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Alexandre Dumas. Divers Contes., 07c. La chèvre, le tailleur et ses trois fils. Chapitre 3.

07c. La chèvre, le tailleur et ses trois fils. Chapitre 3.

Chapitre 3.

L'âne qui fait de l'or. Le père se remit à ses loques, et continua son métier ; le fils entra comme ouvrier chez un maître menuisier des environs.

Le second fils était entré chez un meunier.

Quand il eut fini son temps, le maître lui dit : – Pour te récompenser de ta bonne conduite chez moi, je vais te donner un âne d'une espèce toute particulière.

Il ne tire pas la charrette et ne porte pas de sacs. – À quoi donc est-il bon ?

demanda le jeune homme. – Il fait de l'or, répondit le meunier.

– Diable !

et comment faut-il s'y prendre pour lui en faire faire ? – Tu n'as qu'à étendre un drap par terre, l'amener au beau milieu de ce drap, et, dès que tu lui auras dit : « Brick-le-brit !

» alors la bonne bête te crachera de l'or par-devant et par-derrière, en veux-tu, en voilà, et tu n'auras d'autre peine que de le ramasser. Le jeune meunier se mit en route, et partout où il allait, le meilleur était à peine assez bon pour lui ; plus cela coûtait, mieux cela valait, car il avait toujours ses poches pleines de la monnaie d'or du pays.

Cependant, après avoir parcouru le monde pendant un certain temps, il commença à se sentir las de voyager et résolut de retourner chez son père.

– Quand il me verra revenir avec un âne qui fait de l'or, dit-il, sa colère se calmera et je serai le bienvenu.

Mais le sort voulut qu'il entrât justement dans la même auberge où l'on avait changé la table de son frère.

Or, comme ce qu'il avait de plus précieux, c'était son âne, il conduisait son âne à la main. L'aubergiste, qui était très officieux, voulut le débarrasser de ce soin et aller l'attacher à l'écurie ; mais le jeune homme lui dit : – Ne vous donnez pas la peine ; mon âne n'est point un grison comme les autres, et j'aime assez à savoir où il est pour ne pas le perdre de vue.

Cela sembla bizarre à l'aubergiste, et il pensa à part lui qu'un individu qui veut soigner lui-même son âne ne doit pas avoir de quoi faire une grande dépense ; mais, lorsque l'homme à l'âne, ayant tiré deux pièces d'or de sa poche, les lui donna, disant de lui préparer quelque chose de bon, l'hôte ouvrit de grands yeux et courut chercher ce qu'il put trouver de meilleur.

Après le souper, le jeune homme demanda ce qu'il devait ; l'aubergiste lui répondit que, moyennant deux autres pièces d'or, ils seraient quittes ; le compagnon mit la main à la poche, mais son or était épuisé. – Attendez un moment, monsieur l'aubergiste, dit-il, je n'ai plus d'or, c'est vrai, mais je vais en chercher.

Et il sortit, emportant la nappe avec lui.

L'aubergiste était à la fois inquiet et curieux : inquiet de ses deux pièces d'or, et curieux de savoir ce que le voyageur voulait faire de sa nappe.

Il se glissa derrière lui, et, ayant vu que l'étranger verrouillait avec grand soin la porte de l'écurie, il regarda à travers une petite lucarne.

Il vit alors que le jeune homme étendait sa nappe sous l'âne, et il entendit qu'il lui criait : « Brick-le-brit ! Et aussitôt l'animal commença à cracher des pièces d'or par-devant et par-derrière, que l'on aurait juré que c'était une véritable pluie de ducats.

– Oh !

saperlote ! s'écria l'aubergiste, voilà de la monnaie lestement frappée ! Un pareil sac à fortune n'est pas à dédaigner. Un pareil sac de fortune n'est pas à dédaigner. Le jeune homme paya son écot et alla se coucher.

Mais l'aubergiste, au lieu de regagner son lit, se glissa, vers une heure du matin, dans l'écurie, en fit sortir le grand maître de la monnaie, et attacha à sa place un âne ordinaire.

Le lendemain matin, le jeune meunier quitta l'auberge, emmenant l'âne qu'il croyait être le sien.

À midi, il arriva chez son père, qui le reçut à merveille et se réjouit fort de le revoir.

– Qu'es-tu devenu, mon pauvre enfant ?

lui demanda-t-il. – Je suis devenu meunier, mon cher père, répondit le jeune homme.

– Et qu'as-tu rapporté de tes voyages ?

– Un âne.

– Alors, c'est lui qui t'a rapporté, toi, et non pas toi qui l'as rapporté, lui.

– Si fait, mon père ; attendu que mon âne n'est pas un âne comme un autre.

– C'est donc un âne savant, ton âne ?

– Non, c'est un âne d'or.

– Bon !

et comment cela ? – C'est bien simple ; quand je lui dis : « Brick-le-brit !

» aussitôt la bonne bête n'a plus rien à elle, et, par-devant, par-derrière, elle me crache plein un drap de pièces d'or. – J'avoue, dit le vieillard, que je ne croirai à un pareil prodige que quand je le verrai.

– Eh bien, vous le verrez, mon père.

– Quand cela ?

– Invitez pour demain tous nos parents et tous nos amis, et en un instant j'en ferai des gens riches, à commencer, bien entendu, par vous, mon cher père.

– Cela me va fort, dit le vieillard ; ma vue baisse, ma main tremble, et je n'aurai plus à me tourmenter avec mon aiguille.

Il se mit aussitôt en campagne, et alla inviter ses parents et quelques amis.

Dès que tous les invités furent réunis, le meunier fit faire de la place, étendit un drap par terre, et amena l'âne dans la chambre, en ayant soin de le placer au centre du drap.

– Maintenant, dit-il, attention !

Et il cria : – Brick-le-brit !

Mais ce qui, à ce cri, tomba sur le drap ne ressemblait en rien à des pièces d'or, et il fut prouvé que l'âne n'entendait absolument rien à la science de la transmutation des substances, science qui, au reste, n'est point donnée à tous les ânes.

Le pauvre meunier faisait longue mine ; il adressa ses excuses aux parents ; il vit bien qu'on l'avait dupé.

Les invités s'en retournèrent pauvres comme ils étaient venus, et, comme ses espérances étaient perdues, le vieillard dut reprendre son aiguille et se remettre au travail. Le jeune homme se plaça chez un meunier du voisinage.

07c. La chèvre, le tailleur et ses trois fils. Chapitre 3. 07c. Die Ziege, der Schneider und seine drei Söhne. Kapitel 3. 07c. The goat, the tailor and his three sons. Chapter 3. 07c. De geit, de kleermaker en zijn drie zonen. Hoofdstuk 3. 07c. O bode, o alfaiate e os seus três filhos Capítulo 3.

Chapitre 3.

L’âne qui fait de l’or. Der Esel, der Gold macht. The donkey that makes gold. Le père se remit à ses loques, et continua son métier ; le fils entra comme ouvrier chez un maître menuisier des environs. ||||||harapos, trapos, andrajos||||||||||||||| Der Vater holte seine Lumpen zurück und setzte seinen Handel fort; Der Sohn trat als Arbeiter bei einem Tischlermeister in der Gegend ein. The father went back to his rags, and continued his work; the son entered as a workman at the home of a carpenter.

Le second fils était entré chez un meunier. Der zweite Sohn hatte ein Müllerhaus betreten.

Quand il eut fini son temps, le maître lui dit : – Pour te récompenser de ta bonne conduite chez moi, je vais te donner un âne d’une espèce toute particulière.

Il ne tire pas la charrette et ne porte pas de sacs. |||||carreta|||||| Er zieht nicht am Wagen und trägt keine Taschen. He does not pull the cart and does not carry bags. – À quoi donc est-il bon ? - Wozu ist es gut? - What is it good for?

demanda le jeune homme. – Il fait de l’or, répondit le meunier. "Er macht Gold", antwortete der Müller.

– Diable ! - Teufel ! - Devil !

et comment faut-il s’y prendre pour lui en faire faire ? und wie bringen Sie ihn dazu, es zu tun? and how does one go about making it happen? – Tu n’as qu’à étendre un drap par terre, l’amener au beau milieu de ce drap, et, dès que tu lui auras dit : « Brick-le-brit ! |||||sábana|||llevarlo||||||||||||||¡Brick-le-brit!||¡Brick-le-brit! "You have only to lay a sheet on the ground, bring it to the middle of the sheet, and as soon as you have said to him, 'Brick the Brit!'

» alors la bonne bête te crachera de l’or par-devant et par-derrière, en veux-tu, en voilà, et tu n’auras d’autre peine que de le ramasser. |||||escupirá||||||||||||||||||||| Then the good beast will spit you gold in front and behind, do you want it, here it is, and you will have no other trouble than to pick it up. Le jeune meunier se mit en route, et partout où il allait, le meilleur était à peine assez bon pour lui ; plus cela coûtait, mieux cela valait, car il avait toujours ses poches pleines de la monnaie d’or du pays. Der junge Müller machte sich auf den Weg, und überall, wo er hinging, war das Beste kaum gut genug für ihn; Je mehr es kostete, desto besser war es, denn er hatte immer seine Taschen voll mit der Goldwährung des Landes. The young miller set off, and wherever he went, the best was scarcely good enough for him; the more it cost, the better, because he always had his pockets full of the gold coin of the country.

Cependant, après avoir parcouru le monde pendant un certain temps, il commença à se sentir las de voyager et résolut de retourner chez son père. However, after traveling the world for a while, he began to feel tired of traveling and resolved to return to his father's home.

– Quand il me verra revenir avec un âne qui fait de l’or, dit-il, sa colère se calmera et je serai le bienvenu. - Als er mich mit einem Esel zurückkehren sieht, der Gold macht, sagte er, wird seine Wut nachlassen und ich werde willkommen sein.

Mais le sort voulut qu’il entrât justement dans la même auberge où l’on avait changé la table de son frère. Aber das Schicksal würde es haben, dass er dasselbe Gasthaus betrat, in dem der Tisch seines Bruders gewechselt worden war. But fate would have it that he entered precisely the same inn where his brother's table had been changed.

Or, comme ce qu’il avait de plus précieux, c’était son âne, il conduisait son âne à la main. Jetzt, da sein kostbarstes Ding sein Esel war, führte er seinen Esel in seiner Hand. Now, as his most precious thing was his donkey, he was driving his donkey in his hand. L’aubergiste, qui était très officieux, voulut le débarrasser de ce soin et aller l’attacher à l’écurie ; mais le jeune homme lui dit : ||||servicial|||||||||||el establo|||||| Der Wirt, der sehr inoffiziell war, wollte ihn von dieser Fürsorge befreien und ihn an den Stall binden; aber der junge Mann sprach zu ihm: The innkeeper, who was very officious, wished to rid him of this care and go and attach him to the stable; but the young man said to him: – Ne vous donnez pas la peine ; mon âne n’est point un grison comme les autres, et j’aime assez à savoir où il est pour ne pas le perdre de vue. - Mach dir keine Sorgen; Mein Esel ist kein grauer Hund wie die anderen, und ich möchte wissen, wo es ausreicht, ihn nicht aus den Augen zu verlieren. - Do not give yourself the trouble; my donkey is not a grison like the others, and I like to know where he is so as not to lose sight of him.

Cela sembla bizarre à l’aubergiste, et il pensa à part lui qu’un individu qui veut soigner lui-même son âne ne doit pas avoir de quoi faire une grande dépense ; mais, lorsque l’homme à l’âne, ayant tiré deux pièces d’or de sa poche, les lui donna, disant de lui préparer quelque chose de bon, l’hôte ouvrit de grands yeux et courut chercher ce qu’il put trouver de meilleur. Es schien dem Wirt seltsam, und er dachte bei sich, dass eine Person, die sich selbst um seinen Esel kümmern will, nicht genug haben sollte, um große Kosten zu verursachen; aber als der Mann mit dem Esel, der zwei Goldmünzen aus seiner Tasche genommen hatte, sie ihm gab und sagte, um etwas Gutes für ihn vorzubereiten, öffnete der Wirt seine Augen weit und rannte, um zu suchen, was er konnte. besser finden. It seemed odd to the innkeeper, and he thought to himself that an individual who wants to look after his donkey himself must not have much to spend; but when the man with the donkey, having drawn two pieces of gold from his pocket, gave them to him, saying to prepare something good for him, the host opened his eyes wide and ran to get what he could. find better.

Après le souper, le jeune homme demanda ce qu’il devait ; l’aubergiste lui répondit que, moyennant deux autres pièces d’or, ils seraient quittes ; le compagnon mit la main à la poche, mais son or était épuisé. ||||||||||||||a cambio de|||||||en paz||||||||||||| Nach dem Abendessen fragte der junge Mann, was er schulde; der Wirt antwortete, dass für zwei andere Goldstücke sie aufhören würden; Der Begleiter steckte die Hand in die Tasche, aber sein Gold war erschöpft. After supper the young man asked what he owed; the innkeeper replied that, for two other pieces of gold, they would be quit; the companion put his hand in his pocket, but his gold was exhausted. – Attendez un moment, monsieur l’aubergiste, dit-il, je n’ai plus d’or, c’est vrai, mais je vais en chercher. - Warten Sie einen Moment, Herr der Wirt, sagte er, ich habe kein Gold mehr, es ist wahr, aber ich werde etwas bekommen.

Et il sortit, emportant la nappe avec lui. Und er ging hinaus und nahm die Tischdecke mit. And he went out, taking the tablecloth with him.

L’aubergiste était à la fois inquiet et curieux : inquiet de ses deux pièces d’or, et curieux de savoir ce que le voyageur voulait faire de sa nappe. Der Wirt war sowohl besorgt als auch neugierig: besorgt über seine zwei Goldmünzen und neugierig zu wissen, was der Reisende mit seiner Tischdecke machen wollte. The innkeeper was both worried and curious: worried about his two gold coins, and curious about what the traveler wanted to do with his tablecloth.

Il se glissa derrière lui, et, ayant vu que l’étranger verrouillait avec grand soin la porte de l’écurie, il regarda à travers une petite lucarne. ||||||||||cerraba con cuidado|||||||||||||| Er schlüpfte hinter sich und als er sah, dass der Fremde die Stalltür mit großer Sorgfalt abschloss, schaute er durch ein kleines Oberlicht. He slipped behind him, and seeing that the stranger was carefully locking the door of the stable, he looked through a little skylight.

Il vit alors que le jeune homme étendait sa nappe sous l’âne, et il entendit qu’il lui criait : « Brick-le-brit ! |||||||extendía||||||||||||| He then saw that the young man was spreading his tablecloth under the donkey, and he heard that he was shouting to him: "Brick-le-brit! Et aussitôt l’animal commença à cracher des pièces d’or par-devant et par-derrière, que l’on aurait juré que c’était une véritable pluie de ducats. ||||||||||||||||||||||||ducados And immediately the animal began to spit gold coins in front and from behind, that one would have sworn it was a real shower of ducats.

– Oh !

saperlote ! ¡Caramba! Saperlote! s’écria l’aubergiste, voilà de la monnaie lestement frappée ! rief der Wirt, 'hier ist etwas leicht geprägtes Geld! exclaimed the innkeeper; Un pareil sac à fortune n’est pas à dédaigner. Eine solche Vermögenstasche ist nicht zu verachten. Such a bag of fortune is not to be disdained. Un pareil sac de fortune n’est pas à dédaigner. Le jeune homme paya son écot et alla se coucher. |||||parte de cuenta|||| The young man paid his fee and went to bed.

Mais l’aubergiste, au lieu de regagner son lit, se glissa, vers une heure du matin, dans l’écurie, en fit sortir le grand maître de la monnaie, et attacha à sa place un âne ordinaire. Aber der Wirt schlüpfte gegen ein Uhr morgens in den Stall, holte den Großmeister des Geldes heraus und band einen gewöhnlichen Esel an seiner Stelle fest, anstatt zu seinem Bett zurückzukehren. But the innkeeper, instead of returning to his bed, slipped into the stable about one o'clock in the morning, took the grand master out of the coin, and attached an ordinary donkey in his place.

Le lendemain matin, le jeune meunier quitta l’auberge, emmenant l’âne qu’il croyait être le sien. Am nächsten Morgen verließ der junge Müller das Gasthaus und nahm den Esel, den er für seinen hielt. The next morning the young miller left the inn, taking the donkey he thought was his.

À midi, il arriva chez son père, qui le reçut à merveille et se réjouit fort de le revoir.

– Qu’es-tu devenu, mon pauvre enfant ? ¿Qué es?||||| "What have you become, my poor child?

lui demanda-t-il. he asked him. – Je suis devenu meunier, mon cher père, répondit le jeune homme. "Ich bin Müller geworden, mein lieber Vater", antwortete der junge Mann.

– Et qu’as-tu rapporté de tes voyages ? - Und was hast du von deinen Reisen mitgebracht?

– Un âne.

– Alors, c’est lui qui t’a rapporté, toi, et non pas toi qui l’as rapporté, lui. - Also hat er es Ihnen gemeldet und nicht Sie, der es gemeldet hat. "So, it is he who brought you back, you, and not you who brought him back.

– Si fait, mon père ; attendu que mon âne n’est pas un âne comme un autre. - Ja, mein Vater; Während mein Esel kein Esel wie jeder andere ist. "Yes, my father; Whereas my donkey is not a donkey like any other.

– C’est donc un âne savant, ton âne ? - Es ist also ein gelehrter Esel, dein Esel?

– Non, c’est un âne d’or.

– Bon !

et comment cela ? – C’est bien simple ; quand je lui dis : « Brick-le-brit ! - Es ist sehr einfach; wenn ich ihm sage: „Brick-le-brit!

» aussitôt la bonne bête n’a plus rien à elle, et, par-devant, par-derrière, elle me crache plein un drap de pièces d’or. Sofort hat das gute Tier nichts mehr zu bieten, und vorne und hinten spuckt es mir ein Blatt Goldmünzen aus. At once the good animal has nothing left of her, and in front of her, from behind, she spits a sheet of gold coins full. – J’avoue, dit le vieillard, que je ne croirai à un pareil prodige que quand je le verrai. |||||||creeré|||||||||lo vea "Ich gestehe", sagte der alte Mann, "dass ich nicht an ein solches Wunder glauben werde, bis ich es sehe." "I confess," said the old man, "that I will not believe such a prodigy until I see him."

– Eh bien, vous le verrez, mon père.

– Quand cela ?

– Invitez pour demain tous nos parents et tous nos amis, et en un instant j’en ferai des gens riches, à commencer, bien entendu, par vous, mon cher père. - Laden Sie alle unsere Verwandten und alle unsere Freunde morgen ein, und ich werde gleich reiche Leute aus ihnen machen, natürlich beginnend mit Ihnen, meinem lieben Vater. - Invite for tomorrow all our parents and all our friends, and in a moment I will make rich people, starting, of course, by you, my dear father.

– Cela me va fort, dit le vieillard ; ma vue baisse, ma main tremble, et je n’aurai plus à me tourmenter avec mon aiguille. |||||||||||||||no tendré||||||| "Das passt mir sehr gut", sagte der alte Mann; Mein Sehvermögen wird schwächer, meine Hand zittert und ich muss mir keine Sorgen mehr um meine Nadel machen. "It suits me very well," said the old man; my eyes are falling, my hand is trembling, and I will not have to worry about my needle.

Il se mit aussitôt en campagne, et alla inviter ses parents et quelques amis. Er machte sich sofort auf den Weg zur Kampagne und lud seine Eltern und einige Freunde ein. He immediately set out, and went to invite his parents and some friends.

Dès que tous les invités furent réunis, le meunier fit faire de la place, étendit un drap par terre, et amena l’âne dans la chambre, en ayant soin de le placer au centre du drap. Sobald alle Gäste versammelt waren, machte der Müller Platz, breitete ein Blatt auf dem Boden aus und brachte den Esel in das Zimmer, wobei er darauf achtete, es in die Mitte des Blattes zu legen. As soon as all the guests were together, the miller made room, spread a sheet on the ground, and brought the donkey into the room, being careful to place it in the center of the sheet.

– Maintenant, dit-il, attention !

Et il cria : – Brick-le-brit !

Mais ce qui, à ce cri, tomba sur le drap ne ressemblait en rien à des pièces d’or, et il fut prouvé que l’âne n’entendait absolument rien à la science de la transmutation des substances, science qui, au reste, n’est point donnée à tous les ânes. ||||||||||||||||||||||||||||||||transmutación de sustancias||||||||||||| Aber was bei diesem Schrei auf das Blatt fiel, ähnelte überhaupt nicht Goldmünzen, und es wurde bewiesen, dass der Esel in der Wissenschaft der Transmutation von Substanzen absolut nichts verstand, eine Wissenschaft, die darüber hinaus wird nicht allen Eseln gegeben. But what, at this cry, fell on the sheet was nothing like gold coins, and it was proved that the donkey heard absolutely nothing to the science of the transmutation of substances, a science which, besides is not given to all donkeys.

Le pauvre meunier faisait longue mine ; il adressa ses excuses aux parents ; il vit bien qu’on l’avait dupé. |||||||||||||||||engañado The poor miller looked long; he apologized to the parents; he saw that he had been fooled.

Les invités s’en retournèrent pauvres comme ils étaient venus, et, comme ses espérances étaient perdues, le vieillard dut reprendre son aiguille et se remettre au travail. Die Gäste kehrten arm zurück, als sie gekommen waren, und als seine Hoffnungen verloren gingen, musste der alte Mann seine Nadel aufheben und sich wieder an die Arbeit machen. The guests returned poor as they had come, and, as his hopes were lost, the old man had to take his needle and go back to work. Le jeune homme se plaça chez un meunier du voisinage. Der junge Mann ging zur Arbeit mit einem nahe gelegenen Müller. The young man went to a miller's house in the neighborhood.