La rupe della zita Zitas Klippe Ο γκρεμός της Zita The zita cliff Acantilado de Zita La falaise de la zita ジータの崖 O penhasco da Zita

I. La rupe della zita I. The cliff of the zita Camminavamo a rilento; io su di un povero cavallo da nolo e il mio vetturino a piedi. We walked slowly; me on a poor hire horse and my coachman on foot. Nous marchions lentement ; Moi sur un pauvre cheval de louage et mon cocher à pied. 私たちはゆっくり歩いた。私は貧しい雇われた馬に乗っており、私の御者は歩いています。

Un sentieruzzo scosceso, pieno di ciottoli ci menava al guado del Sinello, le cui acque s’udivano scorrere fra i macigni pel cupo mormorio che brontolava da lontano. A steep path full of pebbles led us to the ford of the Sinello, whose waters could be heard flowing among the boulders with the dark murmur that rumbled from afar. Un sentier escarpé, plein de cailloux, nous conduisit au gué du Sinello, dont les eaux s'entendaient couler parmi les rochers par le murmure sombre qui grondait de loin. 小石でいっぱいの急な小道は、私たちをシネロのフォードに導きました。シネロの水は、遠くから鳴り響く暗いつぶやきによって岩の間を流れるのが聞こえました。 Si faceva sera. It was evening. C'était le soir. 夕方でした。

Il sole indorava le case di un paesello — Gissi — posto al culmine dell’erta collina al di là del fiume, e ne facevi luccicare i' vetri, i quali splendevano per un poco di luce viva e scintillante, e poi sparivano a mano a mano che il cavallo avanzava. The sun gilded the houses of a small village - Gissi - placed at the top of the steep hill beyond the river, and made its glass glisten, which shone with a little bright and sparkling light, and then disappeared by hand hand that the horse advanced. Le soleil a doré les maisons d'un petit village - Gissi - situé au sommet de la colline escarpée au-delà de la rivière, et vous avez fait briller le verre, qui a brillé pendant un moment d'une lumière vive et scintillante, puis a disparu au fur et à mesure que le cheval Avancée. 川の向こうの急な丘の頂上にある小さな村、ジッシの家々に太陽が金色に染まり、あなたはガラスを輝かせました。それはしばらくの間明るく輝く光で輝き、その後馬のように徐々に消えていきました。高度。 Sulle alte siepi, che fiancheggiano tuttora la viuzza, s’udiva spesso un battere d’ali delle passere che andavano appollaiandosi, un pigolio di capinere, e più giù, là tra i pioppi della riva, il lamento di un rosignuolo, accompagnato dal monotono gracidar delle rane, venute su da qualche pantano che nel letto del fiume resisteva ancora ai caldi estivi. On the high hedges, which still flank the alley, you could often hear the fluttering of wings of the flocks that were perching, a clink of capinere, and further down, there among the poplars of the shore, the lament of a rosignuolo, accompanied by the monotonous croaking of frogs, which came up from some quagmire that still resisted the summer heat in the river bed. Sur les hautes haies, qui bordent encore le chemin, on entendait souvent le battement d'ailes des flets perchés, le chant des fauvettes, et plus bas, parmi les peupliers du rivage, la plainte d'un rosignuolo, accompagné du coassement monotone des grenouilles, qui étaient montées d'un bourbier qui résistait encore à la chaleur estivale du lit de la rivière. まだ車線に隣接している高い生垣では、ヒラメの羽が止まったときの羽ばたき、ブラックキャップの鳴き声、さらにその下の海岸のポプラの間で、ロシグノロの嘆きが聞こえました。川床の夏の暑さにまだ抵抗したいくつかの泥沼から出てきたカエルの単調な鳴き声を伴った。 Passammo il fiume proprio là dove un torrentello vi mette foce, e dà alla collina di Carpineto quasi la forma d’un delta o d’un isolotto formato nel bel mezzo della corrente; e cominciammo a salire. Nous traversons la rivière juste à l'endroit où un petit torrent y conduit, et donne à la colline de Carpineto presque la forme d'un delta ou d'un îlot formé au milieu du courant ; et nous avons commencé à grimper. 私たちは小さな急流が川につながるところを川を渡り、カルピネトの丘にほぼ三角州または流れの真ん中に形成された小島の形を与えました。そして私たちは登り始めました。

Il sole era tramontato. Le soleil s'était couché.

Un’arietta fresca spirava tra le foglie degli alberi, ed io la bevevo, come l’arabo beve l’acqua d’un’oasi. Une brise fraîche a soufflé à travers les feuilles des arbres, et je l'ai bue, comme l'Arabe boit l'eau d'une oasis. — Affrettiamo il passo — dissi al buon uomo che mi accompagnava. « Dépêchons-nous », dis-je au brave homme qui m'accompagnait.

Temo di arrivare tardi... È vero che la sera è bellissima, ed il viaggiare di notte fa piacere, quando c’è il sollione di giorno; ma non voglio farmi aspettare. J'ai peur d'arriver en retard... C'est vrai que la soirée est belle, et voyager la nuit est un plaisir, quand il y a du réconfort le jour ; mais je ne veux pas me faire attendre. — Non temete, signore: non ci resta che un paio d’ore di cammino; la strada è tutta buona, tranne questa salita che toglie il respiro, e poi, più su, quando si riprende il piano, la rupe della Zita. - Ne vous inquiétez pas, monsieur : nous n'avons qu'à marcher quelques heures ; la route est toute bonne, sauf cette montée qui coupe le souffle, puis, plus haut, quand on revient dans la plaine, la falaise de la Zita.

Io aveva più volte inteso parlare di questa rupe, anzi vi ero più volte passato su per un sentieruzzo di terra calcare, sempre raccapricciando; ma non avevo mai avuto vaghezza di cercare la origine di quel nome strano più che bizzarro. J'avais maintes fois entendu parler de cette falaise, en effet j'étais passé plusieurs fois sur un chemin de terre calcaire, toujours macabre; mais je n'avais jamais eu le vague de chercher l'origine de ce nom étrange plutôt que bizarre.

Ho detto che Gissi si stende sul culmine d’un colle erto, cenerognolo, scheggiato specialmente dalla parte che guarda tramontana. J'ai dit que Gissi se trouve au sommet d'une colline escarpée et cendrée, particulièrement ébréchée sur le côté faisant face au nord.

Da questa parte l’altura sì taglia a precipizio, ed una profonda, angusta vallata si stende buia buia laggiù. De ce côté, la colline se coupe en un précipice, et une vallée profonde et étroite s'étend sombrement là-bas. Chi passa lungo il sentiero che costeggia quell’orrido dirupo, sente drizzarsi i capelli; e la donnicciuola affretta il passo in aria di paura arcana e via trascorre facendosi il segno della croce. Celui qui passe le long du chemin qui longe cette affreuse falaise sent ses cheveux se dresser sur sa tête ; et la petite fille hâte son pas dans l'air d'une peur arcanique et elle passe en faisant le signe de la croix. Qualche ginestra pallida va crescendo sull’orlo dell’abisso, tinto a color di basalto; e poi giù, in fondo in fondo, quasi a renderlo più torvo, ombreggiano alquante querce. Quelques genêts pâles poussent au bord de l'abîme, teints de la couleur du basalte ; puis en bas, au fond, presque pour le rendre plus sinistre, ombrager quelques chênes. Ci avvicinammo a quel luogo. Nous nous sommes approchés de cet endroit.

Io scesi da cavallo, e vòltomi al buon uomo: Je descendis de cheval et me tournai vers le bonhomme : — Sapresti dirmi — gli domandai — qualche cosa sul perché questa rupe é chiamata così? - Pourriez-vous me dire - lui ai-je demandé - pourquoi cette falaise s'appelle ainsi?

— Che volete che vi dica, signore? - Que voulez-vous que je vous dise, monsieur ?

Ne hanno fatto una storia. Ils en ont fait une histoire. Chi la conta per dritto, chi per traverso: a sentirli quelli che ne parlano, c’è da dare torto a tutti o a tutti ragione: però, come accade spesso, i più si accordano sul fatto principale, ma si accapigliano in quanto al resto. Ceux qui le comptent droit, certains à l'envers : à entendre ceux qui en parlent, tout le monde a tort ou tout le monde a raison : pourtant, comme cela arrive souvent, la plupart s'accordent sur le fait principal, mais ils se tortillent quant au reste. Dice ognuno, per esempio, che su quel punto, là proprio dove la rupe è più alta, cadesse una ragazza che andava a marito. Chacune dit, par exemple, qu'en ce point, là où la falaise est la plus haute, une fille est tombée et est allée se marier. D’onde partisse, dove andasse, se fosse signora o contadina, che avvenisse dello sposo, e mille altre cosucce, ti pongono in un ginepraio da non trovarne la via: ciascuno si tiene dalla sua; e chi udisse me, così per dire, voi e due o tre altri insieme, perderebbe il filo di raccapezzarne più un’acca, e farebbe come avviene quando uno vuol distrigare una matassa, e un altro, in aria di trovarne il bandolo, l’arruffi di più. D'où elle est partie, où elle est allée, si c'était une dame ou une paysanne, qu'il soit arrivé du palefrenier, et mille autres petites choses, mettez-vous dans un méli-mélo dont vous ne trouveriez pas le chemin : chacun s'en tient à son posséder; et celui qui m'entendrait, pour ainsi dire, toi et deux ou trois autres ensemble, perdrait le fil d'en ramasser un peu plus, et ferait comme il arrive quand on veut démêler un écheveau, et un autre, en l'air pour trouver le clé, il n'y a plus de volants. — Dimmela dunque, come la sai tu, questa storia. - Racontez-moi donc, comme vous le savez, cette histoire.

— A me, signore, la fu raccontata da mio avo, padre della madre mia, che era un uomo co' fiocchi, buono a tutta prova, che Dio l’abbia in gloria. - A moi, monsieur, cela m'a été dit par mon ancêtre, père de ma mère, qui était un homme bon, bon à toute épreuve, que Dieu l'ait dans la gloire.

Aveva servito sotto Napoleone: era stato non so in qual paese, dove c’è neve, neve e poi sempre neve da far restare li dritti i poveri cristiani, come statue di marmo. Il avait servi sous Napoléon : je ne sais pas dans quel pays il avait été, où il y a de la neige, de la neige et puis toujours de la neige pour que les pauvres chrétiens se tiennent droits, comme des statues de marbre. Era uno dei pochi scampati dagli stenti della fame e del ghiaccio. Il était l'un des rares à avoir survécu aux épreuves de la faim et de la glace. Aveva settanta anni e non ne mostrava cinquanta. Il avait soixante-dix ans et n'en montrait pas cinquante. A sentirlo, quando raccontava le guerre in cui s’era trovato, le ferite ricevute, i bei colpi dati..., gli sarei stato attorno tutto il mio tempo. A l'entendre, quand il parlait des guerres qu'il avait faites, des blessures qu'il avait reçues, des bons coups portés..., j'aurais été autour de lui tout le temps. Una sera dunque, eravamo tutti raccolti accanto al fuoco e si sentiva sibilare il vento, e giù pel camino veniva un brontolare come di tuono; fioccava fuori e non s’udiva uno zitto, tranne il mugghiar del mal tempo; e il vecchio incominciò: Ainsi, un soir, nous étions tous réunis près du feu et le vent s'est fait entendre siffler, et dans la cheminée il y a eu un grondement comme le tonnerre; il tombait dehors et on n'entendait pas un silence, sauf le grondement du mauvais temps ; et le vieil homme commença :

— Udite quei rumori? - Entendez-vous ces bruits ?

Non è solo il vento che li fa; sono anche le anime di alcuni morti che escono a ridda nel mezzo della notte, perché non fecero buona vita. Ce n'est pas seulement le vent qui les fait; ce sont aussi les âmes de certains morts qui affluent au milieu de la nuit, parce qu'ils n'ont pas eu une bonne vie. Io sorrisi a quel dire semplice del credulo vetturino; ma egli continuò: Je souris à ce simple mot du cocher crédule ; mais il continua :

— E mi ricorda d’averne viste alcune, là, sui campi di guerra, dopo la battaglia. - Et ça me rappelle en avoir vu quelques-uns, là-bas, sur les champs de bataille, après la bataille.

Vagavano in forma di fiammelle azzurrine, che mettevano spavento; anzi avvenne una notte che un mio compagno era di sentinella, e forse per riscaldarsi, se ne andava su e giù, quando vide seguirsi da una di esse. Ils erraient sous la forme de flammes bleues, qui étaient effrayantes ; en effet il arriva une nuit qu'un de mes compagnons était de garde, et peut-être pour se réchauffer, il allait et venait, lorsqu'il vit l'un d'eux le suivre. Si fermò e quella si fermò; tornò a camminare ed essa lo seguiva. Ça s'est arrêté et ça s'est arrêté; il marcha encore et elle le suivit. Spaventato, lui che si rideva dei nemici, si fece il segno della croce e la fiammella disparve. Effrayé, celui qui se moquait de ses ennemis fit le signe de croix et la flamme disparut. Forse era l’anima d’un camerata con cui era venuto in uggia prima che morisse: ora forse gli cercava perdono. Peut-être était-ce l'âme d'un camarade avec qui il s'était épris avant de mourir : maintenant peut-être cherchait-il pardon pour lui. Ed a proposito di queste anime disperate, vi dirò una storia avvenuta qui, fra i nostri monti, non lontano da noi. Et en parlant de ces âmes désespérées, je vais vous raconter une histoire qui s'est passée ici, dans nos montagnes, non loin de nous.

Era su d’un picco scosceso, cinto di burroni, un antico castello, e in quel castello v’era una fanciulla. C'était sur un pic escarpé, entouré de ravins, un ancien château, et dans ce château il y avait une fille.

Tutti susurravano che il padre di lei fosse così tristo che non temeva più l’ira di Dio; anzi i più dicevano che avesse venduta addirittura l’anima al demonio; e ne faceva tante di male azioni, che quasi quasi si poteva dire essere venuto il demonio stesso ad abitare quell’altura. Tout le monde murmurait que son père était si triste qu'il ne craignait plus la colère de Dieu ; en effet la plupart disaient qu'il avait même vendu son âme au diable ; et il fit tant de mauvaises actions, qu'on pourrait presque dire que le diable lui-même vint habiter cette colline. Ma la fanciulla era buona buona, come una colomba: somigliava tutta alla madre. Mais la fille était bonne et bonne, comme une colombe : elle ressemblait tout à sa mère. Afflitti e poverelli dei dintorni ne avevano consolazioni e soccorsi; anzi li cercava ella medesima, tanto era caritatevole. Les personnes affligées et pauvres des environs avaient des consolations et des secours ; en effet, elle les cherchait, elle était si charitable. Pareva una vera grazia di Dio, ed era bella, modesta e pia. Cela ressemblait à une vraie grâce de Dieu, et c'était beau, modeste et pieux. Un giorno capitò nel castello, forse per disgrazia di quella casa, un bel giovane cavaliere, alto, vigoroso e snello, ma bianco in viso come chi ha sul cuore mille sventure da piangere. Un jour, peut-être à cause du malheur de cette maison, un beau jeune chevalier, grand, vigoureux et svelte, mais blanc de face comme celui qui a mille malheurs à pleurer dans son cœur, se trouva dans le château.

Il vecchio signore del luogo l’accolse molto cortesemente; e gli offerse armi e scudieri, perché il giovane era figlio d’un amico di lui, che, nelle risse dei baroni d’allora, aveva perduto coi poderi arsi anche la vita. Le vieux monsieur du lieu l'accueillit très poliment ; et il lui offrit des armes et des écuyers, parce que le jeune homme était le fils d'un ami à lui, qui, dans les combats des barons de ce temps, avait perdu la vie avec les fermes. Ma i nemici del padre non contenti di questo, cercavano a morte anche il figlio, a cui era riuscito, dopo una lotta mortale, a porsi in salvamento. Mais les ennemis du père, non satisfaits de cela, cherchaient aussi la mort pour le fils, qui avait réussi, après une lutte meurtrière, à se sauver. E là dimorò qualche tempo sempre pensoso, sempre afflitto. Et là il demeura quelque temps toujours pensif, toujours affligé. Un dì parve meno triste, e cantò sul liuto una sua vecchia ballata. Un jour, il parut moins triste et chanta une vieille ballade de lui au luth.

Sapete perché? Perché s’era innamorato e innamorato della figlia del suo ospite, del tremendo castellano. Parce qu'il était tombé amoureux et amoureux de la fille de son hôte, du terrible châtelain. Ed ella pure, la povera fanciulla, si sentì corriva all’affetto e ricambiò l’amore. Et elle aussi, la pauvre fille, se sentit précipitée à l'affection et rendit l'amour. Passarono giorni, passarono mesi; e nulla s’era sospettato di questo segreto. Les jours passèrent, les mois passèrent ; et rien n'avait été soupçonné de ce secret.

Guai, se quel vecchione orgoglioso avesse trapelato qualcosa! Malheur à ce vieil homme fier qui fuit quelque chose ! Egli era uomo da chiamar traditore il giovane cavaliero, e come tale, farlo appendere a' merli del castello. C'était un homme à traiter de traître le jeune chevalier, et à ce titre, à le faire pendre aux remparts du château. Intanto i nemici di quel povero giovane, appena ebbero scoperto il luogo di rifugio, avvisarono il modo di averlo nelle mani, meglio con l’astuzia che con la forza, perché sapevano di trovare dentro la rocca più leoni che volpi. Pendant ce temps, les ennemis de ce pauvre jeune homme, dès qu'ils eurent découvert le lieu du refuge, prévinrent comment l'avoir entre les mains, mieux par ruse que par force, car ils savaient qu'ils trouveraient plus de lions que de renards à l'intérieur de la forteresse. .

Il figlio dunque del capo di tali nemici mandò messi segreti al castellano per chiedergli d’impalmare la figliuola; e poiché il partito era onesto e vantaggioso, il vecchio se ne tenne onorato, e senza dirne nulla alla ragazza, perché la sua doveva essere la volontà di tutti, rispose che contrarrebbe il parentado. Alors le fils du chef de ces ennemis envoya des messagers secrets au seigneur pour lui demander de rendre sa fille malade ; et comme la fête était honnête et avantageuse, le vieillard en fut honoré, et sans rien dire à la jeune fille, parce que la sienne devait être la volonté de tous, il répondit qu'il contracterait la parenté. I messi tornarono al loro signore e tutto fu conchiuso. Les messagers revinrent vers leur seigneur et tout fut conclu. Intanto la giovinetta, ignorando ogni cosa, sperava di poter godere lungamente quell’amore innocente e puro che si chiama il primo. Cependant la jeune fille, ignorant tout, espérait pouvoir jouir longtemps de cet amour innocent et pur qu'on appelle le premier.

Ma il giorno delle nozze si avvicinava, e l’orgoglioso vecchio ne parlò alla moglie la quale fè conoscere alla fanciulla il volere paterno. Mais le jour des noces approchait, et le fier vieillard en parla à sa femme qui fit connaître à la jeune fille le testament paternel. A sentir questo, pianse la poverina, si disperò, pregò la madre..., ma tutto era disposto, e la sentenza fu irrevocabile. En entendant cela, la pauvre femme pleura, elle était désespérée, sa mère priait..., mais tout était prêt, et la sentence était irrévocable. Come seppe ciò, l’ospite innamorato tornò cupo e silenzioso; perdeva in un punto l’asilo, l’amore, tutto. En apprenant cela, l'invité amoureux revint sombre et silencieux ; il a perdu en un point son asile, son amour, tout. Venne il giorno delle nozze: era gran festa nel castello: non si parlava che di gioia: i servi correvano affaccendati di su e di giù, e ogni cosa mostrava i preparativi della cerimonia. Le jour du mariage arriva : c'était une grande fête au château : on ne parlait pas de joie : les domestiques couraient s'affairer de long en large, et tout annonçait les préparatifs de la cérémonie.

Intanto fra quei tripudii la giovinetta pallida, estenuata, pareva tornare dal sepolcro o andarvi più che a nozze. Cependant, au milieu de ces réjouissances, la jeune fille pâle et épuisée semblait revenir du tombeau ou y aller plus que pour se marier. Quando tutto fu pronto, ella comparve nella sala: si firmava il contratto... ella scrivendo tremava... Aveva appena finito, che un grido di disperazione uscì fra i convitati ed un uomo, tutto vestito di ferro, sparve. Quand tout fut prêt, elle apparut dans la chambre : le contrat était signé... elle tremblait en écrivant... Dès qu'elle eut fini, un cri de désespoir s'éleva parmi les invités et un homme, tout vêtu de fer, disparu. La fanciulla impallidì ancora, poi svenne. La fille est redevenue pâle, puis s'est évanouie. Quando fu tornata in sè, si trovò da vicino la madre e lo sposo, che con riso infernale disse: Lorsqu'elle revint à elle, elle trouva de près sa mère et son mari, qui avec un rire infernal lui dirent : — Il ponte levatoio non è calato. - Le pont-levis n'est pas descendu.

Egli è qui: lo troveremo, e sarà punito della paura che vi ha fatta. Il est là : nous le retrouverons, et il sera puni de la peur qu'il vous a faite. Passarono alcuni giorni, ed ella parve star meglio. Quelques jours passèrent et elle semblait aller mieux.

Lo sposo premurò di condurla al suo maniero, e così fu fatto. L'époux prit soin de la conduire à son manoir, et ce fut ainsi. Una lunga fila di briosi cavalli faceva corteggio ai due giovani; nei villaggi si erano costrutto arcate di alloro e di fiori; per le vallate si suonavano i pifferi e le campane a festa; ma forse la fanciulla aveva un solo pensiero: — Dov’è l’amor mio? Une longue file de chevaux fougueux faisait cortège aux deux jeunes hommes ; dans les villages des arcs de lauriers et de fleurs avaient été construits ; des fifres et des cloches jouaient dans les vallées ; mais peut-être la jeune fille n'avait-elle qu'une pensée : - Où est mon amour ?

Arrivarono sulla rupe che ora chiamano della Zita. Ils arrivèrent sur la falaise qu'ils appellent maintenant della Zita.

Era quasi sera. Alcuni valletti facevano lume alla via, e non s’udiva che lo scalpitar dei cavalli e il mugolar d’un po' di vento là, sotto il precipizio, quand’ecco, non so donde, uscire un fantasima spaventoso, tutto lordo di sangue, afferrare la giovinetta alla vita e via perdersi con lei in un baleno nell’oscurità di quell’abisso. Des valets éclairaient la rue, et on n'entendait que le piétinement des chevaux et le gémissement d'un peu de vent là, sous le précipice, quand soudain, je ne sais où, un fantôme effrayant en sortit, tout taché de sang . , attrapez la fille par la taille et perdez-vous avec elle en un éclair dans l'obscurité de cet abîme. I cavalli impennati si diedero alla fuga, trascinando i cavalieri... Les chevaux cabrés s'enfuyaient, entraînant les cavaliers... E non si seppe più nulla. Et rien de plus n'était connu.

La dimane, alcuni pastori che passarono in fondo della valle, videro un bianco velo pendere da una ginestra.... Alla fine anche il velo sparve.... e di quel fatto ora non rimane altro che il nome della rupe. Le lendemain, des bergers qui passaient au fond de la vallée virent un voile blanc pendre à un balai.... A la fin, le voile disparut aussi.... et maintenant il ne reste plus de ce fait que le nom du falaise.

Narrarono poi d’aver vedute a mezzanotte andare errando laggiù due bianche larve; risalire il dirupo, e poi sparire, come nebbia, nel cielo; e cambiarsi in due pallide fiammelle che guizzavano un poco e si perdevano poscia nella immensità delle ombre. Alors ils ont dit qu'à minuit ils ont vu deux larves blanches errer là-bas; monter la falaise, puis disparaître, comme le brouillard, dans le ciel ; et se changeaient en deux flammes pâles qui vacillaient un peu et se perdaient ensuite dans l'immensité des ténèbres.

Erano la fanciulla e il cavaliere...

Quell’infelice fu trovato morto in un fossato del castello, nè mai si seppe chi l’avesse ucciso. Ce malheureux a été retrouvé mort dans un fossé du château, et on n'a jamais su qui l'a tué.

E qui tacque il buon uomo. Et ici, le bonhomme se taisait.

Quella leggenda m’aveva messa in cuore una brutta malinconia; e quasi quasi mi sentivo commosso. Cette légende avait mis une mauvaise mélancolie dans mon cœur ; et je me suis presque senti ému. In questo, una campana da Gissi suonò l’Ave Maria: tutto taceva intorno, tranne lo strido lungo e misurato d’un gufo, nascosto laggiù fra i rami delle querce... Volsi un ultimo sguardo al precipizio, e seguitai la via. En cela, une cloche de Gissi sonnait l'Ave Maria : tout était silencieux alentour, sauf le cri long et mesuré d'un hibou, caché là entre les branches des chênes... Je jetai un dernier regard au précipice, et suivis le route.