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Journal en français facile RFI, Le Journal en français facile du mercredi 08 février 2023

Le Journal en français facile du mercredi 08 février 2023

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute de RFI en direct de Paris il est 17 h. 16 h temps universel, l'heure de votre Journal en français facile présenté en compagnie de Wanda Marsadié bonjour.

Bonjour Adrien, bonjour à tous!

Nous sommes le mercredi 8 février.

Au sommaire de cette édition.

Après Londres dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky arrive à Paris dans la soirée.

Huit morts en République démocratique du Congo. Huit civils tués hier soir lors de l'attaque d'un convoi de l'ONU dans l'est de la RDC.

Les opérations de secours se poursuivent en Syrie et en Turquie après les tremblements de terre d'il y a deux jours qui ont fait au moins, selon un dernier bilan, 11 700 morts. Reportage à suivre dans la ville d'Antalya.

Et puis contre la réforme des retraites en France. Cinquième journée de mobilisation le jeudi 16 février viennent d'annoncer les syndicats.

Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.

Emmanuel Macron reçoit dans quelques heures Volodymyr Zelensky à Paris.

Oui, le président français accueille le président ukrainien au palais de l'Élysée ce soir, en présence également du chancelier allemand Olaf Scholz. Une visite à la hâte, préparée au dernier moment pour des raisons de sécurité. Avant son arrivée dans la capitale française, Volodymyr Zelensky a été accueilli un peu plus tôt dans la journée à Londres par le Premier ministre britannique Rishi Sunak. Il s'est notamment exprimé devant les parlementaires britanniques. Volodymyr Zelensky a été très chaleureusement accueilli. Il a même été applaudi. Il faut rappeler que le Royaume-Uni est l'un des plus fervent, des plus importants soutien de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe. « La liberté l'emportera. Nous savons que la Russie perdra. » C'est l'une des convictions du président ukrainien.

...

« Je suis venu ici et je me tiens devant vous au nom des braves, au nom de nos guerriers qui sont en ce moment dans les tranchées sous le feu de l'artillerie ennemie. Au nom de nos artilleurs et de tous les défenseurs du ciel qui protègent l'Ukraine contre les avions et les missiles ennemis ... Londres est avec Kiev depuis le premier jour, nous avons formé avec vous une véritable coalition d'amis. J'espère que ce symbole nous aidera pour notre prochaine coalition, la coalition des avions. Et je vous demande à vous et au monde entier. Avec des mots simples et pourtant très importants, des avions de combat pour l'Ukraine, des ailes pour la liberté. »

Volodymyr Zelensky cet après-midi à Londres, une mini tournée européenne pour le président ukrainien. Alors, après Londres et Paris ce soir, Volodymyr Zelensky est attendu demain jeudi à Bruxelles pour un sommet avec l'Union européenne.

Venons-en à l'attaque d'un convoi de l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo.

Sur une route près de la ville de Goma. Hier soir, les véhicules des Casques bleus qui roulaient en convoi, c'est-à-dire en ligne tous ensemble, ont été bloqués par des manifestants en colère. Des véhicules ont été incendiés, des tirs d'armes à feu ont éclaté. Il y a des morts. Au moins huit civils tués. Un bilan d'ailleurs confirmé par les autorités locales. Paulina Zidi bonjour. Bonjour. Expliquez-nous d'abord, c'est dans un contexte de tension qu'a eu lieu cette attaque en RDC.

Depuis lundi, les mouvements citoyens de Goma ont appelé à des journées ville morte pour protester, entre autres contre la présence de la Monusco, la mission de l'ONU. Mardi, en fin de journée, un convoi onusien était de retour du territoire de Rutshuru, une zone en partie aujourd'hui contrôlée par les rebelles du M23. Ce convoi, selon une source onusienne, transportait du matériel en provenance de la base de Kiwandja qui est en train d'être allégée. Elle est trop loin, trop isolée, trop compliquée à ravitailler, explique notre source onusienne, qui affirme que dans ces camions, il n'y avait pas d'armement ni de munitions.

Paulina, c'est à l'arrivée vers Goma, à quelques kilomètres au nord de la ville, que les violences ont eu lieu.

Des manifestants en colère ont tenté d'empêcher le convoi de passer. Des camions ont alors été incendiés. Huit civils ont été tués, selon les autorités. La Monusco annonce qu'une enquête est ouverte pour, je cite, « déterminer les circonstances de ces décès regrettables » du côté de la société civile et des autorités militaires de cette province on attribue déjà ces morts aux Casques bleus.

Paulina Zidi. Enfin, c'est au même moment qu'une délégation de l'ONU, des diplomates onusiens arrivent aujourd'hui en République Démocratique du Congo pour effectuer une visite de quatre jours afin notamment de rencontrer les autorités nationales à Kinshasa.

RFI à Paris 17 h 05.

Sergueï Lavrov est à Nouakchott.

Le ministre des Affaires étrangères russe est arrivé hier soir en Mauritanie. Il doit notamment rencontrer aujourd'hui le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani. La Mauritanie est la deuxième étape de la tournée africaine de Sergueï Lavrov, débutée hier au Mali, à Bamako. Le ministre des Affaires étrangères russe ira ensuite au Soudan.

Autre titre de cette édition le tremblement de terre en Syrie et en Turquie.

« C'est une véritable course contre la montre. Des gens meurent toutes les secondes sous les décombres, dit le porte parole des Casques blancs. »

Les Casques blancs, ce sont les secouristes des zones rebelles situées dans le nord de la Syrie. Le temps est compté. Ils espèrent encore sauver des personnes coincées sous les décombres, sous les gravats des maisons effondrées. Le nombre de morts, victimes du séisme, qui a frappé il y a maintenant un peu plus de deux jours la Turquie et la Syrie, dépasse désormais les 11 700 morts. Reportage en Turquie de Manon Chaplain. Elle s'est rendue à Antakya, l'une des villes les plus touchées par le séisme.

Nous arrivons Antakya lorsqu'un homme au visage couvert de sang monte dans notre voiture. Il sort de l'hôpital et souhaite retourner au plus vite voir l'immeuble sous lequel il était encore enseveli il y a quelques heures.

... « Notre appartement s'est effondré et moi, je suis resté sous la pluie 3 h et maintenant je ne me souviens plus de rien. Je ne sais pas où est ma famille. »

...

Dans la voiture. Abdelkader raconte l'horreur, le réveil brutal, les murs qui tremblent, la tentative de fuite. Et finalement la pénombre sous les décombres. Des secouristes sont venus l'en sortir quelques heures plus tard. Il n'arrive toujours pas y croire.

...

« Certains appartements détruits dans ma rue avaient moins d'un an. La manière dont les promoteurs immobiliers s'y sont pris, ce n'est pas honnête. Ils ont investi dans du mauvais matériel juste pour s'enrichir. »

Très vite, notre voiture est bloquée dans les embouteillages. Il faut finir à pied. Sur la route, les habitants tiennent tous le même discours. Les secours manquent et les autorités les ont abandonnés.

... « Tout le monde dit dans les journaux, on aide la région d'Hatay.

Mais c'est faux. Personne n'a rien fait depuis le séisme qui a eu lieu

lundi, à 4 h du matin jusqu'à lundi soir. Ils disent aussi qu'ils envoient des avions. Mais où sont ces avions?

Nulle part.

Depuis deux jours, je n'ai pas mangé ni pu boire d'eau.

Parce que personne ne nous aide. »

Après quelques minutes de marche, Abdelkader retrouve son immeuble dont il ne reste rien. Mais devant ces décombres, sa fille l'attend. Elle le voit au loin, éclate en sanglots, puis le prend dans ses bras. Toute sa famille est saine et sauve. Manon Chapelain, Antakya, RFI.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan reconnaît des « lacunes » des insuffisances, un manque dans la réponse à apporter au séisme qui a frappé son pays et la Syrie. Il dit « qu'il est impossible d'être préparé à un tel désastre, une telle catastrophe. » C'est ce qu'a déclaré le chef de l'État turc qui s'est rendu ce mercredi après-midi dans la province d'Hatay l'une des plus touchées par ce tremblement de terre.

Dans l'actualité française, une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Elle est prévue le jeudi 16 février.

Décision de l'intersyndicale française. les huit principaux syndicats français veulent maintenir la pression sur le gouvernement avec cette nouvelle journée de grève contre la réforme des retraites annoncée. Vous le disiez, Wanda, pour le jeudi 16 février prochain. Ainsi se referme ce Journal en français facile, où que vous soyez sur la planète. Merci à tous de l'avoir écouté.


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Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute de RFI en direct de Paris il est 17 h. 16 h temps universel, l'heure de votre Journal en français facile présenté en compagnie de Wanda Marsadié bonjour.

Bonjour Adrien, bonjour à tous! Hallo Adrian, hallo alle zusammen!

Nous sommes le mercredi 8 février.

Au sommaire de cette édition.

Après Londres dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky arrive à Paris dans la soirée.

Huit morts en République démocratique du Congo. Huit civils tués hier soir lors de l'attaque d'un convoi de l'ONU dans l'est de la RDC.

Les opérations de secours se poursuivent en Syrie et en Turquie après les tremblements de terre d'il y a deux jours qui ont fait au moins, selon un dernier bilan, 11 700 morts. Reportage à suivre dans la ville d'Antalya.

Et puis contre la réforme des retraites en France. Cinquième journée de mobilisation le jeudi 16 février viennent d'annoncer les syndicats.

Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.

Emmanuel Macron reçoit dans quelques heures Volodymyr Zelensky à Paris.

Oui, le président français accueille le président ukrainien au palais de l'Élysée ce soir, en présence également du chancelier allemand Olaf Scholz. Une visite à la hâte, préparée au dernier moment pour des raisons de sécurité. Avant son arrivée dans la capitale française, Volodymyr Zelensky a été accueilli un peu plus tôt dans la journée à Londres par le Premier ministre britannique Rishi Sunak. Il s'est notamment exprimé devant les parlementaires britanniques. Volodymyr Zelensky a été très chaleureusement accueilli. Il a même été applaudi. Il faut rappeler que le Royaume-Uni est l'un des plus fervent, des plus importants soutien de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe. « La liberté l'emportera. Nous savons que la Russie perdra. » C'est l'une des convictions du président ukrainien.

...

« Je suis venu ici et je me tiens devant vous au nom des braves, au nom de nos guerriers qui sont en ce moment dans les tranchées sous le feu de l'artillerie ennemie. Au nom de nos artilleurs et de tous les défenseurs du ciel qui protègent l'Ukraine contre les avions et les missiles ennemis ... Londres est avec Kiev depuis le premier jour, nous avons formé avec vous une véritable coalition d'amis. J'espère que ce symbole nous aidera pour notre prochaine coalition, la coalition des avions. Et je vous demande à vous et au monde entier. Avec des mots simples et pourtant très importants, des avions de combat pour l'Ukraine, des ailes pour la liberté. »

Volodymyr Zelensky cet après-midi à Londres, une mini tournée européenne pour le président ukrainien. Alors, après Londres et Paris ce soir, Volodymyr Zelensky est attendu demain jeudi à Bruxelles pour un sommet avec l'Union européenne.

Venons-en à l'attaque d'un convoi de l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo.

Sur une route près de la ville de Goma. Hier soir, les véhicules des Casques bleus qui roulaient en convoi, c'est-à-dire en ligne tous ensemble, ont été bloqués par des manifestants en colère. Des véhicules ont été incendiés, des tirs d'armes à feu ont éclaté. Il y a des morts. Au moins huit civils tués. Un bilan d'ailleurs confirmé par les autorités locales. Paulina Zidi bonjour. Bonjour. Expliquez-nous d'abord, c'est dans un contexte de tension qu'a eu lieu cette attaque en RDC.

Depuis lundi, les mouvements citoyens de Goma ont appelé à des journées ville morte pour protester, entre autres contre la présence de la Monusco, la mission de l'ONU. Mardi, en fin de journée, un convoi onusien était de retour du territoire de Rutshuru, une zone en partie aujourd'hui contrôlée par les rebelles du M23. Ce convoi, selon une source onusienne, transportait du matériel en provenance de la base de Kiwandja qui est en train d'être allégée. Elle est trop loin, trop isolée, trop compliquée à ravitailler, explique notre source onusienne, qui affirme que dans ces camions, il n'y avait pas d'armement ni de munitions.

Paulina, c'est à l'arrivée vers Goma, à quelques kilomètres au nord de la ville, que les violences ont eu lieu.

Des manifestants en colère ont tenté d'empêcher le convoi de passer. Des camions ont alors été incendiés. Huit civils ont été tués, selon les autorités. La Monusco annonce qu'une enquête est ouverte pour, je cite, « déterminer les circonstances de ces décès regrettables » du côté de la société civile et des autorités militaires de cette province on attribue déjà ces morts aux Casques bleus.

Paulina Zidi. Enfin, c'est au même moment qu'une délégation de l'ONU, des diplomates onusiens arrivent aujourd'hui en République Démocratique du Congo pour effectuer une visite de quatre jours afin notamment de rencontrer les autorités nationales à Kinshasa.

RFI à Paris 17 h 05.

Sergueï Lavrov est à Nouakchott.

Le ministre des Affaires étrangères russe est arrivé hier soir en Mauritanie. Il doit notamment rencontrer aujourd'hui le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani. La Mauritanie est la deuxième étape de la tournée africaine de Sergueï Lavrov, débutée hier au Mali, à Bamako. Le ministre des Affaires étrangères russe ira ensuite au Soudan.

Autre titre de cette édition le tremblement de terre en Syrie et en Turquie.

« C'est une véritable course contre la montre. Des gens meurent toutes les secondes sous les décombres, dit le porte parole des Casques blancs. »

Les Casques blancs, ce sont les secouristes des zones rebelles situées dans le nord de la Syrie. Le temps est compté. Ils espèrent encore sauver des personnes coincées sous les décombres, sous les gravats des maisons effondrées. Le nombre de morts, victimes du séisme, qui a frappé il y a maintenant un peu plus de deux jours la Turquie et la Syrie, dépasse désormais les 11 700 morts. Reportage en Turquie de Manon Chaplain. Elle s'est rendue à Antakya, l'une des villes les plus touchées par le séisme.

Nous arrivons Antakya lorsqu'un homme au visage couvert de sang monte dans notre voiture. Il sort de l'hôpital et souhaite retourner au plus vite voir l'immeuble sous lequel il était encore enseveli il y a quelques heures.

... « Notre appartement s'est effondré et moi, je suis resté sous la pluie 3 h et maintenant je ne me souviens plus de rien. Je ne sais pas où est ma famille. »

...

Dans la voiture. Abdelkader raconte l'horreur, le réveil brutal, les murs qui tremblent, la tentative de fuite. Et finalement la pénombre sous les décombres. Des secouristes sont venus l'en sortir quelques heures plus tard. Il n'arrive toujours pas y croire.

...

« Certains appartements détruits dans ma rue avaient moins d'un an. La manière dont les promoteurs immobiliers s'y sont pris, ce n'est pas honnête. Ils ont investi dans du mauvais matériel juste pour s'enrichir. »

Très vite, notre voiture est bloquée dans les embouteillages. Il faut finir à pied. Sur la route, les habitants tiennent tous le même discours. Les secours manquent et les autorités les ont abandonnés.

... « Tout le monde dit dans les journaux, on aide la région d'Hatay.

Mais c'est faux. Personne n'a rien fait depuis le séisme qui a eu lieu

lundi, à 4 h du matin jusqu'à lundi soir. Ils disent aussi qu'ils envoient des avions. Mais où sont ces avions?

Nulle part.

Depuis deux jours, je n'ai pas mangé ni pu boire d'eau.

Parce que personne ne nous aide. »

Après quelques minutes de marche, Abdelkader retrouve son immeuble dont il ne reste rien. Mais devant ces décombres, sa fille l'attend. Elle le voit au loin, éclate en sanglots, puis le prend dans ses bras. Toute sa famille est saine et sauve. Manon Chapelain, Antakya, RFI.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan reconnaît des « lacunes » des insuffisances, un manque dans la réponse à apporter au séisme qui a frappé son pays et la Syrie. Il dit « qu'il est impossible d'être préparé à un tel désastre, une telle catastrophe. » C'est ce qu'a déclaré le chef de l'État turc qui s'est rendu ce mercredi après-midi dans la province d'Hatay l'une des plus touchées par ce tremblement de terre.

Dans l'actualité française, une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Elle est prévue le jeudi 16 février.

Décision de l'intersyndicale française. les huit principaux syndicats français veulent maintenir la pression sur le gouvernement avec cette nouvelle journée de grève contre la réforme des retraites annoncée. Vous le disiez, Wanda, pour le jeudi 16 février prochain. Ainsi se referme ce Journal en français facile, où que vous soyez sur la planète. Merci à tous de l'avoir écouté.