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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 09 avril 2017

Journal en français facile 09 avril 2017

RFI 20 h TU, 22 h à Paris. Céline Pellarin: Bienvenue dans votre journal en français facile présentée avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet: Bonsoir, Céline, bonsoir Fabrice derrière la vitre et bonsoir à tous.

CP : Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a annoncé ce soir un « état d'urgence pour trois mois », après des attentats à la bombe contre deux églises coptes qui ont fait quarante-quatre morts. SB : En Suède frappée vendredi par un attentat, la population de Stockholm s'est rassemblée pour dire non au terrorisme et oui à l'amour, à la fraternité. CP : Nous sommes dimanche, c'est donc l'expression de la semaine qui sera expliquée à la fin du journal en français facile par Yvan Amar. SB : Le président égyptien décrète l'état d'urgence pour trois mois dans son pays. CP : L'Égypte vient en effet ce dimanche de vivre deux attentats, et ce sont les Coptes qui en sont les victimes. Les Coptes sont la principale communauté chrétienne du Moyen-Orient. Ce sont deux églises qui ont été visées aujourd'hui. À Alexandrie il y a eu vingt-sept morts et à Tanta, seize. Il y a des dizaines de blessés. Les deux attentats ont été revendiqués par l'organisation État islamique. Christophe Paget :

Si à Alexandrie il y a eu moins de morts qu'à Tanta, c'est que le kamikaze n'a pas pu entrer dans l'église, des policiers lui ont barré la route. Il s'est donc fait exploser devant cette église Saint Marc qui était spécifiquement visée puisque le pape copte orthodoxe Tawadros II s'y trouvait ce dimanche à l'occasion de la fête des Rameaux. Sachant que dans moins de trois semaines le Pape catholique, François, vient en Égypte. Le Souverain Pontife qui a présenté ses condoléances à l'Église copte et à « toute la chère nation égyptienne », peu avant la seconde explosion. La première a eu lieu dans l'église Saint Georges de Tanta, en pleine messe, vers 10 heures du matin ; sur les images diffusées à la télévision, on voit le sol et les murs blancs couverts de sang, et des bancs en bois déchiquetés. 10 % des Égyptiens sont Coptes orthodoxes, c'est la communauté chrétienne la plus importante du Moyen-Orient. Des Coptes qui se disent victimes de discriminations de la part des autorités égyptiennes, et contre qui depuis la chute de Mohammad Morsi en 2013 les violences se sont multipliées. L'organisation État islamique, qui a revendiqué les attentats de ce dimanche, avait annoncé au mois de février qu'elle allait augmenter ses attaques contre les Coptes. SB : Christophe Paget. Deux jours après le terrible attentat qui a provoqué la mort de quatre personnes dans la capitale suédoise, plus de vingt mille Suédois se sont rassemblés au cœur de Stockholm pour lutter contre le terrorisme.

CP : Un rassemblement pour rendre hommage aux victimes et à leur proche. Et répondre à la menace terroriste par un message de paix et de tolérance. Écoutez le message, le témoignage de Janie, étudiante suédoise.

« Je suis venue pour montrer mon soutien aux victimes de l'attentat, et pour montrer à l'auteur de l'attaque que je n'ai pas peur d'être là, que je n'ai pas peur de me montrer solidaire avec ceux qui en ont besoin. Je crois que c'est justement ce qu'ils voudraient, que nous ayons peur, que nous nous cachions, et je ne veux pas faire ça. Le terrorisme c'est faire peur aux gens, les forcer à rester chez eux et à éviter les lieux publics et les rassemblements. Moi, je veux montrer que je n'ai pas peur et que je me défendrai à ma façon : avec de l'amour, et avec de la compassion pour les gens qui ont besoin d'aide. En leur montrant que je les soutiens. CP : Un témoignage recueilli par notre envoyé spécial à Stockholm, Daniel Vallot.

SB : Et dans le reste de l'actualité, les États-Unis continuent à faire pression sur la Corée du Nord. CP : Un porte-avion à propulsion nucléaire et trois autres navires qui étaient à Singapour et bien ils sont envoyés près de la péninsule coréenne. La première destination de ce navire était l'Australie, mais face aux menaces de Pyongyang de faire un nouvel essai nucléaire souterrain, les États-Unis décident de montrer leurs muscles, leur détermination. Correspondance à Séoul de Frédéric Ojardias :

Ce ne sera pas la première fois que le Carl Vinson manœuvrera au large de la péninsule coréenne : le porte-avion américain était déjà là le mois dernier pour des exercices militaires massifs. Mais ce nouveau déploiement, qualifié de « mesure de précaution », s'accompagne cette fois d'une déclaration qui indique clairement la volonté de Washington d'intimider Pyongyang. « La menace numéro un dans la région reste la Corée du Nord », s'est ainsi justifiée l'armée américaine auprès de l'Agence France-Presse. Le président américain Donald Trump a récemment déclaré qu'il réglerait « tout seul » le problème nord-coréen si la Chine en était incapable. Ses frappes vendredi sur la Syrie peuvent aussi être vues comme un avertissement adressé à Pyongyang. L'administration Trump ne cesse de répéter que face à la Corée du Nord « toutes les options sont sur la table » ce qui inclut donc des frappes préventives. Cette perspective est effrayante pour la Corée du Sud : sa capitale Séoul serait dévastée en cas de représailles de l'artillerie nord-coréenne. Kim Jong-un est déjà accablé de sanctions, et ces menaces américaines renouvelées risquent surtout de renforcer sa détermination à s'équiper au plus vite d'une force de dissuasion crédible. SB : Dissuader la Corée du Nord, mais la politique étrangère du président américain vise également à avertir les autres nations.

CP : C'est ce qu'affirme le chef de la diplomatie Rex Tillerson. Le Secrétaire d'État américain explique sur la chaîne de télévision ABC que les récentes frappes en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad sont un avertissement : si vous ne respectez pas les lois et les traités internationaux, vous êtes alors une menace. Et une réaction américaine sera déclenchée. Voilà le message de Rex Tillerson. Le président américain qui veut donc intimider la Corée du Nord et frappe le régime syrien. S'il a déclaré comme on l'a entendu avec Frédéric Ojardias que Donald Trump veut régler le problème « tout seul », il doit rendre des comptes dans son pays. Et du coup, il doit faire « amende honorable » et c'est l'expression de la semaine décryptée par Yvan Amar : Donald Trump fait-il amende honorable ? Apparemment ce n'est pas dans les habitudes du président américain. Et pourtant, RFI déclare que pour faire amende honorable, Trump a adressé une lettre au Congrès, c'est-à-dire aux représentants de la nation américaine, une lettre qui leur explique pourquoi il a pris la décision de frapper la Syrie. Alors ce n'est pas encore vraiment faire amende honorable, c'est pour faire amende honorable qu'il fait ça. C'est un essai, c'est une tentative pour se justifier, pour donner ses raisons : on est sur le chemin. En fait, l'amende honorable va plus loin. C'est une expression qui remonte au Moyen-âge et qui signifiait qu'on faisait des excuses publiques. Non seulement ça, mais au Moyen-âge, quand on faisait amende honorable, cela voulait dire qu'on regrettait son acte on regrette son acte, et qu'on disait tout haut, en public qu'on avait mal agi. On le comprenait et même qu'on souffrait de le comprendre. En fait on est bien proche du repentir, qui est une attitude religieuse. Se repentir, c'est prendre conscience, reconnaître qu'on a commis un pêché. Et faire amende honorable, c'est s'humilier devant tout le monde, admettre, donc accepter qu'on a fait quelque chose qui allait contre l'honneur, et donc qu'on a perdu son honneur. En faisant amende honorable, on essaie de le retrouver. Et dans cette expression, on trouve le mot amende. Attention, ça s'écrit a-m-e-n-d-e, non pas comme une amande qu'on mange qui s'écrit a-m-a-n-d-e. L'amende en question, c'est ce qu'on paye quand on fait une faute : par exemple si on a mal garé sa voiture. Faire amende honorable, c'est plus que cela, c'est symbolique, ça ne concerne pas l'argent. CP : L'expression de la semaine avec Yvan Amar que l'on retrouvera samedi prochain dans le journal en français facile. SB : Et puis, Céline, les rues de Paris ont accueilli ce matin le marathon.

CP : Oui une édition 2017 remportée par un couple, c'est une première. Les Kenyans Paul Lonyangata et Purity Rionoripo. Quinze petites minutes les séparent seulement sur le bitume. Ils ont parcouru quarante-deux kilomètres et cent-quatre-vingt-quinze mètres en deux heures six minutes et neuf secondes pour monsieur et deux heures vingt minutes et cinquante-cinq secondes pour madame, qui établit même un record sur le marathon de Paris. Derrière eux, ils n'étaient pas seuls, cinquante-sept milles coureurs inscrits. Une épreuve éprouvante pour les organismes et pour le mental de ces coureurs. Certains, il faut le dire, abandonnent, d'autres finissent même en marchant pour dire « je l'ai fait ». Marathonien même s'ils ont couru cette épreuve en quatre ou cinq heures. Et puis sachez qu'en ce moment, deux cents spectateurs assistent à un concert à 2877 mètres d'altitude. Ils sont en effet au sommet du Pic du Midi dans les Pyrénées. Les Pyrénées c'est la chaîne de montagnes qui se situe entre la France et l'Espagne. Et c'est le musicien électronique Fakear qui est pour l'instant seul sur scène, en ce moment même. Il est entouré de ces deux cents spectateurs et d'un paysage enneigé. C'est une façon pour Fakear, une façon originale de débuter sa tournée de concerts. Il va en faire plusieurs tout l'été. Une façon originale, mais également froide puisqu'il fait -1 °C pour l'instant sur la chaîne des Pyrénées. Et ce n'est pas le moment de s'enrhumer même si l'on regarde un beau concert. Vous êtes à l'écoute de RFI. Il est 20 h passé de dix minutes en temps universel, c'est la fin de ce journal en français facile, présenté avec Sylvie Berruet, merci Sylvie. SB : Merci Céline Pellarin et merci à Fabrice Violet et à vous pour votre fidélité, bonne soirée.

PG: En tennis, la France a bien commencé son quart de finale de Coupe Davis. Les bleus mènent 2 à 0 face à la Grande-Bretagne. Merci d'avoir suivi ce journal en français facile. Bonsoir Sylvie.

SB : Merci à tous.

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Journal en français facile 09 avril 2017 Journal in easy French April 09, 2017

RFI 20 h TU, 22 h à Paris. Céline Pellarin: Bienvenue dans votre journal en français facile présentée avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet: Bonsoir, Céline, bonsoir Fabrice derrière la vitre et bonsoir à tous.

CP : Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a annoncé ce soir un « état d'urgence pour trois mois », après des attentats à la bombe contre deux églises coptes qui ont fait quarante-quatre morts. SB : En Suède frappée vendredi par un attentat, la population de Stockholm s'est rassemblée pour dire non au terrorisme et oui à l'amour, à la fraternité. CP : Nous sommes dimanche, c'est donc l'expression de la semaine qui sera expliquée à la fin du journal en français facile par Yvan Amar. SB : Le président égyptien décrète l'état d'urgence pour trois mois dans son pays. ||||decrees|||||||| CP : L'Égypte vient en effet ce dimanche de vivre deux attentats, et ce sont les Coptes qui en sont les victimes. Les Coptes sont la principale communauté chrétienne du Moyen-Orient. Ce sont deux églises qui ont été visées aujourd'hui. À Alexandrie il y a eu vingt-sept morts et à Tanta, seize. Il y a des dizaines de blessés. Les deux attentats ont été revendiqués par l'organisation État islamique. Christophe Paget :

Si à Alexandrie il y a eu moins de morts qu'à Tanta, c'est que le kamikaze n'a pas pu entrer dans l'église, des policiers lui ont barré la route. Il s'est donc fait exploser devant cette église Saint Marc qui était spécifiquement visée puisque le pape copte orthodoxe Tawadros II s'y trouvait ce dimanche à l'occasion de la fête des Rameaux. Sachant que dans moins de trois semaines le Pape catholique, François, vient en Égypte. Le Souverain Pontife qui a présenté ses condoléances à l'Église copte et à « toute la chère nation égyptienne », peu avant la seconde explosion. La première a eu lieu dans l'église Saint Georges de Tanta, en pleine messe, vers 10 heures du matin ; sur les images diffusées à la télévision, on voit le sol et les murs blancs couverts de sang, et des bancs en bois déchiquetés. 10 % des Égyptiens sont Coptes orthodoxes, c'est la communauté chrétienne la plus importante du Moyen-Orient. Des Coptes qui se disent victimes de discriminations de la part des autorités égyptiennes, et contre qui depuis la chute de Mohammad Morsi en 2013 les violences se sont multipliées. L'organisation État islamique, qui a revendiqué les attentats de ce dimanche, avait annoncé au mois de février qu'elle allait augmenter ses attaques contre les Coptes. SB : Christophe Paget. Deux jours après le terrible attentat qui a provoqué la mort de quatre personnes dans la capitale suédoise, plus de vingt mille Suédois se sont rassemblés au cœur de Stockholm pour lutter contre le terrorisme.

CP : Un rassemblement pour rendre hommage aux victimes et à leur proche. Et répondre à la menace terroriste par un message de paix et de tolérance. Écoutez le message, le témoignage de Janie, étudiante suédoise.

« Je suis venue pour montrer mon soutien aux victimes de l'attentat, et pour montrer à l'auteur de l'attaque que je n'ai pas peur d'être là, que je n'ai pas peur de me montrer solidaire avec ceux qui en ont besoin. Je crois que c'est justement ce qu'ils voudraient, que nous ayons peur, que nous nous cachions, et je ne veux pas faire ça. |||||||would||||||||hide||||||| Le terrorisme c'est faire peur aux gens, les forcer à rester chez eux et à éviter les lieux publics et les rassemblements. Moi, je veux montrer que je n'ai pas peur et que je me défendrai à ma façon : avec de l'amour, et avec de la compassion pour les gens qui ont besoin d'aide. |||||||||||||will defend|||||||||||||||||| En leur montrant que je les soutiens. CP : Un témoignage recueilli par notre envoyé spécial à Stockholm, Daniel Vallot.

SB : Et dans le reste de l'actualité, les États-Unis continuent à faire pression sur la Corée du Nord. CP : Un porte-avion à propulsion nucléaire et trois autres navires qui étaient à Singapour et bien ils sont envoyés près de la péninsule coréenne. La première destination de ce navire était l'Australie, mais face aux menaces de Pyongyang de faire un nouvel essai nucléaire souterrain, les États-Unis décident de montrer leurs muscles, leur détermination. Correspondance à Séoul de Frédéric Ojardias :

Ce ne sera pas la première fois que le Carl Vinson manœuvrera au large de la péninsule coréenne : le porte-avion américain était déjà là le mois dernier pour des exercices militaires massifs. Mais ce nouveau déploiement, qualifié de « mesure de précaution », s'accompagne cette fois d'une déclaration qui indique clairement la volonté de Washington d'intimider Pyongyang. « La menace numéro un dans la région reste la Corée du Nord », s'est ainsi justifiée l'armée américaine auprès de l'Agence France-Presse. Le président américain Donald Trump a récemment déclaré qu'il réglerait « tout seul » le problème nord-coréen si la Chine en était incapable. |||||||||would resolve|||||||||||| Ses frappes vendredi sur la Syrie peuvent aussi être vues comme un avertissement adressé à Pyongyang. L'administration Trump ne cesse de répéter que face à la Corée du Nord « toutes les options sont sur la table » ce qui inclut donc des frappes préventives. Cette perspective est effrayante pour la Corée du Sud : sa capitale Séoul serait dévastée en cas de représailles de l'artillerie nord-coréenne. Kim Jong-un est déjà accablé de sanctions, et ces menaces américaines renouvelées risquent surtout de renforcer sa détermination à s'équiper au plus vite d'une force de dissuasion crédible. |||||overwhelmed|||||||||||||||equip|||||||| SB : Dissuader la Corée du Nord, mais la politique étrangère du président américain vise également à avertir les autres nations. |||||||||||||aim||||||

CP : C'est ce qu'affirme le chef de la diplomatie Rex Tillerson. Le Secrétaire d'État américain explique sur la chaîne de télévision ABC que les récentes frappes en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad sont un avertissement : si vous ne respectez pas les lois et les traités internationaux, vous êtes alors une menace. Et une réaction américaine sera déclenchée. Voilà le message de Rex Tillerson. Le président américain qui veut donc intimider la Corée du Nord et frappe le régime syrien. S'il a déclaré comme on l'a entendu avec Frédéric Ojardias que Donald Trump veut régler le problème « tout seul », il doit rendre des comptes dans son pays. Et du coup, il doit faire « amende honorable » et c'est l'expression de la semaine décryptée par Yvan Amar : Donald Trump fait-il amende honorable ? Apparemment ce n'est pas dans les habitudes du président américain. Et pourtant, RFI déclare que pour faire amende honorable, Trump a adressé une lettre au Congrès, c'est-à-dire aux représentants de la nation américaine, une lettre qui leur explique pourquoi il a pris la décision de frapper la Syrie. Alors ce n'est pas encore vraiment faire amende honorable, c'est pour faire amende honorable qu'il fait ça. C'est un essai, c'est une tentative pour se justifier, pour donner ses raisons : on est sur le chemin. En fait, l'amende honorable va plus loin. C'est une expression qui remonte au Moyen-âge et qui signifiait qu'on faisait des excuses publiques. Non seulement ça, mais au Moyen-âge, quand on faisait amende honorable, cela voulait dire qu'on regrettait son acte on regrette son acte, et qu'on disait tout haut, en public qu'on avait mal agi. On le comprenait et même qu'on souffrait de le comprendre. En fait on est bien proche du repentir, qui est une attitude religieuse. Se repentir, c'est prendre conscience, reconnaître qu'on a commis un pêché. |repent||||||||| Et faire amende honorable, c'est s'humilier devant tout le monde, admettre, donc accepter qu'on a fait quelque chose qui allait contre l'honneur, et donc qu'on a perdu son honneur. ||amends|||humiliate||||||||||||||||||||||| En faisant amende honorable, on essaie de le retrouver. Et dans cette expression, on trouve le mot amende. Attention, ça s'écrit a-m-e-n-d-e, non pas comme une amande qu'on mange qui s'écrit a-m-a-n-d-e. L'amende en question, c'est ce qu'on paye quand on fait une faute : par exemple si on a mal garé sa voiture. Faire amende honorable, c'est plus que cela, c'est symbolique, ça ne concerne pas l'argent. CP : L'expression de la semaine avec Yvan Amar que l'on retrouvera samedi prochain dans le journal en français facile. SB : Et puis, Céline, les rues de Paris ont accueilli ce matin le marathon.

CP : Oui une édition 2017 remportée par un couple, c'est une première. Les Kenyans Paul Lonyangata et Purity Rionoripo. |||||Purity| Quinze petites minutes les séparent seulement sur le bitume. Ils ont parcouru quarante-deux kilomètres et cent-quatre-vingt-quinze mètres en deux heures six minutes et neuf secondes pour monsieur et deux heures vingt minutes et cinquante-cinq secondes pour madame, qui établit même un record sur le marathon de Paris. Derrière eux, ils n'étaient pas seuls, cinquante-sept milles coureurs inscrits. Une épreuve éprouvante pour les organismes et pour le mental de ces coureurs. Certains, il faut le dire, abandonnent, d'autres finissent même en marchant pour dire « je l'ai fait ». Marathonien même s'ils ont couru cette épreuve en quatre ou cinq heures. Marathon||||||event||||| Et puis sachez qu'en ce moment, deux cents spectateurs assistent à un concert à 2877 mètres d'altitude. |||||||||are attending|||||| Ils sont en effet au sommet du Pic du Midi dans les Pyrénées. Les Pyrénées c'est la chaîne de montagnes qui se situe entre la France et l'Espagne. Et c'est le musicien électronique Fakear qui est pour l'instant seul sur scène, en ce moment même. Il est entouré de ces deux cents spectateurs et d'un paysage enneigé. |||||||||||snowy C'est une façon pour Fakear, une façon originale de débuter sa tournée de concerts. Il va en faire plusieurs tout l'été. Une façon originale, mais également froide puisqu'il fait -1 °C pour l'instant sur la chaîne des Pyrénées. Et ce n'est pas le moment de s'enrhumer même si l'on regarde un beau concert. |||||||catch a cold||||||| Vous êtes à l'écoute de RFI. Il est 20 h passé de dix minutes en temps universel, c'est la fin de ce journal en français facile, présenté avec Sylvie Berruet, merci Sylvie. SB : Merci Céline Pellarin et merci à Fabrice Violet et à vous pour votre fidélité, bonne soirée.

PG: En tennis, la France a bien commencé son quart de finale de Coupe Davis. Les bleus mènent 2 à 0 face à la Grande-Bretagne. Merci d'avoir suivi ce journal en français facile. Bonsoir Sylvie.

SB : Merci à tous.