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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 06 novembre 2019

Journal en français facile 06 novembre 2019

Adrien Delgrange : 20h en temps universel, 21h à Paris, l'heure de votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Joris Zylberman. Bonsoir Joris.

Joris Zylberman : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.

AD : Au sommaire de cette édition : en Irak, des manifestants déterminés à faire tomber le régime... malgré des tirs à balles réelles dans Bagdad. Des Irakiens sont rassemblés jour et nuit au centre de la capitale pour maintenir la pression sur le pouvoir.

JZ : Deux attaques meurtrières ces dernières heures - probablement terroristes- l'une en Jordanie, l'autre au Tadjikistan.

AD : Les premières auditions de témoins dans l'enquête en vue d'une éventuelle destitution de Donald Trump commencent dans une semaine, un grand déballage médiatique auquel se préparent les Américains. Dans ce journal également,

JZ : Nous irons à Lyon rejoindre Pierre Olivier, à l'issue du premier jour du procès d'un réseau nigérian de prostituées.

AD : Et puis un mot de football, en ligue des champions... le PSG face à Bruges peut se qualifier dès ce soir pour les 8es de finale, le match commence à l'instant.

------

JZ : Ils veulent se faire entendre ! Des centaines d'Irakiens occupent une place du centre-ville de Bagdad.

AD : Des manifestants rassemblés - jour et nuit - place Tahrir au centre de la capitale irakienne. Leur principale revendication : chasser du pouvoir les dirigeants du pays, mais aussi faire en sorte que l'Irak retrouve sa souveraineté, c'est à dire toute ses capacités a décider elle-même en dehors de toutes interventions de pays étrangers notamment l'Iran. Écoutez ce témoignage d'une cette manifestante irakienne.

« Les dirigeants irakiens actuels entretiennent des liens étroits avec les autorités iraniennes. Durant ces dernières années, ces dirigeants n'ont absolument rien fait pour nous. La jeunesse irakienne n'a connu que le chaos et la corruption. Nous sommes nés dans la violence. L'Iran et les autres pays de la région se mêlent tous de nos affaires. Et tout cela a un impact direct sur notre vie. Mais la jeunesse a décidé que cette période était révolue. Parce que oui, ce sont nous les jeunes qui menons cette révolution, nous en avons marre de cette situation. Nous voulons simplement vivre, nous dire que nous avons un avenir. Et donc nous nous révoltons et nous transgressons tout ce qui constituait autrefois des lignes rouges à ne pas franchir. Nous désignons nommément les dirigeants irakiens et nous disons : nous ne voulons plus de tel ou tel responsable. Nous appelons nos aînés à rejoindre notre mouvement. Nous n'avons plus peur, cette époque est désormais dernière nous. » AD : Paroles de manifestantes recueillies par nos envoyés spéciaux Sami Boukhelifa et Boris Vichith. En Jordanie dans le site touristique et très fréquenté de Jeras, un homme, un couteau à la main s'en prend à la foule. C'était cet après-midi. Bilan de l'attaque : huit blessés dont quatre Jordaniens et quatre touristes, trois Mexicains et une Suissesse. L'assaillant a été arrêté. Le mobile de cette attaque demeure pour l'instant inconnu.

JZ : Et puis cette attaque meurtrière qui s'est produite au Tadjikistan.

AD : Vincent Souriau, l'attaque jihadiste s'est produite en pleine nuit.

Une vingtaine d'assaillants visant une unité de gardes-frontières, à 50 kilomètres environ de la capitale tadjike. Ils ont profité de l'obscurité pour passer la frontière entre l'Afghanistan et le Tadjikistan. Au terme d'une opération bien préparée, sans se faire repérer, les terroristes ont parcouru près de 200 kilomètres en voiture pour se rapprocher de leur cible. Ils ont lancé l'assaut à 3h du matin, tué un garde-frontière et un officier de police, mais ils ont été surpris par la riposte des forces tadjikes. Le commando jihadiste a perdu quinze de ses membres dans cet échange de feu et cinq autres ont été fait prisonniers. La police affirme qu'ils étaient tous affiliés au groupe État islamique, ça reste à confirmer par l'organisation elle-même qui jusqu'ici n'a émis aucune revendication. Si c'est le cas, ce serait le quatrième épisode de violence lié à Daesh en l'espace d'un an et demi. Deux émeutes en prison provoqués par des détenus intégristes qui ont fait plus de 60 morts et l'assassinat de quatre Occidentaux l'an dernier sur une route touristique, dont les auteurs s'étaient réclamés de l'ex-califat autoproclamé. Aux États-Unis, en vue d'une éventuelle destitution de Donald Trump, les premières auditions de témoins commencent dans une semaine.

AD : Cela vient d'être annoncé par le chef de la commission du renseignement de la chambre. Les auditions seront retransmises à la télévision et la première déposition publique ; le premier témoignage est prévu mercredi, et ce sera Bill Taylor. Bill Taylor c'est l'ambassadeur en Ukraine qui témoignera le premier. Anne Corpet à Washington.

Oui Bill Taylor c'est le diplomate qui le premier a confirmé devant le congrès l'existence d'un chantage exercé par la maison blanche sur la présidence ukrainienne, et ce pour servir les intérêts politiques de Donald Trump. Seule sa déclaration préliminaire avait été rendue publique et elle était explosive : elle confirmait aussi l'existence d'un réseau diplomatique parallèle en Ukraine, dirigée par Rudolf Giuliani l'avocat personnel du président. Après ces révélations, la maison blanche avait dénoncé des fuites sélectives, mais la transcription de l'intégralité de son témoignage sera dévoilée cet après-midi et il déposera donc à nouveau mercredi prochain, cette fois, sous les yeux de tous les Américains, ce qui fera tomber cet argument de la présidence. Autre audition publique annoncée, celle de Marie Yovanovitch, l'ancienne ambassadrice en Ukraine. Elle avait été critiquée par Donald Trump lors de son fameux coup de fil à son homologue ukrainien et estime avoir été démise de ses fonctions sur la base de fausses rumeurs. Son témoignage est prévu vendredi prochain. Mais c'est donc bien mercredi que commencera une série de dépositions à grand spectacle, elles seront suivies ici en direct par toutes les télévisions.

JZ : Le Brésil en attendait beaucoup plus !

AD : Les enchères pétrolières, annoncées comme « historiques » par le gouvernement brésilien, ont rapporté moins que prévu avec un peu plus de 17 milliards de dollars. Le Brésil avait décidé de vendre au plus offrant des réserves de pétroles situées en mer. Le gouvernement espérait à l'origine gagner (plus de 26 milliards de dollars) pour ces enchères.

JZ : Ils étaient cachés dans la remorque d'un camion.

AD : 16 migrants retrouvés en vie. Le camion s'apprêtait à embarquer sur un ferry vers l'Angleterre depuis une ville des Pays-Bas. C'est le chauffeur du poids lourd, un ressortissant turc de 45 ans, s'est de lui-même présenté auprès de la police avant d'embarquer sur le ferry, il indiquait avoir entendu des bruits dans sa remorque, à l'intérieur : 4 garçons mineurs, une femme et 11 hommes, les nationalités n'ont pas été communiquées.

JZ : Le procès d'un réseau de prostitution d'origine nigériane s'est ouvert aujourd'hui à Lyon.

AD : Avec une vingtaine de prévenus, mais en l'absence des victimes qui redoutent des « pressions » selon les parties civiles. Cet après-midi c'est le principal prévenu qui était entendu, un pasteur soupçonné d'être le chef du réseau, mais face au tribunal il conteste les faits qui lui sont reprochés. À Lyon Pierre Olivier.

[Transcription manquante]

AD : Un ticket peut-être pour les 8es de finale de la ligue des champions. Le PSG accueille ce soir au parc des Princes : Bruges. Le match vient de commencer, après 10 minutes de jeu 1- 0 pour le PSG.


Journal en français facile 06 novembre 2019 Journal in easy French November 06, 2019 Jornal em francês fácil 06 de novembro de 2019

Adrien Delgrange : 20h en temps universel, 21h à Paris, l'heure de votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Joris Zylberman. Bonsoir Joris.

Joris Zylberman : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.

AD : Au sommaire de cette édition : en Irak, des manifestants déterminés à faire tomber le régime... malgré des tirs à balles réelles dans Bagdad. Des Irakiens sont rassemblés jour et nuit au centre de la capitale pour maintenir la pression sur le pouvoir.

JZ : Deux attaques meurtrières ces dernières heures - probablement terroristes- l'une en Jordanie, l'autre au Tadjikistan.

AD : Les premières auditions de témoins dans l'enquête en vue d'une éventuelle destitution de Donald Trump commencent dans une semaine, un grand déballage médiatique auquel se préparent les Américains. Dans ce journal également,

JZ : Nous irons à Lyon rejoindre Pierre Olivier, à l'issue du premier jour du procès d'un réseau nigérian de prostituées.

AD : Et puis un mot de football, en ligue des champions... le PSG face à Bruges peut se qualifier dès ce soir pour les 8es de finale, le match commence à l'instant.

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JZ : Ils veulent se faire entendre ! Des centaines d'Irakiens occupent une place du centre-ville de Bagdad.

AD : Des manifestants rassemblés - jour et nuit - place Tahrir au centre de la capitale irakienne. Leur principale revendication : chasser du pouvoir les dirigeants du pays, mais aussi faire en sorte que l'Irak retrouve sa souveraineté, c'est à dire toute ses capacités a décider elle-même en dehors de toutes interventions de pays étrangers notamment l'Iran. Écoutez ce témoignage d'une cette manifestante irakienne.

« Les dirigeants irakiens actuels entretiennent des liens étroits avec les autorités iraniennes. Durant ces dernières années, ces dirigeants n'ont absolument rien fait pour nous. La jeunesse irakienne n'a connu que le chaos et la corruption. Nous sommes nés dans la violence. L'Iran et les autres pays de la région se mêlent tous de nos affaires. Et tout cela a un impact direct sur notre vie. Mais la jeunesse a décidé que cette période était révolue. Parce que oui, ce sont nous les jeunes qui menons cette révolution, nous en avons marre de cette situation. Nous voulons simplement vivre, nous dire que nous avons un avenir. Et donc nous nous révoltons et nous transgressons tout ce qui constituait autrefois des lignes rouges à ne pas franchir. Nous désignons nommément les dirigeants irakiens et nous disons : nous ne voulons plus de tel ou tel responsable. Nous appelons nos aînés à rejoindre notre mouvement. Nous n'avons plus peur, cette époque est désormais dernière nous. » AD : Paroles de manifestantes recueillies par nos envoyés spéciaux Sami Boukhelifa et Boris Vichith. En Jordanie dans le site touristique et très fréquenté de Jeras, un homme, un couteau à la main s'en prend à la foule. C'était cet après-midi. Bilan de l'attaque : huit blessés dont quatre Jordaniens et quatre touristes, trois Mexicains et une Suissesse. L'assaillant a été arrêté. Le mobile de cette attaque demeure pour l'instant inconnu.

JZ : Et puis cette attaque meurtrière qui s'est produite au Tadjikistan.

AD : Vincent Souriau, l'attaque jihadiste s'est produite en pleine nuit.

Une vingtaine d'assaillants visant une unité de gardes-frontières, à 50 kilomètres environ de la capitale tadjike. Ils ont profité de l'obscurité pour passer la frontière entre l'Afghanistan et le Tadjikistan. Au terme d'une opération bien préparée, sans se faire repérer, les terroristes ont parcouru près de 200 kilomètres en voiture pour se rapprocher de leur cible. Ils ont lancé l'assaut à 3h du matin, tué un garde-frontière et un officier de police, mais ils ont été surpris par la riposte des forces tadjikes. Le commando jihadiste a perdu quinze de ses membres dans cet échange de feu et cinq autres ont été fait prisonniers. La police affirme qu'ils étaient tous affiliés au groupe État islamique, ça reste à confirmer par l'organisation elle-même qui jusqu'ici n'a émis aucune revendication. Si c'est le cas, ce serait le quatrième épisode de violence lié à Daesh en l'espace d'un an et demi. Deux émeutes en prison provoqués par des détenus intégristes qui ont fait plus de 60 morts et l'assassinat de quatre Occidentaux l'an dernier sur une route touristique, dont les auteurs s'étaient réclamés de l'ex-califat autoproclamé. Aux États-Unis, en vue d'une éventuelle destitution de Donald Trump, les premières auditions de témoins commencent dans une semaine.

AD : Cela vient d'être annoncé par le chef de la commission du renseignement de la chambre. Les auditions seront retransmises à la télévision et la première déposition publique ; le premier témoignage est prévu mercredi, et ce sera Bill Taylor. Bill Taylor c'est l'ambassadeur en Ukraine qui témoignera le premier. Anne Corpet à Washington.

Oui Bill Taylor c'est le diplomate qui le premier a confirmé devant le congrès l'existence d'un chantage exercé par la maison blanche sur la présidence ukrainienne, et ce pour servir les intérêts politiques de Donald Trump. Seule sa déclaration préliminaire avait été rendue publique et elle était explosive : elle confirmait aussi l'existence d'un réseau diplomatique parallèle en Ukraine, dirigée par Rudolf Giuliani l'avocat personnel du président. Après ces révélations, la maison blanche avait dénoncé des fuites sélectives, mais la transcription de l'intégralité de son témoignage sera dévoilée cet après-midi et il déposera donc à nouveau mercredi prochain, cette fois, sous les yeux de tous les Américains, ce qui fera tomber cet argument de la présidence. Autre audition publique annoncée, celle de Marie Yovanovitch, l'ancienne ambassadrice en Ukraine. Elle avait été critiquée par Donald Trump lors de son fameux coup de fil à son homologue ukrainien et estime avoir été démise de ses fonctions sur la base de fausses rumeurs. Son témoignage est prévu vendredi prochain. Mais c'est donc bien mercredi que commencera une série de dépositions à grand spectacle, elles seront suivies ici en direct par toutes les télévisions.

JZ : Le Brésil en attendait beaucoup plus !

AD : Les enchères pétrolières, annoncées comme « historiques » par le gouvernement brésilien, ont rapporté moins que prévu avec un peu plus de 17 milliards de dollars. Le Brésil avait décidé de vendre au plus offrant des réserves de pétroles situées en mer. Le gouvernement espérait à l'origine gagner (plus de 26 milliards de dollars) pour ces enchères.

JZ : Ils étaient cachés dans la remorque d'un camion.

AD : 16 migrants retrouvés en vie. Le camion s'apprêtait à embarquer sur un ferry vers l'Angleterre depuis une ville des Pays-Bas. C'est le chauffeur du poids lourd, un ressortissant turc de 45 ans, s'est de lui-même présenté auprès de la police avant d'embarquer sur le ferry, il indiquait avoir entendu des bruits dans sa remorque, à l'intérieur : 4 garçons mineurs, une femme et 11 hommes, les nationalités n'ont pas été communiquées.

JZ : Le procès d'un réseau de prostitution d'origine nigériane s'est ouvert aujourd'hui à Lyon.

AD : Avec une vingtaine de prévenus, mais en l'absence des victimes qui redoutent des « pressions » selon les parties civiles. Cet après-midi c'est le principal prévenu qui était entendu, un pasteur soupçonné d'être le chef du réseau, mais face au tribunal il conteste les faits qui lui sont reprochés. À Lyon Pierre Olivier.

[Transcription manquante]

AD : Un ticket peut-être pour les 8es de finale de la ligue des champions. Le PSG accueille ce soir au parc des Princes : Bruges. Le match vient de commencer, après 10 minutes de jeu 1- 0 pour le PSG.