ETATS GÉNÉRAUX 2009-01-10
Les états généraux de la presse viennent de se tenir à Paris. Ils ont été réunis car la presse écrite en général, mais en particulier en France, ne va pas bien. Ce qu'on appelle la presse écrite, c'est l'ensemble des journaux, opposés aux moyens d'information différents : radio, télévision, et maintenant Internet. Qu'est-ce que c'est que cette drôle d'expression « états généraux » ? Cela désigne une sorte de rassemblement de beaucoup de gens qui sont concernés par le problème, qui vivent de la presse, qui y ont parfois des responsabilités, et qui connaissent les problèmes de près.
Tout ce monde va se mettre ensemble pour discuter, mettre les choses à plat, essayer d'étudier les questions qui se posent et proposer des solutions ; ou même demander au gouvernement de prendre des mesures pour aider la presse. Mais le terme « états généraux » est assez solennel. Il évoque un état d'urgence peu commun, comme s'il y avait vraiment un grand péril, et qu'il fallait prendre des mesures exceptionnelles. Le terme n'est pas très fréquent, et surtout il rappelle la grande Révolution, celle de 1789. C'est alors que furent convoqués des états généraux qui permirent de se rendre compte des incroyables privilèges des nobles et du haut clergé. C'est ce qui a ouvert la voie à la fin de l'Ancien Régime. Retrouvez Les mots de la semaine dans les journaux en français facile du week-end. Chaque semaine, Yvan Amar répond aux questions d'un auditeur.