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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 08 avril 2018

Journal en français facile 08 avril 2018

Vous écoutez RFI il est 22 h à Paris, 20 h en temps universel.

Romain Auzouy : C'est l'heure de votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : le régime syrien accusé d'avoir mené une attaque chimique dans la Ghouta orientale. Une vidéo publiée par une organisation internationale montre de nombreux corps sans vie. Washington menace Damas de représailles.

SB : En Hongrie, on votait aujourd'hui lors d'élections législatives. Le parti du Premier ministre Viktor Orban est annoncé comme le grand gagnant. Cet homme est contesté en Europe en raison de sa politique anti-immigration.

RA : Et puis à la fin de ce journal Yvan Amar nous parlera de l'expression de la semaine. Il s'agit de l'expression « reprendre des couleurs ». ------

SB : Il y a donc de nouveaux soupçons ce soir d'une attaque chimique en Syrie. RA : L'attaque aurait été menée hier samedi à Douma, la dernière ville de Ghouta orientale qui se trouve encore entre les mains des rebelles. C'est le régime syrien qui serait l'auteur de l'attaque selon plusieurs ONG. Ces dernières affirment que 48 personnes ont été tuées, 500 autres auraient été exposées au produit chimique. Les Casques blancs, l'une des organisations qui ont révélé l'attaque, ont publié une vidéo où l'on voit de nombreux corps sans vie, notamment de femmes et d'enfants, allongés sur le sol. La communauté internationale a vivement réagi à ces informations. En premier lieu les États-Unis. Sur Twitter, Donald Trump a menacé la Syrie d'une intervention militaire. Il a également évoqué la responsabilité du Président russe Vladimir Poutine, ce qui est assez rare. La correspondance aux États-Unis de Grégoire Pourtier.

Comme l'an passé à la même époque, Donald Trump a été frappé de plein fouet par des images d'horreur du conflit syrien. Ce dimanche, il a donc employé des mots forts pour dénoncer ces atrocités et l'isolement de la population syrienne, réclamant qu'une aide médicale puisse être immédiatement acheminée. Et le président de prévenir, je cite : « Il y aura un prix fort à payer ». Il y a un an, il avait ordonné le pilonnage d'une base aérienne soupçonnée d'être « associée au programme chimique syrien ».Qu'envisage-t-il cette fois, alors que pas plus tard que cette semaine, il martelait plutôt qu'il souhaitait retirer ses quelque 2000 hommes de Syrie, au grand dam de certains de ses conseillers du Département d'État ? Le drame de ce week-end semble une fois de plus rebattre les cartes. D'autant qu'il y a autre chose de très nouveau dans les messages dominicaux de Trump.Non pas les accusations contre la faiblesse de Barack Obama, son prédécesseur, ou contre le rôle de l'Iran voisin, mais bien cette phrase pour dénoncer la « responsabilité » de Vladimir Poutine, qui soutient je cite « Assad l'animal ». Une attaque frontale, nominale, qui pourrait marquer un tournant dans la relation entre les présidents américain et russe. Jusqu'à présent, Trump justifiait souvent son attitude complaisante envers son homologue en expliquant qu'il fallait garder une bonne relation afin de régler des problèmes complexes… tels que la Syrie. Grégoire Pourtier, New York RFI.

SB : Les alliés de la Syrie ont réagi à ces accusations d'attaques chimiques. RA : La Russie et l'Iran dénoncent des « prétextes » pour organiser une intervention militaire en Syrie. Téhéran parle même de « complot ». Enfin à noter que la France et huit autres pays demandent une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU demain lundi, pour évoquer ces soupçons d'attaque chimique présumée. SB : On parlait de Donald Trump à l'instant. Le Président américain tente d'apaiser les tensions avec la Chine. RA : Cette semaine a été marquée par des échanges de menaces entre les deux pays, sur la question de la taxation des importations. Mais ce dimanche donc Donald Trump se dit convaincu qu'un accord sera trouvé pour éviter un conflit commercial. SB : Les Hongrois dans l'attente des résultats des élections législatives. RA : Les bureaux de vote devaient fermer à 17h en temps universel, mais face à l'afflux d'électeurs, le scrutin s'est poursuivi dans la soirée. Le grand favori de ces élections, c'est le Premier ministre actuel Viktor Orban, l'une des personnalités les plus contestées en Europe en raison de sa politique anti-immigration. Cette jeune hongroise de 20 ans a voté pour l'opposition, Vikoria Horvath est étudiante en sciences politiques à Budapest, et elle nous explique pourquoi elle ne souhaite pas la victoire de Viktor Orban. « Moi je veux un changement. Et je crois que la plupart des jeunes de mon âge veulent aussi un changement. D'abord, à cause de la corruption. Ensuite, je ne suis pas contente de ce qui se passe dans l'enseignement. On n'a pas droit à la parole. Nous, les jeunes, on a organisé plein de manifestations pour dire ce qu'on voudrait, ce qu'on pense sur telle et telle question. Et personne ne nous écoute. Et puis il y a la santé publique. Ma mère travaille dans un hôpital, vous ne pouvez pas imaginer la situation, c'est épouvantable, il n'y a pas d'argent pour les hôpitaux ! Et d'autre part, je pense que le Premier ministre ne parle que des migrants, les migrants.... Il n'a que ce mot à la bouche. Alors qu'il y a beaucoup d'autres problèmes et il n'en parle pas. RA : Viktoria Horvath, étudiante hongroise au micro de l'envoyée spéciale de RFI à Budapest, Anissa El Jabri. SB : Au Brésil, Lula est en prison depuis la nuit dernière.

RA : L'ancien Président a rejoint le centre de Curitiba, dans le sud du pays. On rappelle qu'il a été condamné à une peine de 12 ans et un mois de prison pour corruption. L'affaire Lula a divisé la société brésilienne, mais depuis son incarcération, la classe politique se montre très discrète. L'analyse de Stéphanie Schüler. Lula est finalement en prison. Le grand favori pour la présidentielle semble donc de plus en plus écarté de la course, même s'il affirme vouloir continuer sa campagne électorale depuis sa cellule. L'issue du scrutin est de nouveau ouverte. Les autres candidats sont dans les starting-blocks. Mais leurs premières réactions se font discrètes, vue l'immense émotion que l'incarcération de l'ancien président a suscitée parmi une partie de la population. Candidat du parti de gauche Podemos, Alvaro Dias qui avait été très virulent contre Lula modère ses propos. « C'est vraiment dommage de voir un ex-président de la République en prison, mais nous avançons et l'impunité recule. Les lois s'imposent et gouvernent les hommes. Nous nous dirigeons vers une nouvelle justice au Brésil ». Les candidats de gauche, eux, sont au contraire prêts à reprendre le flambeau Lula. Manuela d'Avila, du Parti communiste brésilien. « Mais on doit être uni dans la lutte, nous devons résister et dénoncer. Lula va être un prisonnier politique, sans preuve, ce comme ça que nous le voyons, nous devons continuer la lutte ». L'actuel président, Michel Temer est resté silencieux après l'incarcération de Lula. Il faut dire qu'il est lui-même sous le coup d'une enquête pour corruption, comme 40 % de la classe politique brésilienne. SB : Les sports, et le tennis.

RA : L'équipe de France qualifiée pour les 1/2 finales de la Coupe Davis. Ce dimanche Lucas Pouille a apporté le dernier point nécessaire aux Bleus face à l'Italie. Il a battu Fabio Fognini. En 1/2 finales les Français recevront l'Espagne de Rafael Nadal. SB : Et puis du cyclisme, avec une course historique : Paris-Roubaix.

RA : C'était la 116e édition. Plus de 250km parcourus dans le nord de la France. Et la victoire pour le champion du monde de cyclisme, le Slovaque Peter Sagan. 22h08 à Paris, l'heure de retrouver comme chaque dimanche l'expression de la semaine avec Yvan Amar. Ce soir : reprendre des couleurs.

[transcription manquante]

SB : C'est la fin de ce Journal en français facile. RA : On rappelle que vous pouvez le réécouter sur notre site internet www.rfi.fr, et retrouver la transcription à partir de demain matin 8h en temps universel.


Journal en français facile 08 avril 2018 Easy French Newspaper April 08, 2018

Vous écoutez RFI il est 22 h à Paris, 20 h en temps universel.

Romain Auzouy : C'est l'heure de votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : le régime syrien accusé d'avoir mené une attaque chimique dans la Ghouta orientale. Une vidéo publiée par une organisation internationale montre de nombreux corps sans vie. Washington menace Damas de représailles.

SB : En Hongrie, on votait aujourd'hui lors d'élections législatives. Le parti du Premier ministre Viktor Orban est annoncé comme le grand gagnant. Cet homme est contesté en Europe en raison de sa politique anti-immigration.

RA : Et puis à la fin de ce journal Yvan Amar nous parlera de l'expression de la semaine. Il s'agit de l'expression « reprendre des couleurs ». ------

SB : Il y a donc de nouveaux soupçons ce soir d'une attaque chimique en Syrie. RA : L'attaque aurait été menée hier samedi à Douma, la dernière ville de Ghouta orientale qui se trouve encore entre les mains des rebelles. C'est le régime syrien qui serait l'auteur de l'attaque selon plusieurs ONG. Ces dernières affirment que 48 personnes ont été tuées, 500 autres auraient été exposées au produit chimique. Les Casques blancs, l'une des organisations qui ont révélé l'attaque, ont publié une vidéo où l'on voit de nombreux corps sans vie, notamment de femmes et d'enfants, allongés sur le sol. La communauté internationale a vivement réagi à ces informations. En premier lieu les États-Unis. Sur Twitter, Donald Trump a menacé la Syrie d'une intervention militaire. Il a également évoqué la responsabilité du Président russe Vladimir Poutine, ce qui est assez rare. La correspondance aux États-Unis de Grégoire Pourtier.

Comme l'an passé à la même époque, Donald Trump a été frappé de plein fouet par des images d'horreur du conflit syrien. Ce dimanche, il a donc employé des mots forts pour dénoncer ces atrocités et l'isolement de la population syrienne, réclamant qu'une aide médicale puisse être immédiatement acheminée. Et le président de prévenir, je cite : « Il y aura un prix fort à payer ». Il y a un an, il avait ordonné le pilonnage d'une base aérienne soupçonnée d'être « associée au programme chimique syrien ».Qu'envisage-t-il cette fois, alors que pas plus tard que cette semaine, il martelait plutôt qu'il souhaitait retirer ses quelque 2000 hommes de Syrie, au grand dam de certains de ses conseillers du Département d'État ? Le drame de ce week-end semble une fois de plus rebattre les cartes. D'autant qu'il y a autre chose de très nouveau dans les messages dominicaux de Trump.Non pas les accusations contre la faiblesse de Barack Obama, son prédécesseur, ou contre le rôle de l'Iran voisin, mais bien cette phrase pour dénoncer la « responsabilité » de Vladimir Poutine, qui soutient je cite « Assad l'animal ». Une attaque frontale, nominale, qui pourrait marquer un tournant dans la relation entre les présidents américain et russe. Jusqu'à présent, Trump justifiait souvent son attitude complaisante envers son homologue en expliquant qu'il fallait garder une bonne relation afin de régler des problèmes complexes… tels que la Syrie. Grégoire Pourtier, New York RFI.

SB : Les alliés de la Syrie ont réagi à ces accusations d'attaques chimiques. RA : La Russie et l'Iran dénoncent des « prétextes » pour organiser une intervention militaire en Syrie. Téhéran parle même de « complot ». Enfin à noter que la France et huit autres pays demandent une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU demain lundi, pour évoquer ces soupçons d'attaque chimique présumée. SB : On parlait de Donald Trump à l'instant. Le Président américain tente d'apaiser les tensions avec la Chine. RA : Cette semaine a été marquée par des échanges de menaces entre les deux pays, sur la question de la taxation des importations. Mais ce dimanche donc Donald Trump se dit convaincu qu'un accord sera trouvé pour éviter un conflit commercial. SB : Les Hongrois dans l'attente des résultats des élections législatives. RA : Les bureaux de vote devaient fermer à 17h en temps universel, mais face à l'afflux d'électeurs, le scrutin s'est poursuivi dans la soirée. Le grand favori de ces élections, c'est le Premier ministre actuel Viktor Orban, l'une des personnalités les plus contestées en Europe en raison de sa politique anti-immigration. Cette jeune hongroise de 20 ans a voté pour l'opposition, Vikoria Horvath est étudiante en sciences politiques à Budapest, et elle nous explique pourquoi elle ne souhaite pas la victoire de Viktor Orban. « Moi je veux un changement. Et je crois que la plupart des jeunes de mon âge veulent aussi un changement. D'abord, à cause de la corruption. Ensuite, je ne suis pas contente de ce qui se passe dans l'enseignement. On n'a pas droit à la parole. Nous, les jeunes, on a organisé plein de manifestations pour dire ce qu'on voudrait, ce qu'on pense sur telle et telle question. Et personne ne nous écoute. Et puis il y a la santé publique. Ma mère travaille dans un hôpital, vous ne pouvez pas imaginer la situation, c'est épouvantable, il n'y a pas d'argent pour les hôpitaux ! Et d'autre part, je pense que le Premier ministre ne parle que des migrants, les migrants.... Il n'a que ce mot à la bouche. Alors qu'il y a beaucoup d'autres problèmes et il n'en parle pas. RA : Viktoria Horvath, étudiante hongroise au micro de l'envoyée spéciale de RFI à Budapest, Anissa El Jabri. SB : Au Brésil, Lula est en prison depuis la nuit dernière.

RA : L'ancien Président a rejoint le centre de Curitiba, dans le sud du pays. On rappelle qu'il a été condamné à une peine de 12 ans et un mois de prison pour corruption. L'affaire Lula a divisé la société brésilienne, mais depuis son incarcération, la classe politique se montre très discrète. L'analyse de Stéphanie Schüler. Lula est finalement en prison. Le grand favori pour la présidentielle semble donc de plus en plus écarté de la course, même s'il affirme vouloir continuer sa campagne électorale depuis sa cellule. L'issue du scrutin est de nouveau ouverte. Les autres candidats sont dans les starting-blocks. Mais leurs premières réactions se font discrètes, vue l'immense émotion que l'incarcération de l'ancien président a suscitée parmi une partie de la population. Candidat du parti de gauche Podemos, Alvaro Dias qui avait été très virulent contre Lula modère ses propos. « C'est vraiment dommage de voir un ex-président de la République en prison, mais nous avançons et l'impunité recule. Les lois s'imposent et gouvernent les hommes. Nous nous dirigeons vers une nouvelle justice au Brésil ». Les candidats de gauche, eux, sont au contraire prêts à reprendre le flambeau Lula. Manuela d'Avila, du Parti communiste brésilien. « Mais on doit être uni dans la lutte, nous devons résister et dénoncer. Lula va être un prisonnier politique, sans preuve, ce comme ça que nous le voyons, nous devons continuer la lutte ». L'actuel président, Michel Temer est resté silencieux après l'incarcération de Lula. Il faut dire qu'il est lui-même sous le coup d'une enquête pour corruption, comme 40 % de la classe politique brésilienne. SB : Les sports, et le tennis.

RA : L'équipe de France qualifiée pour les 1/2 finales de la Coupe Davis. Ce dimanche Lucas Pouille a apporté le dernier point nécessaire aux Bleus face à l'Italie. Il a battu Fabio Fognini. En 1/2 finales les Français recevront l'Espagne de Rafael Nadal. SB : Et puis du cyclisme, avec une course historique : Paris-Roubaix.

RA : C'était la 116e édition. Plus de 250km parcourus dans le nord de la France. Et la victoire pour le champion du monde de cyclisme, le Slovaque Peter Sagan. 22h08 à Paris, l'heure de retrouver comme chaque dimanche l'expression de la semaine avec Yvan Amar. Ce soir : reprendre des couleurs.

[transcription manquante]

SB : C'est la fin de ce Journal en français facile. RA : On rappelle que vous pouvez le réécouter sur notre site internet www.rfi.fr, et retrouver la transcription à partir de demain matin 8h en temps universel.