×

Мы используем cookie-файлы, чтобы сделать работу LingQ лучше. Находясь на нашем сайте, вы соглашаетесь на наши правила обработки файлов «cookie».


image

Kaamelot, #109-Le Maître d'Armes

#109-Le Maître d'Armes

Le petit matin. Arthur dort alors que Guenièvre le réveille pour lui demander si ce n'est pas aujourd'hui qu'il doit voir son maître d'armes. On entend la voix de ce dernier crier en lui disant qu'il l'attend, et en lui balançant quelques insultes. Le Roi à moitié endormi confirme à sa femme que son entrainement est aujourd'hui. *Générique* Dans la cour du château, Arthur se bat avec son maître d'armes, mais s'énerve et lui demande de faire doucement. Le maître d'armes lui dit au contraire de se remuer et le traite de "vieille". Le Roi lui rappelle que ce n'est pas un vrai combat, mais son chevalier continue d'essayer de le stimuler en l'insultant de nouveau. Ils se battent encore, et Arthur finit par terre. Il aurait aimé être prévenu, mais le maître d'armes se moque en lui faisant remarquer qu'un ennemi ne le préviendra pas. Le Roi s'énerve en disant qu'il n'est pas un ennemi et qu'il a failli perdre un bras. Le combat reprend quand même, même si Arthur râle en se faisant traiter de "mignonne". L'épée du Roi atterrit par terre, ce dernier est à bout de souffle. Son maitre d'armes se moque de lui. Il souligne qu'en combat réel il ne se bat quand même pas trop mal, puis après une autre insulte, décide d'arrêter parce qu'il ne supporte plus ça. Le maître d'arme explique que c'est pour stimuler le combat, pour le vexer, mais qu'il n'en pense rien. Arthur réplique que lui aussi l'aime bien et que c'est pour ça qu'il n'a pas envie de l'insulter. Finalement, il cède et le traite de fils d'unijambiste, ce qui n'a pas l'effet escompté. Le maître d'armes parait choqué, car c'est la vérité. Ils se disputent alors, car maintenant c'est lui qui ne veut plus se battre. Ils se disputent à propos de leurs pères respectifs, le maître d'armes ressortant des vieilles histoires à propos du père d'Arthur. Finalement, ils en viennent aux mains. *Générique fin* Arthur est dans son lit, blessé au visage. Guenièvre s'inquiète, le Roi lui répond que l'entrainement était juste un peu chargé, que ça les stimule. On entend de nouveau la voix du maitre d'armes, qui dit au Roi que même si son père était unijambiste, sa femme n'a pas de moustache. La Reine s'offusque, mais Arthur prend une sorte de matraque et sort du lit.Le maitre d'armes insulte une nouvelle fois Arthur. Rédigé par Holly95 pour Kaamelott Hypnoséries

Dans la chambre royale… Arthur dort alors que Guenièvre est déjà totalement réveillée. Elle secoue doucement le roi, pour qu'il l'écoute.

Guenièvre (chuchote) : Dites, c'est pas aujourd'hui votre entrainement avec le maître d'armes ?

Arthur (les yeux encore clos et à moitié endormi) : Je sais pas… Je sais plus quel jour c'est.

Maître d'armes (crie en voix off) : Ah ah Sire ! Je vous attends ! A moins que vous préfériez qu'on dise partout que le roi est une petite pédale qui pisse dans son froc à l'idée d'se battre !

Arthur (qui n'a pas l'air décidé à bouger) : Ouais c'est aujourd'hui j'crois…

*

GENERIQUE

*

Quelques minutes s'écoulent… Le roi s'est enfin décidé à descendre, il se bat à l'épée avec le Maître d'armes.

Arthur (crie) : Dieu mais allez y douc'ment oh ! C'est d'l'entrainement !

Maître (qui s'arrête, attendant Arthur) : Y a pas de doucement qui tienne ! Vous allez m'faire l'plaisir d'vous remuez un peu les miches, Sire, j'ai l'impression d'me battre contre une vielle !

Arthur : Ah oui, parce que là on a dit qu'on s'battait pas. C'est juste deux-trois passes comme ça, histoire d'se dégourdir.

Maître : Parce que vous appelez ça des passes vous ? Moi j'appelle ça des politesses ! (se remet en place et essaie de stimuler le roi) Allez en garde ma mignonne !

Le maître d'armes fonce sur le roi qui évite chaque coup. Arthur essaie d'arrêter un coup d'épée de son « adversaire » et se retrouve par terre.

Arthur (énervé): Mais bon dieu ! Mais c'est pas possible ! Vous pourriez prévenir !

Maître : Le jour où vous tombez sur un ennemi ça m'étonnerais qu'il vous prévienne…

Arthur (paraît calme) : Alors déjà j'suis pas votre ennemi, (se remet en colère) et vous avez failli m'couper un bras !

Maître : S'il faut ça pour vous réveillez ça m'fait pas peur !

Arthur (soupire) : Mais vous êtes quand même bien allumé !

Maître (se remet en position et crie) : En garde ma mignonne!

Arthur (soupire puis lève les yeux au ciel mais ne bouge pas) : Non… C'est obligé les prénoms féminins ?

Le maître ne répond pas mais fonce sur Arthur.

*

Les deux hommes sont toujours en train de se battre. Le maître d'armes fait lâcher à Arthur son épée, elle va voler plus loin.

Maître : Ah ah ! Sire (lui donne une tape amicale sur l'épaule et manque de faire tomber le roi qui n'en peux plus) c'est pas l'tout d'avoir une épée magique, pas vrai ? Encore faut il savoir s'en servir !

Arthur : Ne m'prenez pas trop pour une bleusaille, quand même, en combat réel j'me défends pas trop mal figurez-vous !

Maître : Alors dites vous qu'c'est un combat réel et montrez-moi c'que vous avez dans l'slibard ! (se remet en position) P'tite pucelle !

Arthur (désespéré, jette son mini-bouclier par terre) : Non, non. Moi j'arrête.

Maître : Mais pourquoi ?

Arthur (s'énerve à nouveau) : Parce que j'en ai ras l'bol de vos conneries !

Maître : Sire… un personnage de votre qualité se doit d'être entraîné !

Arthur : Je parle pas d'ça ! J'vous parle de vos provocations à deux ronds. Ca j'en ai marre !

Maître : Mais c'est comme ça qu'il faut faire !! Pour stimuler la colère ! Sinon on peut rien faire !

Arthur : A quoi ça rime de me traité d'pucelle ? J'vous l'demande !

Maître (très solennel) : Sire, aucun homme dans votre cour ne vous est plus dévoué qu'moi. J'ai donné mon arme, et mon cœur au service de votre divine destinée. C'est justement l'amour profond que je vous porte qui m'empêcherai d'lever la main sur vous.

Arthur : Mais moi aussi ! C'est exactement la même chose ! J'vous aime bien ! J'ai pas envie d'vous cognez sur la tronche !

Maître (balance son épée) : C'est pour ça qu'on s'insulte ! Pour oublier qu'on s'apprécie ! (Arthur le regarde, interloqué. Le maître d'armes se met en position de combat à mains nues) Wazaa ! (crie) En garde espèce de vieille pute dégarnie ! (Arthur ne cache pas son grand ras le bol) Allez Sire, un p'tit effort ! Balancez moi une bonne insulte, quoi !

Arthur : Faudrait déjà que j'en trouve…

Maître : N'importe quoi ! C'qui vous vient ! Pourvu que ce soit vexant !

Arthur (se met en position et parle sans conviction) : Bon alors en garde ! (réfléchit) …. Fils d'unijambiste.

Maître (interloqué, s'arrête) : Quoi ? Sire… Mais…

Arthur : Qu'est c'que j'ai dit ? Une connerie ?

Maître (triste) : C'est pas une insulte ça, Sire, c'est vrai !

Arthur : Ben évidemment qu'c'est vrai ! Vous avez jamais dit qu'ça d'vait être faux !

Maître (de plus en plus triste) : Mais j'ai jamais dit qu'ça devait être vrai !

Arthur (s'énerve) : Vous avez dit que ça devait être vexant ! Ben voilà ! Vous êtes vexé ! Alors profitez-en ! Allez hop !

Maître : Ah non.

Arthur (s'impatiente) : Allez ! Ah ben allez maintenant !

Maître : Non, non, non.

Arthur : Eh ! Oh !

Arthur s'arrête et soupire devant le manque de réaction du maître.

*

Plus tard…

Maître : Je trouve révoltant d'utiliser l'infirmité d'un père à des fins de…

Arthur (lui coup la parole) : Mais profitez-en ! Traitez-moi d'grosse gouine et attaquez moi ! Puisque vous êtes en colère !

Maître : Mais j'suis pas en colère, Sire, je suis profondément outré ! Qu'est c'que vous diriez si je me permettais d'en faire autant.

Arthur : Ben… Oui, mais moi mon père il est pas unijambiste, j'suis désolé.

Maître (abattu) : Oh ! Encore ! Mais à la fin ! Mais est ce que ça va finir ??? ? Arthur : S'il vous plait ! Faites pas votre mijoré ! Moi j'me fait traiter d'gonzesse j'en fais pas tout un cake !

Maître : Mais gonzesse c'est une formule ! J'le pensais pas ! Si j'avais voulu taper dans les potins j'aurais très bien pu parler du votre, de père.

Arthur (ne comprend pas) : Quoi ?

Maître : Au hasard, l'épisode de la grange de Briguite !

Arthur (ne comprend toujours pas) : Quelle grange ?

Maître : Celle où il s'était endormi dans l'foin ! Il s'est fait chier d'ssus par un bouc !

Arthur (remonté) : OK, alors là ça va être un bain d'sang !

Les deux hommes commencent à se battre à mains nues.

*

GENERIQUE

*

Le lendemain… Arthur, blessé plusieurs fois au visage, est au lit, accompagné de la reine.

Guenièvre : Il me semble qu'il était musclé l'entrainement, hier, hein ?

Arthur : Ouais, on a un peu chargé, ouais, ça nous fait du bien, ça nous… (A visiblement mal)

Maître (crie en voix off) : Sire, mon père était peut-être unijambiste mais, MOI, ma femme a pas d'moustache !

Guenièvre : Qu'est c'qu'il dit ?? ? Arthur (saute du lit puis prend une matraque) : Rien ! C'est rien ! On fait semblant, c'est pour nous stimuler un peu, c'est pour nous… Vous voyez ?

Maître d'arme (voix off) : Alors ça vient ? P'tite bite !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries


#109-Le Maître d'Armes

Le petit matin. Arthur dort alors que Guenièvre le réveille pour lui demander si ce n'est pas aujourd'hui qu'il doit voir son maître d'armes. On entend la voix de ce dernier crier en lui disant qu'il l'attend, et en lui balançant quelques insultes. Le Roi à moitié endormi confirme à sa femme que son entrainement est aujourd'hui. ***Générique***   Dans la cour du château, Arthur se bat avec son maître d'armes, mais s'énerve et lui demande de faire doucement. Le maître d'armes lui dit au contraire de se remuer et le traite de "vieille". Le Roi lui rappelle que ce n'est pas un vrai combat, mais son chevalier continue d'essayer de le stimuler en l'insultant de nouveau. Ils se battent encore, et Arthur finit par terre. Il aurait aimé être prévenu, mais le maître d'armes se moque en lui faisant remarquer qu'un ennemi ne le préviendra pas. Le Roi s'énerve en disant qu'il n'est pas un ennemi et qu'il a failli perdre un bras. Le combat reprend quand même, même si Arthur râle en se faisant traiter de "mignonne". L'épée du Roi atterrit par terre, ce dernier est à bout de souffle. Son maitre d'armes se moque de lui. Il souligne qu'en combat réel il ne se bat quand même pas trop mal, puis après une autre insulte, décide d'arrêter parce qu'il ne supporte plus ça. Le maître d'arme explique que c'est pour stimuler le combat, pour le vexer, mais qu'il n'en pense rien. Arthur réplique que lui aussi l'aime bien et que c'est pour ça qu'il n'a pas envie de l'insulter. Finalement, il cède et le traite de fils d'unijambiste, ce qui n'a pas l'effet escompté. Le maître d'armes parait choqué, car c'est la vérité. Ils se disputent alors, car maintenant c'est lui qui ne veut plus se battre. Ils se disputent à propos de leurs pères respectifs, le maître d'armes ressortant des vieilles histoires à propos du père d'Arthur. Finalement, ils en viennent aux mains. ***Générique fin***   Arthur est dans son lit, blessé au visage. Guenièvre s'inquiète, le Roi lui répond que l'entrainement était juste un peu chargé, que ça les stimule. On entend de nouveau la voix du maitre d'armes, qui dit au Roi que même si son père était unijambiste, sa femme n'a pas de moustache. La Reine s'offusque, mais Arthur prend une sorte de matraque et sort du lit.Le maitre d'armes insulte une nouvelle fois Arthur. Rédigé par Holly95 pour Kaamelott Hypnoséries

Dans la chambre royale… Arthur dort alors que Guenièvre est déjà totalement réveillée. Elle secoue doucement le roi, pour qu'il l'écoute.

Guenièvre (chuchote) : Dites, c'est pas aujourd'hui votre entrainement avec le maître d'armes ?

Arthur (les yeux encore clos et à moitié endormi) : Je sais pas… Je sais plus quel jour c'est.

Maître d'armes (crie en voix off) : Ah ah Sire ! Je vous attends ! A moins que vous préfériez qu'on dise partout que le roi est une petite pédale qui pisse dans son froc à l'idée d'se battre !

Arthur (qui n'a pas l'air décidé à bouger) : Ouais c'est aujourd'hui j'crois…

***

GENERIQUE

***

Quelques minutes s'écoulent… Le roi s'est enfin décidé à descendre, il se bat à l'épée avec le Maître d'armes.

Arthur (crie) : Dieu mais allez y douc'ment oh ! C'est d'l'entrainement !

Maître (qui s'arrête, attendant Arthur) : Y a pas de doucement qui tienne ! Vous allez m'faire l'plaisir d'vous remuez un peu les miches, Sire, j'ai l'impression d'me battre contre une vielle !

Arthur : Ah oui, parce que là on a dit qu'on s'battait pas. C'est juste deux-trois passes comme ça, histoire d'se dégourdir.

Maître : Parce que  vous appelez ça des passes vous ? Moi j'appelle ça des politesses ! (se remet en place et essaie de stimuler le roi) Allez en garde ma mignonne !

Le maître d'armes fonce sur le roi qui évite chaque coup. Arthur essaie d'arrêter un coup d'épée de son « adversaire » et se retrouve par terre.

Arthur (énervé): Mais bon dieu ! Mais c'est pas possible ! Vous pourriez prévenir !

Maître : Le jour où vous tombez sur un ennemi ça m'étonnerais qu'il vous prévienne…

Arthur (paraît calme) : Alors déjà j'suis pas votre ennemi, (se remet en colère) et vous avez failli m'couper un bras !

Maître : S'il faut ça pour vous réveillez ça m'fait pas peur !

Arthur (soupire) : Mais vous êtes quand même bien allumé !

Maître (se remet en position et crie) : En garde ma mignonne!

Arthur (soupire puis lève les yeux au ciel mais ne bouge pas) : Non… C'est obligé les prénoms féminins ?

Le maître ne répond pas mais fonce sur Arthur.

***

Les deux hommes sont toujours en train de se battre. Le maître d'armes fait lâcher à Arthur son épée, elle va voler plus loin.

Maître : Ah ah ! Sire (lui donne une tape amicale sur l'épaule et manque de faire tomber le roi qui n'en peux plus) c'est pas l'tout d'avoir une épée magique, pas vrai ? Encore faut il savoir s'en servir !

Arthur : Ne m'prenez pas trop pour une bleusaille, quand même, en combat réel j'me défends pas trop mal figurez-vous !

Maître : Alors dites vous qu'c'est un combat réel et montrez-moi c'que vous avez dans l'slibard ! (se remet en position) P'tite pucelle !

Arthur (désespéré, jette son mini-bouclier par terre) : Non, non. Moi j'arrête.

Maître : Mais pourquoi ?

Arthur (s'énerve à nouveau) : Parce que j'en ai ras l'bol de vos conneries !

Maître : Sire… un personnage de votre qualité se doit d'être entraîné !

Arthur : Je parle pas d'ça ! J'vous parle de vos provocations à deux ronds. Ca j'en ai marre !

Maître : Mais c'est comme ça qu'il faut faire !! Pour stimuler la colère ! Sinon on peut rien faire !

Arthur : A quoi ça rime de me traité d'pucelle ? J'vous l'demande !

Maître (très solennel) : Sire, aucun homme dans votre cour ne vous est plus dévoué qu'moi. J'ai donné mon arme, et mon cœur au service de votre divine destinée. C'est justement l'amour profond que je vous porte qui m'empêcherai d'lever la main sur vous.

Arthur : Mais moi aussi ! C'est exactement la même chose ! J'vous aime bien ! J'ai pas envie d'vous cognez sur la tronche !

Maître (balance son épée) : C'est pour ça qu'on s'insulte ! Pour oublier qu'on s'apprécie ! (Arthur le regarde, interloqué. Le maître d'armes se met en position de combat à mains nues) Wazaa ! (crie) En garde espèce de vieille pute dégarnie ! (Arthur ne cache pas son grand ras le bol) Allez Sire, un p'tit effort ! Balancez moi une bonne insulte, quoi !

Arthur : Faudrait déjà que j'en trouve…

Maître : N'importe quoi ! C'qui vous vient ! Pourvu que ce soit vexant !

Arthur (se met en position et parle sans conviction) : Bon alors en garde ! (réfléchit) …. Fils d'unijambiste.

Maître (interloqué, s'arrête) : Quoi ? Sire… Mais…

Arthur : Qu'est c'que j'ai dit ? Une connerie ?

Maître (triste) : C'est pas une insulte ça, Sire, c'est vrai !

Arthur : Ben évidemment qu'c'est vrai ! Vous avez jamais dit qu'ça d'vait être faux !

Maître (de plus en plus triste) : Mais j'ai jamais dit qu'ça devait être vrai !

Arthur (s'énerve) : Vous avez dit que ça devait être vexant ! Ben voilà ! Vous êtes vexé ! Alors profitez-en ! Allez hop !

Maître : Ah non.

Arthur (s'impatiente) : Allez ! Ah ben allez maintenant !

Maître : Non, non, non.

Arthur : Eh ! Oh !

Arthur s'arrête et soupire devant le manque de réaction du maître.

***

Plus tard…

Maître : Je trouve révoltant d'utiliser l'infirmité d'un père à des fins de…

Arthur (lui coup la parole) : Mais profitez-en ! Traitez-moi d'grosse gouine et attaquez moi ! Puisque vous êtes en colère !

Maître : Mais j'suis  pas en colère, Sire, je suis profondément outré ! Qu'est c'que vous diriez si je me permettais d'en faire autant.

Arthur : Ben… Oui, mais moi mon père il est pas unijambiste, j'suis désolé.

Maître (abattu) : Oh ! Encore ! Mais à la fin ! Mais est ce que ça va finir ??? ? Arthur : S'il vous plait ! Faites pas votre mijoré ! Moi j'me fait traiter d'gonzesse j'en fais pas tout un cake !

Maître : Mais gonzesse c'est une formule ! J'le pensais pas ! Si j'avais voulu taper dans les potins j'aurais très bien pu parler du votre, de père.

Arthur (ne comprend pas) : Quoi ?

Maître : Au hasard, l'épisode de la grange de Briguite !

Arthur (ne comprend toujours pas) : Quelle grange ?

Maître : Celle où il s'était endormi dans l'foin ! Il s'est fait chier d'ssus par un bouc !

Arthur (remonté) : OK, alors là ça va être un bain d'sang !

Les deux hommes commencent à se battre à mains nues.

***

GENERIQUE

***

Le lendemain… Arthur, blessé plusieurs fois au visage, est au lit, accompagné de la reine.

Guenièvre : Il me semble qu'il était musclé l'entrainement, hier, hein ?

Arthur : Ouais, on a un peu chargé, ouais, ça nous fait du bien, ça nous… (A visiblement mal)

Maître (crie en voix off) : Sire, mon père était peut-être unijambiste mais, MOI, ma femme a pas d'moustache !

Guenièvre : Qu'est c'qu'il dit ?? ? Arthur (saute du lit puis prend une matraque) : Rien ! C'est rien ! On fait semblant, c'est pour nous stimuler un peu, c'est pour nous… Vous voyez ?

Maître d'arme (voix off) : Alors ça vient ? P'tite bite !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries