×

Nós usamos os cookies para ajudar a melhorar o LingQ. Ao visitar o site, você concorda com a nossa política de cookies.


image

RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 02/10/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 02/10/2020 20h00 GMT

François Bernard : Merci d'écouter Radio France Internationale en direct de Paris où il est 22 heures. Bonsoir à tous, merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile. C'est Zéphyrin Kouadio qui va le présenter avec moi, bonsoir Zéphyrin. Zéphyrin Kouadio : Bonsoir François, bonsoir à tous.

FB : Dans l'actualité de ce vendredi, le président américain Donald Trump a été testé positif au Covid, son concurrent démocrate Joe Biden a lui aussi subi un test. Il est négatif.

ZK : Une caravane de 3 000 migrants du Honduras poursuit sa route vers les États-Unis à travers le Guatemala.

FB : Nouvelles frappes sur la capitale du Karabakh, l'Arménie se dit prête pour une médiation. ZK : Le président français Emmanuel Macron veut mener une l'offensive contre l'islam radical. ------

FB : Donald Trump a été testé positif au coronavirus.

ZK : À 32 jours de l'élection présidentielle, les événements de sa campagne déjà programmés seront tenus de manière virtuelle ou repoussés. FB : Le vice-président Mike Pence, testé négatif, va continuer de mener campagne en solo.

ZK : En revanche, leur rival démocrate pour la Maison Blanche Joe Biden, testé négatif, a repris sa campagne en rappelant l'importance des mesures de précaution dont s'est parfois moqué Donald Trump. FB : « J'espère que cela servira de rappel : portez un masque, maintenez la distanciation physique, et lavez-vous les mains », a lancé M. Biden, après avoir souhaité un prompt rétablissement à Donald Trump. FB : Depuis des mois, Donald Trump ne cesse de remettre en question l'intégrité des élections du 3 novembre. ZK : Encore lors du débat avec le rival Joe Biden mardi dernier il a prédit des fraudes massives liées au vote par correspondance.

FB : Le vote par correspondance est recommandé par les démocrates et privilégiés par de nombreux électeurs en raison de l'épidémie de Covid. ZK : Mais le discours de Donald Trump et la crainte des recours juridiques font que certains responsables du parti changent leur stratégie au niveau local.

FB : Écoutons les explications d'Achim Lippold. Jusqu'à présent les démocrates demandaient à leurs électeurs de ne pas se déplacer dans les bureaux de vote et de privilégier le vote par correspondance, pour des raisons sanitaires. Mais face à l'insistance de Donald Trump qui prédit des fraudes massives liées au vote par correspondance – sans en fournir les preuves – les démocrates changent leur stratégie. Dans certains États comme la Pennsylvanie ou encore le Wisconsin, ils recommandent à leurs électeurs de se déplacer dans les bureaux de vote et de mettre le bulletin dans l'urne. Tout cela en respectant bien sûr les règles d'hygiène de base, à savoir le port du masque et le nettoyage des mains avec du gel hydro-alcoolique. Une approche qui commence à gagner du terrain aussi dans le Wisconsin. À la différence de ces initiatives locales, le parti démocrate au niveau national reste pour l'instant sur sa position initiale, c'est-à-dire privilégier le vote par correspondance. Mais les responsables démocrates ont modifié leur stratégie dans un autre domaine : après avoir opté pour une communication largement virtuelle auprès des électeurs, les bénévoles seront à nouveau envoyés sur le terrain pour faire du porte à porte, notamment dans les États clés comme le Michigan ou encore la Pennsylvanie.

FB : La caravane de migrants qui s'est formée ces derniers jours en Amérique latine se trouve ce soir au Guatemala. ZK : Plus de 3 000 migrants Honduriens ont pris la route avec l'objectif d'atteindre les États-Unis, mais les obstacles avant d'arriver à destination sont nombreux. FB : Correspondance régionale d'Alix Hardy à Mexico. Hier les migrants ont réussi à passer du Honduras au Guatemala. C'est ainsi, à la force du nombre, que de gigantesques caravanes avaient réussi à faire leur chemin jusqu'aux États-Unis il y a deux ans. Elles inventaient une nouvelle façon de migrer, en masse et aux yeux de tous, à la fois plus sûre et plus politique. Mais les tentatives qui ont suivi depuis n'ont pas été couronnées de succès. Et celle-ci doit encore affronter de nombreux obstacles. Le président guatémaltèque a ordonné jeudi l'arrestation et l'expulsion des migrants pour non-respect des protocoles d'entrée dans le pays et des règles sanitaires. Les migrants se hâtent donc ce vendredi vers la frontière avec le Mexique. Le Mexique qui déjà annoncé qu'il ne laisserait pas passer la caravane, fidèle au durcissement de sa politique migratoire sous la pression de Donald Trump qui avait menacé le Mexique de lourdes taxes douanières s'il ne contrôlait pas sa frontière sud. Des considérations géopolitiques qui importent peu pour ces migrants que la violence, la pauvreté et les conséquences de la pandémie poussent à prendre la route. Un appel lancé sur les réseaux sociaux suffit à convaincre des milliers de personnes de chercher un avenir plus au nord. Mais à un mois des élections américaines, avec un candidat républicain qui a fait de la lutte contre l'immigration son premier axe de campagne, la caravane ne manquera pas d'être exploitée politiquement. Alix Hardy, Mexico, RFI.

FB : L'Arménie a annoncé qu'elle était prête à discuter avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour rétablir un cessez-le-feu dans l'enclave du Haut-Karabakh, où les combats se poursuivent depuis six jours. ZK : L'Azerbaïdjan en revanche n'a pas encore fait connaître sa réponse à l'appel lancé la veille par la France, les États-Unis et la Russie. FB : Pendant ce temps, les combats se poursuivent. É quoi ressemble le champ de bataille ? Réponse de Pierre Razoux, spécialiste des questions militaires interrogé par Nicolas Falez.

Les Azéris viennent de la plaine et monte à l'assaut de hauts plateaux, de montagne, de contreforts de collines escarpées. Donc évidemment c'est très compliqué. Donc les combats en fait sont pour le moment plutôt dans la partie sud et Nord qui est la partie plus tôt place du Nagorno-Karabakh qui est facile d'accès et qui donc évidemment est plus difficilement défendable par les forces du Nagorno-Karabakh. Et en fait les combats les plus durs se situent sur probablement sur quatre ou cinq points. Les Azéris ont réussi à grignoter quelques portions de terrain mais c'est minime. Ce qui compte pour l'Azerbaïjan de toute façon, c'est symbolique. Ils savent très bien qu'ils n'ont pas les moyens militaires de récupérer tout le Nagorno-Karabakh. De ce que je comprends si ils peuvent récupérer trois ou quatre villages, ils auraient déjà, entre guillemets, une victoire symbolique à vendre à leur population ils auront les moyens de dire « ben regarder, moi président Aliev, j'ai réussi parce que depuis des années je dépense une partie de l'argent du gaz et du pétrole à moderniser une armée. Vous voyez, c'était pas des dépenses inutiles puisque grâce à ça j'ai réussi à reconquérir quelques portions de territoire ». Pierre Razoux directeur académique de la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques (FMES). FB : Concernant l'épidémie de Covid-19 au-delà du cas de Donald Trump. Plus de 320 000 nouvelles contaminations ont été recensées à l'international ces dernières 24h. ZK : La progression du virus se mesure aussi à travers ces nouvelles restrictions. Au Liban, une centaine de villages et localités vont être confinés pendant une semaine à partir de dimanche.

FB : En Espagne, Madrid devient ce soir la première capitale européenne à re-confiner ses habitants. 5 millions de personnes sont concernées.

ZK : En France, de nouvelles mesures de restrictions pourraient être annoncées la semaine prochaine notamment à Paris, où l'évolution est jugée préoccupante. Le France a enregistré 12 mille nouveaux cas en 24 heures. Sur les 7 derniers jours, 4 mille nouvelles hospitalisations ont été comptabilisées, dont 1 276 patients se trouvent en réanimation.

FB : En France, Emmanuel Macron a prononcé ce matin un discours, très attendu, sur le séparatisme.

ZK : Un discours offensif, où la bataille a mener a été clairement nommée par le président : la lutte contre le séparatisme islamiste. Anne Soetemondt, et Marc Fichet sont nos envoyés spéciaux aux Mureaux.

Si Emmanuel Macron a bien insisté ne pas tomber dans le piège de l'amalgame entre islam et islamisme, pas d'ambiguïté possible, c'est bien de lutte contre un séparatisme dont il est question. […] Pour mener ce combat contre un projet de « contre-société », Emmanuel Macron appelle à une stratégie de réveil républicain dans le projet de loi présenté le 9 décembre. Des mesures attendues sur les associations, la neutralité dans le service public, mais aussi la scolarisation. Une mesure surprise. […] Pour construire « un islam qui puisse être en paix avec la République » Emmanuel Macron veut aussi « libérer l'islam de France des influences étrangères », en mettant notamment fin au système de formation des imams à l'étranger et en renforçant le contrôle sur les financements des cultes. FB : En tennis, le jeune Français Hugo Gaston, 20 ans, 239e mondial, a réalisé l'exploit d'éliminer le Suisse Stan Wawrinka, pour se hisser en huitièmes de Roland-Garros.


Journal en français facile 02/10/2020 20h00 GMT

François Bernard : Merci d'écouter Radio France Internationale en direct de Paris où il est 22 heures. Bonsoir à tous, merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile. C'est Zéphyrin Kouadio qui va le présenter avec moi, bonsoir Zéphyrin. Zéphyrin Kouadio : Bonsoir François, bonsoir à tous.

FB : Dans l'actualité de ce vendredi, le président américain Donald Trump a été testé positif au Covid, son concurrent démocrate Joe Biden a lui aussi subi un test. Il est négatif.

ZK : Une caravane de 3 000 migrants du Honduras poursuit sa route vers les États-Unis à travers le Guatemala.

FB : Nouvelles frappes sur la capitale du Karabakh, l'Arménie se dit prête pour une médiation. ZK : Le président français Emmanuel Macron veut mener une l'offensive contre l'islam radical. ------

FB : Donald Trump a été testé positif au coronavirus.

ZK : À 32 jours de l'élection présidentielle, les événements de sa campagne déjà programmés seront tenus de manière virtuelle ou repoussés. FB : Le vice-président Mike Pence, testé négatif, va continuer de mener campagne en solo.

ZK : En revanche, leur rival démocrate pour la Maison Blanche Joe Biden, testé négatif, a repris sa campagne en rappelant l'importance des mesures de précaution dont s'est parfois moqué Donald Trump. FB : « J'espère que cela servira de rappel : portez un masque, maintenez la distanciation physique, et lavez-vous les mains », a lancé M. Biden, après avoir souhaité un prompt rétablissement à Donald Trump. FB : Depuis des mois, Donald Trump ne cesse de remettre en question l'intégrité des élections du 3 novembre. ZK : Encore lors du débat avec le rival Joe Biden mardi dernier il a prédit des fraudes massives liées au vote par correspondance.

FB : Le vote par correspondance est recommandé par les démocrates et privilégiés par de nombreux électeurs en raison de l'épidémie de Covid. ZK : Mais le discours de Donald Trump et la crainte des recours juridiques font que certains responsables du parti changent leur stratégie au niveau local.

FB : Écoutons les explications d'Achim Lippold. Jusqu'à présent les démocrates demandaient à leurs électeurs de ne pas se déplacer dans les bureaux de vote et de privilégier le vote par correspondance, pour des raisons sanitaires. Mais face à l'insistance de Donald Trump qui prédit des fraudes massives liées au vote par correspondance – sans en fournir les preuves – les démocrates changent leur stratégie. Dans certains États comme la Pennsylvanie ou encore le Wisconsin, ils recommandent à leurs électeurs de se déplacer dans les bureaux de vote et de mettre le bulletin dans l'urne. Tout cela en respectant bien sûr les règles d'hygiène de base, à savoir le port du masque et le nettoyage des mains avec du gel hydro-alcoolique. Une approche qui commence à gagner du terrain aussi dans le Wisconsin. À la différence de ces initiatives locales, le parti démocrate au niveau national reste pour l'instant sur sa position initiale, c'est-à-dire privilégier le vote par correspondance. Mais les responsables démocrates ont modifié leur stratégie dans un autre domaine : après avoir opté pour une communication largement virtuelle auprès des électeurs, les bénévoles seront à nouveau envoyés sur le terrain pour faire du porte à porte, notamment dans les États clés comme le Michigan ou encore la Pennsylvanie.

FB : La caravane de migrants qui s'est formée ces derniers jours en Amérique latine se trouve ce soir au Guatemala. ZK : Plus de 3 000 migrants Honduriens ont pris la route avec l'objectif d'atteindre les États-Unis, mais les obstacles avant d'arriver à destination sont nombreux. FB : Correspondance régionale d'Alix Hardy à Mexico. Hier les migrants ont réussi à passer du Honduras au Guatemala. C'est ainsi, à la force du nombre, que de gigantesques caravanes avaient réussi à faire leur chemin jusqu'aux États-Unis il y a deux ans. Elles inventaient une nouvelle façon de migrer, en masse et aux yeux de tous, à la fois plus sûre et plus politique. Mais les tentatives qui ont suivi depuis n'ont pas été couronnées de succès. Et celle-ci doit encore affronter de nombreux obstacles. Le président guatémaltèque a ordonné jeudi l'arrestation et l'expulsion des migrants pour non-respect des protocoles d'entrée dans le pays et des règles sanitaires. Les migrants se hâtent donc ce vendredi vers la frontière avec le Mexique. Le Mexique qui déjà annoncé qu'il ne laisserait pas passer la caravane, fidèle au durcissement de sa politique migratoire sous la pression de Donald Trump qui avait menacé le Mexique de lourdes taxes douanières s'il ne contrôlait pas sa frontière sud. Des considérations géopolitiques qui importent peu pour ces migrants que la violence, la pauvreté et les conséquences de la pandémie poussent à prendre la route. Un appel lancé sur les réseaux sociaux suffit à convaincre des milliers de personnes de chercher un avenir plus au nord. Mais à un mois des élections américaines, avec un candidat républicain qui a fait de la lutte contre l'immigration son premier axe de campagne, la caravane ne manquera pas d'être exploitée politiquement. Alix Hardy, Mexico, RFI.

FB : L'Arménie a annoncé qu'elle était prête à discuter avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour rétablir un cessez-le-feu dans l'enclave du Haut-Karabakh, où les combats se poursuivent depuis six jours. ZK : L'Azerbaïdjan en revanche n'a pas encore fait connaître sa réponse à l'appel lancé la veille par la France, les États-Unis et la Russie. FB : Pendant ce temps, les combats se poursuivent. É quoi ressemble le champ de bataille ? Réponse de Pierre Razoux, spécialiste des questions militaires interrogé par Nicolas Falez.

Les Azéris viennent de la plaine et monte à l'assaut de hauts plateaux, de montagne, de contreforts de collines escarpées. Donc évidemment c'est très compliqué. Donc les combats en fait sont pour le moment plutôt dans la partie sud et Nord qui est la partie plus tôt place du Nagorno-Karabakh qui est facile d'accès et qui donc évidemment est plus difficilement défendable par les forces du Nagorno-Karabakh. Et en fait les combats les plus durs se situent sur probablement sur quatre ou cinq points. Les Azéris ont réussi à grignoter quelques portions de terrain mais c'est minime. Ce qui compte pour l'Azerbaïjan de toute façon, c'est symbolique. Ils savent très bien qu'ils n'ont pas les moyens militaires de récupérer tout le Nagorno-Karabakh. De ce que je comprends si ils peuvent récupérer trois ou quatre villages, ils auraient déjà, entre guillemets, une victoire symbolique à vendre à leur population ils auront les moyens de dire « ben regarder, moi président Aliev, j'ai réussi parce que depuis des années je dépense une partie de l'argent du gaz et du pétrole à moderniser une armée. Vous voyez, c'était pas des dépenses inutiles puisque grâce à ça j'ai réussi à reconquérir quelques portions de territoire ». Pierre Razoux directeur académique de la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques (FMES). FB : Concernant l'épidémie de Covid-19 au-delà du cas de Donald Trump. Plus de 320 000 nouvelles contaminations ont été recensées à l'international ces dernières 24h. ZK : La progression du virus se mesure aussi à travers ces nouvelles restrictions. Au Liban, une centaine de villages et localités vont être confinés pendant une semaine à partir de dimanche.

FB : En Espagne, Madrid devient ce soir la première capitale européenne à re-confiner ses habitants. 5 millions de personnes sont concernées.

ZK : En France, de nouvelles mesures de restrictions pourraient être annoncées la semaine prochaine notamment à Paris, où l'évolution est jugée préoccupante. Le France a enregistré 12 mille nouveaux cas en 24 heures. Sur les 7 derniers jours, 4 mille nouvelles hospitalisations ont été comptabilisées, dont 1 276 patients se trouvent en réanimation.

FB : En France, Emmanuel Macron a prononcé ce matin un discours, très attendu, sur le séparatisme.

ZK : Un discours offensif, où la bataille a mener a été clairement nommée par le président : la lutte contre le séparatisme islamiste. Anne Soetemondt, et Marc Fichet sont nos envoyés spéciaux aux Mureaux.

Si Emmanuel Macron a bien insisté ne pas tomber dans le piège de l'amalgame entre islam et islamisme, pas d'ambiguïté possible, c'est bien de lutte contre un séparatisme dont il est question. […] Pour mener ce combat contre un projet de « contre-société », Emmanuel Macron appelle à une stratégie de réveil républicain dans le projet de loi présenté le 9 décembre. Des mesures attendues sur les associations, la neutralité dans le service public, mais aussi la scolarisation. Une mesure surprise. […] Pour construire « un islam qui puisse être en paix avec la République » Emmanuel Macron veut aussi « libérer l'islam de France des influences étrangères », en mettant notamment fin au système de formation des imams à l'étranger et en renforçant le contrôle sur les financements des cultes. FB : En tennis, le jeune Français Hugo Gaston, 20 ans, 239e mondial, a réalisé l'exploit d'éliminer le Suisse Stan Wawrinka, pour se hisser en huitièmes de Roland-Garros.