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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 23/09/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 23/09/2021 20h00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 22 heures à Paris, 2 heures de moins en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Clémentine, bonsoir à toutes et à tous.

CP : À la une de l'actualité, la crise migratoire à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Le président américain Joe Biden est sous pression. L'envoyé spécial américain en Haïti a démissionné de son poste. Il dénonce les expulsions de milliers de migrants par Washington.

ZK : Et conséquence de cette crise : 19 000 migrants sont actuellement bloqués à la frontière entre la Colombie et le Panama. Des migrants bien souvent obligés de traverser une jungle contrôlée par des groupes criminels. Nous entendrons le témoignage d'une représentante de la Fédération internationale de la Croix Rouge.

CP : Ce journal nous emmènera aussi à Brussel, en Belgique. La commission européenne souhaite imposer un modèle unique de chargeur de téléphone. Objectif : réduire leur production et donc la pollution.

ZK : Enfin, en football, retour inquiétant des violences dans les stades. De nouveaux incidents ont opposé hier des supporters d'Angers et de Marseille, en Ligue 1.

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ZK : Un nouveau coup dur pour le président américain Joe Biden : l'envoyé spécial des États-Unis en Haïti démissionne.

CP : Oui, Daniel Foote jette l'éponge. Le diplomate reproche à Washington sa gestion de la crise migratoire, à la frontière avec le Mexique. Pour rappel, les États-Unis expulsent depuis dimanche des milliers de migrants haïtiens vers leur pays d'origine. Il y a aussi eu ces photos qui ont beaucoup choqué, des photos de garde-frontières à cheval repoussant des migrants haïtiens. Une politique qualifiée « d'inhumaine » par l'envoyé spécial américain en Haïti. Sa lettre adressée au secrétaire d'État américain circule actuellement sur les réseaux sociaux. Le ton est inédit. Marie Normand.

C'est une lettre de démission cinglante que Daniel Foote a fait parvenir à Antony Blinken. Une bombe, même. L'envoyé spécial en Haïti, qui n'était en poste que depuis deux mois, depuis la mort du président haïtien Jovenel Moïse, accuse le chef de la diplomatie américaine d'avoir « ignoré ses recommandations ». « Je ne serai pas associé, écrit-il, à la décision inhumaine et contre-productive des États-Unis d'expulser des milliers de réfugiés et d'immigrants clandestins vers Haïti ». Un pays, ajoute-t-il, « où les officiels américains sont confinés dans des complexes sécurisées en raison du danger posé par les gangs armés ». Selon Daniel Foote, Haïti n'est pas en mesure d'absorber cette arrivée « forcée », de milliers de migrants qui manquent de nourriture, d'un abris et d'argent. Plus inédit encore, il condamne l'ingérence des États-Unis dans la politique haïtienne et, récemment, son soutien, renouvelé, au Premier ministre haïtien Ariel Henry qui actuellement tient les rênes du pays. « L'arrogance, écrit-il, qui nous fait croire que nous devrions désigner le vainqueur est impressionnante ». Une intervention politique internationale qui a systématiquement produit des résultats catastrophique. C'est de mémoire la première fois qu'un haut fonctionnaire américain tient de tels propos sur le dossier haïtien.

CP : Explications signées Marie Normand.

ZK : Et on l'apprend ce soir, Clémentine : autour de la ville de Del Rio au Texas, la police aux frontières américaine va arrêter d'utiliser des agents à cheval.

CP : Cette décision fait suite à la diffusion d'images choc en début de semaine. On y voyait des gardes-frontières à cheval repoussant des migrants haïtiens. Ces photos ont provoqué l'émotion et l'indignation. Les autorités américaines précisent qu'il s'agit d'une suspension temporaire, c'est à dire une suspension qui n'est pas définitive.

CP : Et puis, du côté mexicain de la frontière, dans la ville de Ciudad Acuña une centaine de policiers ont été déployés. Les forces de l'ordre sont postées le long du fleuve Rio grande, un fleuve traversé quotidiennement par des centaines de migrants qui tentent de s'approvisionner en nourriture et en médicaments.

ZK : En Russie, des candidats vaincus aux législatives veulent faire annuler les résultats du scrutin.

CP : Ils estiment que les résultats ont été « volés » par un système de vote en ligne « corrompus ». La plupart sont issus du parti communiste. Certains de ces candidats ont appelés à un rassemblement à Moscou, samedi. Moscou où ils ont remporté 8 sièges de députés avant qu'ils ne basculent en faveur de Russie Unie. Russie Unie, c'est la formation politique du président Vladimir Poutine. Les autorités russes ont d'ores et déjà déclaré la manifestation illégale, en raison de la situation sanitaire. Par ailleurs, l'opposant russe emprisonné Alexei Navalny accuse Apple et Google de collaborer avec le Kremlin. Il reproche aux deux géants du numérique d'avoir supprimé son application consacrée aux législatives à la demande des autorités russes.

ZK : Bientôt un seul chargeur pour tous les téléphones en Europe : l'USB-C va devenir la référence unique.

CP : La Commission européenne a proposé aujourd'hui d'imposer un type unique de chargeur pour tous les téléphones portables et les objets ayant besoin d'être chargés. Elle souhaite simplifier la tâche des utilisateurs pour tous ces objets qui ont envahi la vie quotidienne. La Commission veut aussi et surtout mettre un terme à cette situation qui engendre une production et donc une pollution inutile des coûts pour les consommateurs et pour certains un peu d'énervement. Selon ses calculs, un tiers des chargeurs n'est pas utilisé. À Brussel, Pierre Benazet.

Il y a aujourd'hui trois types de prise pour les chargeurs : l'USB-C, le lightning d'Apple et le micro-USB en perte de vitesse. C'est un progrès considérable par rapport à 2009 où on comptait trente types de chargeurs différents. 2009 car c'est l'année où la Commission européenne a lancé cette idée d'un chargeur unique. Elle a proposé le principe aux fabricants sur une base volontaire qui a donc eu des effets notables, mais elle veut maintenant mettre un terme à ce véritable serpent de mer, un an et demi après la dernière résolution « urgente » du Parlement européen. Apple avait objecté que ceci freinerait l'innovation et cet argument a été écarté : désormais tous les téléphones devront comporter au moins un port USB-C, libre à l'entreprise à la pomme de continuer à proposer son propre branchement en plus si elle le désire. Les chargeurs eux-mêmes ne pourront d'ailleurs plus être fournis avec l'appareil ; dans la boîte il y aura seulement le câble. Sont aussi concernés les appareils photos numériques, tablettes, écouteurs, consoles de jeux portables et enceintes connectées, soit un total de 420 millions d'appareils actuellement en Europe. La proposition devrait être facilement adoptée, elle pourrait entrer en vigueur d'ici deux ans.

ZK : En football, encore une journée de Ligue 1 marquée par des incidents en tribunes hier.

CP : Entre supporters Angers et Marseille s'est soldé sur un 0-0. Christophe Diremszian.

La tendance est lourde et de plus en plus préoccupante. Au bout de 7 journées, la Commission de discipline de la Ligue a déjà dû sévir deux fois par des huis-clos complets ou partiels, et c'est encore cette menace qui place après cet Angers-Marseille pourtant sans histoire durant le match. A peine terminé, des projectiles ont volé de part et d'autre de chaque camp, quelques dizaines de supporters marseillais s'énervent, sortent du parcage visiteurs pour une bagarre sur le terrain avec des fans angevins avant l'intervention des forces de l'ordre. Ce genre de triste spectacle a déjà valu à Nice 3 matches sans public et le retrait d'un point pour les graves débordements du 22 août à l'Allianz Rivera face à l'OM. Samedi dernier, c'est le derby du Nord Lens-Lille qui dégénère à la mi-temps dans les tribunes puis sur la pelouse. Le stade Bollaert sera vide au moins pour les deux prochaines rencontres, en attendant peut-être d'autres mesures plus fortes le 6 octobre. Le caillassage d'un bus de supporters de Bordeaux hier soir avant son arrivée à Montpellier, provoquant 16 blessés, ne fait que renforcer ce climat délétère alors que le public n'a eu droit de revenir dans les stades que depuis peu. Si les violences persistent, l'instance disciplinaire pourrait être incitée à frapper de plus en plus fort et à contraindre les plus excités à retourner vivre les matches devant la télévision.

CP : Angers et Marseille s'est soldé sur un 0-0 mais aussi par des violences entre supporters des deux camps. Violences maîtrisées.

Journal en français facile 23/09/2021 20h00 GMT Easy French Newspaper 23/09/2021 20h00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 22 heures à Paris, 2 heures de moins en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Clémentine, bonsoir à toutes et à tous. Zéphyrin Kouadio: Good evening Clémentine, good evening to all.

CP : À la une de l'actualité, la crise migratoire à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Le président américain Joe Biden est sous pression. L'envoyé spécial américain en Haïti a démissionné de son poste. Il dénonce les expulsions de milliers de migrants par Washington.

ZK : Et conséquence de cette crise : 19 000 migrants sont actuellement bloqués à la frontière entre la Colombie et le Panama. Des migrants bien souvent obligés de traverser une jungle contrôlée par des groupes criminels. Nous entendrons le témoignage d'une représentante de la Fédération internationale de la Croix Rouge.

CP : Ce journal nous emmènera aussi à Brussel, en Belgique. La commission européenne souhaite imposer un modèle unique de chargeur de téléphone. Objectif : réduire leur production et donc la pollution.

ZK : Enfin, en football, retour inquiétant des violences dans les stades. De nouveaux incidents ont opposé hier des supporters d'Angers et de Marseille, en Ligue 1.

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ZK : Un nouveau coup dur pour le président américain Joe Biden : l'envoyé spécial des États-Unis en Haïti démissionne. ZK: Another hard blow for US President Joe Biden: the US special envoy to Haiti resigns.

CP : Oui, Daniel Foote jette l'éponge. CP: Yes, Daniel Foote is throwing in the towel. Le diplomate reproche à Washington sa gestion de la crise migratoire, à la frontière avec le Mexique. The diplomat blames Washington for its management of the migration crisis on the border with Mexico. Pour rappel, les États-Unis expulsent depuis dimanche des milliers de migrants haïtiens vers leur pays d'origine. As a reminder, the United States has since Sunday expelled thousands of Haitian migrants to their country of origin. Il y a aussi eu ces photos qui ont beaucoup choqué, des photos de garde-frontières à cheval repoussant des migrants haïtiens. There were also these photos which shocked a lot, photos of border guards on horseback pushing Haitian migrants away. Une politique qualifiée « d'inhumaine » par l'envoyé spécial américain en Haïti. Sa lettre adressée au secrétaire d'État américain circule actuellement sur les réseaux sociaux. His letter to the US Secretary of State is currently circulating on social networks. Le ton est inédit. The tone is new. Marie Normand.

C'est une lettre de démission cinglante que Daniel Foote a fait parvenir à Antony Blinken. It is a scathing resignation letter that Daniel Foote sent to Antony Blinken. Une bombe, même. A bomb, even. L'envoyé spécial en Haïti, qui n'était en poste que depuis deux mois, depuis la mort du président haïtien Jovenel Moïse, accuse le chef de la diplomatie américaine d'avoir « ignoré ses recommandations ». The special envoy to Haiti, who had only been in post for two months since the death of Haitian President Jovenel Moïse, accuses the head of American diplomacy of having "ignored his recommendations". « Je ne serai pas associé, écrit-il, à la décision inhumaine et contre-productive des États-Unis d'expulser des milliers de réfugiés et d'immigrants clandestins vers Haïti ». "I will not be associated, he writes, with the inhuman and counterproductive decision of the United States to expel thousands of refugees and illegal immigrants to Haiti." Un pays, ajoute-t-il, « où les officiels américains sont confinés dans des complexes sécurisées en raison du danger posé par les gangs armés ». A country, he adds, "where American officials are confined in secure complexes because of the danger posed by armed gangs". Selon Daniel Foote, Haïti n'est pas en mesure d'absorber cette arrivée « forcée », de milliers de migrants qui manquent de nourriture, d'un abris et d'argent. According to Daniel Foote, Haiti is unable to absorb this “forced” arrival of thousands of migrants who lack food, shelter and money. Plus inédit encore, il condamne l'ingérence des États-Unis dans la politique haïtienne et, récemment, son soutien, renouvelé, au Premier ministre haïtien Ariel Henry qui actuellement tient les rênes du pays. More unprecedented still, he condemns the interference of the United States in Haitian politics and, recently, his renewed support for Haitian Prime Minister Ariel Henry who currently holds the reins of the country. « L'arrogance, écrit-il, qui nous fait croire que nous devrions désigner le vainqueur est impressionnante ». "The arrogance, he writes, which makes us believe that we should designate the winner is impressive." Une intervention politique internationale qui a systématiquement produit des résultats catastrophique. An international political intervention that has systematically produced catastrophic results. C'est de mémoire la première fois qu'un haut fonctionnaire américain tient de tels propos sur le dossier haïtien. It is in memory the first time that a senior American official has made such remarks on the Haitian file.

CP : Explications signées Marie Normand. CP: Explanations signed Marie Normand.

ZK : Et on l'apprend ce soir, Clémentine : autour de la ville de Del Rio au Texas, la police aux frontières américaine va arrêter d'utiliser des agents à cheval. ZK: And we learn it this evening, Clémentine: around the city of Del Rio in Texas, the American border police will stop using agents on horseback.

CP : Cette décision fait suite à la diffusion d'images choc en début de semaine. CP: This decision follows the broadcast of shocking images earlier this week. On y voyait des gardes-frontières à cheval repoussant des migrants haïtiens. Ces photos ont provoqué l'émotion et l'indignation. Les autorités américaines précisent qu'il s'agit d'une suspension temporaire, c'est à dire une suspension qui n'est pas définitive.

CP : Et puis, du côté mexicain de la frontière, dans la ville de Ciudad Acuña une centaine de policiers ont été déployés. Les forces de l'ordre sont postées le long du fleuve Rio grande, un fleuve traversé quotidiennement par des centaines de migrants qui tentent de s'approvisionner en nourriture et en médicaments. The police are stationed along the Rio Grande River, a river crossed daily by hundreds of migrants trying to stock up on food and medicine.

ZK : En Russie, des candidats vaincus aux législatives veulent faire annuler les résultats du scrutin.

CP : Ils estiment que les résultats ont été « volés » par un système de vote en ligne « corrompus ». La plupart sont issus du parti communiste. Certains de ces candidats ont appelés à un rassemblement à Moscou, samedi. Moscou où ils ont remporté 8 sièges de députés avant qu'ils ne basculent en faveur de Russie Unie. Russie Unie, c'est la formation politique du président Vladimir Poutine. Les autorités russes ont d'ores et déjà déclaré la manifestation illégale, en raison de la situation sanitaire. Par ailleurs, l'opposant russe emprisonné Alexei Navalny accuse Apple et Google de collaborer avec le Kremlin. Il reproche aux deux géants du numérique d'avoir supprimé son application consacrée aux législatives à la demande des autorités russes.

ZK : Bientôt un seul chargeur pour tous les téléphones en Europe : l'USB-C va devenir la référence unique.

CP : La Commission européenne a proposé aujourd'hui d'imposer un type unique de chargeur pour tous les téléphones portables et les objets ayant besoin d'être chargés. Elle souhaite simplifier la tâche des utilisateurs pour tous ces objets qui ont envahi la vie quotidienne. La Commission veut aussi et surtout mettre un terme à cette situation qui engendre une production et donc une pollution inutile des coûts pour les consommateurs et pour certains un peu d'énervement. Selon ses calculs, un tiers des chargeurs n'est pas utilisé. À Brussel, Pierre Benazet.

Il y a aujourd'hui trois types de prise pour les chargeurs : l'USB-C, le lightning d'Apple et le micro-USB en perte de vitesse. C'est un progrès considérable par rapport à 2009 où on comptait trente types de chargeurs différents. 2009 car c'est l'année où la Commission européenne a lancé cette idée d'un chargeur unique. Elle a proposé le principe aux fabricants sur une base volontaire qui a donc eu des effets notables, mais elle veut maintenant mettre un terme à ce véritable serpent de mer, un an et demi après la dernière résolution « urgente » du Parlement européen. Apple avait objecté que ceci freinerait l'innovation et cet argument a été écarté : désormais tous les téléphones devront comporter au moins un port USB-C, libre à l'entreprise à la pomme de continuer à proposer son propre branchement en plus si elle le désire. Les chargeurs eux-mêmes ne pourront d'ailleurs plus être fournis avec l'appareil ; dans la boîte il y aura seulement le câble. Sont aussi concernés les appareils photos numériques, tablettes, écouteurs, consoles de jeux portables et enceintes connectées, soit un total de 420 millions d'appareils actuellement en Europe. La proposition devrait être facilement adoptée, elle pourrait entrer en vigueur d'ici deux ans.

ZK : En football, encore une journée de Ligue 1 marquée par des incidents en tribunes hier.

CP : Entre supporters  Angers et Marseille s'est soldé sur un 0-0. Christophe Diremszian.

La tendance est lourde et de plus en plus préoccupante. Au bout de 7 journées, la Commission de discipline de la Ligue a déjà dû sévir deux fois par des huis-clos complets ou partiels, et c'est encore cette menace qui place après cet Angers-Marseille pourtant sans histoire durant le match. A peine terminé, des projectiles ont volé de part et d'autre de chaque camp, quelques dizaines de supporters marseillais s'énervent, sortent du parcage visiteurs pour une bagarre sur le terrain avec des fans angevins avant l'intervention des forces de l'ordre. Ce genre de triste spectacle a déjà valu à Nice 3 matches sans public et le retrait d'un point pour les graves débordements du 22 août à l'Allianz Rivera face à l'OM. Samedi dernier, c'est le derby du Nord Lens-Lille qui dégénère à la mi-temps dans les tribunes puis sur la pelouse. Le stade Bollaert sera vide au moins pour les deux prochaines rencontres, en attendant peut-être d'autres mesures plus fortes le 6 octobre. Le caillassage d'un bus de supporters de Bordeaux hier soir avant son arrivée à Montpellier, provoquant 16 blessés, ne fait que renforcer ce climat délétère alors que le public n'a eu droit de revenir dans les stades que depuis peu. Si les violences persistent, l'instance disciplinaire pourrait être incitée à frapper de plus en plus fort et à contraindre les plus excités à retourner vivre les matches devant la télévision.

CP : Angers et Marseille s'est soldé sur un 0-0 mais aussi par des violences entre supporters des deux camps. Violences maîtrisées.