×

LingQ'yu daha iyi hale getirmek için çerezleri kullanıyoruz. Siteyi ziyaret ederek, bunu kabul edersiniz: cookie policy.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 11 juin 2019

Journal en français facile 11 juin 2019

Namouri Dosso : Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel (TU). Soyez les bienvenus dans ce Journal en français facile. Sylvie Berruet est à mes côtés pour vous accompagner ce soir. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Namouri, bonsoir à tous.

ND : À la une de votre journal : à Hong Kong, des dizaines d'entreprises et commerces ont annoncé leur intention de fermer leurs portes demain pour protester contre le projet de loi sur les extraditions vers la Chine continentale. Un sujet de discorde entre Pékin et Washington.

SB : Les autorités russes ont disculpé le journaliste d'investigation Ivan Golounov accusé de trafic de drogue.

ND : Au Brésil, la Cour suprême va réexaminer la demande de libération de l'ancien président Lula. Des révélations sur l'enquête anticorruption menée contre lui indiquent qu'elle aurait été orientée afin d'empêcher le retour au pouvoir du héros de la gauche.

SB : Du foot avec la rencontre Andorre -France. Les hommes de Didier Deschamps mènent à la mi-temps. Il s'agit d'un match pour les qualifications de l'Euro 2020. Nous rejoindrons notre envoyé spécial en Andorre, Olivier Pron.

-----

SB : La fronde à Hong Kong ne faiblit pas. L'opposition prévoit un nouveau rassemblement demain après les manifestations monstres de dimanche.

ND : Près d'un million de personnes étaient dans les rues pour dénoncer le projet de loi de l'exécutif. Un texte qui autorise les extraditions vers la Chine continentale. C'est-à-dire de livrer un condamné ou une personne poursuivie à un gouvernement étranger qui le réclame. Pour l'opposition anti-Pékin, c'est une ligne rouge. Dans leur contestation ils pourront compter sur les petits commerçants qui vont fermer boutique demain pour rejoindre la fronde.

SB : C'est dans ce contexte que La Chine hausse le ton contre les autorités américaines.

ND : Les critiques de Washington à propos de Hong Kong suscitent la colère de Pékin. Après les manifestations géantes de dimanche, les États-Unis se sont montrés très critiques vis-à-vis du projet de loi proposé par le gouvernement hong-kongais. Vincent Souriau.

S'il est adopté, ce texte permettra d'extrader des citoyens ou des résidents de Hong Kong vers la Chine continentale. Scénario dénoncé hier sur un ton sévère par la porte-parole de la diplomatie américaine, Morgan Ortagus. « Les États-Unis partagent l'inquiétude d'un grand nombre d'habitants de Hong Kong : le manque de protections contenues dans ce projet de loi pourrait réduire l'autonomie du territoire hong-kongais et saper des années de travail consacré à la protection des droits de l'homme, des libertés fondamentales et des valeurs démocratiques ». Le Royaume-Uni est sur la même ligne. Si cette loi passe, déclare le ministère britannique des Affaires étrangères, les citoyens de Hong Kong devront affronter le système judiciaire chinois. Ses très longues détentions préventives, ses confessions télévisées et l'absence des garanties juridiques offertes par la Constitution hong-kongaise.

SB : Aux États-Unis les grands patrons défendent l'accès à l'avortement.

ND : Les dirigeants de près de 200 entreprises américaines se mobilisent sur la question. Au moment où plusieurs états conservateurs tentent de remettre en cause ce droit. Les signataires emmenés par le patron de Twitter publient une tribune dans le New York Times.

SB : En Russie Ivan Golonov a été disculpé par la justice aujourd'hui.

ND : Ce journaliste d'investigation avait été arrêté jeudi dernier pour tentative de trafic de drogue. Il fut relâché et assigné à résidence ce week-end. Ivan Golonov encourait jusqu'à vingt ans de prison. L'affaire avait eu une résonance particulièrement dans le pays. Reporter sans Frontière salue une « mobilisation historique de la société civile ». Les policiers ayant procédé à l'arrestation du journaliste ont été suspendus de leurs fonctions le temps de l'enquête. Deux hauts responsables de la police moscovite vont être limogés.

SB : Au Nicaragua, les autorités ont commencé à libérer des détenus qui étaient incarcérés dans le cadre des manifestations contre le gouvernement, qui ont débuté en avril 2018.

ND : Cela grâce à une loi d'amnistie, c'est-à-dire un texte qui arrête les poursuites et supprime les condamnations. Cette loi est très décriée par l'opposition et une partie de la communauté internationale qui y voient une manière de couvrir les exactions des forces de l'ordre. La répression au Nicaragua aurait fait au moins 325 morts. Victoria Obando fait partie des opposants qui ont remis en liberté hier. Une libération à laquelle elle ne s'attendait pas comme elle l'a expliqué à Hugo Passarello, du service en langues espagnoles de RFI.

« Ils ne nous ont pas prévenus que nous allions être libérées. Ils arrivent tout simplement, font circuler une liste à l'aube et te demandent de ramasser tes affaires parce que tu vas sortir. Mais on reste préoccupées parce que nos camarades sont toujours prisonniers. Nous allons nous organiser, en tant que société civile, nous allons promouvoir l'union de tous les secteurs sociaux et politiques pour permettre à notre pays d'avancer, par le biais de la table de négociations et les exigences du peuple. Nous n'allons pas reculer. Nous avons besoin d'avoir un pays avec une justice, des libertés et la démocratie ».

SB : 13 jours après le naufrage à Budapest de la Sirène, un bateau d'excursion transportant des touristes sud-coréens, les secouristes hongrois sont parvenus à sortir l'épave de l'eau.

ND : Il s'agit d'une étape décisive pour comprendre le déroulement de ce drame qui a fait 24 morts et 4 disparus le 29 mai dernier, alors qu'il faisait un temps exécrable à Budapest. Un navire de croisière percutait la Sirène qui sombrait en quelques secondes. Sur les 35 personnes à bord du bateau, seulement 7 ont survécu. L'extraction du bateau n'a pu avoir lieu qu'aujourd'hui, en raison du niveau d'eau très élevé du Danube, gonflé par les pluies et la crue. La correspondance de Florence Labruyère.

Les secours ont mis plus de 7 heures à sortir l'épave hors de l'eau. À l'aide d'une grue flottante, ils ont hissé le bateau centimètre par centimètre. Pendant l'opération, les plongeurs ont dû pomper l'eau qui avait alourdi l'embarcation. L'épave de la Sirène, dont la poupe est visiblement très abîmée, a été posée sur un ponton flottant. Elle va être emmenée au port nautique de Csepel, au sud de Budapest. Les autorités n'excluent pas de retrouver d'autres victimes à l'intérieur. Tôt ce matin, alors que le pont du bateau avait été hissé au niveau de l'eau, les sauveteurs avaient déjà extrait quatre corps, dont celui du capitaine, et celui d'une fillette de 6 ans. 4 personnes sont toujours portées disparues. Une vingtaine de plongeurs coréens ainsi que des policiers venus de Séoul ont participé aux opérations de recherche menée par les Hongrois. Quant au capitaine du Viking Sigyn, le navire qui a percuté la Sirène, il a été mis en examen pour « négligence criminelle ». Selon la police hongroise, il n'aurait pas averti le capitaine de la Sirène qu'il allait le dépasser.

SB : Soupçons de manipulations dans l'enquête sur le plus grand scandale de corruption de l'histoire au Brésil.

ND : Le Tribunal Suprême de justice a décidé hier de rouvrir le débat sur la demande de libération de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva. Une décision annoncée au lendemain des révélations du site d'enquête The Intercept qui ont jeté le doute sur l'enquête anticorruption intitulé Lava Jato. Cette vaste investigation aurait semble-t-il été orientée pour discréditer l'ancien président brésilien. Ces révélations pourraient relancer l'affaire.

SB : Les sports avec Football l'équipe de France est en Andorre.

ND : Cela dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2020. On retrouve à l'Estadi Nacional d'Andorre notre envoyé spécial Olivier Pron. Olivier, les Bleus montrent un tout autre visage.

[Transcription manquante]

ND : Olivier Pron envoyé spécial de RFI en Andorre.


Journal en français facile 11 juin 2019

Namouri Dosso : Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel (TU). Soyez les bienvenus dans ce Journal en français facile. Sylvie Berruet est à mes côtés pour vous accompagner ce soir. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Namouri, bonsoir à tous.

ND : À la une de votre journal : à Hong Kong, des dizaines d'entreprises et commerces ont annoncé leur intention de fermer leurs portes demain pour protester contre le projet de loi sur les extraditions vers la Chine continentale. Un sujet de discorde entre Pékin et Washington.

SB : Les autorités russes ont disculpé le journaliste d'investigation Ivan Golounov accusé de trafic de drogue.

ND : Au Brésil, la Cour suprême va réexaminer la demande de libération de l'ancien président Lula. Des révélations sur l'enquête anticorruption menée contre lui indiquent qu'elle aurait été orientée afin d'empêcher le retour au pouvoir du héros de la gauche.

SB : Du foot avec la rencontre Andorre -France. Les hommes de Didier Deschamps mènent à la mi-temps. Il s'agit d'un match pour les qualifications de l'Euro 2020. Nous rejoindrons notre envoyé spécial en Andorre, Olivier Pron.

-----

SB : La fronde à Hong Kong ne faiblit pas. L'opposition prévoit un nouveau rassemblement demain après les manifestations monstres de dimanche.

ND : Près d'un million de personnes étaient dans les rues pour dénoncer le projet de loi de l'exécutif. Un texte qui autorise les extraditions vers la Chine continentale. C'est-à-dire de livrer un condamné ou une personne poursuivie à un gouvernement étranger qui le réclame. Pour l'opposition anti-Pékin, c'est une ligne rouge. Dans leur contestation ils pourront compter sur les petits commerçants qui vont fermer boutique demain pour rejoindre la fronde.

SB : C'est dans ce contexte que La Chine hausse le ton contre les autorités américaines.

ND : Les critiques de Washington à propos de Hong Kong suscitent la colère de Pékin. Après les manifestations géantes de dimanche, les États-Unis se sont montrés très critiques vis-à-vis du projet de loi proposé par le gouvernement hong-kongais. Vincent Souriau.

S'il est adopté, ce texte permettra d'extrader des citoyens ou des résidents de Hong Kong vers la Chine continentale. Scénario dénoncé hier sur un ton sévère par la porte-parole de la diplomatie américaine, Morgan Ortagus. « Les États-Unis partagent l'inquiétude d'un grand nombre d'habitants de Hong Kong : le manque de protections contenues dans ce projet de loi pourrait réduire l'autonomie du territoire hong-kongais et saper des années de travail consacré à la protection des droits de l'homme, des libertés fondamentales et des valeurs démocratiques ». Le Royaume-Uni est sur la même ligne. Si cette loi passe, déclare le ministère britannique des Affaires étrangères, les citoyens de Hong Kong devront affronter le système judiciaire chinois. Ses très longues détentions préventives, ses confessions télévisées et l'absence des garanties juridiques offertes par la Constitution hong-kongaise.

SB : Aux États-Unis les grands patrons défendent l'accès à l'avortement.

ND : Les dirigeants de près de 200 entreprises américaines se mobilisent sur la question. Au moment où plusieurs états conservateurs tentent de remettre en cause ce droit. Les signataires emmenés par le patron de Twitter publient une tribune dans le New York Times.

SB : En Russie Ivan Golonov a été disculpé par la justice aujourd'hui.

ND : Ce journaliste d'investigation avait été arrêté jeudi dernier pour tentative de trafic de drogue. Il fut relâché et assigné à résidence ce week-end. Ivan Golonov encourait jusqu'à vingt ans de prison. L'affaire avait eu une résonance particulièrement dans le pays. Reporter sans Frontière salue une « mobilisation historique de la société civile ». Les policiers ayant procédé à l'arrestation du journaliste ont été suspendus de leurs fonctions le temps de l'enquête. Deux hauts responsables de la police moscovite vont être limogés.

SB : Au Nicaragua, les autorités ont commencé à libérer des détenus qui étaient incarcérés dans le cadre des manifestations contre le gouvernement, qui ont débuté en avril 2018.

ND : Cela grâce à une loi d'amnistie, c'est-à-dire un texte qui arrête les poursuites et supprime les condamnations. Cette loi est très décriée par l'opposition et une partie de la communauté internationale qui y voient une manière de couvrir les exactions des forces de l'ordre. La répression au Nicaragua aurait fait au moins 325 morts. Victoria Obando fait partie des opposants qui ont remis en liberté hier. Une libération à laquelle elle ne s'attendait pas comme elle l'a expliqué à Hugo Passarello, du service en langues espagnoles de RFI.

« Ils ne nous ont pas prévenus que nous allions être libérées. Ils arrivent tout simplement, font circuler une liste à l'aube et te demandent de ramasser tes affaires parce que tu vas sortir. Mais on reste préoccupées parce que nos camarades sont toujours prisonniers. Nous allons nous organiser, en tant que société civile, nous allons promouvoir l'union de tous les secteurs sociaux et politiques pour permettre à notre pays d'avancer, par le biais de la table de négociations et les exigences du peuple. Nous n'allons pas reculer. Nous avons besoin d'avoir un pays avec une justice, des libertés et la démocratie ».

SB : 13 jours après le naufrage à Budapest de la Sirène, un bateau d'excursion transportant des touristes sud-coréens, les secouristes hongrois sont parvenus à sortir l'épave de l'eau.

ND : Il s'agit d'une étape décisive pour comprendre le déroulement de ce drame qui a fait 24 morts et 4 disparus le 29 mai dernier, alors qu'il faisait un temps exécrable à Budapest. Un navire de croisière percutait la Sirène qui sombrait en quelques secondes. Sur les 35 personnes à bord du bateau, seulement 7 ont survécu. L'extraction du bateau n'a pu avoir lieu qu'aujourd'hui, en raison du niveau d'eau très élevé du Danube, gonflé par les pluies et la crue. La correspondance de Florence Labruyère.

Les secours ont mis plus de 7 heures à sortir l'épave hors de l'eau. À l'aide d'une grue flottante, ils ont hissé le bateau centimètre par centimètre. Pendant l'opération, les plongeurs ont dû pomper l'eau qui avait alourdi l'embarcation. L'épave de la Sirène, dont la poupe est visiblement très abîmée, a été posée sur un ponton flottant. Elle va être emmenée au port nautique de Csepel, au sud de Budapest. Les autorités n'excluent pas de retrouver d'autres victimes à l'intérieur. Tôt ce matin, alors que le pont du bateau avait été hissé au niveau de l'eau, les sauveteurs avaient déjà extrait quatre corps, dont celui du capitaine, et celui d'une fillette de 6 ans. 4 personnes sont toujours portées disparues. Une vingtaine de plongeurs coréens ainsi que des policiers venus de Séoul ont participé aux opérations de recherche menée par les Hongrois. Quant au capitaine du Viking Sigyn, le navire qui a percuté la Sirène, il a été mis en examen pour « négligence criminelle ». Selon la police hongroise, il n'aurait pas averti le capitaine de la Sirène qu'il allait le dépasser.

SB : Soupçons de manipulations dans l'enquête sur le plus grand scandale de corruption de l'histoire au Brésil.

ND : Le Tribunal Suprême de justice a décidé hier de rouvrir le débat sur la demande de libération de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva. Une décision annoncée au lendemain des révélations du site d'enquête The Intercept qui ont jeté le doute sur l'enquête anticorruption intitulé Lava Jato. Cette vaste investigation aurait semble-t-il été orientée pour discréditer l'ancien président brésilien. Ces révélations pourraient relancer l'affaire.

SB : Les sports avec Football l'équipe de France est en Andorre.

ND : Cela dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2020. On retrouve à l'Estadi Nacional d'Andorre notre envoyé spécial Olivier Pron. Olivier, les Bleus montrent un tout autre visage.

[Transcription manquante]

ND : Olivier Pron envoyé spécial de RFI en Andorre.