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Actualité du jour, Des êtres humains vendus aux enchères comme esclaves en Libye

Des êtres humains vendus aux enchères comme esclaves en Libye

Sur une vidéo filmée en août dernier dans un endroit inconnu de Libye, des hommes attendent debout tandis qu'on entend un individu dire: "Ce sont des garçons grands et forts pour les travaux de la ferme".

Le même scande bientôt: "400, 700, 800". C'est le prix, en dinars libyens, pour lequel il propose de vendre des êtres humains en tant qu'esclaves dans ces horribles enchères. Cette vidéo, envoyée par un contact, a lancé l'enquête qui a abouti à un reportage de CNN, disponible dès ce mardi sur le site internet de la chaîne américaine. Après des vérifications scrupuleuses, le média américain a envoyé l'une de ses équipes sur place.

Une fois à Tripoli, les journalistes apprennent qu'une à deux ventes aux enchères se tiennent dans ces parages tous les mois. Cherchant à assister à l'une d'entre elles, ils sortent de la capitale. A l'arrière d'une maison de banlieue, dans le jardin, ils voient douze Nigérians, des hommes que leurs geôliers appellent "la marchandise", être achetés en très peu de temps. "Je ne sais pas quoi dire, franchement. C'est la chose la plus incroyable que j'ai jamais vue", dit la reporter devant la caméra. L'étape suivante les amène dans un centre de détention de migrants à Tripoli.

Là, ils rencontrent un ancien esclave, baptisé Victory: "Oui, j'ai été vendu alors que je venais ici. (...) La personne venue m'acheter, leur a donné l'argent. Et ils m'ont amené à la maison. Ce n'était même pas beaucoup d'argent", confie ce dernier. D'autres migrants racontent des histoires similaires. "Ils vous font travailler de force et ils vous battent", dit l'un d'entre eux, mimant des coups de pied. Un officiel libyen, interrogé en octobre à propos des ventes d'esclaves par les journalistes, répond simplement: "On entend des rumeurs mais rien de si visible ne se passe devant nous". CNN a envoyé ses vidéos aux autorités libyennes, qui ont assuré qu'elles allaient ouvrir une enquête.

Des êtres humains vendus aux enchères comme esclaves en Libye Human beings auctioned off as slaves in Libya

Sur une vidéo filmée en août dernier dans un endroit inconnu de Libye, des hommes attendent debout tandis qu’on entend un individu dire: "Ce sont des garçons grands et forts pour les travaux de la ferme". ||||||||||||||||standing||||||||||||||||||| On a video filmed last August in an unfamiliar place in Libya, men are standing while someone is told: "They are big and strong boys for farm work".

Le même scande bientôt: "400, 700, 800". The same song soon: "400, 700, 800". C’est le prix, en dinars libyens, pour lequel il propose de vendre des êtres humains en tant qu’esclaves dans ces horribles enchères. This is the price, in Libyan dinars, for which he proposes to sell human beings as slaves in these horrible auctions. Cette vidéo, envoyée par un contact, a lancé l’enquête qui a abouti à un reportage de CNN, disponible dès ce mardi sur le site internet de la chaîne américaine. ||sent|||||||||||||||||||||||||| This video, sent by a contact, launched the investigation that led to a CNN report, available this Tuesday on the American channel's website. Après des vérifications scrupuleuses, le média américain a envoyé l’une de ses équipes sur place. After scrupulous checks, the US media sent one of his teams on the spot.

Une fois à Tripoli, les journalistes apprennent qu’une à deux ventes aux enchères se tiennent dans ces parages tous les mois. Once in Tripoli, journalists learn that one to two auctions are held in these areas every month. Cherchant à assister à l’une d’entre elles, ils sortent de la capitale. Seeking to attend one of them, they leave the capital. A l’arrière d’une maison de banlieue, dans le jardin, ils voient douze Nigérians, des hommes que leurs geôliers appellent "la marchandise", être achetés en très peu de temps. At the back of a suburban house, in the garden, they see twelve Nigerians, men their jailers call "the merchandise", being bought in a very short time. "Je ne sais pas quoi dire, franchement. C’est la chose la plus incroyable que j’ai jamais vue", dit la reporter devant la caméra. L’étape suivante les amène dans un centre de détention de migrants à Tripoli. The next step takes them to a migrant detention center in Tripoli.

Là, ils rencontrent un ancien esclave, baptisé Victory: "Oui, j’ai été vendu alors que je venais ici. There, they meet a former slave, christened Victory: "Yes, I was sold on my way here. (...) La personne venue m’acheter, leur a donné l’argent. (...) The person who came to buy me gave them the money. Et ils m’ont amené à la maison. And they brought me home. Ce n’était même pas beaucoup d’argent", confie ce dernier. D’autres migrants racontent des histoires similaires. "Ils vous font travailler de force et ils vous battent", dit l’un d’entre eux, mimant des coups de pied. Un officiel libyen, interrogé en octobre à propos des ventes d’esclaves par les journalistes, répond simplement: "On entend des rumeurs mais rien de si visible ne se passe devant nous". ||Libyan||||||||||||||||||||||||||| A Libyan official, questioned in October by journalists about slave sales, simply replied: "We hear rumors, but nothing that visible is happening in front of us". CNN a envoyé ses vidéos aux autorités libyennes, qui ont assuré qu’elles allaient ouvrir une enquête. CNN sent its videos to the Libyan authorities, who assured us they would open an investigation.