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Le bouchon de cristal, Maurice Leblanc, IX. — Dans les ténèbres (2)

IX. — Dans les ténèbres (2)

Nul ne sentait plus que lui tout ce qu'il y avait de funeste à demeurer inactif, dans une chambre d'hôtel, et combien sa présence eût été utile sur le champ de bataille ! Peut-être même cette idée confuse avait-elle prolongé son mal au-delà des limites ordinaires.

Il murmura :

— Allez-vous-en, je vous en supplie.

Il y avait entre eux une gêne qui croissait avec l'approche du jour épouvantable. Injuste, oubliant, ou voulant oublier, que c'était elle qui avait lancé son fils dans l'aventure d'Enghien, Mme Mergy n'oubliait pas que la justice poursuivait Gilbert avec tant de rigueur, non pas tant comme criminel que comme complice de Lupin. Et, puis, malgré tous ses efforts, malgré les prodiges de son énergie, à quel résultat, en fin de compte, Lupin avait-il abouti ? En quoi son intervention avait-elle profité à Gilbert ?

Après un silence, elle se leva et le laissa seul.

Le lendemain, il fut assez faible. Mais le surlendemain, qui était le mercredi, comme son docteur exigeait qu'il restât encore jusqu'à la fin de la semaine, il répondit : — Sinon, qu'ai-je à craindre ? — Que la fièvre ne revienne.

— Pas davantage ?

— Non. La blessure est suffisamment cicatrisée.

— Alors, advienne que pourra. Je monte avec vous dans votre auto. À midi, nous sommes à Paris.

Ce qui déterminait Lupin à partir sur-le-champ, c'était, d'abord, une lettre de Clarisse ainsi conçue : « J'ai retrouvé les traces de Daubrecq… » Et c'était aussi la lecture d'un télégramme annonçant l'arrestation du marquis d'Albufex, compromis dans l'affaire du Canal. Daubrecq se vengeait.

Or, si Daubrecq pouvait se venger, c'est que le marquis n'avait pu, lui, prévenir cette vengeance en prenant le document qui se trouvait sur la table même du bureau. C'est que les agents et l'inspecteur principal Blanchon, établis par Prasville dans l'hôtel du square Lamartine, avaient fait bonne garde. Bref, c'est que le bouchon de cristal était encore là. Il y était encore, et cela prouvait, ou bien que Daubrecq n'osait pas rentrer chez lui, ou bien que son état de santé l'en empêchait, ou bien encore qu'il avait assez de confiance dans la cachette pour ne pas prendre la peine de se déranger. En tout cas, il n'y avait aucun doute sur la conduite à suivre : il fallait agir, et agir au plus vite. Il fallait devancer Daubrecq et s'emparer du bouchon de cristal. Aussitôt le bois de Boulogne franchi, et l'automobile parvenue aux environs du square Lamartine, Lupin dit adieu au docteur et se fit arrêter. Grognard et Le Ballu, à qui il avait donné rendez-vous, le rejoignirent.

— Et Mme Mergy ? leur dit-il.

— Elle n'est pas rentrée depuis hier. Nous savons par un pneumatique qu'elle a vu Daubrecq sortant de chez ses cousines et montant en voiture. Elle a le numéro de la voiture et doit nous tenir au courant de ses recherches.

— Et depuis ?

— Depuis, rien.

— Pas d'autres nouvelles ? — Si, d'après le Paris-Midi, cette nuit, dans sa cellule de la Santé, d'Albufex s'est ouvert les veines avec un éclat de verre. Il laisse, paraît-il, une longue lettre, lettre d'aveu et d'accusation en même temps, avouant sa faute, mais accusant Daubrecq de sa mort et exposant le rôle joué par Daubrecq dans l'affaire du Canal. — C'est tout ? — Non. Le même journal annonce que, selon toute vraisemblance, la commission des grâces, après examen du dossier, a rejeté la grâce de Vaucheray et de Gilbert, et que, vendredi, probablement, le Président de la République recevra leurs avocats.

Lupin eut un frisson.

— Ça ne traîne pas, dit-il. On voit que Daubrecq a donné, dès le premier jour, une impulsion vigoureuse à la vieille machine judiciaire. Une petite semaine encore, et le couperet tombe. Ah ! mon pauvre Gilbert, si, après-demain, le dossier que ton avocat apportera au Président de la République ne contient pas l'offre inconditionnelle de la liste des vingt-sept, mon pauvre Gilbert, tu es bien fichu. — Voyons, voyons, patron, c'est vous qui perdez courage ? — Moi ! Quelle bêtise ! Dans une heure, j'aurai le bouchon de cristal. Dans deux heures, je verrai l'avocat de Gilbert. Et le cauchemar sera fini.

— Bravo patron ! On vous retrouve. Nous vous attendons ici ?

— Non. Retournez à votre hôtel, je vous rejoins.

Ils se quittèrent. Lupin marcha droit vers la grille de l'hôtel et sonna. Un agent lui ouvrit, qui le reconnut.

— Monsieur Nicole, n'est-ce pas ? — Oui, c'est moi, dit-il. L'inspecteur principal Blanchon est là ? — Il est là.

— Puis-je lui parler ?

On le conduisit dans le bureau où l'inspecteur principal Blanchon l'accueillit avec empressement. — Monsieur Nicole, j'ai ordre de me mettre à votre entière disposition. Et je suis même fort heureux de vous voir aujourd'hui. — Et pourquoi donc, monsieur l'inspecteur principal ? — Parce qu'il y a du nouveau. — Quelque chose de grave ?

— Très grave.

— Vite. Parlez.

— Daubrecq est revenu.

— Hein ! Quoi ! s'écria Lupin avec un sursaut. Daubrecq est revenu ? Il est là ?

— Non, il est reparti.

— Et il est entré ici, dans ce bureau ?

— Oui.

— Quand ?

— Ce matin.

— Et vous ne l'avez pas empêché ? — De quel droit ?

— Et vous l'avez laissé seul ? — Sur son ordre absolu, oui, nous l'avons laissé seul. Lupin se sentit pâlir.

Daubrecq était revenu chercher le bouchon de cristal !

Il garda le silence assez longtemps, et il répétait en lui-même :

— Il est revenu le chercher… Il a eu peur qu'on ne le trouvât, et il l'a repris… Parbleu ! c'était inévitable… D'Albufex arrêté, d'Albufex accusé et accusant, il fallait bien que Daubrecq se défendît. La partie rude pour lui. Après des mois et des mois de mystère, le public apprend enfin que l'être infernal qui a combiné tout le drame des vingt-sept, et qui déshonore et qui tue, c'est lui Daubrecq. Que deviendrait-il, si, par miracle, son talisman ne le protégeait plus ? Il l'a repris. Il dit d'une voix qu'il tâchait d'assurer : — Il est resté longtemps ?

— Vingt secondes peut-être.

— Comment, vingt secondes ! Pas davantage ?

— Pas davantage.

— Quelle heure était-il ?

— Dix heures.

— Pouvait-il connaître alors le suicide du marquis d'Albufex ? — Oui.

J'ai vu dans sa poche l'édition spéciale que le Paris-Midi a publiée à ce propos. — C'est bien cela… c'est bien cela, dit Lupin. Et il demanda encore :

— M. Prasville ne vous avait pas donné d'instructions spéciales concernant le retour possible de Daubrecq ? — Non. Aussi, en l'absence de M. Prasville, j'ai téléphoné à la Préfecture et j'attends. La disparition du député Daubrecq a fait, vous le savez, beaucoup de bruit, et notre présence ici est admissible aux yeux du public, tant que dure cette disparition. Mais puisque Daubrecq est revenu, puisque nous avons la preuve qu'il n'est ni séquestré, ni mort, pouvons-nous rester dans cette maison ? — Qu'importe fit Lupin distraitement. Qu'importe que la maison soit gardée ou non ! Daubrecq est venu : donc le bouchon de cristal n'est plus là. Il n'avait pas achevé cette phrase qu'une question s'imposa naturellement à son esprit. Si le bouchon de cristal n'était plus là, cela ne pouvait-il se voir à un signe matériel quelconque ? L'enlèvement de cet objet, contenu sans aucun doute dans un autre objet, avait-il laissé une trace, un vide ? La constatation était aisée. Il s'agissait tout simplement d'examiner la table, puisque Lupin savait, par les plaisanteries de Sébastiani, que c'était là l'endroit de la cachette. Et cette cachette ne pouvait être compliquée, puisque Daubrecq n'était pas resté dans son bureau plus de vingt secondes, le temps, pour ainsi dire, d'entrer et de sortir. Lupin regarda. Et ce fut immédiat. Sa mémoire avait enregistré si fidèlement l'image de la table avec la totalité des objets posés sur elle, que l'absence de l'un d'entre eux le frappa instantanément, comme si cet objet, et celui-là seul, eût été le signe caractéristique qui distinguât cette table de toutes les autres tables. — Oh ! pensa-t-il avec un tremblement de joie, tout concorde… tout… jusqu'à ce commencement de mot que la torture arrachait à Daubrecq dans la tour de Mortepierre ! L'énigme est déchiffrée. Cette fois, il n'y a plus d'hésitation possible, plus de tâtonnements. Nous touchons au but.

Et, sans répondre aux interrogations de l'inspecteur, il songeait à la simplicité de la cachette, et il se rappelait la merveilleuse histoire d'Edgar Poe où la lettre volée, et recherchée si avidement, est, en quelque sorte, offerte aux yeux de tous. On ne soupçonne pas ce qui ne semble point se dissimuler.

— Allons, se dit Lupin en sortant, très surexcité par sa découverte, il est écrit que, dans cette sacrée aventure, je me heurterai jusqu'à la fin aux pires déceptions. Tout ce que je bâtis s'écroule aussitôt. Toute conquête s'achève en désastre. Cependant, il ne se laissait pas abattre. D'une part, il connaissait la façon dont le député Daubrecq cachait le bouchon de cristal. D'autre part, il fallait savoir, par Clarisse Mergy, la retraite même de Daubrecq. Le reste, dès lors, ne serait plus qu'un enfantillage pour lui. Grognard et Le Ballu l'attendaient dans le salon de l'hôtel Franklin, petit hôtel de famille situé près du Trocadéro. Mme Mergy ne leur avait pas encore écrit.

— Bah ! dit-il, j'ai confiance en elle ! Elle ne lâchera pas Daubrecq avant d'avoir une certitude. Cependant, à la fin de l'après-midi, il commença à perdre patience et à s'inquiéter. Il livrait une de ces batailles — la dernière, espérait-il — où le moindre retard risquait de tout compromettre. Que Daubrecq dépistât Mme Mergy, comment le rattraper ? On ne disposait plus, pour réparer les fautes commises, de semaines ou de jours, mais plutôt de quelques heures, d'un nombre d'heures effroyablement restreint. Apercevant le patron de l'hôtel, il l'interpella : — Vous êtes sûr qu'il n'y a pas de pneumatique au nom de mes deux amis ? — Absolument sûr, monsieur.

— Et à mon nom, au nom de M. Nicole ?

— Pas davantage.

— C'est curieux, dit Lupin. Nous comptions avoir des nouvelles de Mme Audran (c'était le nom sous lequel Clarisse était descendue). — Mais cette dame est venue, s'écria le patron. — Vous dites ?

— Elle est venue tantôt, et, comme ces messieurs n'étaient pas là, elle a laissé une lettre dans sa chambre. Le domestique ne vous en a pas parlé ?

En hâte, Lupin et ses amis montèrent.

Il y avait, en effet, une lettre sur la table.

— Tiens, dit Lupin, elle est décachetée. Comment se fait-il ?… Et puis pourquoi ces coups de ciseau ?

La lettre contenait ces lignes :

Daubrecq a passé la semaine à l'hôtel Central. Ce matin il a fait porter ses bagages à la gare de et il a téléphoné qu'on lui réserve une place de sleeping-car pour . Je ne sais pas l'heure du train. Mais je serai tout l'après-midi à la gare. Venez tous les trois aussitôt que possible. On préparera l'enlèvement. — Eh bien quoi ! dit Le Ballu. À quelle gare ? Et pour quel endroit, le sleeping ? Elle a coupé juste l'emplacement des mots. — Mais oui, fit Grognard. Deux coups de ciseau à chaque place, et les seuls mots utiles ont sauté. Elle est raide, celle-là ! Mme Mergy a donc perdu la tête ?

Lupin ne bougeait pas. Un tel afflux de sang battait ses tempes qu'il avait collé ses poings contre elles, et qu'il serrait de toutes ses forces. La fièvre remontait en lui, brûlante et tumultueuse, et sa volonté, exaspérée jusqu'à la souffrance, se contractait sur cette ennemie sournoise qu'il fallait étouffer instantanément, s'il ne voulait pas lui-même être vaincu sans retour. Il murmura, très calme :

— Daubrecq est venu ici.

— Daubrecq !

— Pouvons-nous supposer que Mme Mergy se soit divertie à supprimer elle-même ces deux mots ? Daubrecq est venu ici.

Mme Mergy croyait le surveiller. C'est lui qui la surveillait. — Comment ?

— Sans doute par l'intermédiaire de ce domestique qui ne nous a pas avertis, nous, du passage à l'hôtel de Mme Mergy, mais qui aura averti Daubrecq. Il est venu. Il a lu la lettre. Et, par ironie, il s'est contenté de couper les mots essentiels. — Nous pouvons le savoir… interroger…

— À quoi bon ! À quoi bon savoir comment il est venu, puisque nous savons qu'il est venu ? Il examina la lettre assez longtemps, la tourna et la retourna, puis se leva et dit :

— Allons-nous-en.

— Mais où ?

— Gare de Lyon.

— Vous êtes sûr ?

— Je ne suis sûr de rien avec Daubrecq.

IX. — Dans les ténèbres (2) IX. - In der Dunkelheit (2) IX. - In the darkness (2)

Nul ne sentait plus que lui tout ce qu'il y avait de funeste à demeurer inactif, dans une chambre d'hôtel, et combien sa présence eût été utile sur le champ de bataille ! ||||||||||||fatal||||||||||||||||||| Niemand spürte mehr als er, wie schädlich es war, untätig in einem Hotelzimmer zu sitzen, und wie nützlich seine Anwesenheit auf dem Schlachtfeld gewesen wäre. No one was more aware than he of the perils of sitting idle in a hotel room, and how useful his presence would have been on the battlefield! Peut-être même cette idée confuse avait-elle prolongé son mal au-delà des limites ordinaires. Vielleicht hatte sogar dieser verwirrende Gedanke sein Leiden über die gewöhnlichen Grenzen hinaus verlängert. Perhaps even this confused idea had prolonged his suffering beyond the ordinary limits.

Il murmura : He murmured:

— Allez-vous-en, je vous en supplie. - Please go away.

Il y avait entre eux une gêne qui croissait avec l'approche du jour épouvantable. There was a discomfort growing between them as the terrible day approached. Injuste, oubliant, ou voulant oublier, que c'était elle qui avait lancé son fils dans l'aventure d'Enghien, Mme Mergy n'oubliait pas que la justice poursuivait Gilbert avec tant de rigueur, non pas tant comme criminel que comme complice de Lupin. Unfairly, forgetting, or wanting to forget, that it was she who had pushed her son into the Enghien adventure, Mrs. Mergy did not forget that justice was pursuing Gilbert with such severity, not so much as a criminal but as an accomplice of Lupin. Et, puis, malgré tous ses efforts, malgré les prodiges de son énergie, à quel résultat, en fin de compte, Lupin avait-il abouti ? ||||||||||||||||||||||había logrado And, despite all his efforts, despite the wonders of his energy, what result had Lupin ultimately achieved? En quoi son intervention avait-elle profité à Gilbert ? How had her intervention benefited Gilbert?

Après un silence, elle se leva et le laissa seul. After|a|||||||| After a silence, she got up and left him alone.

Le lendemain, il fut assez faible. |next|||| The next day, he was quite weak. Mais le surlendemain, qui était le mercredi, comme son docteur exigeait qu'il restât encore jusqu'à la fin de la semaine, il répondit : |||which|||||||||||||||||| But on the following day, which was Wednesday, as his doctor demanded that he stay until the end of the week, he replied: — Sinon, qu'ai-je à craindre ? — Otherwise, what do I have to fear? — Que la fièvre ne revienne. — That the fever may come back.

— Pas davantage ? — Nothing more?

— Non. - No. La blessure est suffisamment cicatrisée. The wound is sufficiently healed.

— Alors, advienne que pourra. |may happen||will be |suceda lo que||pueda — So be it, come what may. Je monte avec vous dans votre auto. I will ride with you in your car. À midi, nous sommes à Paris. By noon, we're in Paris.

Ce qui déterminait Lupin à partir sur-le-champ, c'était, d'abord, une lettre de Clarisse ainsi conçue : « J'ai retrouvé les traces de Daubrecq… » Et c'était aussi la lecture d'un télégramme annonçant l'arrestation du marquis d'Albufex, compromis dans l'affaire du Canal. What prompted Lupin to leave immediately was, first, a letter from Clarisse that read: 'I have found Daubrecq's trail...' And it was also the reading of a telegram announcing the arrest of Marquis d'Albufex, implicated in the Canal affair. Daubrecq se vengeait. ||se vengaba Daubrecq was seeking revenge.

Or, si Daubrecq pouvait se venger, c'est que le marquis n'avait pu, lui, prévenir cette vengeance en prenant le document qui se trouvait sur la table même du bureau. Now, if Daubrecq could seek revenge, it's because the marquis had not been able to prevent this revenge by taking the document that was on the very table of the desk. C'est que les agents et l'inspecteur principal Blanchon, établis par Prasville dans l'hôtel du square Lamartine, avaient fait bonne garde. The agents and Chief Inspector Blanchon, established by Prasville in the hotel on Square Lamartine, had been keeping a watchful eye. Bref, c'est que le bouchon de cristal était encore là. Il y était encore, et cela prouvait, ou bien que Daubrecq n'osait pas rentrer chez lui, ou bien que son état de santé l'en empêchait, ou bien encore qu'il avait assez de confiance dans la cachette pour ne pas prendre la peine de se déranger. He was still there, and this proved either that Daubrecq did not dare to go back home, or that his health condition prevented him, or that he had enough confidence in the hiding place not to bother moving. En tout cas, il n'y avait aucun doute sur la conduite à suivre : il fallait agir, et agir au plus vite. In any case, there was no doubt about the course of action to be taken: action had to be taken, and quickly. Il fallait devancer Daubrecq et s'emparer du bouchon de cristal. ||adelantarse a||||||| It was necessary to anticipate Daubrecq and seize the crystal stopper. Aussitôt le bois de Boulogne franchi, et l'automobile parvenue aux environs du square Lamartine, Lupin dit adieu au docteur et se fit arrêter. |el||||||||||||||||||||| As soon as the Bois de Boulogne was crossed, and the car reached the vicinity of Square Lamartine, Lupin bid farewell to the doctor and had himself arrested. Grognard et Le Ballu, à qui il avait donné rendez-vous, le rejoignirent. ||||||||||||se unieron a Grognard and Le Ballu, whom he had made an appointment with, caught up with him.

— Et Mme Mergy ? - And Mrs. Mergy? leur dit-il.

— Elle n'est pas rentrée depuis hier. Nous savons par un pneumatique qu'elle a vu Daubrecq sortant de chez ses cousines et montant en voiture. We know from a tire that she saw Daubrecq leaving her cousins' house and getting into the car. Elle a le numéro de la voiture et doit nous tenir au courant de ses recherches. She has the car number and will keep us informed of her research.

— Et depuis ?

— Depuis, rien.

— Pas d'autres nouvelles ? — Si, d'après le Paris-Midi, cette nuit, dans sa cellule de la Santé, d'Albufex s'est ouvert les veines avec un éclat de verre. — Yes, according to Paris-Midi, tonight, in his cell at La Santé, d'Albufex opened his veins with a shard of glass. Il laisse, paraît-il, une longue lettre, lettre d'aveu et d'accusation en même temps, avouant sa faute, mais accusant Daubrecq de sa mort et exposant le rôle joué par Daubrecq dans l'affaire du Canal. ||||||||de confesión||||||||||||||||||||||||| It seems he left a long letter, a confession and accusation letter at the same time, admitting his fault but accusing Daubrecq of his death and exposing Daubrecq's role in the Canal affair. — C'est tout ? — Is that all? — Non. Le même journal annonce que, selon toute vraisemblance, la commission des grâces, après examen du dossier, a rejeté la grâce de Vaucheray et de Gilbert, et que, vendredi, probablement, le Président de la République recevra leurs avocats. |||||||probabilidad||||||||||||||||||||||||||||| The same newspaper reports that, in all likelihood, the Commission des grâces, after examining the file, has rejected the pardon of Vaucheray and Gilbert, and that, probably on Friday, the President of the Republic will receive their lawyers.

Lupin eut un frisson. |||escalofrío Lupin shivered.

— Ça ne traîne pas, dit-il. It's moving quickly, he said. On voit que Daubrecq a donné, dès le premier jour, une impulsion vigoureuse à la vieille machine judiciaire. One can see that Daubrecq, from the very first day, gave a strong impetus to the old judicial machine. Une petite semaine encore, et le couperet tombe. ||||||hacha| Another week, and the knife falls. Ah ! mon pauvre Gilbert, si, après-demain, le dossier que ton avocat apportera au Président de la République ne contient pas l'offre inconditionnelle de la liste des vingt-sept, mon pauvre Gilbert, tu es bien fichu. |||||||||||||||||||||incondicional|||||||||||||Estás perdido. my poor Gilbert, if, the day after tomorrow, the file that your lawyer will take to the President of the Republic doesn't contain the unconditional offer of the list of twenty-seven, my poor Gilbert, you're a goner. — Voyons, voyons, patron, c'est vous qui perdez courage ? — Come on, come on, boss, are you the one losing courage? — Moi ! — Me! Quelle bêtise ! What nonsense! Dans une heure, j'aurai le bouchon de cristal. In an hour, I will have the crystal stopper. Dans deux heures, je verrai l'avocat de Gilbert. In two hours, I will see Gilbert's lawyer. Et le cauchemar sera fini. And the nightmare will be over.

— Bravo patron ! On vous retrouve. We'll see you again. Nous vous attendons ici ?

— Non. Retournez à votre hôtel, je vous rejoins.

Ils se quittèrent. Lupin marcha droit vers la grille de l'hôtel et sonna. Lupin walked straight to the hotel gate and rang the bell. Un agent lui ouvrit, qui le reconnut. An agent opened the door for him, recognizing him.

— Monsieur Nicole, n'est-ce pas ? "Mr. Nicole, isn't it?" — Oui, c'est moi, dit-il. L'inspecteur principal Blanchon est là ? — Il est là.

— Puis-je lui parler ?

On le conduisit dans le bureau où l'inspecteur principal Blanchon l'accueillit avec empressement. — Monsieur Nicole, j'ai ordre de me mettre à votre entière disposition. - Mr. Nicole, I have been instructed to make myself entirely at your disposal. Et je suis même fort heureux de vous voir aujourd'hui. And I am even very happy to see you today. — Et pourquoi donc, monsieur l'inspecteur principal ? - And why is that, Chief Inspector? — Parce qu'il y a du nouveau. — Because there is something new. — Quelque chose de grave ? — Something serious?

— Très grave. — Very serious.

— Vite. Parlez.

— Daubrecq est revenu.

— Hein ! Quoi ! s'écria Lupin avec un sursaut. exclaimed Lupin with a startle. Daubrecq est revenu ? Daubrecq has returned? Il est là ? Is he here?

— Non, il est reparti. — No, he has left.

— Et il est entré ici, dans ce bureau ? — And he entered here, in this office?

— Oui. — Yes.

— Quand ?

— Ce matin.

— Et vous ne l'avez pas empêché ? — And you didn't stop him? — De quel droit ? — By what right?

— Et vous l'avez laissé seul ? — And you left him alone? — Sur son ordre absolu, oui, nous l'avons laissé seul. — On his absolute order, yes, we left him alone. Lupin se sentit pâlir. Lupin felt himself grow pale.

Daubrecq était revenu chercher le bouchon de cristal ! Daubrecq had come back to retrieve the crystal stopper!

Il garda le silence assez longtemps, et il répétait en lui-même : He remained silent for quite some time, repeating to himself:

— Il est revenu le chercher… Il a eu peur qu'on ne le trouvât, et il l'a repris… Parbleu ! ||||||||||||encontrara||||| - He came back to get it... He was afraid it wouldn't be found, so he took it back... Well! c'était inévitable… D'Albufex arrêté, d'Albufex accusé et accusant, il fallait bien que Daubrecq se défendît. it was inevitable... With D'Albufex arrested, D'Albufex accused and accusing, Daubrecq had to defend himself. La partie rude pour lui. The rough part for him. Après des mois et des mois de mystère, le public apprend enfin que l'être infernal qui a combiné tout le drame des vingt-sept, et qui déshonore et qui tue, c'est lui Daubrecq. ||||||||||||||||||||||||||deshonra|||||| After months and months of mystery, the public finally learns that the infernal being who orchestrated all the drama of the twenty-seven, and who dishonors and kills, is Daubrecq himself. Que deviendrait-il, si, par miracle, son talisman ne le protégeait plus ? What would become of him if, by some miracle, his talisman no longer protected him? Il l'a repris. He took it back. Il dit d'une voix qu'il tâchait d'assurer : |||||trataba de asegurar| He said in a voice he was trying to assure: — Il est resté longtemps ? - Has he been here long?

— Vingt secondes peut-être. — Maybe twenty seconds.

— Comment, vingt secondes ! — What, only twenty seconds! Pas davantage ? No more than that?

— Pas davantage. - No more.

— Quelle heure était-il ?

— Dix heures.

— Pouvait-il connaître alors le suicide du marquis d'Albufex ? — Oui.

J'ai vu dans sa poche l'édition spéciale que le Paris-Midi a publiée à ce propos. I saw in his pocket the special edition that Paris-Midi published on this subject. — C'est bien cela… c'est bien cela, dit Lupin. - That's right... that's right, said Lupin. Et il demanda encore : And he asked again:

— M. Prasville ne vous avait pas donné d'instructions spéciales concernant le retour possible de Daubrecq ? |||||||instrucciones especiales||||||| — Did Mr. Prasville not give you any special instructions regarding the possible return of Daubrecq? — Non. — No. Aussi, en l'absence de M. Prasville, j'ai téléphoné à la Préfecture et j'attends. Therefore, in Mr. Prasville's absence, I called the Prefecture and am waiting. La disparition du député Daubrecq a fait, vous le savez, beaucoup de bruit, et notre présence ici est admissible aux yeux du public, tant que dure cette disparition. The disappearance of Deputy Daubrecq has, as you know, caused a lot of noise, and our presence here is acceptable in the eyes of the public as long as this disappearance lasts. Mais puisque Daubrecq est revenu, puisque nous avons la preuve qu'il n'est ni séquestré, ni mort, pouvons-nous rester dans cette maison ? |||||||||||||secuestrado|||||||| But since Daubrecq has returned, since we have evidence that he is neither kidnapped nor dead, can we stay in this house? — Qu'importe fit Lupin distraitement. - It doesn't matter, Lupin said distractedly. Qu'importe que la maison soit gardée ou non ! Whether the house is guarded or not doesn't matter! Daubrecq est venu : donc le bouchon de cristal n'est plus là. Daubrecq came: therefore the crystal stopper is no longer there. Il n'avait pas achevé cette phrase qu'une question s'imposa naturellement à son esprit. ||||||||se impuso naturalmente|||| He had not finished that sentence when a question naturally arose in his mind. Si le bouchon de cristal n'était plus là, cela ne pouvait-il se voir à un signe matériel quelconque ? If the crystal stopper was no longer there, could it not be seen by any material sign? L'enlèvement de cet objet, contenu sans aucun doute dans un autre objet, avait-il laissé une trace, un vide ? Had the removal of this object, undoubtedly contained within another object, left a trace, a void? La constatation était aisée. |||fácil The observation was easy. Il s'agissait tout simplement d'examiner la table, puisque Lupin savait, par les plaisanteries de Sébastiani, que c'était là l'endroit de la cachette. It was simply a matter of examining the table, since Lupin knew from Sébastiani's jokes that this was the hiding place. Et cette cachette ne pouvait être compliquée, puisque Daubrecq n'était pas resté dans son bureau plus de vingt secondes, le temps, pour ainsi dire, d'entrer et de sortir. And this hiding place could not have been complicated, since Daubrecq had not stayed in his office for more than twenty seconds, the time, so to speak, to enter and leave. Lupin regarda. Lupin looked. Et ce fut immédiat. And it was immediate. Sa mémoire avait enregistré si fidèlement l'image de la table avec la totalité des objets posés sur elle, que l'absence de l'un d'entre eux le frappa instantanément, comme si cet objet, et celui-là seul, eût été le signe caractéristique qui distinguât cette table de toutes les autres tables. |||||||||||||||colocados||||||||||||||||||||||||||distinguiera||||||| His memory had recorded the image of the table so faithfully with all the objects placed on it, that the absence of one of them struck him instantly, as if that object, and that one alone, had been the characteristic sign that distinguished this table from all other tables. — Oh ! - Oh! pensa-t-il avec un tremblement de joie, tout concorde… tout… jusqu'à ce commencement de mot que la torture arrachait à Daubrecq dans la tour de Mortepierre ! he thought with a trembling of joy, everything is coming together... everything... even to that beginning of a word that torture was forcing Daubrecq to reveal in the tower of Mortepierre! L'énigme est déchiffrée. ||descifrada The riddle is deciphered. Cette fois, il n'y a plus d'hésitation possible, plus de tâtonnements. This time, there is no more possible hesitation, no more groping. Nous touchons au but. We are close to the goal.

Et, sans répondre aux interrogations de l'inspecteur, il songeait à la simplicité de la cachette, et il se rappelait la merveilleuse histoire d'Edgar Poe où la lettre volée, et recherchée si avidement, est, en quelque sorte, offerte aux yeux de tous. And, without answering the inspector's questions, he thought about the simplicity of the hiding place, and remembered Edgar Poe's wonderful story where the stolen letter, so eagerly sought after, is, as it were, offered up for all to see. On ne soupçonne pas ce qui ne semble point se dissimuler. One|||||||||| One does not suspect what does not seem to hide.

— Allons, se dit Lupin en sortant, très surexcité par sa découverte, il est écrit que, dans cette sacrée aventure, je me heurterai jusqu'à la fin aux pires déceptions. |||||||||||||||||||||me toparé|||||| - Come on, thought Lupin as he left, very excited by his discovery, it is written that, in this damn adventure, I will come up against the worst disappointments until the end. Tout ce que je bâtis s'écroule aussitôt. ||||construyo|| Everything I build collapses immediately. Toute conquête s'achève en désastre. Every conquest ends in disaster. Cependant, il ne se laissait pas abattre. However, he did not let himself be discouraged. D'une part, il connaissait la façon dont le député Daubrecq cachait le bouchon de cristal. On the one hand, he knew how Deputy Daubrecq hid the crystal stopper. D'autre part, il fallait savoir, par Clarisse Mergy, la retraite même de Daubrecq. On the other hand, Clarisse Mergy had to know even Daubrecq's retreat. Le reste, dès lors, ne serait plus qu'un enfantillage pour lui. ||||||||niñería|| The rest, therefore, would be mere child's play for him. Grognard et Le Ballu l'attendaient dans le salon de l'hôtel Franklin, petit hôtel de famille situé près du Trocadéro. Grognard and Le Ballu were waiting for him in the living room of the Franklin hotel, a small family hotel located near the Trocadéro. Mme Mergy ne leur avait pas encore écrit. Mme Mergy had not yet written to them.

— Bah ! dit-il, j'ai confiance en elle ! he said, I trust her! Elle ne lâchera pas Daubrecq avant d'avoir une certitude. She will not let go of Daubrecq until she is certain. Cependant, à la fin de l'après-midi, il commença à perdre patience et à s'inquiéter. However, by the end of the afternoon, he began to lose patience and worry. Il livrait une de ces batailles — la dernière, espérait-il — où le moindre retard risquait de tout compromettre. |delivered|||these|battles|||||||||||| He was fighting one of those battles - the last, he hoped - where the slightest delay could jeopardize everything. Que Daubrecq dépistât Mme Mergy, comment le rattraper ? ||detected||||| ||rastreara a|||||atrapar If Daubrecq discovered Mme Mergy, how could he catch up with him? On ne disposait plus, pour réparer les fautes commises, de semaines ou de jours, mais plutôt de quelques heures, d'un nombre d'heures effroyablement restreint. Se||||||||||||||||||||||| There was no longer weeks or days available to rectify mistakes, only a few hours, a terribly limited number of hours. Apercevant le patron de l'hôtel, il l'interpella : Seeing the hotel manager, he called out to him: — Vous êtes sûr qu'il n'y a pas de pneumatique au nom de mes deux amis ? - Are you sure there are no tires under the name of my two friends? — Absolument sûr, monsieur. - Absolutely sure, sir.

— Et à mon nom, au nom de M. Nicole ?

— Pas davantage. — No more.

— C'est curieux, dit Lupin. — That's curious, Lupin said. Nous comptions avoir des nouvelles de Mme Audran (c'était le nom sous lequel Clarisse était descendue). |Esperábamos||||||Sra. Audran|||||||| We were hoping to hear news from Mrs. Audran (that was the name Clarisse had used). — Mais cette dame est venue, s'écria le patron. — Vous dites ? - What did you say?

— Elle est venue tantôt, et, comme ces messieurs n'étaient pas là, elle a laissé une lettre dans sa chambre. - She came by earlier and, as the gentlemen weren't in, left a letter in her room. Le domestique ne vous en a pas parlé ? Didn't the butler tell you about it?

En hâte, Lupin et ses amis montèrent. Hastily, Lupin and his friends went up.

Il y avait, en effet, une lettre sur la table. Indeed, there was a letter on the table.

— Tiens, dit Lupin, elle est décachetée. |||||abierta — Look, said Lupin, it has been unsealed. — Mira, dijo Lupin, está abierta. Comment se fait-il ?… Et puis pourquoi ces coups de ciseau ? ||||||||||tijeras How did this happen?... And why these scissor marks? ¿Cómo es eso?... ¿Y por qué estos cortes de tijera?

La lettre contenait ces lignes : The letter contained these lines: La carta contenía estas líneas:

Daubrecq a passé la semaine à l'hôtel Central. Ce matin il a fait porter ses bagages à la gare de et il a téléphoné qu'on lui réserve une place de sleeping-car pour . ||||||||||||||||||||||coche cama|| This morning he had his luggage taken to the station and he called to reserve a sleeping-car berth for . Je ne sais pas l'heure du train. I don't know the train's departure time. Mais je serai tout l'après-midi à la gare. ||||||||estación de tren But I will be at the station all afternoon. Venez tous les trois aussitôt que possible. On préparera l'enlèvement. |prepararemos| We will prepare the kidnapping. — Eh bien quoi ! - Well, what! dit Le Ballu. said Le Ballu. À quelle gare ? Et pour quel endroit, le sleeping ? And for what place, the sleeping? Elle a coupé juste l'emplacement des mots. She cut right at the location of the words. — Mais oui, fit Grognard. - But yes, Grognard said. Deux coups de ciseau à chaque place, et les seuls mots utiles ont sauté. Zwei Meißelhiebe an jeder Stelle, und die einzigen nützlichen Wörter sind herausgesprungen. Two strokes of the scissors in each place, and the only useful words are gone. Elle est raide, celle-là ! ||Está rígida.|| Die ist ja steif! She is stiff. Mme Mergy a donc perdu la tête ? Did Mrs. Mergy lose her mind?

Lupin ne bougeait pas. Lupin didn't move. Un tel afflux de sang battait ses tempes qu'il avait collé ses poings contre elles, et qu'il serrait de toutes ses forces. ||Aflujo||||||||||||||||||| Such an influx of blood pounded in his temples that he had clapped his fists against them, squeezing with all his might. La fièvre remontait en lui, brûlante et tumultueuse, et sa volonté, exaspérée jusqu'à la souffrance, se contractait sur cette ennemie sournoise qu'il fallait étouffer instantanément, s'il ne voulait pas lui-même être vaincu sans retour. ||||||||||||||||||||sneaky|||||||||||||| |||||||||||exasperada|||||se tensaba||||insidiosa|||||||||||||| The fever rose within him, burning and tumultuous, and his will, exasperated to the point of suffering, tightened against this insidious enemy that had to be smothered instantly if he did not want to be defeated himself without return. Il murmura, très calme : He muttered, very calmly:

— Daubrecq est venu ici.

— Daubrecq !

— Pouvons-nous supposer que Mme Mergy se soit divertie à supprimer elle-même ces deux mots ? ||||||||divertido||||||| - Can we assume that Ms. Mergy had fun deleting these two words herself? Daubrecq est venu ici.

Mme Mergy croyait le surveiller. Mrs. Mergy thought she was watching him. C'est lui qui la surveillait. It was he who was watching her. — Comment ? - How?

— Sans doute par l'intermédiaire de ce domestique qui ne nous a pas avertis, nous, du passage à l'hôtel de Mme Mergy, mais qui aura averti Daubrecq. ||||||||||||avisado||||||||||||| - No doubt through the intermediary of this servant, who didn't warn us of Mme Mergy's visit to the hotel, but who did warn Daubrecq. Il est venu. Il a lu la lettre. Et, par ironie, il s'est contenté de couper les mots essentiels. And, ironically, he just cut the essential words. — Nous pouvons le savoir… interroger… - We can know... ask...

— À quoi bon ! - What's the point! À quoi bon savoir comment il est venu, puisque nous savons qu'il est venu ? What's the point of knowing how he came, since we know he came? Il examina la lettre assez longtemps, la tourna et la retourna, puis se leva et dit : He examined the letter for quite some time, turned it over and over, then stood up and said:

— Allons-nous-en. - Let's go.

— Mais où ? - But where?

— Gare de Lyon.

— Vous êtes sûr ?

— Je ne suis sûr de rien avec Daubrecq. - I am not sure about anything with Daubrecq.