Les abeilles reconnues espèce en voie de disparition : la fin de l'humanité préd
A moins de trouver d'autres alternatives à la nourriture que les humains consomment aujourd'hui, l'extinction des abeilles menacerait grandement la survie de l'humanité. En effet, les abeilles sont des insectes "pollinisateurs", qui permettent à 80% des espèces végétales sur terre de se reproduire, de manière naturelle et de manière artificielle. Elles sont par exemple utilisées de manière intensive sur une période de deux semaines dans les plantations aux Etats-Unis pour que les amandiers puissent se reproduire. En France, les bourdons (qui font partie d'une sous-espèce d'abeilles) lâchés dans les serres permettent aux agriculteurs cultivant tomates et melons d'assurer leur production. La disparition des espèces végétales causée par l'extinction des abeilles aurait aussi des conséquences sur la consommation de viandes, car les animaux n'auraient plus de quoi se nourrir. Pourquoi les abeilles sont-elles en train de disparaître dans le monde ? Il y a d'abord l'utilisation massive des insecticides, mais pas que. Certains pays en voie de développement n'utilisent pas de pesticides et voient quand même leurs abeilles disparaître. On peut ainsi avancer que l'extinction progressive des abeilles dans le monde est aussi due à la déforestation, la pollution de l'air, la réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, aux infections parasitaires, à la compétition avec des espèces invasives, au changement climatique ou encore au développement des réseaux 4G. En France, les abeilles se portent par exemple mieux dans les villes qu'à la campagne, car les réseaux 4G sont très puissants là ou la densité des populations humaines est moins forte. Quel état des lieux peut-on dresser de la situation des abeilles dans le monde aujourd'hui ? Les abeilles ont d'abord commencé à disparaître aux Etats-Unis et en Europe. Depuis une vingtaine d'années, elles disparaissent partout dans le monde, que ce soit les abeilles domestiques ou les abeilles sauvages (qui sont beaucoup moins étudiées par les scientifiques et pourtant capitales pour la sauvegarde de notre éco-système). En hiver, le taux de mortalité est de 30% en moyenne (le ratio dit normal est évalué à 10%) avec des disparitions parfois complètes en cours de saison. Ce taux était de 5% dans les années 90.