KANT - L'impératif catégorique 📏 (2)
morale nous est imposée par vous même ça
veut dire que pour contre la loi morale
elle est présente de manière innée en
tout homme c'est ce qu'il appelle la
raison morale et c'est selon lui ce qui
fait réellement la différence entre
l'humanité et le reste des êtres vivants
l'être humain possède une raison morale
ce qu'on a l'habitude d'appeler une
conscience morale qui est pour ainsi
dire l'instant son intérieur de
l'autorité morale
l'instance intérieur de l'autorité
morale c'est l'idée que nous avons tous
en nous le principe du bien
nous avons tous en nous la loi morale à
laquelle nous devons obéir
alors là évidemment beaucoup
d'objections ont été faites à compte
notamment l'idée que les valeurs morales
les principes moraux sont d'abord des
acquis de la culture et de l'éducation
est la meilleure preuve en est que selon
les cultures
on ne considérera pas les mêmes choses
comme étant bonne ou mauvaise d'un
produit moral
on a ce qu'on appelle des singularités
moral donc c'est l'idée que la morale ne
serait pas quelque chose d'universel
ce serait quelque chose de
culturellement et historiquement
déterminée et c'est vrai qu'on en fait
tous l'expérience à notre propre échelle
il ya certaines choses qu'on considère
comme morale aujourd'hui ou en tout cas
qui ne s'oppose pas à la morale
aujourd'hui et qui pouvait être
considéré comme parfaitement immoral
au moyen-âge ou dans l'antiquité
donc les conceptions morales évoluent
elles évoluent dans le temps elles
évoluent dans l'espace comme dirait
pascal
vérité en deçà des pyrénées erreur
au-delà
ça signifie que selon le modèle culturel
dans lequel on va évoluer n'auront pas
forcément les mêmes conceptions morales
la question c'est de savoir est-ce que
cela met en échec la conception qu
ancien de la morale
eh bien non parce qu'en réalité c'est ce
qu'on appelle une morale formel c'est à
dire un cadre moral une structure morale
qui peut se retrouver de manière
universelle
indépendamment du contenu qu'on va
donner à la loi morale ce que veut dire
compte c'est que tous les hommes
possèdent une morale tous les hommes
possèdent une loi morale mais qu'ils ont
différentes manières de la mettre en
pratique
c'est comme si je vous disais que la
notion d'éducation existe partout et
pourtant ça ne veut pas dire que tout
les éducations sont identiques
le fait que l'éducation soit un concept
universel ne signifie pas que le contenu
de l'éducation soit le même partout
donc la loi morale selon quand elle se
caractérise par son universalité et
également par son caractère inné et les
fondements de la métaphysique des moeurs
c'est l'occasion que quand tu as trouvé
pour formuler précisément ce que selon
lui la loi morale nous dit quand nous
sommes confrontés
un choix moral donc c'est comme si quand
avait cherché à faire parler notre
conscience morale faire parler notre
raison morale pour lui faire dire ce
qu'elle nous dit de manière indicible de
manière parfois purement intuitive et
d'ailleurs c'est ça le but de la
démarche de compte c'est de rendre
consciente et explicite la loi morale
qui s'exprime en nous de manière parfois
inconsciente et intuitive
et c'est là qu'on en arrive à une
première formulation de la loi morale
kantienne plus exactement de l'impératif
catégorique qui est issu de cette loi
morale
voilà ce que nous dit la première
formulation de l'impératif catégorique
agit uniquement d'après la maxime qui
fait que tu puisse vouloir en même temps
qu'elle devienne une loi universelle
alors cette citation est assez connu
elle mérite qu'on s'y arrête un petit
peu qu'on la reformuler et qu'on la
décortique la première chose c'est que
cette formulation confirme ce qu'on
disait il ya quelques instants sur le
fait que la morale qu'ancienne est une
morale formelle c'est d'ailleurs pour ça
qu'ont certains commentateurs récuse
l'expression même de morale kantienne
parce qu'en réalité quand ne propose pas
une morale il nous propose une structure
morale il nous propose un cadre moral et
le cadre moral compte c'est de dire que
on reconnaît la moralité d'une action au
fait que l'on pourrait vouloir que ceux
qui la guide soit partagé par tout le
monde on va le dire de manière encore un
peu plus simple lorsque vous vous
apprêtez à effectuer l'action et que
vous vous posez la question de savoir si
elle est morale ou pas posez vous la
question est ce que ce par quoi je suis
guidé actuellement je voudrais que cela
guide également toute l'humanité est ce
que je voudrais que toute l'humanité
soient guidés par le même principe
d'action qui est en train de me guider
actuellement c'est ça le test de
vérification de la morale chez quand
c'est le fait de passer cette épreuve de
l'universalisation du principe de mon
action le principe de mon action et
c'est de dire quelle est la loi qui me
parle
au moment où je choisis de lui obéir
quelle est la loi qui me dit que ce que
je m'apprête à faire est bien ou mal
et bien cette loi si je peux vouloir
qu'elle guide l'humanité à ce moment là
cela signifie que mon action et moral
alors faisons attention ici au
contresens habituelle qui consiste à
réduire cette proposition quant au
fameux adage ne fait pas à l'autre ce
que tu pas qu'il te fasse pas ce que ne
fait pas à l'autre ce que tu ne voudrais
pas qu'il te fasse cdu conséquentialiste
mme c'est l'idée que parce que je ne
voudrais pas subir telle ou telle chose
parce que ça produirait en moi de la
souffrance ou du déplaisir peu importe
pour cette raison là je ne voudrais pas
non plus l'appliquer à l'autre mais ça
c'est une morale des conséquences c'est
une morale de la prudence qui fait que
je ne vais pas me mettre en situation de
risque c'est exactement la même logique
que ce qu'on disait tout à l'heure sur
celui qui agit conformément à la loi
morale et non pas par respect de la loi
morale donc ne fais pas à autrui ce que
tu ne voudrais pas qu'il te fasse ce
n'est pas la morale contiennent donc là
quand il nous laisse un peu sur notre
faim parce que cette formulation de
l'impératif catégorique
mais concrètement elle ne dit pas ce que
l'on doit faire
elle ne dit pas quels axes les bonnes
quelle action mauvaise elle ne dit pas
quels sont les valeurs que l'on doit
incarner dans nos actions là pour
l'instant tout ce que nous dit quand
c'est que si on est ok pour que tout le
monde partage nos conceptions ça veut
dire que notre conception et morale
c'est peut-être un petit peu léger donc
au va accorder à quand le crédit de ses
intentions et on va les voir
immédiatement la deuxième formulation de
l'impératif catégorique la deuxième
formulation de l'impératif catégorique
elle et j'oserais dire un peu plus
intéressante parce qu'elle commence à
nous donner une idée du contenu que l'on
doit donner à notre action pour qu'elle
soit considérée comme une action morale
donc je vais maintenant vous lire la
deuxième formulation de l'impératif
catégorique c'est quand
j de telle façon que tu traites
l'humanité aussi bien dans ta personne
que dans tout autre toujours en même
temps comme fin et jamais simplement
comme moyen et là on a enfin une
formulation du contenu de l'action
morale selon quand l'action morale c'est
celle qui est guidé par la notion de
dignité
qu'est ce que c'est que la dignité c'est
la valeur particulière qu'a l'être
humain et qu'est ce qui confère cette
valeur particulière à l'être humain
c'est le fait qu'il soit doté d'une
raison morale
j'ai eu l'occasion d'en parler dans mon
débat avec aq et éthiques
sur le légalisme ce qui structure la
notion de dignité humaine
c'est le fait que les êtres humains
soient porteurs d'une raison morale qui
fait qu'ils se posent la question de la
bonté ou part de leurs actes alors bien
entendu on peut critiquer cette
conception de la dignité peut dire comme
le font les utilitaristes que ce n'est
qu'une invention une abstraction
métaphysique qui ne repose sur rien de
matériel
mais toujours est il que pour quand
l'homme possède un statut particulier
parmi les êtres
il est doué d'une conscience morale et
les doigts d'une raison morale et en ce
sens il a une valeur particulière qu'il
appelle la dignité
là où les êtres inanimé eux vont pas de
dignité mais ont un prix la valeur de la
chose inanimée chez compte c'est le prix
la valeur de l'être humain c'est la
dignité et donc l'idée de quand c'est de
dire que parce que l'être humain possède
une dignité
il ne peut pas être traité comme une
chose il ne peut pas être traité comme
un être inanimé qui n'a qu'un prix mais
qui n'a pas de dignité
donc quand opère une séparation radicale
entre l'être humain qui possède une
dignité entre les choses qui possède un
prix
et c'est ça qui conditionne
intégralement son impératif catégorique
l'impératif catégorique cindy qu'une
action est moralement bonne quand dans
notre manière de traiter l'humanité nous
ne voyons pas en l'autre un moyen pour
satisfaire notre intérêt nous y voyons
un être humain à part entière un être
humain qui n'appartient qu'à lui un être
humain sur lequel je n'ai pas de droit
d'appropriation et le fait que je n'ai
pas de droit d'appropriation de l'autre
c'est ce qui m'interdit de considérer
l'autre comme un objet c'est ce qui
m'interdit de le considérer comme un
moyen c'est ce qui m'interdit de me
servir de lui à son détriment
pour parvenir à mes fins donc vous voyez
que la rhône a quand même un pas
supplémentaire qui est franchie par
rapport à la première formulation
l'impératif catégorique c'est à dire qu
on a l'idée d'une dignité humaine qui
doivent structurer l'ensemble de nos
comportements
et vous remarquerez quelque chose de
très intéressant c'est que quand tu
appliques ce traitement de l'humanité
non seulement aux autres mais aussi à
soi même
ça veut dire que pour quand on se
comporte de manière immorale
lorsque l'on ne se traite pas soi même
comme une fin en soi c'est à dire
lorsqu'on ne respecte pas sa propre
dignité et qu'est ce que c'est notre
dignité
et bien c'est précisément le fait qu'on
ne se considère pas comme chose on se
considère pas comme un objet on se
considère comme ayant une valeur
supplémentaire
on se considère comme ayant une
signification supplémentaires et cette
signification c'est précisément le fait
que nous serions capables de distinguer
entre le bien et le mal
cette capacité que nous avons à obéir
non pas à une autorité extérieure qui
s'imposent à nous mais à une partie de
nous-mêmes qui est universellement
partagé le fait de se comporter
moralement selon compte c'est la
démonstration de notre appartenance à
l'humanité et le fait d'agir de manière
immorale
c'est le fait de s'exclure soi même du
cercle de l'humanité donc vous voyez que
la morale qu'ancienne ce n'est pas une
morale qui nous permet de faire des
compromis avec notre conscience
on ne joue pas avec la morale on ne
plaisante pas avec la morale et c'est ce
qui a fait dire à certains que la morale
de comptes étaient trop désincarné pour
avoir une réelle pertinence dans la vie
réelle je crois que c'est charles péguy
qui disait la morale qu'on sienne a les
mains pures mais elle n'a pas demain la
pas demain c'est à dire elle n'est pas
confrontée à la réalité dans tout ce que
la réalité peut avoir parfois de
compliqué de plus contradictoires la
réalité qui est faite de dilemme
permanent et où la direction du bien de
nous apparaît pas forcément
immédiatement
je me souviens que lorsque j'ai étudié
la morale de comptes en fac de
philosophie notre professeur s'amuser à
imaginer des situations pratiques dans