleine portée par des acteurs officiels, mais aussi soutenue à l'intérieur même des bases militaires : « Il y a des filles de militaires, sur Instagram, l'une d'elle a lancé une pétition pour arrêter cette pratique adressée au président Jokowi. Il y a aussi les femmes de militaires, qui ont dû subir ce genre de tests pour épouser leurs maris, et qui s'inquiètent aujourd'hui pour leur fille, et qui ont en coulisse dit à leurs époux : cela doit cesser. » Après un aussi long combat, l'abandon officiel de cette pratique est un grand soulagement pour tous ces acteurs qui restent néanmoins vigilants : l'armée de l'air et la marine n'ont pour l'instant pas annoncé qu'elles condamnaient cette pratique. Gabrielle Maréchaux, Kuala Lumpur, RFI.

MM : En Thaïlande, plusieurs milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Bangkok ce dimanche.

CD : Ils demandaient la démission du Premier ministre, de plus en plus critiqué pour sa gestion de la crise du coronavirus. Le pays connait une hausse de nouveaux cas, avec plus de 20 000 nouvelles contaminations quotidiennes. Les protestataires dénonçaient la lenteur de la campagne vaccinale et l'impact économique des restrictions.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci à Mehdi Meddeb qui m'a accompagné ce soir. Et merci de votre fidélité. Ce journal est à réécouter sur RFI Savoirs.