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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 05/01/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 05/01/2022 20h00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 20 h 00 en temps universel, 2 h du matin à Noursoultan, au Kazakhstan. Bonsoir à tous, et bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie!

Sylvie Berruet : Bonsoir Clémentine, bonsoir à tous !

CP : À la une, le Kazakhstan : la crise sociale liée à la hausse des prix du gaz s'est transformée en crise politique. Le gouvernement est limogé, l'état d'urgence décrété. Le président Tokaeïv demande à la Russie d'intervenir. On fait le point sur la situation dans un instant.

SB : En Guadeloupe, la colère des antivaccins ne retombe pas. Ils ont pris pour cible l'hôpital de pointe-à-pitre. La direction de l'établissement a dû être évacuée par la police. Elle se dit profondément choquée par la violence de l'opération.

CP : Ce journal nous emmènera également à Las Vegas aux États-Unis. Coup d'envoi du CES, le plus grand salon mondial consacré à l'électronique. Plus de 2000 entreprises ont fait le déplacement, malgré le variant Omicron.

SB : Et puis, nous irons au Chili. L'Assemblée constituante chargée de proposer une nouvelle constitution attend toujours le nom de son futur président. Mais les élus ont du mal à se mettre d'accord.

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SB : La situation reste donc tendue et incertaine, ce soir, au Kazakhstan.

CP : Le président Kassym-Jomart Tokaeiv demande l'aide de la Russie et de ses alliés pour réprimer les émeutes en cours dans son pays. Il désigne les manifestants comme des "terroristes " entrainés à l'étranger. Il faut dire que les événements se sont accélérés aujourd'hui. Après plusieurs jours de manifestations contre la hausse des prix du gaz, le chef de l'État a décidé de limoger le gouvernement. Il a aussi décrété l'état d'urgence jusqu'au 19 janvier, ainsi qu'un couvre-feu dans les régions d'Almaty et de Mangystau. Enfin, Kassym-Jomart Tokaïev a annoncé qu'il dirigerait désormais le Conseil de Sécurité, c'est à dire l'organe qui constitue le véritable centre du pouvoir, depuis 3 ans, au Kazakhstan. Autrement dit, l'ancien président Noursoultan Nazarbaïev, 81 ans, ne serait plus au pouvoir. Explications de Régis Genté.

Si ce 5 janvier 2022 pourrait bien entrer dans l'histoire du Kazakhstan, ce n'est pas seulement parce que le pays semble quasi hors de contrôle des autorités ce mercredi soir. Mais c'est aussi peut-être qu'en cette folle journée la page Nazarbaïev s'est définitivement tournée. Dans l'après-midi, le Président Kassym-Jomart Tokaïev annonçait à l'occasion d'une allocution solennelle qu'il dirigeait désormais seul le Conseil de Sécurité. Or, ledit Conseil est depuis près de 3 ans le vrai centre du pouvoir au Kazakhstan. En effet, lorsqu'en mars 2019, Noursoultan Nazarbaïev a décidé d'abandonner le fauteuil de chef de l'Etat, qu'il occupait depuis 1991, 28 ans, il a en réalité gardé l'essentiel des attributs présidentiels en tant que chef du Conseil de Sécurité. Ainsi en va-t-il dans les régimes autoritaires, où l'autocrate ne peut quasi jamais quitter le pouvoir en réalité. Ce mercredi après-midi, celui qui s'était fait officiellement nommer « Elbassy » (chef de la nation), a peut-être définitivement abandonné les rênes du pays, sous la pression de la rue qui depuis plusieurs jours criait « Shal, ket ! » (« Vieil homme, va-t-en ! »). Régis Genté, Tbilissi, RFI.

CP : Et du côté de la communauté internationale, les États-Unis appellent les autorités du Kazakhstan à la « retenue ». La diplomatie américaine a aussi critiqué « les folles allégations de la Russie » sur une responsabilité supposée des États-Unis dans les émeutes qui secouent le Kazakhstan. « C'est absolument faux », a déclaré la porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki. Et cela relève, selon elle, « de la stratégie de désinformation russe ».

SB : En Guadeloupe, dans les Antilles françaises, la tension autour des mesures antiCovid-19 reste palpable.

CP : Des militants antivax, c'est à dire antivaccination, ont assiégé le Centre hospitalo-universitaire de Point-à-Pitre. Ils protestaient contre l'obligation pour les soignants d'être vaccinés contre le Covid-19. Résultat, la direction de l'hôpital a dû être exfiltrée, évacuée, par la police. Le récit de Lucie Bouteloup.

Plus Rien ne semble calmer la colère des militants contre l'obligation vaccinale des soignants. Après avoir assiégé le bâtiment administratif du CHU de pointe à pitre, les militants ont séquestré 3 des membres de sa direction avant que la police parvienne à exfiltrer directeur et ses deux adjoints violement malmenés. Principale revendication des assaillants : le versement des salaires des agents suspendus, suite à leur refus de se conformer à l'obligation vaccinale. Coups de poings dans les côtes, sur la tête, chemise déchirée ou encore jet d'urine… les membres de la direction du CHU se disent profondément choqués par la violence de leur exfiltration et ont déjà fait savoir qu'ils souhaitaient porter plainte. Ce n'est pas la première fois que les locaux administratifs sont pris pour cible dans le cadre de cette mobilisation. En effet fin 2021 l'hôpital avait déjà subi plusieurs dégradations. Selon le CHU qui se prépare à un nouvel afflux de malades en raison de la résurgence de l'épidémie de Covid-19. 95% du personnel répondent à l'obligation vaccinale.

SB : Le président américain Joe Biden va dénoncer la responsabilité de son prédécesseur Donald Trump, dans l'assaut du Capitole, le 6 janvier dernier.

CP : C'est ce qu'a fait savoir sa porte-parole. Le président américain s'exprimera demain à l'occasion des commémorations du 1er anniversaire de cette attaque sans précédent contre la démocratie américaine. Pour rappel, le 6 janvier 2021, des milliers de partisans de Donald Trump ont pris d'assaut le siège du Congrès à Washington pour tenter d'empêcher les élus de valider la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Demain, Joe Biden s'exprimera dans l'enceinte même du Capitole.

SB : On reste aux États-Unis Clémentine pour partie à Las Vegas où le Consumer Electronics Show ouvre ses portes.

CP : Le CES, c'est le plus grand salon du monde consacré à l'électronique. Il est maintenu mais plusieurs grands noms de la tech n'y seront pas, en raison du variant Omicron du Covid-19. L'évènement n'accueillera pas les 170 mille visiteurs habituels mais des entreprises du monde entier ont tout de même fait le déplacement : 2200 au total. Envoyé spécial, Loïc Pialat.

Une publicité Google recouvre le train aérien qui passe régulièrement au-dessus du centre des conventions de Las Vegas. C'est à peu près tout ce qu'il y a à voir du géant de la Silicon Valley cette année au CES. Pour Karen Chupka, la vice-présidente du salon, les absences de Google, Amazon et tant d'autres ne pouvaient pas empêcher la tenue de l'événement, 100% virtuel l'an dernier. « Regardez les avancées qui ont été faites dans le secteur de la santé ou l'apprentissage à distance pendant le Covid. C'était important de nous retrouver en tant qu'industrie pour voir ce qui a changé et comment la technologie s'est adaptée. » Un kit de test Covid a été remis à chaque participant, sans obligation toutefois de l'utiliser. Lundi soir, les allées de l'Unveiled, sorte d'avant-première pour quelques innovations, étaient plus larges que les années précédentes pour respecter la distanciation. Parmi les produits présentés, le AirXom. Un masque plus épais et lourd qu'un N95 qui éliminerait 99,94% du covid. Docteur Nguyen Trong Dai. « Notre masque est le premier masque actif au monde. Il peut tuer les virus, les bactéries et détruire les composés organiques volatils. » L'organisation a annoncé une semaine avant le CES que le salon fermerait finalement ses portes vendredi plutôt que samedi. Loïc Pialat, Las Vegas, RFI.

SB : Au Chili maintenant, les élus n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur le nom du futur président de l'assemblée constituante.

CP : Ils ont pourtant débattu pendant plus de 19 heures. Le vote doit permettre de choisir qui dirigera les débats pour les 6 derniers mois de travaux de l'Assemblée constituante. Une assemblée chargée de proposer un texte pour remplacer l'actuelle constitution héritée de la dictature Pinochet. Correspondance à Santiago, de Justine Fontaine.

Dans les locaux de l'ancien congrès de Santiago, où siège l'assemblée constituante, la journée avait commencé dans un climat d'optimisme. Mais après huit votes successifs, les élus ont dû se rendre à l'évidence : aucun nom n'a réuni 50% des voix, impossible de trouver un accord pour l'instant. À deux heures du matin heure chilienne l'une des favorites, la microbiologiste Cristina Dorador, visiblement émue, a fini par retirer sa candidature. Le vote reprend ce mercredi, mais difficile de dire qui remportera finalement la présidence puis les vice présidences. Les mouvements sociaux et les féministes souhaitent voir de nouveau une femme à la tête de la constituante. La gauche est majoritaire mais elle est fragmentée, et avant de voter pour quelqu'un chaque groupe veut s'assurer du soutien des autres en retour, pour la vice-présidence ou les sept vice présidences adjointes. Seule certitude, la parité hommes femmes doit être respectée, et deux postes sont réservés aux peuples autochtones. Le vote pourrait encore une fois durer jusque tard dans la soirée. Justine Fontaine, Santiago, RFI.

CP : Les premiers articles de la nouvelle constitution pourraient être adoptés à partir du mois prochain. Le nouveau texte doit être prêt pour juillet et sera ensuite soumis à référendum. Très belle soirée à tous sur RFI.

Journal en français facile 05/01/2022 20h00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 20 h 00 en temps universel, 2 h du matin à Noursoultan, au Kazakhstan. Bonsoir à tous, et bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie!

Sylvie Berruet : Bonsoir Clémentine, bonsoir à tous !

CP : À la une, le Kazakhstan : la crise sociale liée à la hausse des prix du gaz s'est transformée en crise politique. Le gouvernement est limogé, l'état d'urgence décrété. The government is sacked, a state of emergency declared. Le président Tokaeïv demande à la Russie d'intervenir. On fait le point sur la situation dans un instant. We will take stock of the situation in a moment.

SB : En Guadeloupe, la colère des antivaccins ne retombe pas. SB: In Guadeloupe, the anger of antivaccines is not abating. Ils ont pris pour cible l'hôpital de pointe-à-pitre. They targeted the Pointe-à-Pitre hospital. La direction de l'établissement a dû être évacuée par la police. The management of the establishment had to be evacuated by the police. Elle se dit profondément choquée par la violence de l'opération. She says she is deeply shocked by the violence of the operation.

CP : Ce journal nous emmènera également à Las Vegas aux États-Unis. CP: This diary will also take us to Las Vegas in the United States. Coup d'envoi du CES, le plus grand salon mondial consacré à l'électronique. CES, the world's largest electronics fair, kicks off. Plus de 2000 entreprises ont fait le déplacement, malgré le variant Omicron.

SB : Et puis, nous irons au Chili. SB: And then we'll go to Chile. L'Assemblée constituante chargée de proposer une nouvelle constitution attend toujours le nom de son futur président. The Constituent Assembly responsible for proposing a new constitution is still awaiting the name of its future president. Mais les élus ont du mal à se mettre d'accord. But elected officials are struggling to agree.

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SB : La situation reste donc tendue et incertaine, ce soir, au Kazakhstan. SB: So the situation remains tense and uncertain tonight in Kazakhstan.

CP : Le président Kassym-Jomart Tokaeiv demande l'aide de la Russie et de ses alliés pour réprimer les émeutes en cours dans son pays. CP: President Kassym-Jomart Tokaeiv is asking for help from Russia and its allies to quell the ongoing riots in his country. Il désigne les manifestants comme des "terroristes " entrainés à l'étranger. He designates the demonstrators as "terrorists" trained abroad. Il faut dire que les événements se sont accélérés aujourd'hui. It must be said that events have accelerated today. Après plusieurs jours de manifestations contre la hausse des prix du gaz, le chef de l'État a décidé de limoger le gouvernement. Il a aussi décrété l'état d'urgence jusqu'au 19 janvier, ainsi qu'un couvre-feu dans les régions d'Almaty et de Mangystau. He also declared a state of emergency until January 19, as well as a curfew in the regions of Almaty and Mangystau. Enfin, Kassym-Jomart Tokaïev a annoncé qu'il dirigerait désormais le Conseil de Sécurité, c'est à dire l'organe qui constitue le véritable centre du pouvoir, depuis 3 ans, au Kazakhstan. Finally, Kassym-Jomart Tokaïev announced that he would henceforth lead the Security Council, that is to say the body which has been the real center of power, for 3 years, in Kazakhstan. Autrement dit, l'ancien président Noursoultan Nazarbaïev, 81 ans, ne serait plus au pouvoir. In other words, former President Nursultan Nazarbayev, 81, would no longer be in power. Explications de Régis Genté.

Si ce 5 janvier 2022 pourrait bien entrer dans l'histoire du Kazakhstan, ce n'est pas seulement parce que le pays semble quasi hors de contrôle des autorités ce mercredi soir. If this January 5, 2022 could well go down in the history of Kazakhstan, it is not only because the country seems almost out of control of the authorities this Wednesday evening. Mais c'est aussi peut-être qu'en cette folle journée la page Nazarbaïev s'est définitivement tournée. But it is also perhaps that on this crazy day the Nazarbayev page has definitely turned. Dans l'après-midi, le Président Kassym-Jomart Tokaïev annonçait à l'occasion d'une allocution solennelle qu'il dirigeait désormais seul le Conseil de Sécurité. In the afternoon, President Kassym-Jomart Tokayev announced during a solemn speech that he was now leading the Security Council alone. Or, ledit Conseil est depuis près de 3 ans le vrai centre du pouvoir au Kazakhstan. En effet, lorsqu'en mars 2019, Noursoultan Nazarbaïev a décidé d'abandonner le fauteuil de chef de l'Etat, qu'il occupait depuis 1991, 28 ans, il a en réalité gardé l'essentiel des attributs présidentiels en tant que chef du Conseil de Sécurité. Ainsi en va-t-il dans les régimes autoritaires, où l'autocrate ne peut quasi jamais quitter le pouvoir en réalité. Ce mercredi après-midi, celui qui s'était fait officiellement nommer « Elbassy » (chef de la nation), a peut-être définitivement abandonné les rênes du pays, sous la pression de la rue qui depuis plusieurs jours criait « Shal, ket ! » (« Vieil homme, va-t-en ! »). Régis Genté, Tbilissi, RFI.

CP : Et du côté de la communauté internationale, les États-Unis appellent les autorités du Kazakhstan à la « retenue ». La diplomatie américaine a aussi critiqué « les folles allégations de la Russie » sur une responsabilité supposée des États-Unis dans les émeutes qui secouent le Kazakhstan. « C'est absolument faux », a déclaré la porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki. Et cela relève, selon elle, « de la stratégie de désinformation russe ».

SB : En Guadeloupe, dans les Antilles françaises, la tension autour des mesures antiCovid-19 reste palpable.

CP : Des militants antivax, c'est à dire antivaccination, ont assiégé le Centre hospitalo-universitaire de Point-à-Pitre. Ils protestaient contre l'obligation pour les soignants d'être vaccinés contre le Covid-19. Résultat, la direction de l'hôpital a dû être exfiltrée, évacuée, par la police. Le récit de Lucie Bouteloup.

Plus Rien ne semble calmer la colère des militants contre l'obligation vaccinale des soignants. Après avoir assiégé le bâtiment administratif du CHU de pointe à pitre, les militants ont séquestré 3 des membres de sa direction avant que la police parvienne à exfiltrer directeur et ses deux adjoints violement malmenés. Principale revendication des assaillants : le versement des salaires des agents suspendus, suite à leur refus de se conformer à l'obligation vaccinale. Coups de poings dans les côtes, sur la tête, chemise déchirée ou encore jet d'urine… les membres de la direction du CHU se disent profondément choqués par la violence de leur exfiltration et ont déjà fait savoir qu'ils souhaitaient porter plainte. Ce n'est pas la première fois que les locaux administratifs sont pris pour cible dans le cadre de cette mobilisation. This is not the first time that the administrative premises have been targeted as part of this mobilization. En effet fin 2021 l'hôpital avait déjà subi plusieurs dégradations. Selon le CHU qui se prépare à un nouvel afflux de malades en raison de la résurgence de l'épidémie de Covid-19. 95% du personnel répondent à l'obligation vaccinale.

SB : Le président américain Joe Biden va dénoncer la responsabilité de son prédécesseur Donald Trump, dans l'assaut du Capitole, le 6 janvier dernier.

CP : C'est ce qu'a fait savoir sa porte-parole. Le président américain s'exprimera demain à l'occasion des commémorations du 1er anniversaire de cette attaque sans précédent contre la démocratie américaine. Pour rappel, le 6 janvier 2021, des milliers de partisans de Donald Trump ont pris d'assaut le siège du Congrès à Washington pour tenter d'empêcher les élus de valider la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Demain, Joe Biden s'exprimera dans l'enceinte même du Capitole. Tomorrow, Joe Biden will speak on the Capitol building itself.

SB : On reste aux États-Unis Clémentine pour partie à Las Vegas où le Consumer Electronics Show ouvre ses portes.

CP : Le CES, c'est le plus grand salon du monde consacré à l'électronique. Il est maintenu mais plusieurs grands noms de la tech n'y seront pas, en raison du variant Omicron du Covid-19. L'évènement n'accueillera pas les 170 mille visiteurs habituels mais des entreprises du monde entier ont tout de même fait le déplacement : 2200 au total. Envoyé spécial, Loïc Pialat.

Une publicité Google recouvre le train aérien qui passe régulièrement au-dessus du centre des conventions de Las Vegas. C'est à peu près tout ce qu'il y a à voir du géant de la Silicon Valley cette année au CES. Pour Karen Chupka, la vice-présidente du salon, les absences de Google, Amazon et tant d'autres ne pouvaient pas empêcher la tenue de l'événement, 100% virtuel l'an dernier. « Regardez les avancées qui ont été faites dans le secteur de la santé ou l'apprentissage à distance pendant le Covid. C'était important de nous retrouver en tant qu'industrie pour voir ce qui a changé et comment la technologie s'est adaptée. » Un kit de test Covid a été remis à chaque participant, sans obligation toutefois de l'utiliser. Lundi soir, les allées de l'Unveiled, sorte d'avant-première pour quelques innovations, étaient plus larges que les années précédentes pour respecter la distanciation. Parmi les produits présentés, le AirXom. Un masque plus épais et lourd qu'un N95 qui éliminerait 99,94% du covid. Docteur Nguyen Trong Dai. « Notre masque est le premier masque actif au monde. Il peut tuer les virus, les bactéries et détruire les composés organiques volatils. It can kill viruses, bacteria and destroy volatile organic compounds. » L'organisation a annoncé une semaine avant le CES que le salon fermerait finalement ses portes vendredi plutôt que samedi. Loïc Pialat, Las Vegas, RFI.

SB : Au Chili maintenant, les élus n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur le nom du futur président de l'assemblée constituante.

CP : Ils ont pourtant débattu pendant plus de 19 heures. Le vote doit permettre de choisir qui dirigera les débats pour les 6 derniers mois de travaux de l'Assemblée constituante. Une assemblée chargée de proposer un texte pour remplacer l'actuelle constitution héritée de la dictature Pinochet. Correspondance à Santiago, de Justine Fontaine.

Dans les locaux de l'ancien congrès de Santiago, où siège l'assemblée constituante, la journée avait commencé dans un climat d'optimisme. Mais après huit votes successifs, les élus ont dû se rendre à l'évidence : aucun nom n'a réuni 50% des voix, impossible de trouver un accord pour l'instant. But after eight successive votes, the elected officials had to face the facts: no name gathered 50% of the votes, impossible to find an agreement for the moment. À deux heures du matin heure chilienne l'une des favorites, la microbiologiste Cristina Dorador, visiblement émue, a fini par retirer sa candidature. Le vote reprend ce mercredi, mais difficile de dire qui remportera finalement la présidence puis les vice présidences. Les mouvements sociaux et les féministes souhaitent voir de nouveau une femme à la tête de la constituante. La gauche est majoritaire mais elle est fragmentée, et avant de voter pour quelqu'un chaque groupe veut s'assurer du soutien des autres en retour, pour la vice-présidence ou les sept vice présidences adjointes. Seule certitude, la parité hommes femmes doit être respectée, et deux postes sont réservés aux peuples autochtones. Le vote pourrait encore une fois durer jusque tard dans la soirée. Justine Fontaine, Santiago, RFI.

CP : Les premiers articles de la nouvelle constitution pourraient être adoptés à partir du mois prochain. Le nouveau texte doit être prêt pour juillet et sera ensuite soumis à référendum. Très belle soirée à tous sur RFI.