×

LingQ'yu daha iyi hale getirmek için çerezleri kullanıyoruz. Siteyi ziyaret ederek, bunu kabul edersiniz: cookie policy.


image

journal en français facile 2016 Part 1, journal en français facile 2016/04/11

journal en français facile 2016/04/11

Pierre Pillet : Vous écoutez Radio France Internationale, il est 17 heures à Brasilia, 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre journal en français facile. Que s'est-il passé, que se passe-t-il dans le monde ? Pour y répondre, la rédaction de RFI et avec nous en studio : Zéphyrin Kouadio. Bonsoir, Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir, Pierre, bonsoir à tous.

PP : Dans cette édition, on va vous parler de deux dirigeants en difficulté. Au Brésil, une procédure de destitution pourrait être mise en place contre la présidente Dilma Rousseff.

ZK : Et en Grande-Bretagne, le Premier ministre David Cameron, dont le nom apparaît dans un scandale mondial d'évasion fiscale, les « Panama papers », s'est une nouvelle fois justifié. Il estime que tout est en règle.

PP : La crise migratoire en Europe : l'Allemagne estime que des milliers d'enfants arrivés sur son sol sans être accompagnés ont disparu. ZK : Et puis un voyage historique : celui du chef de la diplomatie américaine à Hiroshima au Japon, ville frappée par une bombe nucléaire larguée par les États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale.

PP : Au Brésil, une semaine difficile commence pour Dilma Rousseff et cette question : va-t-elle rester au pouvoir ?

ZK : La présidente est accusée d'avoir caché l'ampleur des déficits publics pour les années 2014 et 2015. En clair : d'avoir donné des chiffres bien en-dessous de ce qu'ils étaient réellement. Dilma Rousseff, menacée de destitution, pourrait quitter le pouvoir. Tout dépend d'une commission parlementaire qui doit donner son avis dans une heure environ. Les explications de Margaux Wartelle.

65 députés vont avoir la lourde charge de déclencher ou non la procédure. À la majorité simple, ils vont approuver ou rejeter un rapport non contraignant concernant la destitution de la présidente. Si le vote est favorable, vendredi ce sont les députés qui se saisiront du dossier. Leur vote est attendu pour dimanche ou lundi mais pour franchir cette étape, les partisans de la destitution doivent obtenir deux tiers des voix. Et la bataille fait rage car les soutiens de Dilma Rousseff, l'ancien président Lula en tête, s'organisent pour rallier les indécis. Le Parti des travailleurs a besoin que 172 députés votent contre la destitution pour que tout le processus prenne fin. Mais dans le cas où la procédure franchit le cap de l'Assemblée, ce sont les sénateurs qui s'exprimeront à leur tour et il faudra cette fois la majorité simple. Si tous ces paliers -et ils sont nombreux- sont franchis, la présidente sera écartée du pouvoir. En attendant, c'est son vice-président, Michel Temer, qui la remplacerait à la tête du pays. Mais l'homme de 75 ans est cité dans l'affaire de corruption Petrobras. Il ne fait pas encore l'objet de poursuites judiciaires mais la Cour suprême a demandé la création d'une commission parlementaire pour évaluer la possibilité de sa destitution. PP : Les précisions de Margaux Wartelle.

ZK : Au Pérou, pays frontalier du Brésil, Keiko Fujimori remporte le premier tour de l'élection présidentielle. PP : Elle arrive en tête avec près de 40 % des voix face à un autre candidat de droite, Pedro Pablo Kuchinski, 24%. Malgré cet écart, Keiko Fujimori va devoir convaincre en raison de ses liens familiaux. Beaucoup d'électeurs affirment qu'ils ne voteront pas pour elle parce que son père, Alberto Fujimori, l'ancien chef de l'Etat, est en prison pour corruption et violation des droits de l'homme. ZK : Une avancée en Grande-Bretagne liée à l'affaire des « Panama papers ». Les autorités vont pouvoir accéder aux informations des paradis fiscaux britanniques.

PP : Les Caïmans, les îles Vierges par exemple. Londres saura qui possède des sociétés enregistrées là-bas. Une annonce faite par le Premier ministre David Cameron. Il veut sans doute faire redescendre la pression parce qu'il est lui-même cité dans les « Panama papers », ce scandale mondial d'évasion fiscale. Le chef du gouvernement a eu, dans le passé, des parts dans une entreprise offshore créée par son père. Hier, il a publié ses déclarations de revenus depuis qu'il est entré en fonction : 2010. Le but : montrer que tout est en règle.

ZK : Mais lors session du parlement cet après-midi, le chef du gouvernement s'est une nouvelle fois justifié. « J'ai publié hier toutes les informations qui concernent mes impôts, pas seulement sur un an mais sur les six dernières années. J'ai aussi donné les informations en rapport à l'argent que j'ai hérité de ma famille, de manière à ce que les gens connaissent la source de mes revenus : mon salaire, les avantages liés à ma fonction, les soutiens que nous avons reçus avec ma femme, en tant que leaders du parti conservateur, les revenus locatifs de notre maison de Londres, les intérêts sur mon épargne. Je n'ai pas reçu une seule action ou perçu un seul dividende depuis 2010 et la publication par un Premier ministre de ses revenus est ainsi un fait sans précédent. C'est pour moi la bonne chose à faire. Mais que les choses soient très claires : je ne veux pas que cela soit devienne la règle pour tous les parlementaires. Car si cela arrivait, certains pourraient demander qu'il en soit de même pour les responsables des administrations, pour les pouvoirs locaux ou même pour les dirigeants de médias. Et ce n'est pas l'approche que je recommande. PP : Ce lundi, c'est le ministre des Finances britannique qui a publié à son tour sa déclaration de revenus pour l'année fiscale 2014-2015. Document qui précise que George Osborne n'a pas d'argent provenant d'une société offshore. On reste en Europe, continent qui fait face à une crise migratoire.

ZK : En Allemagne, ils sont plus d'un million à avoir été accueillis l'an dernier. Parmi eux, beaucoup d'enfants, des jeunes de moins de 18 ans qui sont venus seuls dans le pays, non accompagnés donc. PP : Normalement ils sont mieux protégés, sauf que plusieurs milliers d'entre eux ont disparu. C'est ce que confirme le ministère de l'Intérieur. Correspondance, Pascal Thibault.

L'office européen de la police Europol avait il y a quelques semaines déjà évoqué la disparition de 10 000 réfugiés mineurs en Europe et provoqué des débats dans les pays membres. Le ministère de la Famille allemand avait affirmé il y a deux mois ne pas disposer d'information sur de telles disparitions. Plusieurs journaux rendent compte ce lundi de la réponse du ministère de l'Intérieur allemand à un parlementaire. 8600 réfugiés mineurs avaient disparu au 1er avril, la grande majorité entre 14 et 17 ans. Les milieux gouvernementaux justifient l'augmentation par le rattrapage des autorités compétentes, longtemps débordées par la situation et l'enregistrement dans les règles des réfugiés. Des enfants qui auraient rejoint leur famille ailleurs en Allemagne ou à l'étranger resteraient malgré tout sur la liste des disparus. Fin mars, des députés européens avaient évoqué le risque que des enfants soient victimes de bandes organisées les contraignant à se prostituer, à travailler ou à donner leurs organes. La députée verte du Parlement européen qui a interrogé le ministère de l'Intérieur se demande si Berlin ne prend pas de tels risques trop à la légère. Pascal Thibaut, Berlin RFI.

ZK : Les garde-côtes de l'Italie ont par ailleurs secouru 1.850 migrants lundi au cours de plusieurs opérations dans le canal de Sicile, qui sépare ce pays de la Libye. PP : En Centrafrique, un nouveau gouvernement, le premier depuis l'élection du chef de l'État Faustin Archange Touadéra. ZK : Il a été formé par le Premier ministre, Mathieu Simplice Sarandji : 23 membres, parmi lesquels trois candidats à l'élection présidentielle de février. PP : Et puis les six membres d'équipage d'un navire cargo turc ont été enlevés au large des côtes du Nigeria par des hommes non identifiés. Ça s'est passé dans le delta du fleuve Niger, une région de plus en plus frappée, touchée par les actes de piraterie maritime. ZK : Il est 5 et bientôt 8 minutes à Tokyo, capitale du Japon. Le Japon où se sont réunis les ministres des affaires étrangères des sept pays considérés comme les plus développés au monde, à Hiroshima.

PP : Et jamais un responsable aussi important des Etats-Unis ne s'était rendu dans celle ville japonaise, la première à être frappée par une bombe nucléaire, larguée par l'armée américaine en août 1945. Quelques jours avant que Nagasaki ne soit touchée. Des bombardements qui ont mis fin à la Seconde Guerre mondiale en Asie. John Kerry a visité le mémorial d'Hiroshima. Il n'a pas présenté d'excuses de son pays, mais s'est dit « profondément ému » devant, je cite, « la puissance » du lieu. « C'est une présentation que personnellement je n‘oublierai jamais. Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait oublier les images, les preuves et les reconstitutions de ce qui s'est passé le 6 août 1945. Mais nous ne sommes pas venus ici pour rester bloqués dans le passé, nous sommes venus ici et ce que nous avons retiré de cette visite au mémorial c'est l'urgence que chacun applique les leçons du passé au futur et mais aussi au présent. PP : Le secrétaire d'État américain John Kerry. ZK : En France, face à la contestation contre le projet de loi travail, le Premier ministre Manuel Valls annonce des mesures pour l'insertion des jeunes. PP : Des contrats à durée déterminée davantage taxés, des bourses prolongées quelques mois après le diplôme dans certains cas. Un ensemble de mesures qui devrait coûter entre 400 et 500 millions d'euros à l'État. Face au chef du gouvernement lundi : des syndicats et des organisations de jeunesse satisfaits mais qui réclament toujours le retrait du projet de loi qui vise à réformer le code du travail.

ZK : On termine avec du football et cette bonne nouvelle pour le Paris Saint-Germain et ses supporters : Marco Verratti fait partie des joueurs convoqués pour affronter Manchester City demain soir en Ligue des champions.

PP : Laurent Blanc attendra le dernier moment pour savoir si son milieu de terrain peut jouer ce quart de finale retour. Match à suivre en direct et en intégralité sur notre antenne. À l'aller, le PSG a concédé le nul à domicile : deux partout. C'est la fin de ce journal en français facile présenté par Zéphyrin Kouadio. ZK : Et Pierre Pillet.

PP : Journal à retrouver sur notre site internet : rfi.fr.


journal en français facile 2016/04/11 journal en français facile 2016/04/11

Pierre Pillet :  Vous écoutez Radio France Internationale, il est 17 heures à Brasilia, 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre journal en français facile. Que s'est-il passé, que se passe-t-il dans le monde ? Pour y répondre, la rédaction de RFI et avec nous en studio : Zéphyrin Kouadio. Bonsoir, Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir, Pierre, bonsoir à tous.

PP : Dans cette édition, on va vous parler de deux dirigeants en difficulté. Au Brésil, une procédure de destitution pourrait être mise en place contre la présidente Dilma Rousseff.

ZK : Et en Grande-Bretagne, le Premier ministre David Cameron, dont le nom apparaît dans un scandale mondial d'évasion fiscale, les « Panama papers », s'est une nouvelle fois justifié. Il estime que tout est en règle.

PP : La crise migratoire en Europe : l'Allemagne estime que des milliers d'enfants arrivés sur son sol sans être accompagnés ont disparu. ZK : Et puis un voyage historique : celui du chef de la diplomatie américaine à Hiroshima au Japon, ville frappée par une bombe nucléaire larguée par les États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale.

PP : Au Brésil, une semaine difficile commence pour Dilma Rousseff et cette question : va-t-elle rester au pouvoir ?

ZK : La présidente est accusée d'avoir caché l'ampleur des déficits publics pour les années 2014 et 2015. En clair : d'avoir donné des chiffres bien en-dessous de ce qu'ils étaient réellement. Dilma Rousseff, menacée de destitution, pourrait quitter le pouvoir. Tout dépend d'une commission parlementaire qui doit donner son avis dans une heure environ. Les explications de Margaux Wartelle.

65 députés vont avoir la lourde charge de déclencher ou non la procédure. À la majorité simple, ils vont approuver ou rejeter un rapport non contraignant concernant la destitution de la présidente. Si le vote est favorable, vendredi ce sont les députés qui se saisiront du dossier. Leur vote est attendu pour dimanche ou lundi mais pour franchir cette étape, les partisans de la destitution doivent obtenir deux tiers des voix. Et la bataille fait rage car les soutiens de Dilma Rousseff, l'ancien président Lula en tête, s'organisent pour rallier les indécis. Le Parti des travailleurs a besoin que 172 députés votent contre la destitution pour que tout le processus prenne fin. Mais dans le cas où la procédure franchit le cap de l'Assemblée, ce sont les sénateurs qui s'exprimeront à leur tour et il faudra cette fois la majorité simple. Si tous ces paliers -et ils sont nombreux- sont franchis, la présidente sera écartée du pouvoir. En attendant, c'est son vice-président, Michel Temer, qui la remplacerait à la tête du pays. Mais l'homme de 75 ans est cité dans l'affaire de corruption Petrobras. Il ne fait pas encore l'objet de poursuites judiciaires mais la Cour suprême a demandé la création d'une commission parlementaire pour évaluer la possibilité de sa destitution. PP : Les précisions de Margaux Wartelle.

ZK : Au Pérou, pays frontalier du Brésil, Keiko Fujimori remporte le premier tour de l'élection présidentielle. PP : Elle arrive en tête avec près de 40 % des voix face à un autre candidat de droite, Pedro Pablo Kuchinski, 24%. Malgré cet écart, Keiko Fujimori va devoir convaincre en raison de ses liens familiaux. Beaucoup d'électeurs affirment qu'ils ne voteront pas pour elle parce que son père, Alberto Fujimori, l'ancien chef de l'Etat, est en prison pour corruption et violation des droits de l'homme. ZK : Une avancée en Grande-Bretagne liée à l'affaire des « Panama papers ». Les autorités vont pouvoir accéder aux informations des paradis fiscaux britanniques.

PP : Les Caïmans, les îles Vierges par exemple. Londres saura qui possède des sociétés enregistrées là-bas. Une annonce faite par le Premier ministre David Cameron. Il veut sans doute faire redescendre la pression parce qu'il est lui-même cité dans les « Panama papers », ce scandale mondial d'évasion fiscale. Le chef du gouvernement a eu, dans le passé, des parts dans une entreprise offshore créée par son père. Hier, il a publié ses déclarations de revenus depuis qu'il est entré en fonction : 2010. Le but : montrer que tout est en règle.

ZK : Mais lors session du parlement cet après-midi, le chef du gouvernement s'est une nouvelle fois justifié. « J'ai publié hier toutes les informations qui concernent mes impôts, pas seulement sur un an mais sur les six dernières années. J'ai aussi donné les informations en rapport à l'argent que j'ai hérité de ma famille, de manière à ce que les gens connaissent la source de mes revenus : mon salaire, les avantages liés à ma fonction, les soutiens que nous avons reçus avec ma femme, en tant que leaders du parti conservateur, les revenus locatifs de notre maison de Londres, les intérêts sur mon épargne. Je n'ai pas reçu une seule action ou perçu un seul dividende depuis 2010 et la publication par un Premier ministre de ses revenus est ainsi un fait sans précédent. C'est pour moi la bonne chose à faire. Mais que les choses soient très claires : je ne veux pas que cela soit devienne la règle pour tous les parlementaires. Car si cela arrivait, certains pourraient demander qu'il en soit de même pour les responsables des administrations, pour les pouvoirs locaux ou même pour les dirigeants de médias. Et ce n'est pas l'approche que je recommande. PP : Ce lundi, c'est le ministre des Finances britannique qui a publié à son tour sa déclaration de revenus pour l'année fiscale 2014-2015. Document qui précise que George Osborne n'a pas d'argent provenant d'une société offshore. On reste en Europe, continent qui fait face à une crise migratoire.

ZK : En Allemagne, ils sont plus d'un million à avoir été accueillis l'an dernier. Parmi eux, beaucoup d'enfants, des jeunes de moins de 18 ans qui sont venus seuls dans le pays, non accompagnés donc. PP : Normalement ils sont mieux protégés, sauf que plusieurs milliers d'entre eux ont disparu. C'est ce que confirme le ministère de l'Intérieur. Correspondance, Pascal Thibault.

L'office européen de la police Europol avait il y a quelques semaines déjà évoqué la disparition de 10 000 réfugiés mineurs en Europe et provoqué des débats dans les pays membres. Le ministère de la Famille allemand avait affirmé il y a deux mois ne pas disposer d'information sur de telles disparitions. Plusieurs journaux rendent compte ce lundi de la réponse du ministère de l'Intérieur allemand à un parlementaire. 8600 réfugiés mineurs avaient disparu au 1er avril, la grande majorité entre 14 et 17 ans. Les milieux gouvernementaux justifient l'augmentation par le rattrapage des autorités compétentes, longtemps débordées par la situation et l'enregistrement dans les règles des réfugiés. Des enfants qui auraient rejoint leur famille ailleurs en Allemagne ou à l'étranger resteraient malgré tout sur la liste des disparus. Fin mars, des députés européens avaient évoqué le risque que des enfants soient victimes de bandes organisées les contraignant à se prostituer, à travailler ou à donner leurs organes. La députée verte du Parlement européen qui a interrogé le ministère de l'Intérieur se demande si Berlin ne prend pas de tels risques trop à la légère. Pascal Thibaut, Berlin RFI.

ZK : Les garde-côtes de l'Italie ont par ailleurs secouru 1.850 migrants lundi au cours de plusieurs opérations dans le canal de Sicile, qui sépare ce pays de la Libye. PP : En Centrafrique, un nouveau gouvernement, le premier depuis l'élection du chef de l'État Faustin Archange Touadéra. ZK : Il a été formé par le Premier ministre, Mathieu Simplice Sarandji : 23 membres, parmi lesquels trois candidats à l'élection présidentielle de février. PP : Et puis les six membres d'équipage d'un navire cargo turc ont été enlevés au large des côtes du Nigeria par des hommes non identifiés. Ça s'est passé dans le delta du fleuve Niger, une région de plus en plus frappée, touchée par les actes de piraterie maritime. ZK : Il est 5 et bientôt 8 minutes à Tokyo, capitale du Japon. Le Japon où se sont réunis les ministres des affaires étrangères des sept pays considérés comme les plus développés au monde, à Hiroshima.

PP : Et jamais un responsable aussi important des Etats-Unis ne s'était rendu dans celle ville japonaise, la première à être frappée par une bombe nucléaire, larguée par l'armée américaine en août 1945. Quelques jours avant que Nagasaki ne soit touchée. Des bombardements qui ont mis fin à la Seconde Guerre mondiale en Asie. John Kerry a visité le mémorial d'Hiroshima. Il n'a pas présenté d'excuses de son pays, mais s'est dit « profondément ému » devant, je cite, « la puissance » du lieu. « C'est une présentation que personnellement je n‘oublierai jamais. Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait oublier les images, les preuves et les reconstitutions de ce qui s'est passé le 6 août 1945. Mais nous ne sommes pas venus ici pour rester bloqués dans le passé, nous sommes venus ici et ce que nous avons retiré de cette visite au mémorial c'est l'urgence que chacun applique les leçons du passé au futur et mais aussi au présent. PP : Le secrétaire d'État américain John Kerry. ZK : En France, face à la contestation contre le projet de loi travail, le Premier ministre Manuel Valls annonce des mesures pour l'insertion des jeunes. PP : Des contrats à durée déterminée davantage taxés, des bourses prolongées quelques mois après le diplôme dans certains cas. Un ensemble de mesures qui devrait coûter entre 400 et 500 millions d'euros à l'État. Face au chef du gouvernement lundi : des syndicats et des organisations de jeunesse satisfaits mais qui réclament toujours le retrait du projet de loi qui vise à réformer le code du travail.

ZK : On termine avec du football et cette bonne nouvelle pour le Paris Saint-Germain et ses supporters : Marco Verratti fait partie des joueurs convoqués pour affronter Manchester City demain soir en Ligue des champions.

PP : Laurent Blanc attendra le dernier moment pour savoir si son milieu de terrain peut jouer ce quart de finale retour. Match à suivre en direct et en intégralité sur notre antenne. À l'aller, le PSG a concédé le nul à domicile : deux partout. C'est la fin de ce journal en français facile présenté par Zéphyrin Kouadio. ZK : Et Pierre Pillet.

PP : Journal à retrouver sur notre site internet : rfi.fr.