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Actualité du jour, La France va perdre sa place de premier exportateur européen de blé

La France va perdre sa place de premier exportateur européen de blé

Sale année pour les agriculteurs. Après les crises du lait et de la viande, voici que les champs connaissent également de graves difficultés. Les rendements sont mauvais, notamment à cause des intempéries du printemps dernier. Conséquences, "la France va perdre en 2016 sa place de leader européen des exportations vers les pays tiers" en blé tendre, assure Michel Portier le directeur général du cabinet Agritel. Avec une perte de rendement de 26% par rapport à la moyenne quinquennale des champs de blés français, "l'Allemagne va devenir premier exportateur européen vers les pays tiers", avec une production de blé estimée à 25,5 millions de tonnes, a-t-il ajouté. Le cabinet de conseil estime que la France disposera de 5,1 millions de tonnes à l'exportation hors UE, sur une production de 28,7 millions de tonnes, "soit une baisse de 60% par rapport à 2015". "Cela représente une perte de 2 milliards d'euros de l'excédent commercial seulement pour le blé, et de 3 milliard si on ajoute les autres cultures (orge, blé dur, pois, maïs...)", selon Michel Portier. Dans le même temps la moisson s'annonce excellente dans tous les autres pays producteurs de céréales mondiaux. La France, cinquième producteur mondial de blé, est en forte concurrence avec les Etats-Unis (3e producteur), la Russie (4e) et le Canada (6e) pour vendre son blé sur les marchés internationaux. "Nous avons des concurrents y compris intra-communautaires", rappelle toutefois le DG d'Agritel, en indiquant qu'un client français a acheté récemment un bateau de blé roumain, moins cher d'une vingtaine d'euros la tonne que le blé français. Michel Portier indique également qu'avec la chute de la livre, le blé fourrager britannique pourrait devenir intéressant pour les éleveurs français.


La France va perdre sa place de premier exportateur européen de blé France to lose its position as Europe's leading wheat exporter A França vai perder a sua posição de principal exportador de trigo da Europa Fransa, Avrupa'nın önde gelen buğday ihracatçısı konumunu kaybetmeye hazırlanıyor

Sale année pour les agriculteurs. Dirty year for farmers. Après les crises du lait et de la viande, voici que les champs connaissent également de graves difficultés. After the crises of milk and meat, the fields are also experiencing serious difficulties. Les rendements sont mauvais, notamment à cause des intempéries du printemps dernier. Conséquences, "la France va perdre en 2016 sa place de leader européen des exportations vers les pays tiers" en blé tendre, assure Michel Portier le directeur général du cabinet Agritel. Consequences, "France will lose in 2016 its place of European leader of exports to third countries" in soft wheat, ensures Michel Portier the general manager of the firm Agritel. Avec une perte de rendement de 26% par rapport à la moyenne quinquennale des champs de blés français, "l'Allemagne va devenir premier exportateur européen vers les pays tiers", avec une production de blé estimée à 25,5 millions de tonnes, a-t-il ajouté. Le cabinet de conseil estime que la France disposera de 5,1 millions de tonnes à l'exportation hors UE, sur une production de 28,7 millions de tonnes, "soit une baisse de 60% par rapport à 2015". "Cela représente une perte de 2 milliards d'euros de l'excédent commercial seulement pour le blé, et de 3 milliard si on ajoute les autres cultures (orge, blé dur, pois, maïs...)", selon Michel Portier. Dans le même temps la moisson s'annonce excellente dans tous les autres pays producteurs de céréales mondiaux. La France, cinquième producteur mondial de blé, est en forte concurrence avec les Etats-Unis (3e producteur), la Russie (4e) et le Canada (6e) pour vendre son blé sur les marchés internationaux. "Nous avons des concurrents y compris intra-communautaires", rappelle toutefois le DG d'Agritel, en indiquant qu'un client français a acheté récemment un bateau de blé roumain, moins cher d'une vingtaine d'euros la tonne que le blé français. "We have competitors including intra-community", reminds the CEO of Agritel, indicating that a French customer recently bought a Romanian wheat boat, cheaper about twenty euros per ton than wheat French. Michel Portier indique également qu'avec la chute de la livre, le blé fourrager britannique pourrait devenir intéressant pour les éleveurs français.