×

Мы используем cookie-файлы, чтобы сделать работу LingQ лучше. Находясь на нашем сайте, вы соглашаетесь на наши правила обработки файлов «cookie».


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 22 mai 2018

Journal en français facile 22 mai 2018

Aurélien Devernoix : Il est 22h à Paris, 20h en Temps universel, l'heure de votre Journal en français facile. Et pour m'accompagner durant les 10 prochaines minutes, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir.

AD : L'Italie toujours dans l'attente de son chef de gouvernement. Le président Sergio Mattarella mène de nouvelles consultations avant de décider s'il accepte de nommer Giuseppe Conte comme le veut l'alliance Mouvement 5 Étoiles/La Ligue.

SB : Le groupe État islamique toujours actif en Syrie. Au lendemain de la perte de ses positions dans le camp de Yarmouk près de Damas, Daesh a revendiqué une attaque ayant coûté la vie à au moins 26 membres des forces pro-gouvernementales dans le centre du pays.

AD : Et puis réactions très mitigées, c'est-à-dire très partagées, après la présentation par Emmanuel Macron de son plan pour les banlieues françaises. En cause, peu de mesures concrètes et pas de financement clair pour celles qui ont été annoncées.

-----

SB : Voilà plus d'un mois et demi que les Italiens ont voté pour désigner leur nouveau Parlement et donc leur nouveau gouvernement. Mais ils attendent toujours de savoir qui va diriger celui-ci.

AD : Hier l'alliance qui s'est nouée entre le mouvement 5 Étoiles et La Ligue a proposé le nom de Giuseppe Conte. Mais le président Sergio Mattarella prend son temps avant de valider ce choix, car plusieurs questions se posent encore, Anissa El Jabri.

Et il faudra sans doute encore patienter jusqu'à demain. Deux questions font ces dernières heures cogiter le chef de l'état italien : Giuseppe Conte peut-il être le vrai dirigeant de ce gouvernement ? Ce juriste multi diplômé inconnu du grand public qui ferait là ses premiers pas en politique sera-t-il vraiment autonome face à des ministres poids lourds, notamment les dirigeants des mouvements 5 étoiles et Ligue du Nord ? Comment concilier le respect du vote populaire, un programme 100 % eurosceptique approuvé par les Italiens — ce sont les sondages qui le disent — avec les engagements européens de Rome ? Surtout que depuis plusieurs jours le pays fait face à une avalanche de commentaires inquiets, d'avertissements aussi, de toute l'Europe et surtout de Bruxelles, Paris et Berlin. Le patron de la Ligue du Nord l'a bien saisi : Matteo Salvini qui a eu ces quelques mots hier : « les partenaires européens ne doivent pas s'inquiéter. » Des mots plus calmes que ses récentes sorties sur l'air de « que les autres gouvernements s'occupent de leurs affaires », mais pas de quoi pour autant rassurer en Europe.

SB : Anissa El Jabri. Carles Puidgemont ne dormira pas dans une prison allemande ce soir.

AD : Un tribunal devait statuer aujourd'hui sur l'éventuelle mise en détention de l'indépendantiste catalan. Et les magistrats ont jugé qu'elle n'était pas nécessaire, écartant tout risque de fuite. Mais Carles Puidgemont, contraint de rester en Allemagne depuis son arrestation en mars dernier, va bientôt de nouveau avoir affaire avec la justice locale. Celle-ci doit maintenant décider si elle accepte ou non de l'extrader vers l'Espagne, c'est-à-dire de le livrer à la justice de son pays.

SB : L'Espagne justement où a eu lieu aujourd'hui une grève inédite, jamais vue, des magistrats.

AD : Des centaines de juges et procureurs espagnols ont voulu exprimer leur mécontentement face au manque selon eux d'indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, mais aussi au manque de moyens. L'institution judiciaire espagnole a été très critiquée notamment par les indépendantistes catalans pour sa gestion de la crise politique entre Barcelone et Madrid.

SB : En Syrie, au lendemain de l'annonce de la reconquête totale du camp de Yarmouk aux portes de Damas, le régime syrien a été visé par le Groupe État islamique.

AD : Au moins 26 combattants des forces pro-gouvernementales syriennes ont été tués ce mardi, Nicolas Falez.

L'attaque s'est produite dans la région désertique de la Badiya. Et c'est une petite base militaire située à l'est de la cité antique de Palmyre qui a été visée avec l'explosion d'une voiture piégée, suivie d'affrontements entre les djihadistes du groupe État islamique et les forces pro-gouvernementales. Selon l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme, des miliciens iraniens figurent parmi les tués dans le camp du régime. Cette attaque montre que l'organisation djihadiste peut encore frapper en Syrie, même si les zones qu'elle contrôle sont de moins en moins importantes. Lundi, le pouvoir de Bachar El Assad a annoncé avoir repris la dernière poche du groupe État islamique dans la région de Damas, la capitale. C'est un accord qui a permis l'évacuation des djihadistes à destination, précisément, de la région où s'est produite l'attaque de ce mardi. Par ailleurs, une offensive anti-EI est en cours depuis plusieurs semaines dans l'est-syrien, près de la frontière avec l'Irak. Là ce sont les Forces Démocratiques syriennes à dominante kurde qui sont à la manœuvre, appuyées par les Forces spéciales américaines et françaises.

SB : En Irak, un combattant djihadiste belge a été condamné à mort aujourd'hui.

AD : Tarik Jadaoun a été reconnu coupable d'appartenance au Groupe État islamique par la Cour pénale de Bagdad. Il a 30 jours pour faire appel, pour contester sa condamnation. La Belgique a demandé que sa peine soit commuée en réclusion à perpétuité. Et puis en Afghanistan, 16 personnes ont été tuées et 38 autres blessées dans l'explosion d'un véhicule piégé que les forces de sécurité tentaient de déminer à Kandahar. L'Afghanistan où un général américain issu des Forces Spéciales, Scott Miller, a été choisi pour diriger la mission de l'OTAN sur place.

SB : Les États-Unis où 5 anciennes étudiantes ont porté plainte hier contre l'université USC en Californie.

AD : Elles accusent l'établissement de ne pas les avoir protégées de George Tyndall, l'ancien gynécologue du centre médical de l'université. Il est accusé d'agressions sexuelles. Selon l'accusation, la direction était au courant des faits présumés, mais n'a pas agi, Marie Normand.

Les premiers signalements remontent au début des années 90. Des infirmières et des étudiantes rapportent les gestes déplacés de George Tyndall lors des examens médicaux. Ses commentaires graveleux sur l'apparence physique de ses patientes, sur leur peau, sur leurs parties génitales, dont il conserve d'ailleurs de nombreux clichés. Mais rien ne se passe. La commission médicale de Californie n'est pas informée. Pendant près de 30 ans, George Tyndall va rester LE gynécologue à temps plein de l'établissement. En 2016, une infirmière tente le tout pour le tout et signale à nouveau le médecin, mais cette fois devant le Bureau de prévention des viols. C'est là que l'Université finit par se séparer du gynécologue, avec un accord à l'amiable. Ce dernier soutient que tous ses actes étaient médicalement justifiés. Ce scandale rappelle l'affaire Larry Nassar, cet ancien médecin de l'université du Michigan, condamné à 175 ans de prison pour avoir agressé des centaines de jeunes sportives. George Tyndall, lui, a été le gynécologue de dizaines de milliers d'étudiantes. Plus de 200 d'entre elles ont déjà contacté un numéro spécial mis en place, selon l'avocat d'une des plaignantes. Une manifestation est prévue le 10 juin. Le Los Angeles Times, qui a recueilli de nombreux témoignages, soutient que les étudiantes chinoises, très nombreuses à l'USC et peu au fait des normes médicales américaines, auraient été particulièrement visées.

SB : En France, Tariq Ramadan reste en prison.

AD : Le théologien musulman, accusé de viol par 4 femmes, a vu sa demande de remise en liberté une nouvelle fois refusée par la cour d'appel de Paris. Son avocat avait plaidé pour sa libération, car son état de santé serait en train de se dégrader. Tariq Ramadan est emprisonné depuis le 2 février dernier.

SB : Ce devait être l'une des grandes annonces de ce début de quinquennat, de ce début de mandat. Emmanuel Macron a finalement décidé de revoir à la baisse son plan pour la banlieue.

AD : Le président français a retenu très peu des 19 propositions de l'ancien ministre Jean-Louis Borloo, chargé de rédiger un rapport sur le sujet. Quelques mesures survivent, comme la création de 30 000 places en crèches. Mais c'est surtout le flou qui règne, William de Lesseux.

Sous les Ors de la République, dans la salle des fêtes de l'Élysée plus de 600 élus, membre d'associations, chefs d'entreprise sont venus écouter le chef de l'État. Emmanuel Macron le dit d'emblée : « il n'est pas là pour construire un plan banlieues ». [...] Sur la nouvelle méthode, une prise de parole d'une heure et demie, mais pas assez de mesures concrètes jugent plusieurs élus à la sortie. Stéphane Troussel, le maire socialiste de Bobigny. [...] Gilles Leproust le maire d'Allones aurait aimé plus de financements. [...] Le président a été clair : pas question de distribuer de nouvelles enveloppes budgétaires. Il s'est engagé à voir les acteurs sur le terrain tous les deux mois.

AD : Il est 22 h 10 à Paris, 20 h 10 en Temps universel, merci à vous Sylvie Berruet. Excellente soirée à l'écoute de RFI.

Journal en français facile 22 mai 2018 Journal en français facile May 22, 2018 Journal en français facile 22 de maio de 2018

Aurélien Devernoix : Il est 22h à Paris, 20h en Temps universel, l’heure de votre Journal en français facile. Et pour m’accompagner durant les 10 prochaines minutes, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir.

AD : L’Italie toujours dans l’attente de son chef de gouvernement. Le président Sergio Mattarella mène de nouvelles consultations avant de décider s’il accepte de nommer Giuseppe Conte comme le veut l’alliance Mouvement 5 Étoiles/La Ligue.

SB : Le groupe État islamique toujours actif en Syrie. Au lendemain de la perte de ses positions dans le camp de Yarmouk près de Damas, Daesh a revendiqué une attaque ayant coûté la vie à au moins 26 membres des forces pro-gouvernementales dans le centre du pays.

AD : Et puis réactions très mitigées, c’est-à-dire très partagées, après la présentation par Emmanuel Macron de son plan pour les banlieues françaises. En cause, peu de mesures concrètes et pas de financement clair pour celles qui ont été annoncées.

-----

SB : Voilà plus d’un mois et demi que les Italiens ont voté pour désigner leur nouveau Parlement et donc leur nouveau gouvernement. Mais ils attendent toujours de savoir qui va diriger celui-ci.

AD : Hier l’alliance qui s’est nouée entre le mouvement 5 Étoiles et La Ligue a proposé le nom de Giuseppe Conte. Mais le président Sergio Mattarella prend son temps avant de valider ce choix, car plusieurs questions se posent encore, Anissa El Jabri.

Et il faudra sans doute encore patienter jusqu’à demain. Deux questions font ces dernières heures cogiter le chef de l’état italien : Giuseppe Conte peut-il être le vrai dirigeant de ce gouvernement ? Ce juriste multi diplômé inconnu du grand public qui ferait là ses premiers pas en politique sera-t-il vraiment autonome face à des ministres poids lourds, notamment les dirigeants des mouvements 5 étoiles et Ligue du Nord ? Comment concilier le respect du vote populaire, un programme 100 % eurosceptique approuvé par les Italiens — ce sont les sondages qui le disent — avec les engagements européens de Rome ? Surtout que depuis plusieurs jours le pays fait face à une avalanche de commentaires inquiets, d’avertissements aussi, de toute l’Europe et surtout de Bruxelles, Paris et Berlin. Le patron de la Ligue du Nord l’a bien saisi : Matteo Salvini qui a eu ces quelques mots hier : « les partenaires européens ne doivent pas s’inquiéter. » Des mots plus calmes que ses récentes sorties sur l’air de « que les autres gouvernements s’occupent de leurs affaires », mais pas de quoi pour autant rassurer en Europe.

SB : Anissa El Jabri. Carles Puidgemont ne dormira pas dans une prison allemande ce soir.

AD : Un tribunal devait statuer aujourd’hui sur l’éventuelle mise en détention de l’indépendantiste catalan. Et les magistrats ont jugé qu’elle n’était pas nécessaire, écartant tout risque de fuite. Mais Carles Puidgemont, contraint de rester en Allemagne depuis son arrestation en mars dernier, va bientôt de nouveau avoir affaire avec la justice locale. Celle-ci doit maintenant décider si elle accepte ou non de l’extrader vers l’Espagne, c’est-à-dire de le livrer à la justice de son pays.

SB : L’Espagne justement où a eu lieu aujourd’hui une grève inédite, jamais vue, des magistrats.

AD : Des centaines de juges et procureurs espagnols ont voulu exprimer leur mécontentement face au manque selon eux d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, mais aussi au manque de moyens. L’institution judiciaire espagnole a été très critiquée notamment par les indépendantistes catalans pour sa gestion de la crise politique entre Barcelone et Madrid.

SB : En Syrie, au lendemain de l’annonce de la reconquête totale du camp de Yarmouk aux portes de Damas, le régime syrien a été visé par le Groupe État islamique.

AD : Au moins 26 combattants des forces pro-gouvernementales syriennes ont été tués ce mardi, Nicolas Falez.

L’attaque s’est produite dans la région désertique de la Badiya. Et c’est une petite base militaire située à l’est de la cité antique de Palmyre qui a été visée avec l’explosion d’une voiture piégée, suivie d’affrontements entre les djihadistes du groupe État islamique et les forces pro-gouvernementales. Selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, des miliciens iraniens figurent parmi les tués dans le camp du régime. Cette attaque montre que l’organisation djihadiste peut encore frapper en Syrie, même si les zones qu’elle contrôle sont de moins en moins importantes. Lundi, le pouvoir de Bachar El Assad a annoncé avoir repris la dernière poche du groupe État islamique dans la région de Damas, la capitale. C’est un accord qui a permis l’évacuation des djihadistes à destination, précisément, de la région où s’est produite l’attaque de ce mardi. Par ailleurs, une offensive anti-EI est en cours depuis plusieurs semaines dans l’est-syrien, près de la frontière avec l’Irak. Là ce sont les Forces Démocratiques syriennes à dominante kurde qui sont à la manœuvre, appuyées par les Forces spéciales américaines et françaises.

SB : En Irak, un combattant djihadiste belge a été condamné à mort aujourd’hui.

AD : Tarik Jadaoun a été reconnu coupable d’appartenance au Groupe État islamique par la Cour pénale de Bagdad. Il a 30 jours pour faire appel, pour contester sa condamnation. La Belgique a demandé que sa peine soit commuée en réclusion à perpétuité. Et puis en Afghanistan, 16 personnes ont été tuées et 38 autres blessées dans l’explosion d’un véhicule piégé que les forces de sécurité tentaient de déminer à Kandahar. L’Afghanistan où un général américain issu des Forces Spéciales, Scott Miller, a été choisi pour diriger la mission de l’OTAN sur place.

SB : Les États-Unis où 5 anciennes étudiantes ont porté plainte hier contre l’université USC en Californie.

AD : Elles accusent l’établissement de ne pas les avoir protégées de George Tyndall, l’ancien gynécologue du centre médical de l’université. Il est accusé d’agressions sexuelles. Selon l’accusation, la direction était au courant des faits présumés, mais n’a pas agi, Marie Normand.

Les premiers signalements remontent au début des années 90. Des infirmières et des étudiantes rapportent les gestes déplacés de George Tyndall lors des examens médicaux. Ses commentaires graveleux sur l’apparence physique de ses patientes, sur leur peau, sur leurs parties génitales, dont il conserve d’ailleurs de nombreux clichés. Mais rien ne se passe. La commission médicale de Californie n’est pas informée. Pendant près de 30 ans, George Tyndall va rester LE gynécologue à temps plein de l’établissement. En 2016, une infirmière tente le tout pour le tout et signale à nouveau le médecin, mais cette fois devant le Bureau de prévention des viols. C’est là que l’Université finit par se séparer du gynécologue, avec un accord à l’amiable. Ce dernier soutient que tous ses actes étaient médicalement justifiés. Ce scandale rappelle l’affaire Larry Nassar, cet ancien médecin de l’université du Michigan, condamné à 175 ans de prison pour avoir agressé des centaines de jeunes sportives. George Tyndall, lui, a été le gynécologue de dizaines de milliers d’étudiantes. Plus de 200 d’entre elles ont déjà contacté un numéro spécial mis en place, selon l’avocat d’une des plaignantes. Une manifestation est prévue le 10 juin. Le Los Angeles Times, qui a recueilli de nombreux témoignages, soutient que les étudiantes chinoises, très nombreuses à l’USC et peu au fait des normes médicales américaines, auraient été particulièrement visées.

SB : En France, Tariq Ramadan reste en prison.

AD : Le théologien musulman, accusé de viol par 4 femmes, a vu sa demande de remise en liberté une nouvelle fois refusée par la cour d’appel de Paris. Son avocat avait plaidé pour sa libération, car son état de santé serait en train de se dégrader. Tariq Ramadan est emprisonné depuis le 2 février dernier.

SB : Ce devait être l’une des grandes annonces de ce début de quinquennat, de ce début de mandat. Emmanuel Macron a finalement décidé de revoir à la baisse son plan pour la banlieue.

AD : Le président français a retenu très peu des 19 propositions de l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, chargé de rédiger un rapport sur le sujet. Quelques mesures survivent, comme la création de 30 000 places en crèches. Mais c’est surtout le flou qui règne, William de Lesseux.

Sous les Ors de la République, dans la salle des fêtes de l’Élysée plus de 600 élus, membre d’associations, chefs d’entreprise sont venus écouter le chef de l’État. Emmanuel Macron le dit d’emblée : « il n’est pas là pour construire un plan banlieues ». [...] Sur la nouvelle méthode, une prise de parole d’une heure et demie, mais pas assez de mesures concrètes jugent plusieurs élus à la sortie. Stéphane Troussel, le maire socialiste de Bobigny. [...] Gilles Leproust le maire d’Allones aurait aimé plus de financements. [...] Le président a été clair : pas question de distribuer de nouvelles enveloppes budgétaires. Il s’est engagé à voir les acteurs sur le terrain tous les deux mois.

AD : Il est 22 h 10 à Paris, 20 h 10 en Temps universel, merci à vous Sylvie Berruet. Excellente soirée à l’écoute de RFI.