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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 20/08/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 20/08/2021 20h00 GMT

Merci d'écouter Radio France internationale en direct de Paris où il est 22 heures.

François Bernard : Bonsoir à tous. Dans l'actualité de ce vendredi 20 août et dans ce Journal en français facile que je présente avec vous Sylvie Berruet. Bonsoir.

Sylvie Berruet : Bonsoir François.

FB : La situation en Afghanistan : l'Otan exhorte les talibans à permettre les évacuations. Vladimir Poutine appelle à éviter un « effondrement » du pays alors que l'insécurité alimentaire s'aggrave.

SB : La chancelière allemande Angela Merkel plaide à Moscou pour la poursuite du dialogue avec la Russie et demande la libération de l'opposant Alexeï Navalny.

FB : Au Brésil, la démission d'un évêque impliqué dans un scandale sexuel.

SB : En Inde la justice demande à Renault-Nissan de payer davantage ses 3 500 ouvriers.

-----

FB : Depuis dimanche, des avions du monde entier évacuent par l'aéroport de Kaboul des diplomates, d'autres étrangers et des Afghans qui fuient leur pays. Le président américain Biden s'est engagé à évacuer tous les Américains souhaitant quitter l'Afghanistan.

SB : Ils ont déjà acheminé plus de 9 000 personnes depuis le début des opérations d'évacuation le 14 août.

FB : L'Otan a appellé les talibans à permettre aux personnes voulant être évacuées de quitter l'Afghanistan. Beaucoup d'entre elles ont des difficultés à rejoindre l'aéroport de Kaboul. Après leur prise de pouvoir, les talibans ont promis de mettre en place un gouvernement tolérant envers leurs opposants.

SB : Ils n'ont « aucune intention de se venger », affirme leur porte-parole. Mais sur place, la situation est bien différente.

FB : Selon un rapport de l'ONU, les insurgés ont mis en place une traque pour retrouver leurs anciens ennemis, Justine Maurel.

Les insurgés possèderaient « des listes prioritaires » de personnes qu'ils souhaitent arrêter, d'après l'ONU. Il s'agit surtout d'anciens fonctionnaires et soldats afghans. Tous ont travaillé ou combattu aux côtés des forces américaines et de l'Otan. Pour les retrouver, les talibans font du porte-à-porte. Ils se rendent directement au domicile des personnes ciblées et n'hésitent pas à menacer les membres de leur famille s'ils refusent de se rendre. Parfois, ils passent même à l'acte : il y a une semaine, des dizaines de corps d'anciens soldats afghans ont été retrouvé à Kandahar, dans le sud du pays. Près de 10 000 autres seraient en train de se cacher, rapporte le New York Times. Les minorités ethniques et religieuses du pays, aussi, seraient la cible des talibans. Neuf hommes de la communauté chiite Hazara ont été torturés et exécutés par les insurgés, indique Amnesty International. Ça s'est passé au début du mois de juillet, dans la province de Ghazni, à l'est. De leur côté, les journalistes ne sont pas épargnés. Un proche d'un journaliste de la Deutsche Welle, le radiodiffuseur public allemand, a été retrouvé mort. Cette semaine, les talibans ont fouillé les domiciles « d'au moins quatre journalistes et employés de médias », selon le Comité pour la protection des journalistes. Deux autres ont été frappés à Jalalabad.

FB : Justine Maurel.

Malgré cette répression, quelques signes de résistance se mettent en place dans le pays. Des manifestants ont défilé hier à Asadabad, dans l'est, et à Kaboul à l'occasion du 102e anniversaire de l'indépendance de l'Afghanistan. Le président turc Erdogan a appelé l'Union européenne à respecter ses engagements en matière de migrations face à la situation.

SB : Quant au président russe Vladimir Poutine, il appelle à empêcher « l'effondrement » de l'Afghanistan et à ne pas permettre aux « terroristes » de quitter le pays, notamment en se faisant passer pour des réfugiés.

FB : La chancelière allemande Angela Merkel était en Russie justement. Elle a plaidé à Moscou pour la poursuite du dialogue avec la Russie malgré leurs « profonds différends », à l'occasion de sa dernière rencontre avec Vladimir Poutine avant qu'elle ne quitte le pouvoir.

SB : Nous allons écouter Angela Merkel :

« Je suis profondément convaincue qu'il faut maintenir ouvert les canaux de discussion et qu'il faut continuer à échanger même quand les systèmes politiques divergent. La situation actuelle dans le monde le montre. C'est aussi ce que montre l'histoire des relations entre l'Allemagne et la Russie qui est marquée par des bas tragiques, mais aussi par de bons aspects. Dans l'ensemble, je dois le dire, durant mes années à la chancellerie, les systèmes politiques de la Russie et l'Allemagne se sont assurément encore plus éloignés. Cela signifie que nous avons beaucoup de questions critiques à aborder, mais je suis très heureuse que le canal de discussion soit toujours resté ouvert, malgré de grosses différences entre nous. Nous avons même aussi parfois fait un peu bouger les choses, même s'il reste beaucoup à faire. En tout cas l'absence de dialogue n'est pas une option à mes yeux et je continuerai de le dire. » FB : Les propos de la chancelière Merkel recueillis par Delphine Nerbollier. La chancelière également a demandé à Vladimir Poutine de libérer Alexeï Navalny. Vladimir Poutine a répondu que son principal opposant n'était pas détenu « pour ses activités politiques », mais pour « une infraction criminelle ».

SB : Si l'on en croit les chiffres, la pandémie de Covid a arrêté d'accélérer cette semaine dans le monde, malgré une poursuite de la flambée en Amérique du Nord.

FB : Pourtant, le président du Sri Lanka annonce un confinement national de dix jours qui entrera en vigueur cette nuit. Le président a résisté aux appels au confinement pendant des semaines. Il a finalement pris cette décision, les hôpitaux étant envahis par les malades. Les habitants ont afflué en masse vers les supermarchés, les magasins d'alimentation et les stations-service pour faire des stocks et prendre de l'essence.

SB : En France, 2 091 patients sont désormais en réanimation. Au total, 10 515 lits d'hôpital sont occupés par des malades du Covid.

FB : En Espagne, le gouvernement régional de Catalogne réclame le rétablissement du couvre-feu nocturne à Barcelone. Le Portugal a vacciné 70% de sa population. Les autorités ont décidé d'anticiper la levée de certaines restrictions en relevant notamment la jauge d'accueil dans les restaurants et les salles de spectacles.

L'Église brésilienne de nouveau aux prises avec des affaires de mœurs. Après trois ans d'enquête autour d'un prétendu scandale sexuel, un évêque a finalement remis sa démission.

SB : Démission acceptée par le Vatican cette semaine. À Sao Paulo, Martin Bernard.

(Un problème technique empêche d'entendre le reportage de Martin Bernard)

FB : En Inde, Renault-Nissan devra rémunérer davantage ses quelques 3 500 ouvriers. C'est l'arbitrage rendu par la Haute Cour de Madras entre le constructeur et ses employés en fronde salariale.

SB : Conséquence de cette décision : le groupe doit d'ores et déjà leur verser 8 millions d'euros. Les explications de Côme Bastin.

Renault Nissan proposait 30 euros d'augmentation mensuelle, les salariés en demandaient 230. La Haute Cour du Tamil Nadu a opté pour un compromis en exigeant du constructeur 80 euros par mois supplémentaire pour les employés. Depuis mars 2019, le syndicat ouvrier et la direction de Renault-Nissan en Inde n'avaient plus d'accord salarial. S'en sont suivis des revendications et une procédure judiciaire d'un an portées par les salariés auprès de la Cour de Madras. Selon les syndicats, Renault-Nissan payait entre 100 et 200 euros par mois, soit deux fois moins que des constructeurs tels que Ford et Hyundai. Le groupe affirmait de son côté qu'il n'arrivait déjà pas à rentabiliser son usine géante à Madras et menaçait de détruire des emplois. Rendu public cette semaine, le jugement est rétroactif. Le constructeur devra donc verser 8 millions d'euros d'arriérés à ses 3 546 ouvriers. En plus d'augmenter les salaires, il devra leur offrir de meilleures assurances et conditions de travail. Les salariés ont accueilli l'arbitrage positivement. Renault-Nissan, qui accuse des pertes en Inde, a dénoncé des demandes irréalistes. Côme Bastin, Bangalore, RFI.

FB : L'industrie automobile est une nouvelle fois ralentie à cause de la pénurie mondiale de semi-conducteurs, obligeant certaines usines à prolonger contre leur gré les congés d'été.

SB : On va parler de sport et de Football.

FB : En attendant les débuts de Lionel Messi et en l'absence de Neymar, le Paris Saint-Germain affronte Brest en ouverture de la 3e journée du Championnat de France de Ligue 1. Les Parisiens mènent à la mi-temps 2 buts à 1.

C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci Sylvie Berruet. À demain.


Journal en français facile 20/08/2021 20h00 GMT Journal en français facile 20/08/2021 20h00 GMT

Merci d'écouter Radio France internationale en direct de Paris où il est 22 heures.

François Bernard : Bonsoir à tous. Dans l'actualité de ce vendredi 20 août et dans ce Journal en français facile que je présente avec vous Sylvie Berruet. Bonsoir.

Sylvie Berruet : Bonsoir François.

FB : La situation en Afghanistan : l'Otan exhorte les talibans à permettre les évacuations. Vladimir Poutine appelle à éviter un « effondrement » du pays alors que l'insécurité alimentaire s'aggrave. Vladimir Putin calls to avoid a "collapse" of the country as food insecurity worsens.

SB : La chancelière allemande Angela Merkel plaide à Moscou pour la poursuite du dialogue avec la Russie et demande la libération de l'opposant Alexeï Navalny.

FB : Au Brésil, la démission d'un évêque impliqué dans un scandale sexuel.

SB : En Inde la justice demande à Renault-Nissan de payer davantage ses 3 500 ouvriers.

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FB : Depuis dimanche, des avions du monde entier évacuent par l'aéroport de Kaboul des diplomates, d'autres étrangers et des Afghans qui fuient leur pays. Le président américain Biden s'est engagé à évacuer tous les Américains souhaitant quitter l'Afghanistan.

SB : Ils ont déjà acheminé plus de 9 000 personnes depuis le début des opérations d'évacuation le 14 août.

FB : L'Otan a appellé les talibans à permettre aux personnes voulant être évacuées de quitter l'Afghanistan. Beaucoup d'entre elles ont des difficultés à rejoindre l'aéroport de Kaboul. Après leur prise de pouvoir, les talibans ont promis de mettre en place un gouvernement tolérant envers leurs opposants.

SB : Ils n'ont « aucune intention de se venger », affirme leur porte-parole. Mais sur place, la situation est bien différente.

FB : Selon un rapport de l'ONU, les insurgés ont mis en place une traque pour retrouver leurs anciens ennemis, Justine Maurel.

Les insurgés possèderaient « des listes prioritaires » de personnes qu'ils souhaitent arrêter, d'après l'ONU. Il s'agit surtout d'anciens fonctionnaires et soldats afghans. Tous ont travaillé ou combattu aux côtés des forces américaines et de l'Otan. Pour les retrouver, les talibans font du porte-à-porte. Ils se rendent directement au domicile des personnes ciblées et n'hésitent pas à menacer les membres de leur famille s'ils refusent de se rendre. Parfois, ils passent même à l'acte : il y a une semaine, des dizaines de corps d'anciens soldats afghans ont été retrouvé à Kandahar, dans le sud du pays. Près de 10 000 autres seraient en train de se cacher, rapporte le New York Times. Les minorités ethniques et religieuses du pays, aussi, seraient la cible des talibans. Neuf hommes de la communauté chiite Hazara ont été torturés et exécutés par les insurgés, indique Amnesty International. Ça s'est passé au début du mois de juillet, dans la province de Ghazni, à l'est. De leur côté, les journalistes ne sont pas épargnés. Un proche d'un journaliste de la Deutsche Welle, le radiodiffuseur public allemand, a été retrouvé mort. Cette semaine, les talibans ont fouillé les domiciles « d'au moins quatre journalistes et employés de médias », selon le Comité pour la protection des journalistes. Deux autres ont été frappés à Jalalabad.

FB : Justine Maurel.

Malgré cette répression, quelques signes de résistance se mettent en place dans le pays. Des manifestants ont défilé hier à Asadabad, dans l'est, et à Kaboul à l'occasion du 102e anniversaire de l'indépendance de l'Afghanistan. Le président turc Erdogan a appelé l'Union européenne à respecter ses engagements en matière de migrations face à la situation.

SB : Quant au président russe Vladimir Poutine, il appelle à empêcher « l'effondrement » de l'Afghanistan et à ne pas permettre aux « terroristes » de quitter le pays, notamment en se faisant passer pour des réfugiés.

FB : La chancelière allemande Angela Merkel était en Russie justement. Elle a plaidé à Moscou pour la poursuite du dialogue avec la Russie malgré leurs « profonds différends », à l'occasion de sa dernière rencontre avec Vladimir Poutine avant qu'elle ne quitte le pouvoir.

SB : Nous allons écouter Angela Merkel :

« Je suis profondément convaincue qu'il faut maintenir ouvert les canaux de discussion et qu'il faut continuer à échanger même quand les systèmes politiques divergent. La situation actuelle dans le monde le montre. C'est aussi ce que montre l'histoire des relations entre l'Allemagne et la Russie qui est marquée par des bas tragiques, mais aussi par de bons aspects. Dans l'ensemble, je dois le dire, durant mes années à la chancellerie, les systèmes politiques de la Russie et l'Allemagne se sont assurément encore plus éloignés. Cela signifie que nous avons beaucoup de questions critiques à aborder, mais je suis très heureuse que le canal de discussion soit toujours resté ouvert, malgré de grosses différences entre nous. Nous avons même aussi parfois fait un peu bouger les choses, même s'il reste beaucoup à faire. En tout cas l'absence de dialogue n'est pas une option à mes yeux et je continuerai de le dire. » FB : Les propos de la chancelière Merkel recueillis par Delphine Nerbollier. La chancelière également a demandé à Vladimir Poutine de libérer Alexeï Navalny. Vladimir Poutine a répondu que son principal opposant n'était pas détenu « pour ses activités politiques », mais pour « une infraction criminelle ».

SB : Si l'on en croit les chiffres, la pandémie de Covid a arrêté d'accélérer cette semaine dans le monde, malgré une poursuite de la flambée en Amérique du Nord.

FB : Pourtant, le président du Sri Lanka annonce un confinement national de dix jours qui entrera en vigueur cette nuit. Le président a résisté aux appels au confinement pendant des semaines. Il a finalement pris cette décision, les hôpitaux étant envahis par les malades. Les habitants ont afflué en masse vers les supermarchés, les magasins d'alimentation et les stations-service pour faire des stocks et prendre de l'essence.

SB : En France, 2 091 patients sont désormais en réanimation. Au total, 10 515 lits d'hôpital sont occupés par des malades du Covid.

FB : En Espagne, le gouvernement régional de Catalogne réclame le rétablissement du couvre-feu nocturne à Barcelone. Le Portugal a vacciné 70% de sa population. Les autorités ont décidé d'anticiper la levée de certaines restrictions en relevant notamment la jauge d'accueil dans les restaurants et les salles de spectacles.

L'Église brésilienne de nouveau aux prises avec des affaires de mœurs. Après trois ans d'enquête autour d'un prétendu scandale sexuel, un évêque a finalement remis sa démission.

SB : Démission acceptée par le Vatican cette semaine. À Sao Paulo, Martin Bernard.

(Un problème technique empêche d'entendre le reportage de Martin Bernard)

FB : En Inde, Renault-Nissan devra rémunérer davantage ses quelques 3 500 ouvriers. C'est l'arbitrage rendu par la Haute Cour de Madras entre le constructeur et ses employés en fronde salariale.

SB : Conséquence de cette décision : le groupe doit d'ores et déjà leur verser 8 millions d'euros. Les explications de Côme Bastin.

Renault Nissan proposait 30 euros d'augmentation mensuelle, les salariés en demandaient 230. La Haute Cour du Tamil Nadu a opté pour un compromis en exigeant du constructeur 80 euros par mois supplémentaire pour les employés. Depuis mars 2019, le syndicat ouvrier et la direction de Renault-Nissan en Inde n'avaient plus d'accord salarial. S'en sont suivis des revendications et une procédure judiciaire d'un an portées par les salariés auprès de la Cour de Madras. Selon les syndicats, Renault-Nissan payait entre 100 et 200 euros par mois, soit deux fois moins que des constructeurs tels que Ford et Hyundai. Le groupe affirmait de son côté qu'il n'arrivait déjà pas à rentabiliser son usine géante à Madras et menaçait de détruire des emplois. Rendu public cette semaine, le jugement est rétroactif. Le constructeur devra donc verser 8 millions d'euros d'arriérés à ses 3 546 ouvriers. En plus d'augmenter les salaires, il devra leur offrir de meilleures assurances et conditions de travail. Les salariés ont accueilli l'arbitrage positivement. Renault-Nissan, qui accuse des pertes en Inde, a dénoncé des demandes irréalistes. Côme Bastin, Bangalore, RFI.

FB : L'industrie automobile est une nouvelle fois ralentie à cause de la pénurie mondiale de semi-conducteurs, obligeant certaines usines à prolonger contre leur gré les congés d'été.

SB : On va parler de sport et de Football.

FB : En attendant les débuts de Lionel Messi et en l'absence de Neymar, le Paris Saint-Germain affronte Brest en ouverture de la 3e journée du Championnat de France de Ligue 1. Les Parisiens mènent à la mi-temps 2 buts à 1.

C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci Sylvie Berruet. À demain.