×

Nós usamos os cookies para ajudar a melhorar o LingQ. Ao visitar o site, você concorda com a nossa política de cookies.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 04 octobre 2018

Journal en français facile 04 octobre 2018

Maiwenn Bordron : Il est 22h à Paris, deux heures de moins en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j'ai le plaisir de présenter ce soir avec Zéphirin Kouadio. Bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Maïwenn, bonsoir à tous !

MB : Au sommaire de cette édition : les recherches se poursuivent en Indonésie pour trouver les derniers survivants, 6 jours après un séisme et un tsunami qui ont touché l'île des Célèbes. Reportage à suivre dans ce journal.

ZK : La Russie, seule face à plusieurs pays occidentaux. Moscou est accusé d'avoir mené plusieurs opérations de cyberespionnage. Les Pays-Bas ont expulsé quatre agents russes ce jeudi.

MB : Nous irons ensuite en Jordanie, dans un camp palestinien, géré par l'UNRWA. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens est soulagée, elle doit recevoir 118 millions de dollars qui doivent lui permettre de faire face à ses problèmes financiers.

ZK : Enfin, nous terminerons ce journal en musique, on vous présente le dernier album du chanteur français Dominique A.

----- ZK : La France envoie quarante spécialistes en Indonésie pour aider les victimes à avoir de l'eau potable.

MB : Ils vont arriver samedi sur l'île des Célèbes qui a été dévastée par un séisme et un tsunami, il y a 6 jours. Sur place, il y a déjà de nombreux secouristes internationaux qui sont venus en renfort. Selon le dernier bilan des autorités, 1 411 personnes ont trouvé la mort. Il y aurait une centaine de disparus, le bilan pourrait donc encore s'alourdir. Sur place, il reste encore beaucoup de travail. Reportage de l'un de nos envoyés spéciaux, Joël Bronner.

On ne peut pas dire que Jukwang Park soit inexpérimenté en termes de catastrophes naturelles et de séismes. Cet humanitaire coréen est notamment passé par Haïti en 2010 et le Népal en 2015. Pourtant a Palu, depuis son hôtel sans chambres aux airs de squat qu'il a mis plus de 10 heures de route a rallier, il peine a cacher son abattement. « Haïti par exemple était un pays très pauvre, mais on pouvait utiliser des voitures, on pouvait remplir le réservoir... et on était plutôt bien loge. Mais regardez ou on vit ici... vous voyez on à même du acheter deux tentes sous lesquelles on dort... En termes d'hygiène, on ne s'est pas lavé les mains, on ne s'est pas douchés. Et même les toilettes sont cassées ici. » Sous le climat chaud et humide de Palu, tout paraît rapidement hostile. Face a un hôtel Mercure éventre, Philippe Besson, fondateur de pompier d'urgence internationale, explique en quoi, sa mission est aussi très périlleuse. « C'est dangereux parce que toute la structure du bâtiment a été endommagée. Donc tous les murs porteurs sont entièrement fissurés. On parle de fissures traversantes, c'est-à-dire qu'on voit le jour à travers toutes les fissures. Donc y'a aucune stabilité du bâtiment et c'est surtout en cas de réplique qu'il peut y avoir un problème pour nos équipes. » L'effondrement de l'hôtel Mercure est tellement important, qu'il parle de mille-feuilles dans son jargon de pompier. Pour lui, aucune chance de retrouver ici des survivants.

ZK : Plusieurs pays occidentaux accusent la Russie de cyberespionnage ce jeudi.

MB : Quatre agents russes ont été expulsés des Pays-Bas ce jeudi. Ils font partie du GRU, c'est le service de renseignement de l'armée russe. Le GRU est accusé d'avoir piraté le système informatique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, dont le siège est basé à La Haye. Ces révélations des Pays ont provoqué des réactions en cascade ce jeudi. La justice américaine accuse également sept agents russes d'avoir espionné des instances sportives internationales. Dans le même temps, l'Union européenne et l'Australie ont publié des communiqués pour dénoncer les cyberattaques menées par la Russie. Moscou a réagi, en dénonçant un acte de propagande de la part des Pays-Bas. Les précisions de notre correspondant dans la région, Pierre Bénazet.

Le dix avril dernier, quatre Russes munis de passeports diplomatiques atterrissent à l'aéroport d'Amsterdam Schiphol. Ils descendent dans un hôtel de La Haye proche du siège de l'OIAC, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. C'est dans cet hôtel qu'ils seront arrêtés sur instructions du MIVD les services de contre-espionnage bataves qui surveillaient les quatre hommes depuis leur atterrissage. Expulsés vers la Russie, ils sont accusés je cite de « tentative d'espionnage à distance rapprochée » selon la ministre néerlandaise de la Défense. La voiture des quatre hommes était stationnée en face du siège de l'OIAC qui à ce moment-là se penchait sur le poison novitchok utilisé à Salisbury contre les Skripal ; ce véhicule était équipé d'appareils électroniques destinés capter le réseau wifi de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques et de tenter de pénétrer dans ses serveurs informatiques. Les Pays-Bas affirment avoir retrouvé dans le véhicule un reçu de taxi pour un trajet vers un aéroport moscovite au départ du siège du GRU, les services de renseignements de l'armée russe. Un ordinateur en leur possession contenait par ailleurs des informations sur le vol MH17 abattu au-dessus de l'Ukraine.

ZK : L'agence des Nations Unies, qui vient en aide aux réfugiés palestiniens, traverse une crise historique depuis plusieurs mois.

MB : L'UNRWA, c'est son nom, a d'importants problèmes financiers. Les États-Unis ont décidé d'arrêter de participer au budget de l'agence. D'autres États ont dû prendre le relais. La semaine dernière, en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York, d'autres pays ont fait une promesse de dons de 118 millions de dollars à l'Unrwa. Parmi les contributeurs notamment, les pays du Golfe et l'Union européenne. Un soulagement pour l'agence, les écoles qu'elles gèrent ne devraient donc pas fermer. C'est le cas de celle du camp palestinien de Bahaqa en Jordanie. Reportage de notre correspondant, Jérôme Boruszewski.

C'est une véritable bouffée d'oxygène pour les comptes publics, plus d'un milliard de dollars, un versement qui vient combler le déficit budgétaire de cette année et qui va surtout permettre de contrebalancer les chiffres catastrophiques communiqués ces dernières semaines au sujet de la santé de l'économie jordanienne. La dette publique continue d'enflé, plus de 96 % du produit intérieur brut. Le chômage est en augmentation, il touche presque 19 % de la population active, une femme sur quatre est à la recherche d'un emploi en Jordanie. La croissance peine à dépasser 2 %, le taux d'inflation, lui, a doublé depuis janvier. Tous les indicateurs sont dans le rouge et le gouvernement d'Omar Razzaz souffre de ces contre-performances. Il est en place depuis un peu plus de cent jours et il plonge déjà dans les enquêtes d'opinion. Cette aide financière massive en provenance d'Arabie saoudite, du Koweït et des Émirats fait aussi l'objet de critiques, car la stabilité de Jordanie dépend énormément de la générosité de ses alliés. Pour certains opposants, le pays a perdu son indépendance, ces opposants souhaitent que les autorités redressent l'économie en facilitant les créations d'entreprises et d'emplois et donc en réduisant les taxes.

MB : Soixante-quatorze migrants secourus cette semaine dans le nord du Niger, en plein désert près de l'Algérie.Annonce ce jeudi de l'OIM, l'Organisation internationale pour les migrations. Les 74 rescapés étaient dans le désert de Assamaka, une ville nigérienne près de la frontière avec l'Algérie, où ils étaient arrivés après une longue marche à pied. Ces migrants venaient de 9 pays de l'ouest de l'Afrique.

ZK : On termine ce journal en musique avec Dominique A. Un artiste qui a sorti deux disques cette année.

MB : Après « Toute Latitude » en mars dernier, le pilier de la nouvelle scène française des années 90, sort ce vendredi « La Fragilité ». C'est son 13e album et José Marinho l'a écouté pour nous.

[Transcription manquante]

ZK : Charles Aznavour sera enterré samedi après-midi à Monfort-l'Amaury, dans les Yvelines à l'ouest de Paris. Une petite cérémonie, dans la plus stricte intimité. C'est dans cette ville que repose une partie de sa famille, ses parents et son fils Patrick, décédé à l'âge de 25 ans.

MB : Un hommage national au chanteur décédé à est organisé ce vendredi aux Invalides à Paris. Le président Emmanuel Macron prononcera un discours. C'est la fin de votre Journal en français facile, présenté aux côtés de Zéphirin Kouadio. Mise en ondes Claude Battista. Merci à vous deux. Je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter cette édition sur notre site savoirs.rfi.fr. Très bonne soirée à tous !


Journal en français facile 04 octobre 2018 Easy French Newspaper October 04, 2018

Maiwenn Bordron : Il est 22h à Paris, deux heures de moins en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j'ai le plaisir de présenter ce soir avec Zéphirin Kouadio. Bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Maïwenn, bonsoir à tous !

MB : Au sommaire de cette édition : les recherches se poursuivent en Indonésie pour trouver les derniers survivants, 6 jours après un séisme et un tsunami qui ont touché l'île des Célèbes. Reportage à suivre dans ce journal.

ZK : La Russie, seule face à plusieurs pays occidentaux. Moscou est accusé d'avoir mené plusieurs opérations de cyberespionnage. Les Pays-Bas ont expulsé quatre agents russes ce jeudi.

MB : Nous irons ensuite en Jordanie, dans un camp palestinien, géré par l'UNRWA. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens est soulagée, elle doit recevoir 118 millions de dollars qui doivent lui permettre de faire face à ses problèmes financiers.

ZK : Enfin, nous terminerons ce journal en musique, on vous présente le dernier album du chanteur français Dominique A.

----- ZK : La France envoie quarante spécialistes en Indonésie pour aider les victimes à avoir de l'eau potable.

MB : Ils vont arriver samedi sur l'île des Célèbes qui a été dévastée par un séisme et un tsunami, il y a 6 jours. Sur place, il y a déjà de nombreux secouristes internationaux qui sont venus en renfort. Selon le dernier bilan des autorités, 1 411 personnes ont trouvé la mort. Il y aurait une centaine de disparus, le bilan pourrait donc encore s'alourdir. Sur place, il reste encore beaucoup de travail. Reportage de l'un de nos envoyés spéciaux, Joël Bronner.

On ne peut pas dire que Jukwang Park soit inexpérimenté en termes de catastrophes naturelles et de séismes. Cet humanitaire coréen est notamment passé par Haïti en 2010 et le Népal en 2015. Pourtant a Palu, depuis son hôtel sans chambres aux airs de squat qu'il a mis plus de 10 heures de route a rallier, il peine a cacher son abattement. Yet in Palu, from his hotel without squat rooms it took more than 10 hours to reach, he struggles to hide his despondency. « Haïti par exemple était un pays très pauvre, mais on pouvait utiliser des voitures, on pouvait remplir le réservoir... et on était plutôt bien loge. Mais regardez ou on vit ici... vous voyez on à même du acheter deux tentes sous lesquelles on dort... En termes d'hygiène, on ne s'est pas lavé les mains, on ne s'est pas douchés. Et même les toilettes sont cassées ici. » Sous le climat chaud et humide de Palu, tout paraît rapidement hostile. Face a un hôtel Mercure éventre, Philippe Besson, fondateur de pompier d'urgence internationale, explique en quoi, sa mission est aussi très périlleuse. « C'est dangereux parce que toute la structure du bâtiment a été endommagée. Donc tous les murs porteurs sont entièrement fissurés. On parle de fissures traversantes, c'est-à-dire qu'on voit le jour à travers toutes les fissures. Donc y'a aucune stabilité du bâtiment et c'est surtout en cas de réplique qu'il peut y avoir un problème pour nos équipes. » L'effondrement de l'hôtel Mercure est tellement important, qu'il parle de mille-feuilles dans son jargon de pompier. Pour lui, aucune chance de retrouver ici des survivants.

ZK : Plusieurs pays occidentaux accusent la Russie de cyberespionnage ce jeudi.

MB : Quatre agents russes ont été expulsés des Pays-Bas ce jeudi. Ils font partie du GRU, c'est le service de renseignement de l'armée russe. Le GRU est accusé d'avoir piraté le système informatique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, dont le siège est basé à La Haye. Ces révélations des Pays ont provoqué des réactions en cascade ce jeudi. La justice américaine accuse également sept agents russes d'avoir espionné des instances sportives internationales. Dans le même temps, l'Union européenne et l'Australie ont publié des communiqués pour dénoncer les cyberattaques menées par la Russie. Moscou a réagi, en dénonçant un acte de propagande de la part des Pays-Bas. Les précisions de notre correspondant dans la région, Pierre Bénazet.

Le dix avril dernier, quatre Russes munis de passeports diplomatiques atterrissent à l'aéroport d'Amsterdam Schiphol. Ils descendent dans un hôtel de La Haye proche du siège de l'OIAC, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. C'est dans cet hôtel qu'ils seront arrêtés sur instructions du MIVD les services de contre-espionnage bataves qui surveillaient les quatre hommes depuis leur atterrissage. Expulsés vers la Russie, ils sont accusés je cite de « tentative d'espionnage à distance rapprochée » selon la ministre néerlandaise de la Défense. La voiture des quatre hommes était stationnée en face du siège de l'OIAC qui à ce moment-là se penchait sur le poison novitchok utilisé à Salisbury contre les Skripal ; ce véhicule était équipé d'appareils électroniques destinés capter le réseau wifi de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques et de tenter de pénétrer dans ses serveurs informatiques. Les Pays-Bas affirment avoir retrouvé dans le véhicule un reçu de taxi pour un trajet vers un aéroport moscovite au départ du siège du GRU, les services de renseignements de l'armée russe. Un ordinateur en leur possession contenait par ailleurs des informations sur le vol MH17 abattu au-dessus de l'Ukraine.

ZK : L'agence des Nations Unies, qui vient en aide aux réfugiés palestiniens, traverse une crise historique depuis plusieurs mois.

MB : L'UNRWA, c'est son nom, a d'importants problèmes financiers. Les États-Unis ont décidé d'arrêter de participer au budget de l'agence. D'autres États ont dû prendre le relais. La semaine dernière, en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York, d'autres pays ont fait une promesse de dons de 118 millions de dollars à l'Unrwa. Parmi les contributeurs notamment, les pays du Golfe et l'Union européenne. Un soulagement pour l'agence, les écoles qu'elles gèrent ne devraient donc pas fermer. C'est le cas de celle du camp palestinien de Bahaqa en Jordanie. Reportage de notre correspondant, Jérôme Boruszewski.

C'est une véritable bouffée d'oxygène pour les comptes publics, plus d'un milliard de dollars, un versement qui vient combler le déficit budgétaire de cette année et qui va surtout permettre de contrebalancer les chiffres catastrophiques communiqués ces dernières semaines au sujet de la santé de l'économie jordanienne. La dette publique continue d'enflé, plus de 96 % du produit intérieur brut. Le chômage est en augmentation, il touche presque 19 % de la population active, une femme sur quatre est à la recherche d'un emploi en Jordanie. La croissance peine à dépasser 2 %, le taux d'inflation, lui, a doublé depuis janvier. Tous les indicateurs sont dans le rouge et le gouvernement d'Omar Razzaz souffre de ces contre-performances. Il est en place depuis un peu plus de cent jours et il plonge déjà dans les enquêtes d'opinion. Cette aide financière massive en provenance d'Arabie saoudite, du Koweït et des Émirats fait aussi l'objet de critiques, car la stabilité de Jordanie dépend énormément de la générosité de ses alliés. Pour certains opposants, le pays a perdu son indépendance, ces opposants souhaitent que les autorités redressent l'économie en facilitant les créations d'entreprises et d'emplois et donc en réduisant les taxes.

MB : Soixante-quatorze migrants secourus cette semaine dans le nord du Niger, en plein désert près de l'Algérie.Annonce ce jeudi de l'OIM, l'Organisation internationale pour les migrations. Les 74 rescapés étaient dans le désert de Assamaka, une ville nigérienne près de la frontière avec l'Algérie, où ils étaient arrivés après une longue marche à pied. Ces migrants venaient de 9 pays de l'ouest de l'Afrique.

ZK : On termine ce journal en musique avec Dominique A. Un artiste qui a sorti deux disques cette année.

MB : Après « Toute Latitude » en mars dernier, le pilier de la nouvelle scène française des années 90, sort ce vendredi « La Fragilité ». C'est son 13e album et José Marinho l'a écouté pour nous.

[Transcription manquante]

ZK : Charles Aznavour sera enterré samedi après-midi à Monfort-l'Amaury, dans les Yvelines à l'ouest de Paris. Une petite cérémonie, dans la plus stricte intimité. C'est dans cette ville que repose une partie de sa famille, ses parents et son fils Patrick, décédé à l'âge de 25 ans.

MB : Un hommage national au chanteur décédé à est organisé ce vendredi aux Invalides à Paris. Le président Emmanuel Macron prononcera un discours. C'est la fin de votre Journal en français facile, présenté aux côtés de Zéphirin Kouadio. Mise en ondes Claude Battista. Merci à vous deux. Je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter cette édition sur notre site savoirs.rfi.fr. Très bonne soirée à tous !