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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 25 septembre 2018

Journal en français facile 25 septembre 2018

Loïc Bussières : 22h à Paris, 20h en temps universel. L'heure de votre Journal en français facile. Zéphyrin Kouadio est à mes côtés pour vous présenter cette édition. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une ce soir : les migrants de l'Aquarius finalement débarqué à Malte. Ils seront ensuite répartis en France, en Allemagne au Portugal et en Espagne en vertu d'un accord entre les 4 pays. ZK : L'Assemblée générale des Nations Unies. Elle s'ouvrait aujourd'hui à New York. Emmanuel Macron y a défendu sa vision du multilatéralisme et sa volonté de lutter contre les inégalités notamment dans le cadre du prochain G7.

LB : Dans cette édition, nous reviendrons aussi sur la crise politique en Suède. Le parlement issu des législatives refuse d'accorder sa confiance au gouvernement lequel va devoir démissionner. ----- ZK : Les migrants de l'Aquarius débarqueront finalement à Malte. Ils seront ensuite répartis dans quatre autres pays, dont la France.

LB : C'est le Gouvernement maltais qui l'a annoncé dans la journée. Les 58 migrants secourus en Méditerranée seront dirigés vers la France donc, le Portugal, l'Espagne l'Allemagne. Une « solution européenne » dont se félicite ce soir le Premier ministre français, Édouard Philippe. Hier, Paris avait refusé la demande du navire humanitaire, privé de pavillon, et qui demandait à accoster dans le port de Marseille. Une demande rejetée, donc, par le gouvernement français au nom de deux principes. Anne Soetemondt.

Premier principe à respecter, selon la France, celui du débarquement dans le pays le plus proche en l'occurrence Malte, c'est le droit international qui le dit. Deuxième principe, celui de la solidarité immédiate dans la prise en charge des passagers une fois débarqués. L'Élysée rappelle que la France a pris sa part les précédentes fois. L'Élysée le concède toutefois, ce n'est pas satisfaisant de gérer le sujet au cas par cas, ce qu'il faudrait c'est la mise en place d'un mécanisme européen stable. Problème : l'Italie, par exemple, de Matteo Salvini bloque sans proposer de solutions. La loi rien que la loi. C'est en substance la position actuelle du gouvernement français critiqué par l'opposition de gauche, qui y voit un manque d'humanité et par l'opposition de droite et d'extreme-droite qui dénonce au contraire une forme de « en même temps ». ZK : L'autre grand titre de ce journal c'est l'assemblée générale annuelle des Nations Unies. Elle s'ouvrait aujourd'hui à New York. LB : Sur ces mots d'Antonio Guterres : « Le monde est de plus en plus chaotique ». Pour le secrétaire général de l'ONU qui regrette que « le multilatéralisme soit autant critiqué au moment où il est le plus nécessaire ». Le multilatéralisme, c'est-à-dire l'action collective à l'international. Un sujet sur lequel s'est exprimé Emmanuel Macron à la tribune. Valérie Gas.

[Transcription manquante] LB : Le président américain Donald Trump s'était exprimé un peu plus tôt. Pour lancer notamment un appel à isoler le régime iranien, qu'il décrit comme une dictature corrompue. En pleines frictions commerciales, guerre commerciale avec la Chine, il a également réclamé des échanges justes et équilibrés. Par ailleurs, le Président américain est revenu sur la situation au Venezuela où se joue une « tragédie humaine » selon ses propres termes.

ZK : La crise monétaire et la cure d'austérité en Argentine. Le pays est paralysé par une grève générale aujourd'hui. LB : Les syndicats appellent à cesser le travail pour dénoncer la politique du gouvernement. Le mouvement intervient au lendemain de l'annonce par le président Mauricio Macri d'une aide supplémentaire du FMI, et alors que le gouverneur de la banque centrale annonce sa démission. Pour raisons personnelles, plus probablement pour divergences avec le FMI selon certains économistes.

ZK : La crise politique en Suède. Le parlement issu des législatives du 9 septembre refuse d'accorder sa confiance au gouvernement de StefanLofven. LB : Gouvernement qui va donc devoir démissionner. La coalition de centre-droit et l'extrême droite ont uni leurs voix ce matin pour démettre le Premier ministre social-démocrate. Le nouveau président du Parlement, le conservateur Andreas Norlén, doit convier jeudi les représentants des différents partis à des consultations en vue de former un nouveau gouvernement. Suite à quoi il soumettra le nom d'un candidat au poste de Premier ministre, ce devrait être le leader de la coalition de l'opposition comme l'explique Mikaa Mered, professeur de géopolitique et économie des mondes polaires à l'Institut Libre d'Étude des Relations internationales (ILERI, Paris La Défense) au micro d'Anastasia Becchio. [Transcription manquante] LB : Et puis lui officialise sa candidature à la Mairie de Barcelone. Manuel Valls l'a annoncé ce mardi : « Je veux être le prochain maire de Barcelone », a déclaré l'ancien Premier ministre français en catalan depuis le Centre de culture contemporaine de la 2e ville d'Espagne, dont il est natif. L'ancien Premier ministre français Manuel Valls précise qu'il va démissionner de son mandat de député en France dès la semaine prochaine. ZK : L'actualité en France. On se rappelle ces images qui ont fait le tour du monde. Celle d'un jeune Malien sans-papiers escaladant un immeuble pour sauver un enfant de 4 ans, suspendu à un balcon, c'était au printemps dernier. 4 mois après, le père de petit garçon avait rendez-vous avec la justice.

LB : Il comparaissait ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris pour soustraction à ses obligations parentales. Avec à l'arrivée, une condamnation à 3 mois de prison avec sursis et obligation de suivre un stage de responsabilité parentale. Compte rendu d'audience, Franck Alexandre. [Transcription manquante] LB : Enfin toujours au chapitre judiciaire, mais aux États-Unis, on apprend ce soir la condamnation de Bill Cosby à une peine minimale de 3 ans de prison pour agression sexuelle. L'acteur afro-américain rendu célèbre par son propre feuilleton, le Cosby Show, est le premier se voir infliger une peine de prison depuis le début du mouvement #metoo, déclenché par l'affaire Harvey Weinstein. Le juge a ordonné son placement en détention.


Journal en français facile 25 septembre 2018 Journal en français facile September 25, 2018

Loïc Bussières : 22h à Paris, 20h en temps universel. L'heure de votre Journal en français facile. Zéphyrin Kouadio est à mes côtés pour vous présenter cette édition. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une ce soir : les migrants de l'Aquarius finalement débarqué à Malte. Ils seront ensuite répartis en France, en Allemagne au Portugal et en Espagne en vertu d'un accord entre les 4 pays. ZK : L'Assemblée générale des Nations Unies. Elle s'ouvrait aujourd'hui à New York. Emmanuel Macron y a défendu sa vision du multilatéralisme et sa volonté de lutter contre les inégalités notamment dans le cadre du prochain G7.

LB : Dans cette édition, nous reviendrons aussi sur la crise politique en Suède. Le parlement issu des législatives refuse d'accorder sa confiance au gouvernement lequel va devoir démissionner. ----- ZK : Les migrants de l'Aquarius débarqueront finalement à Malte. Ils seront ensuite répartis dans quatre autres pays, dont la France.

LB : C'est le Gouvernement maltais qui l'a annoncé dans la journée. Les 58 migrants secourus en Méditerranée seront dirigés vers la France donc, le Portugal, l'Espagne l'Allemagne. Une « solution européenne » dont se félicite ce soir le Premier ministre français, Édouard Philippe. Hier, Paris avait refusé la demande du navire humanitaire, privé de pavillon, et qui demandait à accoster dans le port de Marseille. Une demande rejetée, donc, par le gouvernement français au nom de deux principes. Anne Soetemondt.

Premier principe à respecter, selon la France, celui du débarquement dans le pays le plus proche en l'occurrence Malte, c'est le droit international qui le dit. Deuxième principe, celui de la solidarité immédiate dans la prise en charge des passagers une fois débarqués. L'Élysée rappelle que la France a pris sa part les précédentes fois. L'Élysée le concède toutefois, ce n'est pas satisfaisant de gérer le sujet au cas par cas, ce qu'il faudrait c'est la mise en place d'un mécanisme européen stable. Problème : l'Italie, par exemple, de Matteo Salvini bloque sans proposer de solutions. La loi rien que la loi. C'est en substance la position actuelle du gouvernement français critiqué par l'opposition de gauche, qui y voit un manque d'humanité et par l'opposition de droite et d'extreme-droite qui dénonce au contraire une forme de « en même temps ». ZK : L'autre grand titre de ce journal c'est l'assemblée générale annuelle des Nations Unies. Elle s'ouvrait aujourd'hui à New York. LB : Sur ces mots d'Antonio Guterres : « Le monde est de plus en plus chaotique ». Pour le secrétaire général de l'ONU qui regrette que « le multilatéralisme soit autant critiqué au moment où il est le plus nécessaire ». Le multilatéralisme, c'est-à-dire l'action collective à l'international. Un sujet sur lequel s'est exprimé Emmanuel Macron à la tribune. Valérie Gas.

[Transcription manquante] LB : Le président américain Donald Trump s'était exprimé un peu plus tôt. Pour lancer notamment un appel à isoler le régime iranien, qu'il décrit comme une dictature corrompue. En pleines frictions commerciales, guerre commerciale avec la Chine, il a également réclamé des échanges justes et équilibrés. Par ailleurs, le Président américain est revenu sur la situation au Venezuela où se joue une « tragédie humaine » selon ses propres termes.

ZK : La crise monétaire et la cure d'austérité en Argentine. Le pays est paralysé par une grève générale aujourd'hui. LB : Les syndicats appellent à cesser le travail pour dénoncer la politique du gouvernement. Le mouvement intervient au lendemain de l'annonce par le président Mauricio Macri d'une aide supplémentaire du FMI, et alors que le gouverneur de la banque centrale annonce sa démission. Pour raisons personnelles, plus probablement pour divergences avec le FMI selon certains économistes.

ZK : La crise politique en Suède. Le parlement issu des législatives du 9 septembre refuse d'accorder sa confiance au gouvernement de StefanLofven. LB : Gouvernement qui va donc devoir démissionner. La coalition de centre-droit et l'extrême droite ont uni leurs voix ce matin pour démettre le Premier ministre social-démocrate. Le nouveau président du Parlement, le conservateur Andreas Norlén, doit convier jeudi les représentants des différents partis à des consultations en vue de former un nouveau gouvernement. Suite à quoi il soumettra le nom d'un candidat au poste de Premier ministre, ce devrait être le leader de la coalition de l'opposition comme l'explique Mikaa Mered, professeur de géopolitique et économie des mondes polaires à l'Institut Libre d'Étude des Relations internationales (ILERI, Paris La Défense) au micro d'Anastasia Becchio. [Transcription manquante] LB : Et puis lui officialise sa candidature à la Mairie de Barcelone. Manuel Valls l'a annoncé ce mardi : « Je veux être le prochain maire de Barcelone », a déclaré l'ancien Premier ministre français en catalan depuis le Centre de culture contemporaine de la 2e ville d'Espagne, dont il est natif. L'ancien Premier ministre français Manuel Valls précise qu'il va démissionner de son mandat de député en France dès la semaine prochaine. ZK : L'actualité en France. On se rappelle ces images qui ont fait le tour du monde. Celle d'un jeune Malien sans-papiers escaladant un immeuble pour sauver un enfant de 4 ans, suspendu à un balcon, c'était au printemps dernier. 4 mois après, le père de petit garçon avait rendez-vous avec la justice.

LB : Il comparaissait ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris pour soustraction à ses obligations parentales. Avec à l'arrivée, une condamnation à 3 mois de prison avec sursis et obligation de suivre un stage de responsabilité parentale. Compte rendu d'audience, Franck Alexandre. [Transcription manquante] LB : Enfin toujours au chapitre judiciaire, mais aux États-Unis, on apprend ce soir la condamnation de Bill Cosby à une peine minimale de 3 ans de prison pour agression sexuelle. L'acteur afro-américain rendu célèbre par son propre feuilleton, le Cosby Show, est le premier se voir infliger une peine de prison depuis le début du mouvement #metoo, déclenché par l'affaire Harvey Weinstein. Le juge a ordonné son placement en détention.