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Québécois 101 - Wandering French, Québécois 101 : Les questions avec « tu » en français québécois

Québécois 101 : Les questions avec « tu » en français québécois

Si vous avez voyagé au Québec ou si vous avez parlé avec des Québécois, vous avez peut-être remarqué que les Québécois ont une manière bizarre de poser des questions : ils mettent des « tu » partout !

Tu parles-tu français ? Tu aimes-tu ça, la poutine ? Tu comprends-tu, quand je parle ?

D'où il vient, ce deuxième « tu », et comment on l'utilise ? Je vais vous expliquer tout ça ! On y va-tu ?

Bienvenue à Québécois 101, une série de vidéos pour vous aider à mieux comprendre le français québécois. Si vous aimez cette vidéo, oubliez pas de cliquer sur « j'aime » et abonnez-vous ! Vous pouvez aussi visiter ma page Patreon pour plus de vidéos en français facile à comprendre et avec les sous-titres français et anglais.

Aujourd'hui, je vais vous expliquer une manière très normale de poser des questions en français québécois. Remarquez que, quand je dis « français québécois », je parle pas juste du Québec, hein ! J'ai d'ailleurs déjà fait une vidéo à ce sujet.

Les Québécois ont une manière spéciale de poser des questions. C'est avec la particule interrogative « tu ». C'est une manière non standard de poser des questions, mais c'est utilisé très souvent dans les contextes familiers.

C'est pas nécessaire de poser des questions de cette manière. Si vous dites « avez-vous du café ? » au lieu de « vous avez-tu du café ? », tout le monde va vous comprendre. Je vous explique ça pour que vous puissiez comprendre quand les gens vont vous parler. Si vous voulez apprendre à poser des questions avec la particule « tu », il faut commencer par écouter beaucoup de contenu en français québécois qui vous intéresse. Ça va vous permettre de comprendre comment on l'utilise, et dans quels contextes on l'utilise.

Les questions avec intonation

Avant de vous parler des questions avec « tu », je veux commencer par vous rappeler comment on forme des questions avec l'intonation, en français familier. Ça va vous aider pour poser les questions avec « tu », parce que c'est presque la même chose. Cette manière de poser les questions est très simple. Ça existe en France aussi, pas seulement au Québec, et c'est la manière normale de poser des questions dans un contexte informel, avec la famille et les amis.

Si vous connaissez déjà cette manière de poser les questions, vous pouvez passer tout de suite à la section suivante. Regardez dans la description de la vidéo, en bas, et cliquez sur « L'origine du « tu » ». Ça marche pas sur Facebook, désolée.

Toujours là ? Super !

Donc pour poser une question à l'oral dans les contextes familiers, vous pouvez juste utiliser la phrase normale et monter l'intonation à la fin de la phrase. Il faut que la voix monte à la fin!?! C'est plus facile à faire avec les sourcils ! Mais juste au début, pour pratiquer, hein ! Sinon, les gens vont vous trouver bizarres !

Voici quelques exemples.

Tu parles français. Tu parles français ?

Tu veux du café. Tu veux du café ?

Tu viens de Montréal. Tu viens de Montréal ?

Ça, c'était pour les questions oui ou non, qu'on appelle des questions fermées. Ça marche aussi pour les questions ouvertes. Une question ouverte, c'est une question où on demande de l'information. Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Qui ? Quoi ? Et cetera. Pour les questions ouvertes, il suffit d'ajouter le bon mot interrogatif.

Tu veux manger quoi ? Tu viens d'où ? Tu t'appelles comment ?

C'est simple ! C'est simple ? Bon, sans les sourcils : c'est simple ? Maintenant que vous comprenez ça, ça va être facile de comprendre les questions avec « tu ».

L'origine du « tu »

Les questions avec la particule interrogative « tu », ça marche seulement pour les questions fermées. Une question fermée, c'est une question à laquelle on peut seulement répondre par oui ou non.

Voici un exemple d'une question fermée. Veux-tu du café ? Ou bien : Est-ce que tu veux du café ? Ou encore, comme on vient de voir avec l'intonation : Tu veux du café ?

Quand on pose une question fermée, au Québec, on utilise souvent la particule interrogative « tu ».

Voici de quoi ça a l'air : Tu veux-tu du café ?

D'où ça vient, ce deuxième « tu » ? Ça vient du vieux français, et c'est encore utilisé dans certaines régions de France. C'est dérivé de la forme interrogative à la troisième personne. Jacques est-il là ?

Avec le temps, le « L » de « il » a disparu en français familier. Jacques est‑i là ? Ou, à cause de la liaison, « ja-ké-ti-la ».

En passant, mon grand-père disait encore « ti », dans ses questions, au lieu de « tu ».

Après ça, ça s'est généralisé aux autres personnes. Jacques pis sa femme sont-ti là ?

Et après ça, le « ti » s'est transformé en « tu ». Jacques est-tu là ?

Jacques pis sa femme sont-tu là ?

Quiz

C'est le temps pour une petite question quiz ! Qu'est-ce que ça veut dire, « cogner des clous » ?

Est-ce que ça veut dire : Un : travailler fort. Deux : frapper à coups de poing. Trois : s'endormir.

La réponse à la fin de la vidéo !

Comment utiliser le « tu »

Pour former une question avec « tu », on commence par utiliser la question avec intonation.

On commence avec la phrase simple : Jacques est là. Donc : Jacques est là ?

Pis on ajoute un « tu » juste après le verbe :

Jacques est-tu là ?

Si vous êtes pas sûrs où mettre le « tu », c'est pas compliqué. On le met à la même place que le « pas », dans une phrase négative. En passant, vous savez probablement qu'à l'oral, dans les contextes familiers, on dit pas le « ne » de la négation. « On ne dit pas », « on dit pas ».

Donc : Jacques est arrivé. Jacques n'est pas arrivé. Jacques est pas arrivé. Jacques est-tu arrivé ?

En passant, ça marche pour toutes les personnes.

Voici des exemples avec « je ».

Je veux d'autre café. Je veux pas d'autre café. Je veux-tu d'autre café, moi ?

Un deuxième exemple : Je t'ai dit ça. Je t'ai pas dit ça. Je t'ai-tu dit ça ?

Voici des exemples avec « tu ».

Tu comprends. Tu comprends pas. Tu comprends-tu ?

Tu veux du café. Tu veux-tu du café ?

Tu viens de Montréal. Tu viens-tu de Montréal ?

Ça fait beaucoup de « tu », hein ? Mais comme je vais vous expliquer, c'est deux mots différents.

Voici d'autres exemples.

C'est correct. C'est-tu correct ?

Il y a un problème. Il y a‑tu un problème ?

À l'oral, au Québec, on n'utilise pas le « nous » comme pronom sujet. On utilise toujours « on ». « On » utilise toujours « on ».

On est encore amis. On est-tu encore amis ?

On y va. On y va-tu ?

C'est tout !

Les deux « tu »

Attention, le pronom « tu » et la particule interrogative « tu », c'est deux mots complètement différents. La particule interrogative « tu » existe pas en français standard.

Par exemple, « Tu veux-tu de la poutine ? ».

Le premier « tu » est le pronom et le deuxième est la particule interrogative.

Je peux dire : « Je veux-tu de la poutine ? » Je veux-tu de la poutine, moi ? Tu veux-tu de la poutine ? Lui, il veut-tu de la poutine ? Elle, elle veut-tu de la poutine ?

Révision

On va voir si cette vidéo vous a aidé à comprendre ! Je vais vous poser quelques questions en québécois et on va voir si vous comprenez.

Tu parles-tu français ? Ça veut dire : tu parles français ? Parles-tu français ? Est-ce que tu parles français ?

Tu aimes-tu ça, la poutine ? Ça veut dire : aimes-tu ça, la poutine ? Est-ce que tu aimes la poutine ?

Tu comprends-tu ?

Ça veut dire : tu comprends ? Comprends-tu ? Est-ce que tu comprends ?

Vous avez tout compris ? Vous avez-tu tout compris ?

Conclusion

J'espère que cette vidéo vous a été utile ! Mon but principal, c'est de vous aider à comprendre quand les gens vous parlent en québécois. C'est pas du tout nécessaire de poser les questions comme ça. Comme je vous l'ai dit au début, c'est une forme de question très familière, donc c'est pas approprié dans toutes les situations, et il faut attendre d'être bien habitué à l'entendre pour savoir comment utiliser cette forme de question. Par contre, c'est sûr que le jour où vous allez réussir à poser des questions avec « tu », vous allez vraiment sonner Québécois ! Il faut écouter du contenu en français québécois assez facile à comprendre et qui vous intéresse. Ça va vous permettre d'apprendre de manière naturelle comment former les questions avec « tu ».

D'ailleurs, si vous allez sur ma chaîne YouTube, vous allez voir une tonne de vidéos en français plus facile à comprendre et avec les sous-titres français et anglais. Et si c'est pas assez, allez voir ma page Patreon : il y a déjà plus de 500 vidéos Frenchpresso en français plus facile à comprendre, avec les sous-titres. Je tiens d'ailleurs à remercier tous mes abonnés Patreon qui rendent cette vidéo possible. Je remercie en particulier mes abonnés VIP, Heather et David.

Si vous avez aimé cette vidéo, s'il vous plaît, cliquez sur « j'aime » et abonnez-vous, si c'est pas déjà fait ! Je vous invite aussi à la partager avec tous ceux et celles que ça pourrait intéresser.

La réponse à la question quiz, c'était : trois, s'endormir. « Je cogne des clous », « j'cogne des clous », ça veut dire « je m'endors », « j'ai sommeil », « j'ai besoin de dormir. » C'est comme un marteau qui donne des coups par en avant !

À bientôt, pour une nouvelle vidéo Québécois 101 !

Hein ? C'est-tu déjà fini ? On va-tu se revoir dans la prochaine vidéo ?

Québécois 101 : Les questions avec « tu » en français québécois Québécois 101: Fragen mit "tu" im Québecer Französisch Québécois 101: Ερωτήσεις με "tu" στα γαλλικά του Κεμπέκ Québécois 101: Questions with "tu" in Quebecois French Québécois 101: Preguntas con "tu" en francés de Quebec 퀘벡 프랑스어: 퀘벡어로 "tu"가 포함된 질문 Québécois 101: Perguntas com "tu" em francês do Quebeque Квебекийцы 101: вопросы с "tu" во французском языке Квебека Québécois 101: Quebec Fransızcasında "tu" ile başlayan sorular Квебек 101: Питання з "tu" у французькій мові Квебеку Québécois 101:魁北克法语中“tu”的问题

Si vous avez voyagé au Québec ou si vous avez parlé avec des Québécois, vous avez peut-être remarqué que les Québécois ont une manière bizarre de poser des questions : ils mettent des « tu » partout ! If you have traveled to Quebec or if you have spoken with Quebeckers, you may have noticed that Quebecers have a weird way of asking questions: they put "tu" everywhere!

Tu parles-tu français ? Do you speak French? Tu aimes-tu ça, la poutine ? Tu comprends-tu, quand je parle ?

D'où il vient, ce deuxième « tu », et comment on l'utilise ? Where does this second "you" come from, and how is it used? Je vais vous expliquer tout ça ! Let me explain! On y va-tu ? Are you going?

Bienvenue à Québécois 101, une série de vidéos pour vous aider à mieux comprendre le français québécois. Si vous aimez cette vidéo, oubliez pas de cliquer sur « j'aime » et abonnez-vous ! Vous pouvez aussi visiter ma page Patreon pour plus de vidéos en français facile à comprendre et avec les sous-titres français et anglais.

Aujourd'hui, je vais vous expliquer une manière très normale de poser des questions en français québécois. Remarquez que, quand je dis « français québécois », je parle pas juste du Québec, hein ! Mind you, when I say "Quebec French", I'm not just talking about Quebec! J'ai d'ailleurs déjà fait une vidéo à ce sujet. I have already made a video on this subject.

Les Québécois ont une manière spéciale de poser des questions. C'est avec la particule interrogative « tu ». C'est une manière non standard de poser des questions, mais c'est utilisé très souvent dans les contextes familiers.

C'est pas nécessaire de poser des questions de cette manière. Si vous dites « avez-vous du café ? » au lieu de « vous avez-tu du café ? Instead of "do you have coffee? », tout le monde va vous comprendre. Je vous explique ça pour que vous puissiez comprendre quand les gens vont vous parler. I'm explaining this to you so you can understand when people are going to talk to you. Si vous voulez apprendre à poser des questions avec la particule « tu », il faut commencer par écouter beaucoup de contenu en français québécois qui vous intéresse. Ça va vous permettre de comprendre comment on l'utilise, et dans quels contextes on l'utilise.

Les questions avec intonation

Avant de vous parler des questions avec « tu », je veux commencer par vous rappeler comment on forme des questions avec l'intonation, en français familier. Ça va vous aider pour poser les questions avec « tu », parce que c'est presque la même chose. This will help you ask questions with "you", because it's almost the same thing. Cette manière de poser les questions est très simple. Ça existe en France aussi, pas seulement au Québec, et c'est la manière normale de poser des questions dans un contexte informel, avec la famille et les amis.

Si vous connaissez déjà cette manière de poser les questions, vous pouvez passer tout de suite à la section suivante. Regardez dans la description de la vidéo, en bas, et cliquez sur « L'origine du « tu » ». Ça marche pas sur Facebook, désolée.

Toujours là ? Still there ? Super !

Donc pour poser une question à l'oral dans les contextes familiers, vous pouvez juste utiliser la phrase normale et monter l'intonation à la fin de la phrase. Il faut que la voix monte à la fin!?! C'est plus facile à faire avec les sourcils ! Mais juste au début, pour pratiquer, hein ! But just at the beginning, to practice, eh! Sinon, les gens vont vous trouver bizarres ! Otherwise, people will find you weird!

Voici quelques exemples. Here are some examples.

Tu parles français. Tu parles français ?

Tu veux du café. Tu veux du café ?

Tu viens de Montréal. Tu viens de Montréal ? Are you from Montreal?

Ça, c'était pour les questions oui ou non, qu'on appelle des questions fermées. That was for yes or no questions, which are called closed questions. Ça marche aussi pour les questions ouvertes. Une question ouverte, c'est une question où on demande de l'information. Uma pergunta aberta é uma pergunta que pede informações. Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Qui ? Quoi ? Et cetera. Pour les questions ouvertes, il suffit d'ajouter le bon mot interrogatif.

Tu veux manger quoi ? Tu viens d'où ? Tu t'appelles comment ?

C'est simple ! C'est simple ? Bon, sans les sourcils : c'est simple ? Maintenant que vous comprenez ça, ça va être facile de comprendre les questions avec « tu ».

L'origine du « tu »

Les questions avec la particule interrogative « tu », ça marche seulement pour les questions fermées. Une question fermée, c'est une question à laquelle on peut seulement répondre par oui ou non.

Voici un exemple d'une question fermée. Veux-tu du café ? Ou bien : Est-ce que tu veux du café ? Or: Do you want some coffee? Ou encore, comme on vient de voir avec l'intonation : Tu veux du café ? Or, as we've just seen with intonation: Would you like some coffee?

Quand on pose une question fermée, au Québec, on utilise souvent la particule interrogative « tu ».

Voici de quoi ça a l'air : Tu veux-tu du café ? Here's what it looks like: Do you want some coffee?

D'où ça vient, ce deuxième « tu » ? Ça vient du vieux français, et c'est encore utilisé dans certaines régions de France. C'est dérivé de la forme interrogative à la troisième personne. It's derived from the third-person interrogative form. Jacques est-il là ?

Avec le temps, le « L » de « il » a disparu en français familier. Over time, the "L" in "il" has disappeared in colloquial French. Jacques est‑i là ? Ou, à cause de la liaison, « ja-ké-ti-la ».

En passant, mon grand-père disait encore « ti », dans ses questions, au lieu de « tu ». By the way, my grandfather still said "ti" instead of "tu" in his questions.

Après ça, ça s'est généralisé aux autres personnes. Jacques pis sa femme sont-ti là ? Jacques and his wife are you there?

Et après ça, le « ti » s'est transformé en « tu ». Jacques est-tu là ?

Jacques pis sa femme sont-tu là ? Jacques and his wife are you there?

Quiz

C'est le temps pour une petite question quiz ! Qu'est-ce que ça veut dire, « cogner des clous » ? What does it mean, "knocking nails"?

Est-ce que ça veut dire : Un : travailler fort. Does that mean: One: work hard. Deux : frapper à coups de poing. Two: punching. Trois : s'endormir. Three: fall asleep.

La réponse à la fin de la vidéo !

Comment utiliser le « tu »

Pour former une question avec « tu », on commence par utiliser la question avec intonation.

On commence avec la phrase simple : Jacques est là. Donc : Jacques est là ?

Pis on ajoute un « tu » juste après le verbe :

Jacques est-tu là ?

Si vous êtes pas sûrs où mettre le « tu », c'est pas compliqué. On le met à la même place que le « pas », dans une phrase négative. En passant, vous savez probablement qu'à l'oral, dans les contextes familiers, on dit pas le « ne » de la négation. « On ne dit pas », « on dit pas ».

Donc : Jacques est arrivé. Jacques n'est pas arrivé. Jacques est pas arrivé. Jacques est-tu arrivé ?

En passant, ça marche pour toutes les personnes. By the way, it works for everyone.

Voici des exemples avec « je ».

Je veux d'autre café. Je veux pas d'autre café. I don't want any more coffee. Je veux-tu d'autre café, moi ? Do you want more coffee?

Un deuxième exemple : Je t'ai dit ça. A second example: I told you that. Je t'ai pas dit ça. I didn't tell you that. Je t'ai-tu dit ça ? Did you tell you that?

Voici des exemples avec « tu ».

Tu comprends. Tu comprends pas. Tu comprends-tu ? Do you understand?

Tu veux du café. Tu veux-tu du café ? Do you want some coffee?

Tu viens de Montréal. You come from Montreal. Tu viens-tu de Montréal ? Are you from Montreal?

Ça fait beaucoup de « tu », hein ? That's a lot of "tu", isn't it? Mais comme je vais vous expliquer, c'est deux mots différents. But as I'll explain, they're two different words.

Voici d'autres exemples.

C'est correct. It's correct. C'est-tu correct ? Are you correct?

Il y a un problème. Il y a‑tu un problème ? Is there a problem?

À l'oral, au Québec, on n'utilise pas le « nous » comme pronom sujet. Orally, in Quebec, we do not use the “we” as a subject pronoun. On utilise toujours « on ». « On » utilise toujours « on ».

On est encore amis. We're still friends. On est-tu encore amis ?

On y va. Let's go. On y va-tu ? Are you going?

C'est tout ! That's all !

Les deux « tu » The two "you"

Attention, le pronom « tu » et la particule interrogative « tu », c'est deux mots complètement différents. La particule interrogative « tu » existe pas en français standard.

Par exemple, « Tu veux-tu de la poutine ? For example, "Would you like some poutine? ».

Le premier « tu » est le pronom et le deuxième est la particule interrogative.

Je peux dire : « Je veux-tu de la poutine ? I can say, "Do you want some poutine?" » Je veux-tu de la poutine, moi ? "Would you like some poutine? Tu veux-tu de la poutine ? Lui, il veut-tu de la poutine ? Does he want poutine? Elle, elle veut-tu de la poutine ?

Révision

On va voir si cette vidéo vous a aidé à comprendre ! Je vais vous poser quelques questions en québécois et on va voir si vous comprenez.

Tu parles-tu français ? Ça veut dire : tu parles français ? Parles-tu français ? Est-ce que tu parles français ?

Tu aimes-tu ça, la poutine ? Ça veut dire : aimes-tu ça, la poutine ? Est-ce que tu aimes la poutine ?

Tu comprends-tu ?

Ça veut dire : tu comprends ? It means: do you understand? Comprends-tu ? Do you understand ? Est-ce que tu comprends ?

Vous avez tout compris ? Vous avez-tu tout compris ? Have you understood everything?

Conclusion

J'espère que cette vidéo vous a été utile ! Mon but principal, c'est de vous aider à comprendre quand les gens vous parlent en québécois. C'est pas du tout nécessaire de poser les questions comme ça. Comme je vous l'ai dit au début, c'est une forme de question très familière, donc c'est pas approprié dans toutes les situations, et il faut attendre d'être bien habitué à l'entendre pour savoir comment utiliser cette forme de question. Par contre, c'est sûr que le jour où vous allez réussir à poser des questions avec « tu », vous allez vraiment sonner Québécois ! On the other hand, it's certain that the day you manage to ask questions with "tu", you'll really sound Québécois! Il faut écouter du contenu en français québécois assez facile à comprendre et qui vous intéresse. You have to listen to content in Quebec French that is fairly easy to understand and that interests you. Ça va vous permettre d'apprendre de manière naturelle comment former les questions avec « tu ».

D'ailleurs, si vous allez sur ma chaîne YouTube, vous allez voir une tonne de vidéos en français plus facile à comprendre et avec les sous-titres français et anglais. Et si c'est pas assez, allez voir ma page Patreon : il y a déjà plus de 500 vidéos Frenchpresso en français plus facile à comprendre, avec les sous-titres. Je tiens d'ailleurs à remercier tous mes abonnés Patreon qui rendent cette vidéo possible. Je remercie en particulier mes abonnés VIP, Heather et David.

Si vous avez aimé cette vidéo, s'il vous plaît, cliquez sur « j'aime » et abonnez-vous, si c'est pas déjà fait ! Je vous invite aussi à la partager avec tous ceux et celles que ça pourrait intéresser. I also invite you to share it with anyone who might be interested in it.

La réponse à la question quiz, c'était : trois, s'endormir. The answer to the quiz question was: three, fall asleep. « Je cogne des clous », « j'cogne des clous », ça veut dire « je m'endors », « j'ai sommeil », « j'ai besoin de dormir. "I bang nails", "I bang nails", that means "I fall asleep", "I am sleepy", "I need to sleep. » C'est comme un marteau qui donne des coups par en avant ! It’s like a hammer that hits forward!

À bientôt, pour une nouvelle vidéo Québécois 101 !

Hein ? C'est-tu déjà fini ? Are you over yet? On va-tu se revoir dans la prochaine vidéo ?