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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 23 août 2017

Journal en français facile 23 août 2017

Nathanaël Vittrant : RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Soyez les bienvenus dans cette édition du journal en français facile, à mes côtés pour le présenter Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous. NV : A la Une l'ONU inquiète du sort des civils à Tal Afar. 30 000 d'entre eux seraient pris au piège dans ce bastion du groupe Etat Islamique au nord de l'Irak, une ville assiégée par les forces irakiennes. Israël évoque le dossier syrien avec Moscou. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'inquiète de l'influence croissante de l'Iran dans le pays, il l'a dit à Vladimir Poutine. Luisa Ortega, l'ex procureure générale du Venezuela assure avoir reçu des menaces de mort. Le régime cambodgien tente d'intimider toute voix discordante : une ONG et un journal sont menacés de fermeture. Et puis Emmanuel Macron en campagne contre la directive européenne sur les travailleurs détachés. SB : On commence par l'Irak où la bataille de Tal Afar se poursuit. 4ème jour d'offensive pour les forces irakiennes, appuyées par les milices chiites et les chasseurs de la coalition internationale. NV : Après Mossoul tombée en juillet, Bagdad espère reprendre en quelques semaines l'un des derniers bastions du groupe Etat Islamique dans le pays. Mais les humanitaires s'inquiètent pour la population de la ville, 30 000 civils seraient encore pris au piège dans Tal Afar. Des milliers d'autres ont déjà pris la fuite. Le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU a pu recueillir leurs témoignages. Caroline Gluck est porte-parole du HCR à Bagdad. La situation humanitaire est devenue critique. Beaucoup de familles nous ont dit qu'elles ne mangeaient que du pain et de l'eau ces 3-4 derniers mois. La nourriture qui est disponible est très chère. Il n'y a plus d'électricité, plus de services de santé. La vie quotidienne dans la ville et aux alentours est extrêmement difficile. Et quand les familles réussissent à sortir, leur voyage est très compliqué pour atteindre des zones sécurisées. Elles risquent leur vie, comme dans des cas similaires où des groupes extrémistes ont pris possession des villes. Les civils risquent vraiment de mourir s'ils fuient. S'ils sont attrapés, ils sont immédiatement abattus. Mais le risque c'est aussi, dans leur fuite, de se retrouver dans des endroits minés ou truffés d'engins explosifs artisanaux. Le trajet pour sortir de la ville et se mettre en sécurité est donc très difficile. NV : La porte-parole du HCR en Irak jointe par Murielle Paradon. SB : Le président turc a évoqué la Syrie avec le patron du Pentagone. NV : Recep Tayyip Erdogan a dit sa "gêne" à James Mattis de voir les Américains soutenir les combattants kurdes en Syrie, les YPG à la pointe de la lutte contre le groupe Etat Islamique dans le pays. Le régime turc considère toutes les milices kurdes de Turquie, de Syrie ou d'Irak comme des terroristes. SB : Benjamin Netanyahu, inquiet de la présence croissante de l'Iran en Syrie. NV : Le premier ministre israélien a fait part de ses inquiétudes à Vladimir Poutine. Les deux hommes se sont rencontrés à Sotchi au sud-ouest de la Russie. La Russie et l'Iran vous le savez sont les deux principaux alliés du régime de Bachar al Assad en Syrie, pays voisin d'Israël. Nicolas Falez Un général israélien a fait la semaine dernière une rare déclaration publique concernant les frappes de son pays en Syrie... "Des dizaines et des dizaines de frappes, depuis 2012... On est proche de la centaine", a dit en substance le haut-gradé au moment où il cédait la place à son successeur à la tête de l'armée de l'air israélienne... Jamais un tel chiffre n'avait été avancé... même si le Premier Ministre israélien avait auparavant déjà reconnu des frappes en territoire syrien... les cibles sont principalement des convois d'armes iraniennes destinés au Hezbollah libanais... formation ennemie d'Israël, le Hezbollah combat en Syrie aux côtés de forces iraniennes pour soutenir le régime de Damas... D'où l'importance cruciale pour Israël de dialoguer avec la Russie... autre allié du pouvoir de Bachar EL Assad mais avec lequel Israël entretien un dialogue politique poussé... Benyamin Netanyahou reçu ce matin par Vladimir Poutine, a déclaré je cite : « là où l'Etat Islamique en déroute disparait, l'Iran prend pied »... Le Premier Ministre israélien pointe en particulier les « zones de désescalade » qui prennent forme en Syrie et qui selon lui sont propices à l'installation durable de l'Iran et de ses alliés… Benyamin Netanyahou assure qu'il s'agit d'une menace « pour le monde entier » et pas seulement pour son pays… NV : Par ailleurs on l'a appris il y a quelques minutes, l'ambassadeur russe à Khartoum a été retrouvé mort dans sa résidence. C'est ce qu'indiquent les autorités soudanaises sans préciser les causes de la mort du diplomate. SB : L'ex procureure générale en fuite du Venezuela a peur pour sa vie. NV : Ancienne alliée du régime chaviste, très critique depuis plusieurs mois du gouvernement de Nicolas Maduro qu'elle accuse de vouloir mettre en place une dictature. Luisa Ortega a fui le pays en fin de semaine dernière. Après la Colombie elle s'est réfugiée au Brésil d'où elle a à nouveau assuré avoir des preuves de la corruption de Nicolas Maduro. Elle assure aussi avoir fait l'objet de menaces "je tiendrais le gouvernement vénézuélien responsable si quelques chose devait arriver", fin de citation. SB : Direction le Cambodge à présent où les autorités ont fermé une importante ONG américaine. NV : L'organisation NDI est présente dans le pays depuis 1992, elle est accusée de ne pas avoir payé des taxes et ses employés sont contraints de quitter le pays dans un délai d'une semaine. La fermeture intervient au lendemain de menaces de fermeture du quotidien de langue anglaise Cambodia Daily. Un journal connu pour critiquer régulièrement le gouvernement. Là aussi le journal est accusé de ne pas avoir payé ses impôts et l'Etat cambodgien lui réclame 6 millions 300 000 dollars. Les organisations de défense des droits de l'homme et de la liberté de la presse dénoncent une opération d'intimidation à un an des prochaines élections. Je vous propose d'écouter Jodie DeJonge, la rédactrice en chef du Cambodia Daily. Le journal a été fondé en 1993 par un journaliste américain Bernard Krisher. A l'époque le Cambodge n'avait pas de système de collecte d'impôts comme aujourd'hui. Krisher a récemment revendu le journal à sa fille. Le quotidien est passé du statut d'ONG à celui de société commerciale. Et les impôts sont payés régulièrement. Mais il se peut en effet que le journal ait des arriérés d'impôts. Nous avons d'ailleurs proposé au gouvernement de discuter des éventuelles dettes qui sont à notre charge. Mais le montant de 6 millions 300 mille dollars est une somme qui me semble sortie de nulle part. Il y a une réelle volonté de négocier de notre part. Le quotidien est dans l'incapacité de payer une telle somme, par conséquent nous seront contraint de fermer. Depuis les élections municipales en juin dernier nous ne sommes pas les seuls à subir de telles menaces, d'autres médias en sont victimes, de même que la société civile. Le pays organise l'an prochain des elections générales. A mon avis il faut continuer de dénoncer les malversations et la corruption qui sont omniprésentes dans ce pays, et je pense que de nombreuses personnes poursuivront ce combat. NV : La rédactrice en chef du Cambodia Daily jointe à Phnom Penh par Yelena Tomic SB : Quatre pays européens : l'Autriche, la France, la République Tchèque et la Slovaquie veulent une réforme de la directive européenne sur les travailleurs détachés. NV : Cette directive qui existe depuis près de 20 ans permet à des employeurs de payer les cotisations sociales dans le pays d'origine des travailleurs qu'ils embauchent pour des contrats de courte durée dans d'autres pays de l'Union Européenne. Elle est souvent critiquée pour permettre une forme de concurrence déloyale entre les travailleurs de l'UE. Le président français Emmanuel Macron était en Autriche pour évoquer le sujet avec le chancelier autrichien. SB : Autre engagement de campagne du président Macron : redonner du pouvoir d'achat aux salariés en réformant la CSG. NV : La CSG c'est la taxe de contribution sociale généralisée. L'objectif de Bercy est de mieux répartir le poids de la protection sociale. En contrepartie d'une baisse des cotisations salariales, la CSG va donc augmenter de 1,7 point. Problème : la hausse se fera dès le début de l'année prochaine alors que la baisse des cotisations salariales se fera elle en deux temps. Patricia Lecompte Seuls les 21 millions de salariés du privé financent la protection sociale par le biais des cotisations chômage et maladie. Elles représentent environ 3,15% de leur salaire brut. Leur suppression permet de rendre sept milliards d'euros à ces actifs, se félicite Bercy ce matin. En contrepartie de cette baisse des charges, la CSG va augmenter d’1 point 7. Impôt au taux plus faible, et proportionnel, il concerne tous les actifs mais aussi les retraités, les chômeurs et les revenus du capital. A priori c'est donc une bonne nouvelle, sauf qu'au nom de la rigueur budgétaire, les salariés sont priés d'attendre. Le premier janvier prochain, seule la hausse de la CSG entrera en vigueur. Elle rapportera immédiatement à Bercy 20 milliards d'euros... Mais le ministère vient de l'annoncer, la baisse des cotisations salariales se fera en deux temps. La première au début de l'année, légèrement supérieur à 1.7% pour encaisser la hausse de la CSG, et le reste vers la fin de l'année. Le procédé évoque la suppression de la taxe sur les dividendes, qui dans un premier temps, a réjoui les grands patrons. Mais Bercy songe à compenser cette disparition par de nouveaux prélèvements. NV : C'est la fin de ce journal en français facile, merci de l'avoir suivi, merci à vous Sylvie Berruet, bonne soirée.

Journal en français facile 23 août 2017 Journal en français facile August 23, 2017 Journal en français facile 23 augustus 2017

Nathanaël Vittrant : RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Soyez les bienvenus dans cette édition du journal en français facile, à mes côtés pour le présenter Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous. NV : A la Une l’ONU inquiète du sort des civils à Tal Afar. 30 000 d’entre eux seraient pris au piège dans ce bastion du groupe Etat Islamique au nord de l’Irak, une ville assiégée par les forces irakiennes. Israël évoque le dossier syrien avec Moscou. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’inquiète de l’influence croissante de l’Iran dans le pays, il l’a dit à Vladimir Poutine. Luisa Ortega, l’ex procureure générale du Venezuela assure avoir reçu des menaces de mort. Le régime cambodgien tente d’intimider toute voix discordante : une ONG et un journal sont menacés de fermeture. Et puis Emmanuel Macron en campagne contre la directive européenne sur les travailleurs détachés. SB : On commence par l’Irak où la bataille de Tal Afar se poursuit. 4ème jour d’offensive pour les forces irakiennes, appuyées par les milices chiites et les chasseurs de la coalition internationale. NV : Après Mossoul tombée en juillet, Bagdad espère reprendre en quelques semaines l’un des derniers bastions du groupe Etat Islamique dans le pays. Mais les humanitaires s’inquiètent pour la population de la ville, 30 000 civils seraient encore pris au piège dans Tal Afar. Des milliers d’autres ont déjà pris la fuite. Le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU a pu recueillir leurs témoignages. Caroline Gluck est porte-parole du HCR à Bagdad. La situation humanitaire est devenue critique. Beaucoup de familles nous ont dit qu’elles ne mangeaient que du pain et de l’eau ces 3-4 derniers mois. La nourriture qui est disponible est très chère. Il n’y a plus d’électricité, plus de services de santé. La vie quotidienne dans la ville et aux alentours est extrêmement difficile. Et quand les familles réussissent à sortir, leur voyage est très compliqué pour atteindre des zones sécurisées. Elles risquent leur vie, comme dans des cas similaires où des groupes extrémistes ont pris possession des villes. Les civils risquent vraiment de mourir s’ils fuient. S’ils sont attrapés, ils sont immédiatement abattus. Mais le risque c’est aussi, dans leur fuite, de se retrouver dans des endroits minés ou truffés d’engins explosifs artisanaux. Le trajet pour sortir de la ville et se mettre en sécurité est donc très difficile. NV : La porte-parole du HCR en Irak jointe par Murielle Paradon. SB : Le président turc a évoqué la Syrie avec le patron du Pentagone. NV : Recep Tayyip Erdogan a dit sa "gêne" à James Mattis de voir les Américains soutenir les combattants kurdes en Syrie, les YPG à la pointe de la lutte contre le groupe Etat Islamique dans le pays. Le régime turc considère toutes les milices kurdes de Turquie, de Syrie ou d’Irak comme des terroristes. SB : Benjamin Netanyahu, inquiet de la présence croissante de l’Iran en Syrie. NV : Le premier ministre israélien a fait part de ses inquiétudes à Vladimir Poutine. Les deux hommes se sont rencontrés à Sotchi au sud-ouest de la Russie. La Russie et l’Iran vous le savez sont les deux principaux alliés du régime de Bachar al Assad en Syrie, pays voisin d’Israël. Nicolas Falez Un général israélien a fait la semaine dernière une rare déclaration publique concernant les frappes de son pays en Syrie... "Des dizaines et des dizaines de frappes, depuis 2012... On est proche de la centaine", a dit en substance le haut-gradé au moment où il cédait la place à son successeur à la tête de l’armée de l’air israélienne... Jamais un tel chiffre n’avait été avancé... même si le Premier Ministre israélien avait auparavant déjà reconnu des frappes en territoire syrien... les cibles sont principalement des convois d’armes iraniennes destinés au Hezbollah libanais... formation ennemie d’Israël, le Hezbollah combat en Syrie aux côtés de forces iraniennes pour soutenir le régime de Damas... D’où l’importance cruciale pour Israël de dialoguer avec la Russie... autre allié du pouvoir de Bachar EL Assad mais avec lequel Israël entretien un dialogue politique poussé... Benyamin Netanyahou reçu ce matin par Vladimir Poutine, a déclaré je cite : « là où l’Etat Islamique en déroute disparait, l’Iran prend pied »... Le Premier Ministre israélien pointe en particulier les « zones de désescalade » qui prennent forme en Syrie et qui selon lui sont propices à l’installation durable de l’Iran et de ses alliés… Benyamin Netanyahou assure qu’il s’agit d’une menace « pour le monde entier » et pas seulement pour son pays… NV : Par ailleurs on l’a appris il y a quelques minutes, l’ambassadeur russe à Khartoum a été retrouvé mort dans sa résidence. C’est ce qu’indiquent les autorités soudanaises sans préciser les causes de la mort du diplomate. SB : L’ex procureure générale en fuite du Venezuela a peur pour sa vie. NV : Ancienne alliée du régime chaviste, très critique depuis plusieurs mois du gouvernement de Nicolas Maduro qu’elle accuse de vouloir mettre en place une dictature. Luisa Ortega a fui le pays en fin de semaine dernière. Après la Colombie elle s’est réfugiée au Brésil d’où elle a à nouveau assuré avoir des preuves de la corruption de Nicolas Maduro. Elle assure aussi avoir fait l’objet de menaces "je tiendrais le gouvernement vénézuélien responsable si quelques chose devait arriver", fin de citation. SB : Direction le Cambodge à présent où les autorités ont fermé une importante ONG américaine. NV : L’organisation NDI est présente dans le pays depuis 1992, elle est accusée de ne pas avoir payé des taxes et ses employés sont contraints de quitter le pays dans un délai d’une semaine. La fermeture intervient au lendemain de menaces de fermeture du quotidien de langue anglaise Cambodia Daily. Un journal connu pour critiquer régulièrement le gouvernement. Là aussi le journal est accusé de ne pas avoir payé ses impôts et l’Etat cambodgien lui réclame 6 millions 300 000 dollars. Les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse dénoncent une opération d’intimidation à un an des prochaines élections. Je vous propose d’écouter Jodie DeJonge, la rédactrice en chef du Cambodia Daily. Le journal a été fondé en 1993 par un journaliste américain Bernard Krisher. A l’époque le Cambodge n’avait pas de système de collecte d’impôts comme aujourd’hui. Krisher a récemment revendu le journal à sa fille. Le quotidien est passé du statut d’ONG à celui de société commerciale. Et les impôts sont payés régulièrement. Mais il se peut en effet que le journal ait des arriérés d’impôts. Nous avons d’ailleurs proposé au gouvernement de discuter des éventuelles dettes qui sont à notre charge. Mais le montant de 6 millions 300 mille dollars est une somme qui me semble sortie de nulle part. Il y a une réelle volonté de négocier de notre part. Le quotidien est dans l’incapacité de payer une telle somme, par conséquent nous seront contraint de fermer. Depuis les élections municipales en juin dernier nous ne sommes pas les seuls à subir de telles menaces, d’autres médias en sont victimes, de même que la société civile. Le pays organise l’an prochain des elections générales. A mon avis il faut continuer de dénoncer les malversations et la corruption qui sont omniprésentes dans ce pays, et je pense que de nombreuses personnes poursuivront ce combat. NV : La rédactrice en chef du Cambodia Daily jointe à Phnom Penh par Yelena Tomic SB : Quatre pays européens : l’Autriche, la France, la République Tchèque et la Slovaquie veulent une réforme de la directive européenne sur les travailleurs détachés. NV : Cette directive qui existe depuis près de 20 ans permet à des employeurs de payer les cotisations sociales dans le pays d’origine des travailleurs qu’ils embauchent pour des contrats de courte durée dans d’autres pays de l’Union Européenne. Elle est souvent critiquée pour permettre une forme de concurrence déloyale entre les travailleurs de l’UE. Le président français Emmanuel Macron était en Autriche pour évoquer le sujet avec le chancelier autrichien. SB : Autre engagement de campagne du président Macron : redonner du pouvoir d’achat aux salariés en réformant la CSG. NV : La CSG c’est la taxe de contribution sociale généralisée. L’objectif de Bercy est de mieux répartir le poids de la protection sociale. En contrepartie d’une baisse des cotisations salariales, la CSG va donc augmenter de 1,7 point. Problème : la hausse se fera dès le début de l’année prochaine alors que la baisse des cotisations salariales se fera elle en deux temps. Patricia Lecompte Seuls les 21 millions de salariés du privé financent la protection sociale par le biais des cotisations chômage et maladie. Elles représentent environ 3,15% de leur salaire brut. Leur suppression permet de rendre sept milliards d’euros à ces actifs, se félicite Bercy ce matin. En contrepartie de cette baisse des charges, la CSG va augmenter d’1 point 7. Impôt au taux plus faible, et proportionnel, il concerne tous les actifs mais aussi les retraités, les chômeurs et les revenus du capital. A priori c’est donc une bonne nouvelle, sauf qu’au nom de la rigueur budgétaire, les salariés sont priés d’attendre. Le premier janvier prochain, seule la hausse de la CSG entrera en vigueur. Elle rapportera immédiatement à Bercy 20 milliards d’euros... Mais le ministère vient de l’annoncer, la baisse des cotisations salariales se fera en deux temps. La première au début de l’année, légèrement supérieur à 1.7% pour encaisser la hausse de la CSG, et le reste vers la fin de l’année. Le procédé évoque la suppression de la taxe sur les dividendes, qui dans un premier temps, a réjoui les grands patrons. Mais Bercy songe à compenser cette disparition par de nouveaux prélèvements. NV : C’est la fin de ce journal en français facile, merci de l’avoir suivi, merci à vous Sylvie Berruet, bonne soirée.