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French LingQ Podcast 1.0, #52 Marianne & Serge - This and That, Part 1

#52 Marianne & Serge - This and That, Part 1

Serge : hello, salut Marianne !

Marianne : bonjour Serge !

Serge : alors, comment va ?

Marianne : oh, çà va… çà va bien.

J'ai plein de choses à me mettre dans la tête avec les cours et j'ai un peu de mal. Serge : oui au bout d'un moment on sature. Marianne : ben c'est que je suis… en ce moment j'étudie sur le civique et il y a trois leçons, et là j'en suis au deuxième, et c'est la constitution des Etats-Unis. Oh, c'est très intéressant, mais donc çà explique le début de… la constitution, comment çà a été crée et puis même avant, c'est même remonté du temps des Anglais, comment le système politique a changé là-bas même en douze cent et quelques… parce que les Américains, d'origine, beaucoup viennent de l'Angleterre. Et puis, ben là je dois me rappeler les différents articles, les amendements de la constitution et… alors j'ai revu tout çà et bon, çà a l'air d »aller, c'est rentré... et oui… mais non, çà passe pas, parce que… Serge : ah c'est pas évident… Marianne : avant de passer l'examen, y a des petits tests, c'est des auto-examens et donc y a des articles et des amendements qui ont été mélangés avec les numéros… et à côté, il faut relier avec ce à quoi çà correspond… Serge : alors le dixième tiens, qu'est-ce qu'il dit le dixième ? Marianne : de quoi, article ou amendement ?

Serge : amendement… je ne sais pas ce qu'il dit, mais je sais que… j'en ai entendu parlé à la télé ou je sais plus où, le dixième apparemment… je crois que… bon ils sont tous importants, mais celui-là apparemment il avait l'air important, ils en faisaient souvent référence, et ainsi que le cinquième. J'ai une amie américaine qui m'a appris une expression… si on te pose une question et puis que… bon ben tu veux pas répondre, la réponse c'est de dire : « I take the fifth », c'est-à-dire, je prends le cinquième, sous-entendu le cinquième amendement… Marianne : c'est quand une personne ne peut pas témoigner contre elle-même. Serge : d'où l'expression, quand tu n'as pas envie de répondre à une question, quand on te pose une question un peu… peut-être personnelle je suppose… I take the fifth, sous-entendu, et bien selon l'amendement numéro cinq, et bien je n'ai rien à vous dire. Donc tu vois, tu me le confirmes.

Marianne : oui, on ne peut pas témoigner contre soi-même… le dixième ?...

Serge : faudra que tu révises tout çà…

Marianne : oh oui mais je sais, quand je l'ai revu le test là j'ai… oh non, c'est pas rentré… Serge : c'est clair que… j'imagine, si on devait déjà apprendre la notre de constitution, c'est toujours très compliqué toutes ces constitutions… Marianne : ben les amendements, il y en a eu dix… y en a eu plusieurs qui ont été rajoutés… les articles, je crois qu'il y en a sept… Serge : et pourtant ils ont mis du temps à se mettre d'accord sur cette constitution là… Marianne : et bien j'ai vu, a peu près cent jours. Serge : oui, c'est quand ils ont fait les treize premiers Etats… quand ils ont crée la première confédération ? Marianne : non en fait, tout au départ, c'était les articles de la confédération qui a été faite… et la constitution a été faite… peut-être cinq ans après… au départ, moi je croyais que… bon y a eu la déclaration d'indépendance et puis après ils ont fait la constitution, mais non, entre deux il y a eu les articles de la confédération, mais quand j'ai lu çà, et puis c'est pour çà que la constitution a été faite, parce que les articles ne donnaient pas vraiment de pouvoir à l'Etat et moi, çà me fait penser, c'était comme un navire qui n'avait pas de capitaine à bord… parce que c'était, y avait personne qui pouvait, qui avait vraiment de pouvoir, c'était une assemblée de différents états mais y avait personne pour obtenir de l'argent, régler les problèmes… Serge : ton histoire de capitaine, çà me rappelle quelque chose… çà s'est passé y a pas si longtemps dans la… dans notre propre gouvernement ! Justement, c'est ce que Sarko a dit, il a répondu à ses ministres qui apparemment sont un petit peu à cran, il y a un petit peu de dissension, c'est le moins qu'on puisse dire, au niveau des ministres et… devant l'inquiétude, il a dit : « mais vous oubliez qu'il y a un capitaine à la barre », il parlait de lui bien sûr, sous-entendu, ne vous faites pas de souci… et donc l'opposition, enfin les média et entre autre l'opposition, se sont un peu emparé de cette phrase qu'il aurait dite, en disant, le problème c'est que tu as le capitaine justement qui attire l'attention de ses ministres en disant il y a un capitaine à bord, mais il se trouve que les ministres eux ils sont en train de regarder la tempête qu'il y a à l'extérieure et c'est ce qui les inquiète un peu plus. Si tu veux, le capitaine à bord, c'est bien joli mais ils en ont un petit peu rien à faire parce que il savent que le capitaine, contre la tempête, il pourra rien faire bien sûr. Marianne : oui mais quand il n'y a pas de capitaine c'est encore pire. Serge : oui c'est encore pire, mais je veux dire, quand il y a une grosse tempête, tu sais, le capitaine… voilà et le problème c'est que là y a une grosse tempête actuellement et le problème c'est que elle est pas prêt d'arrêter apparemment, je viens de lire un gros titre, je me suis arrêté aux gros titres parce que çà fait tellement peur tous ces gros titres que j'ose même plus aller dans le détail. Ils parlaient de Ford qui serait prêt à déposer le bilan, enfin disons… non general Motors pardon, qui serait, qui évoque la possibilité d'une liquidation, sachant que c'est un des trois grands, les « big three » aux Etats-Unis et y a pas de raison que les autres ne suivent pas, et le secteur automobile là-bas comme en France, comme en Europe, comme partout dans le monde, il doit prendre environ dix pour cent de la masse salariale, des travailleurs… imagine si… si tout ces… grosses entreprises de voitures, déposent le bilan, c'est pas dix pour cent de chômeur qu'on va avoir, c'est… on va arriver à des trente, quarante pour cent. Je ne sais plus combien il y en avait eu en 29 mais…

Marianne : oui, c'était ce que j'étais en train de penser… Serge : mais ils étaient monté…

Marianne : oui çà devait être autour de 25, 28 pour cent.

Serge : oui, ils étaient montés assez haut aux Etats-Unis… le problème c'est qu'on demande souvent se comparer entre les deux crises, mais le problème c'est que y a rien de comparable, ni dans la crise, ni dans les moyens pour la guérir. La crise est différente même si la bourse a chuté… la chute de la bourse, c'est qu'un effet de la crise, mais les raisons de la crise elles sont autres et puis si on veut appliquer les méthodes qu'on avait appliquées à ce moment-là, c'est pas la peine, çà ne marchera pas, c'est pas du tout la même chose, on ne vit plus dans le même monde… Marianne : non et puis en plus après y a eu la seconde guerre mondiale.

Serge : oui mais à la limite, bon c'est triste mais çà a été un bien… pour l'économie, puisqu'il a fallu tout reconstruire… c'est vrai, c'est triste à dire mais bon, le problème du chômage il avait été réglé à ce moment-là… Marianne : ben tout reconstruire à ce moment-là…

Serge : avec toute les pertes qu'il y a eu… Marianne : ce qu'il y a c'est que le entreprises ont tourné à plein régime pour… Serge : parce qu'en fait les Etats-Unis… çà tournait à plein régime pour pouvoir fournir en matériel tout les pays du monde, mais tout le monde est en guerre là, enfin c'est plus une guerre armée, militaire, c'est une guerre économique et donc le problème c'est que les Etats-Unis sont plus là pour faire marcher la boutique, puisque le problème il vient quand même de, il vient d'eux au départ et puis çà s'est étendu partout alors bon… je sais pas trop… mais bon, ton histoire de capitaine, çà m'a rappelé… le capitaine, il a du boulot en ce moment entre nos départements d'outre-mer, je crois que çà fait feu de tout bois. Marianne : oui y a la tempête et le feu à bord…

Serge : y a du boulot là, je lui laisse sa place… je préfère la mienne…

Marianne : et quand il y a un problème, les rats quittent le navire !

Serge : oui mais le capitaine il est sensé partir en dernier, j'espère qu'il va y penser ! Marianne : en tout cas ! enfin… je saute d'un sujet à l'autre… j'essaie de changer avec cette histoire d'amendements et d'articles que je ne retiens même pas… je crois que j'ai même pas retenu la moitié, mais enfin çà fait que quelques jours que je suis dessus donc il va falloir que.. que je fasse çà. Mais il y a une chose que j'ai appris parce que il y a aussi détaillé les personnes qui ont aidé à écrire cette constitution et… j'ai appris, c'est que Thomas Jefferson était… Serge : était le deuxième président lui, non ?

Marianne : troisième, et John Adams qui est le quatrième...

Serge : oui, y avait eu son fils à Adams je crois qui a été le cinquième non ? Je crois bien qu'il y a eu deux Adams à la suite, et y avait le père et le fils... Marianne : pas à la suite, je crois qu'il y a eu deux Adams, mais pas à la suite… Serge : je croyais que son fils avait pris la suite un peu comme les Bush… enfin non les Bush y a une interruption entre mais bon…

Marianne : non, non, y en a eu deux, mais c'était pas à la suite et c'était pas… Serge : parce que le premier c'était quoi, Washington ? Après y a eu Jefferson ? Ah non, troisième Jefferson, alors le deuxième… Ha le deuxième il est connu ! Je me souviens plus… Jefferson le troisième, Adams le quatrième etc…

Marianne : etc…

Serge : et le dernier je m'en souviens, c'est Obama ! Marianne : comment se rappeler de tout çà aussi… y a je ne sais combien de… c'est çà les cours, il faut que j'apprenne du premier au dernier président mais tu vois je me rappelle même pas du deuxième ! Serge : 44, y en a eu 44, un truc comme çà, c'est le 44ème Obama non ? Ecoute, je ne connais déjà pas les nôtres.

Marianne : oui

Serge : je connais les derniers mais…

Marianne : si çà se trouve, y a des Américains qui ne savent même pas la constitution complète, comment elle est faite, les présidents du premier au dernier est-ce qu'ils le savent ? Serge : oh y a de grandes chances qu'il y en a qui ne connaissent pas puisque c'est quand même… je pense qu'ils ont les mêmes problèmes que nous… combien y a d'élèves chez nous qui connaissent tous les… tu sais, nous quand on faisait le, quand on accueillait à l'époque quand y avait encore le service militaire en France, le service militaire obligatoire, donc tous les deux mois y avait une nouvelle classe qui arrivait… la classe, ben c'était les gens du même âge qui était enrôlés, enfin incorporés pour faire leur service national de un an, et donc on faisait une petite évaluation de leur niveau, c'était... çà permettait un peu de, d'évaluer le niveau d'instruction des Français, et donc on demandait en quelle république on était, en autre, y avait de tout, je me demande si y en a même pas même qui pensaient qu'on était dans une royauté, alors de là après à se souvenir tous les présidents, donc j'imagine qu'aux Etats-Unis y doit y avoir le même problème… Marianne : Mais en fait je crois que t'as raison quand même, je crois que Jefferson c'était le deuxième… Serge : je sais pas mais je sais qu'il est bien placé, il est sur le podium… Marianne : Washington c'est sûr, c'est le premier ! Serge : Ah oui çà c'est sûr ! Marianne : Jefferson, oui c'est peut-être le deuxième. Dans ce cas-là, ce serait Jefferson le deuxième, Adams le troisième…

Serge : Non, non, il me semble qu'il y en un entre, qui est connu mais le nom m'échappe… Marianne : oui, y aurait…

Serge : C'est peut-être Adams… Marianne : Washington, Jefferson, Adams et Madison…

Serge : Madison comme la danse ?

Marianne : James Madison ? Ne me demande pas après hein ! Donc oui, j'ai appris c'est que Jefferson et Adams, sont morts tous les deux le même jour, et à cinquante ans, jour pour jour après la signature de la déclaration d'indépendance… Serge : ben si on te pose la question tu vois, tu te feras pas coller là-dessus !

Marianne : j'ai dit tiens, c'est intéressant. Serge : eh bien écoute…

Marianne : Ah, t'as cherché ? Serge : Ecoute, on a faux !

Marianne : Ah bon !

Serge : on a faux, enfin on a faux… euh… disons que tu as plus raison que moi. Bon effectivement, Washington est le premier, bon çà, on avait raison… le deuxième c'est John Adams et Jefferson est bien le numéro trois… Marianne : John Adams ! Serge : donc il est sur le podium… et après tu as Madison, tu as raison… et après y a le fameux James Monroe et le John Quincy Adams qui à mon avis devait être le fils de Adams, du John, mais je suis pas sûr. Mais donc c'est Washington, Adams, Jefferson. Voilà le podium.

Marianne : Ah oui !

Serge : Tiens je vais voir par curiosité, je vais voir où ils s'arrêtent… Ah ! ben moi ils arrêtent à Georges W. Bush ! Ils ont pas mis encore Barack Obama.

Marianne : je suis curieuse…

Serge : ben tu vois moi j'arrive à me souvenir jusqu'à, en remontant dans le temps… je vais jusqu'à Hoover en 29-33, après le nom il m'est totalement inconnu. Coolidge, après y a Harding, Wilson… Woodrow ! Ah si Woodrow Wilson, bon çà c'était pendant la première guerre mondiale, donc celui-là… ce serait intéressant de poser la question, combien y a d'Américains qui connaissent tous les… tous leurs présidents, dans l'ordre hein, parce que bon, citer les noms… on va y arriver mais… parce que y a des noms quand même qui sont vraiment… tu sais, Abraham Lincoln, Grant… Marianne : ben je crois que c'était… Jackson, parait que c'était un bon président. Je crois que çà devait être le premier qui était issu de… ou qui était pour le peuple. Les autres aussi mais… je crois que A Jackson c'était un bon, pendant sa présidence… Serge : bon y'en a qui ont des drôles de trognes mais y en a qui ont des têtes sympathiques. Y en a, ils font peur un peu.

Marianne : Sur Internet y a des…

Serge : ben y a le petit médaillon en plus avec le portrait ou la photo.

Marianne : oui bon donc… il va falloir que… se rappeler les noms et les dates…

Serge : oui c'est dur d'apprendre des choses comme çà… Marianne : je pensais à çà tout à l'heure quand j'ai regardé les questions là… du test, ben non, il faut que je révise encore, je suis pas encore prête et je me disais aussi mais est-ce que les Américains ils savent çà ? Serge : tu connais les tiens toi, de présidents ? Bon les six derniers, çà va mais alors avant !

Marianne : Non

Serge : les noms je les connais, mais savoir qui était là et quand et comment, c'est différent. Marianne : ben c'est le podcast qu'on parlait, au Cambodge, les années 70 ou 79, on se demandait qui était… Serge : ben si, c'était VGE, çà c'est sûr, mais savoir après en quelle année exactement s'était passé les évènements… Marianne : voilà, ah et puis j'ai entendu une histoire… comme la dernière fois on a parlé des dictatures, des communistes et tout çà… et peut-être le lendemain ou le surlendemain, j'ai lu qu'il y a une histoire qui circule à Cuba… bon, imaginons la mort de Fidel Castro. Fidel Castro monte au paradis, et au paradis bien sûr, ils n'en veulent pas. Serge : Non !

Marianne : surprise ! Donc, ils l'envoient en enfer, et puis Castro il est pas trop… content d'être en enfer, donc pour gagner du temps, il dit au diable que… il a oublié ses valises au paradis. Donc le diable il envoie des petits diablotins au paradis, chercher les valises, mais le problème, c'est que les portes sont fermées. Donc, qu'est-ce qu'ils font tous les deux ? Ils escaladent le mur. Mais ils sont vus de l'intérieur du jardin du paradis, et il y a des anges qui sont là, ils regardent les deux diablotins faire… et y en a un qui dit à l'autre : « regarde-moi çà, çà fait même pas cinq minutes que Fidel Castro est en enfer, qu'il y a déjà des réfugiés ! Serge : çà, c'est une blague qui vient des Etats-Unis je suppose, non ? Marianne : je sais pas.

Serge : Ce qui est sûr qui circule à Cuba, c'est que… enfin à Cuba ou ailleurs, c'est que on est… y a des gens qui pensent qu'il est… effectivement qu'il est mort et qu'ils cachent sa mort parce qu'il a été pris… y a eu des photos de montrées du gouvernement, officiellement, pour montrer qu'il était bien vivant mais en fait, apparemment les photos ont été étudiées, et il se pourrait bien que se soit des photos truquées… Marianne : et là çà fait un certain temps qu'on n'entend plus parler de lui… Serge : oui, oui qu'on n'entend plus parler, qu'on ne le voit plus et effectivement, alors, pourquoi ils cachent sa mort… bon je veux bien que ce soit une icône là-bas, peut-être un peu moins maintenant mais à mon avis, ils pensent que… Marianne : pour maintenir le régime en place…

Serge : oui voilà, ils ont peut-être peur que tout s'écroule et puis… Marianne : çà peut déstabiliser.

Serge : je crois que à Cuba là-bas, si les deux petits diablotins ils sont partis pour se réfugier, c'est bien que y a quand même un gros problème, parce que l'histoire, elle est rigolote mais enfin, je pense que il y a un fond de vérité… quand on voit tous les Cubains qui cherchent asile, qui fuient, ou les équipes Cubaines, tu sais y a eu pas mal d'histoires dans le passé où des sélections d'athlètes Cubains, et entre autre, c'est arrivé chez les boxeurs qui étaient partis faire une tournée aux Etats-Unis, dans le cadre de la préparation, ils ne sont jamais revenus les mecs… et y a eu pas mal de cas comme çà, d'athlètes à Cuba, et ailleurs, dans d'autres pays, en général communistes, au hasard, allez savoir pourquoi… qui, à l'occasion de tournées, ben en profitaient pour prendre la poudre d'escampette et puis se réfugier, demander l'asile, c'est quand même significatif, y a pas de fumée sans feu. Si effectivement il est, il serait décédé… ils le cachent à mon avis oui pour éviter le chaos, parce que son frère n'a pas du tout l'aura que lui, a, même si bon… chacun a ses opinions… mais enfin il était certainement aimé d'une partie de la population et il avait un charisme, et son frère apparemment il est complètement transparent à côté de lui. Donc l'après Castro, effectivement je pense qu'ils ne savent pas comment, ils savent pas s'ils vont pouvoir le gérer, et comment… et peut-être bien qu'ils cachent pour çà… bon il est peut-être pas mort non plus mais… Marianne : non, il faut pas tuer les gens avant de…

Serge : non, non… avant d'avoir vendu la peau ! Non, çà n'a rien à voir !

#52 Marianne & Serge - This and That, Part 1 #52 Marianne & Serge - This and That, Part 1 #52 Marianne & Serge - This and That, Part 1 #52 ماریان و سرژ - این و آن، قسمت 1 #52 Marianne & Serge - Dit en dat, deel 1 #52 Marianne & Serge - Isto e aquilo, Parte 1 #52 Марианна и Серж - Это и То, часть 1 #52 Marianne & Serge - Det här och det där, del 1 #52 Marianne & Serge - Bu ve Şu, Bölüm 1

Serge : hello, salut Marianne !

Marianne : bonjour Serge !

Serge : alors, comment va ?

Marianne : oh, çà va… çà va bien.

J'ai plein de choses à me mettre dans la tête avec les cours et j'ai un peu de mal. I have a lot of things to put in the head with the courses and I have a little trouble. Tengo muchas cosas que poner en mi cabeza con las lecciones y tengo un pequeño problema. Serge : oui au bout d'un moment on sature. |||||||saturates Serge: yes after a while we saturate. Serge: sí después de un rato nos saturamos. Marianne : ben c'est que je suis… en ce moment j'étudie sur le civique et il y  a trois leçons, et là j'en suis au deuxième, et c'est la constitution des Etats-Unis. ||||||||||||civic||||||||||||||||||| Marianne: well it is that I am… at the moment I am studying civics and there are three lessons, and here I am in the second, and it is the constitution of the United States. Marianne: bueno es que estoy… en este momento estoy estudiando civismo y hay tres lecciones, y aquí estoy en la segunda, y es la constitución de Estados Unidos. Oh, c'est très intéressant, mais donc çà explique le début de… la constitution, comment çà a été crée et puis même avant, c'est même remonté du temps des Anglais, comment le système politique a changé là-bas même en douze cent et quelques… parce que les Américains, d'origine, beaucoup viennent de l'Angleterre. Oh, that's very interesting, but so that explains the beginning of... the constitution, how it was created and even before, it even dates back to the time of the English, how the political system changed there even in the twelfth century and some... because the Americans, originally, many come from England. Oh, es muy interesante, pero eso explica el comienzo de ... la constitución, cómo se creó y luego incluso antes, incluso se remonta a la época de los ingleses, cómo cambió el sistema político allí incluso en mil doscientos y algo ... porque los estadounidenses, originalmente, muchos vienen de Inglaterra. Et puis, ben là  je dois me rappeler les différents articles, les amendements de la constitution et… alors j'ai revu tout çà et bon, çà a l'air d »aller, c'est rentré... et oui… mais non, çà passe pas, parce que… And then, well, I have to remember the different articles, the amendments of the constitution and... so I reviewed all that and well, it seems to be going well, it's understood... and yes... but no, it doesn't work, because... Y luego, bueno ahí tengo que recordar los varios artículos, las enmiendas a la constitución y… entonces revisé todo eso y bueno, parece que se va, está de vuelta… y sí… pero no, eso no funciona, porque ... Serge : ah c'est pas évident… Serge: oh, it's not easy... Marianne : avant de passer l'examen, y a des petits tests, c'est des auto-examens et donc y a des articles et des amendements qui ont été mélangés avec les numéros… et à côté, il faut relier avec ce à quoi çà correspond… |||||||||||||||||||||||||||||||||||reconnect|||||| Marianne: antes de hacer el examen, hay pequeñas pruebas, son autoexámenes y por lo tanto hay artículos y enmiendas que se han mezclado con los números ... y al lado hay que enlazar con lo que concuerda… Serge : alors le dixième tiens, qu'est-ce qu'il dit le dixième ? Marianne : de quoi, article ou amendement ? Marianne: ¿de qué, artículo o enmienda?

Serge : amendement… je ne sais pas ce qu'il dit, mais je sais que… j'en ai entendu parlé à la télé ou je sais plus où, le dixième apparemment… je crois que… bon ils sont tous importants, mais celui-là apparemment il avait l'air important, ils en faisaient souvent référence, et ainsi que le cinquième. Serge: Enmienda... no sé lo que dice, pero sé que... lo he oído en la tele o donde sea, la décima al parecer... creo que... bueno todas son importantes, pero esa al parecer parecía importante, se referían a ella a menudo, y también la quinta. J'ai une amie américaine qui m'a appris une expression… si on te pose une question et puis que… bon ben tu veux pas répondre, la réponse c'est de dire : « I take the fifth », c'est-à-dire, je prends le cinquième, sous-entendu le cinquième amendement… ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||under|||| I have an American friend who taught me an expression... if you are asked a question and then... well you don't want to answer, the response is to say: 'I take the fifth,' meaning, I plead the fifth, implying the fifth amendment... Tengo un amigo americano que me enseñó una expresión ... si alguien te hace una pregunta y luego ... bueno, no quieres contestar, la respuesta es decir: "Tomo el quinto", es decir - es decir, tomo la quinta, implicaba la quinta enmienda ... Marianne : c'est quand une personne ne peut pas témoigner contre elle-même. Marianne: it's when a person cannot testify against themselves. Serge : d'où l'expression, quand tu n'as pas envie de répondre à une question, quand on te pose une question un peu… peut-être personnelle je suppose… I take the fifth, sous-entendu, et bien selon l'amendement numéro cinq, et bien je n'ai rien à vous dire. Serge: hence the expression, when you don't feel like answering a question, when you are asked a question that is a bit... maybe personal I suppose... I take the fifth, implying, well according to the fifth amendment, I have nothing to say to you. Serge: de ahí la expresión, cuando no quieres contestar una pregunta, cuando te hacen una pregunta que es un poco… tal vez personal supongo… tomo la quinta, implícita, y bien según enmienda número cinco, bueno, no tengo nada que decirles. Donc tu vois, tu me le confirmes. Ya ves, me lo confirmas.

Marianne : oui, on ne peut pas témoigner contre soi-même… le dixième ?...

Serge : faudra que tu révises tout çà… Serge: tendrás que revisar todo eso...

Marianne : oh oui mais je sais, quand je l'ai revu le test là j'ai… oh non, c'est pas rentré… Serge : c'est clair que… j'imagine, si on devait déjà apprendre la notre de constitution, c'est toujours très compliqué toutes ces constitutions… Marianne : ben les amendements, il y en a eu dix… y en a eu plusieurs qui ont été rajoutés… les articles, je crois qu'il y en a sept… Serge : et pourtant ils ont mis du temps à se mettre d'accord sur cette  constitution là… Marianne : et bien j'ai vu, a peu près cent jours. Marianne: bueno lo vi, unos cien días. Serge : oui, c'est quand ils ont fait les treize premiers Etats… quand ils ont crée la première confédération ? Marianne : non en fait, tout au départ, c'était les articles de la confédération qui a été faite… et la constitution a été faite… peut-être cinq ans après… au départ, moi je croyais que… bon y a eu la déclaration d'indépendance et puis après ils ont fait la constitution, mais non, entre deux il y a eu les articles de la confédération, mais quand j'ai lu çà, et puis c'est pour çà que la constitution a été faite, parce que les articles ne donnaient pas vraiment de pouvoir à l'Etat et moi, çà me fait penser, c'était comme un navire qui n'avait pas de capitaine à bord… parce que c'était, y avait personne qui pouvait, qui avait vraiment de pouvoir, c'était une assemblée de différents états mais y avait personne pour obtenir de l'argent, régler les problèmes… Serge : ton histoire de capitaine, çà me rappelle quelque chose… çà s'est passé y a pas si longtemps dans la… dans notre propre gouvernement ! Serge: tu historia de capitán, eso me recuerda algo ... ¡sucedió no hace mucho en ... en nuestro propio gobierno! Justement, c'est ce que Sarko a dit, il a répondu à ses ministres qui apparemment sont un petit peu à cran, il y a un petit peu de dissension, c'est le moins qu'on puisse dire, au niveau des ministres et… devant l'inquiétude, il a dit : « mais vous oubliez qu'il y a un capitaine à la barre », il parlait de lui bien sûr, sous-entendu, ne vous faites pas de souci… et donc l'opposition, enfin les média et entre autre l'opposition, se sont un peu emparé de cette phrase qu'il aurait dite, en disant, le problème c'est que tu as le capitaine justement qui attire l'attention de ses ministres en disant il y a un capitaine à bord, mais il se trouve que les ministres eux ils sont en train de regarder la tempête qu'il y a à l'extérieure et c'est ce qui les inquiète un peu plus. Exactly, that's what Sarko said, he answered his ministers who apparently are a little on edge, there is a bit of dissension, to say the least, at the ministerial level and... in the face of worry, he said: 'but you forget that there is a captain at the helm,' he was talking about himself of course, implying, don't worry... and so the opposition, well the media and among others the opposition, have seized this phrase that he allegedly said, saying, the problem is that you have the captain precisely drawing the attention of his ministers by saying there is a captain on board, but the fact is that the ministers are in fact looking at the storm outside and that is what worries them even more. Exacto, esto es lo que dijo Sarko, respondió a sus ministros que aparentemente están un poco nerviosos, hay un poco de disensión, por decir lo menos, a nivel de los ministros. y… ante la preocupación, dijo: “pero te olvidas que hay un capitán al timón”, habló de sí mismo por supuesto, implicó, no te preocupes… y por lo tanto la oposición , finalmente los medios de comunicación y entre otras cosas la oposición, tomaron un poco de esta frase que habría dicho, diciendo, el problema es que tiene el capitán que llama la atención de sus ministros al decir que Hay un capitán a bordo, pero resulta que los ministros están mirando afuera la tormenta y eso es lo que les preocupa un poco más. Si tu veux, le capitaine à bord, c'est bien joli mais ils en ont un petit peu rien à faire parce que il savent que le capitaine, contre la tempête, il pourra rien faire bien sûr. If you want, the captain on board is all well and good but they don't really care because they know that the captain, against the storm, won't be able to do anything of course. Si quieres, el capitán a bordo, es muy agradable, pero les importa un comino porque saben que el capitán, contra la tormenta, no puede hacer nada por supuesto. Marianne : oui mais quand il n'y a pas de capitaine c'est encore pire. Marianne: yes but when there is no captain it's even worse. Serge : oui c'est encore pire, mais je veux dire, quand il y a une grosse tempête, tu sais, le capitaine… voilà et le problème c'est que là y a une grosse tempête actuellement et le problème c'est que elle est pas prêt d'arrêter apparemment, je viens de lire un gros titre, je me suis arrêté aux gros titres parce que çà fait tellement peur tous ces gros titres que j'ose même plus aller dans le détail. Ils parlaient de Ford qui serait prêt à déposer le bilan, enfin disons… non general Motors pardon, qui serait, qui évoque la possibilité d'une liquidation, sachant que c'est un des trois grands, les « big three » aux Etats-Unis et y a pas de raison que les autres ne suivent pas, et le secteur automobile là-bas comme en France, comme en Europe, comme partout dans le monde, il doit prendre environ dix pour cent de la masse salariale, des travailleurs… imagine si… si tout ces… grosses entreprises de voitures, déposent le bilan, c'est pas dix pour cent de chômeur qu'on va avoir, c'est… on va arriver à des trente, quarante pour cent. They were talking about Ford who would be ready to file for bankruptcy, finally let's say... no, sorry, General Motors, who would be considering the possibility of liquidation, knowing that it's one of the Big Three in the United States and there's no reason for the others not to follow suit, and the automotive sector there as in France, in Europe, everywhere in the world, it must represent around ten percent of the workforce... imagine if... if all these big car companies go bankrupt, it's not just ten percent of unemployed people we're going to have, it's... we might end up with thirty, forty percent. Je ne sais plus combien il y en avait eu en 29 mais… I don't remember how many there were in '29 but...

Marianne : oui, c'était ce que j'étais en train de penser… Marianne: yes, that's what I was thinking... Serge : mais ils étaient monté…

Marianne : oui çà devait être autour de 25, 28 pour cent.

Serge : oui, ils étaient montés assez haut aux Etats-Unis… le problème c'est qu'on demande souvent se comparer entre les deux crises, mais le problème c'est que y a rien de comparable, ni dans la crise, ni dans les moyens pour la guérir. La crise est différente même si la bourse a chuté… la chute de la bourse, c'est qu'un effet de la crise, mais les raisons de la crise elles sont autres et puis si on veut appliquer les méthodes qu'on avait appliquées à ce moment-là, c'est pas la peine, çà ne marchera pas, c'est pas du tout la même chose, on ne vit plus dans le même monde… Marianne : non et puis en plus après y a eu la seconde guerre mondiale.

Serge : oui mais à la limite, bon c'est triste mais çà a été un bien… pour l'économie, puisqu'il a fallu tout reconstruire… c'est vrai, c'est triste à dire mais bon, le problème du chômage il avait été réglé à ce moment-là… Marianne : ben tout reconstruire à ce moment-là… Marianne: bueno reconstruir todo en ese momento ...

Serge : avec toute les pertes qu'il y a eu… Serge: con todas las pérdidas que ha habido ... Marianne : ce qu'il y a c'est que le entreprises ont tourné à plein régime pour… Marianne: lo que hay es que las empresas han estado funcionando a toda velocidad para ... Serge : parce qu'en fait les Etats-Unis… çà tournait à plein régime pour pouvoir fournir en matériel tout les pays du monde, mais tout le monde est en guerre là, enfin c'est plus une guerre armée, militaire, c'est une guerre économique et donc le problème c'est que les Etats-Unis sont plus là pour faire marcher la boutique, puisque le problème il vient quand même de, il vient d'eux au départ et puis çà s'est étendu partout alors bon… je sais pas trop… mais bon, ton histoire de capitaine, çà m'a rappelé… le capitaine, il a du boulot en ce moment entre nos départements d'outre-mer, je crois que çà fait feu de tout bois. Serge: because actually the United States... they were running at full capacity to be able to supply equipment to all the countries in the world, but everyone is at war, well it's not really an armed, military war, it's an economic war and so the problem is that the United States are no longer there to run the shop, since the problem actually comes from them from the start and then it spread everywhere so well... I'm not sure... but well, your story about the captain, it reminded me... the captain, he has a lot of work right now between our overseas departments, I think it's all hands on deck. Marianne : oui y a la tempête et le feu à bord… Marianne: yes, there's a storm and fire on board...

Serge : y a du boulot là, je lui laisse sa place… je préfère la mienne… Serge: there's a lot of work there, I'll let him have his place... I prefer mine...

Marianne : et quand il y a un problème, les rats quittent le navire !

Serge : oui mais le capitaine il est sensé partir en dernier, j'espère qu'il va y penser ! Marianne : en tout cas ! enfin… je saute d'un sujet à l'autre… j'essaie de changer avec cette histoire d'amendements et d'articles que je ne retiens même pas… je crois que j'ai même pas retenu la moitié, mais enfin çà fait que quelques jours que je suis dessus donc il va falloir que.. que je fasse çà. Finally… I'm jumping from one subject to another... I'm trying to keep up with this story of amendments and articles that I can't even remember... I think I haven't retained even half of it, but well it's only been a few days that I've been working on it so I'll have to... have to do that. Mais il y a une chose que j'ai appris parce que il y a aussi détaillé les personnes qui ont aidé à écrire cette constitution et… j'ai appris, c'est que Thomas Jefferson était… But there's one thing I've learned because they also detailed the people who helped write this constitution and... I learned, that Thomas Jefferson was... Serge : était le deuxième président lui, non ? Serge: was he the second president, right?

Marianne : troisième, et John Adams qui est le quatrième...

Serge : oui, y avait eu son fils à Adams je crois qui a été le cinquième non ? Je crois bien qu'il y a eu deux Adams à la suite, et y avait le père et le fils... Marianne : pas à la suite, je crois qu'il y a eu deux Adams, mais pas à la suite… Marianne: not in a row, I think there were two Adams, but not in a row… Serge : je croyais que son fils avait pris la suite un peu comme les Bush… enfin non les Bush y a une interruption entre mais bon… Serge: I thought his son had taken over like the Bushes… well no, the Bushes had an interruption in between but still…

Marianne : non, non, y en a eu deux, mais c'était pas à la suite et c'était pas… Marianne: no, no, there were two, but it wasn't in a row and it wasn't… Serge : parce que le premier c'était quoi, Washington ? Après y a eu Jefferson ? Ah non, troisième Jefferson, alors le deuxième… Ha le deuxième il est connu ! Je me souviens plus… Jefferson le troisième, Adams le quatrième etc…

Marianne : etc…

Serge : et le dernier je m'en souviens, c'est Obama ! Marianne : comment se rappeler de tout çà aussi… y a je ne sais combien de… c'est çà les cours, il faut que j'apprenne du premier au dernier président mais tu vois je me rappelle même pas du deuxième ! Serge : 44, y en a eu 44, un truc comme çà, c'est le 44ème Obama non ? Ecoute, je ne connais déjà pas les nôtres. Listen, I already don't know ours.

Marianne : oui Marianne: yes

Serge : je connais les derniers mais… Serge: I know the latest ones but...

Marianne : si çà se trouve, y a des Américains qui ne savent même pas la constitution complète, comment elle est faite, les présidents du premier au dernier est-ce qu'ils le savent ? Marianne: You know, there may be Americans who don't even know the complete constitution, how it is structured, from the first to the last president, do they know that? Serge : oh y a de grandes chances qu'il y  en a qui ne connaissent pas puisque c'est quand même… je pense qu'ils ont les mêmes problèmes que nous… combien y a d'élèves chez nous qui connaissent tous les… tu sais, nous quand on faisait le, quand on accueillait à l'époque quand y avait encore le service militaire en France, le service militaire obligatoire, donc tous les deux mois y avait une nouvelle classe qui arrivait… la classe, ben c'était les gens du même âge qui était enrôlés, enfin incorporés pour faire leur service national de un an, et donc on faisait une petite évaluation de leur niveau, c'était... çà permettait un peu de, d'évaluer le niveau d'instruction des Français, et donc on demandait en quelle république on était, en autre, y avait de tout, je me demande si y en a même pas même qui pensaient qu'on était dans une royauté, alors de là après à se souvenir tous les présidents, donc j'imagine qu'aux Etats-Unis y doit  y avoir le même problème… Serge: Oh, there is a good chance that there are some who do not know because it's still... I think they have the same problems as us... How many students here know all the... you know, when we used to do, when we welcomed at the time when there was still mandatory military service in France, so every two months a new class would arrive... the class, well it was people of the same age who were enlisted, finally incorporated to do their one-year national service, and so we would do a little assessment of their level, it was... it allowed to assess the level of education of the French people, and so we asked in which republic we were, among other things, there was everything, I wonder if there were even some who thought we were in a monarchy, so from there on to remember all the presidents, so I guess that in the United States they must have the same problem... Marianne : Mais en fait je crois que t'as raison quand même, je crois que Jefferson c'était le deuxième… Marianne: But actually I think you're right, I think Jefferson was the second... Serge : je sais pas mais je sais qu'il est bien placé, il est sur le podium… Marianne : Washington c'est sûr, c'est le premier ! Serge : Ah oui çà c'est sûr ! Marianne : Jefferson, oui c'est peut-être le deuxième. Dans ce cas-là, ce serait Jefferson le deuxième, Adams le troisième…

Serge : Non, non, il me semble qu'il y en un entre, qui est connu mais le nom m'échappe… Serge: No, no, it seems to me that there is one in between, which is known but the name escapes me... Marianne : oui, y aurait…

Serge : C'est peut-être Adams… Marianne : Washington, Jefferson, Adams et Madison…

Serge : Madison comme la danse ?

Marianne : James Madison ? Ne me demande pas après hein ! Donc oui, j'ai appris c'est que Jefferson et Adams, sont morts tous les deux le même jour, et à cinquante ans, jour pour jour après la signature de la déclaration d'indépendance… Serge : ben si on te pose la question tu vois, tu te feras pas coller là-dessus !

Marianne : j'ai dit tiens, c'est intéressant. Serge : eh bien écoute…

Marianne : Ah, t'as cherché ? Serge : Ecoute, on a faux ! Serge: Listen, we are wrong!

Marianne : Ah bon ! Marianne: Oh really!

Serge : on a faux, enfin on a faux… euh… disons que tu as plus raison que moi. Serge: we are wrong, well we are wrong... um... let's say you are more right than me. Bon effectivement, Washington est le premier, bon çà, on avait raison… le deuxième c'est John Adams et Jefferson est bien le numéro trois… Marianne : John Adams ! Serge : donc il est sur le podium… et après tu as Madison, tu as raison… et après y a le fameux James Monroe et le John Quincy Adams qui à mon avis devait être le fils de Adams, du John, mais je suis pas sûr. Mais donc c'est Washington, Adams, Jefferson. Voilà le podium.

Marianne : Ah oui !

Serge : Tiens je vais voir par curiosité, je vais voir où ils s'arrêtent… Ah ! ben moi ils arrêtent à Georges W. Bush ! Ils ont pas mis encore Barack Obama.

Marianne : je suis curieuse…

Serge : ben tu vois moi j'arrive à me souvenir jusqu'à, en remontant dans le temps… je vais jusqu'à Hoover en 29-33, après le nom il m'est totalement inconnu. Serge: well, you see, I can remember back to, going back in time... I go up to Hoover in 29-33, after that the name is completely unknown to me. Coolidge, après y a Harding, Wilson… Woodrow ! Coolidge, then there's Harding, Wilson... Woodrow! Ah si Woodrow Wilson, bon çà c'était pendant la première guerre mondiale, donc celui-là… ce serait intéressant de poser la question, combien y a d'Américains qui connaissent tous les… tous leurs présidents, dans l'ordre hein, parce que bon, citer les noms… on va y arriver mais… parce que y a des noms quand même qui sont vraiment… tu sais, Abraham Lincoln, Grant… Ah, Woodrow Wilson, well that was during the First World War, so that one... it would be interesting to ask the question, how many Americans know all the... all their presidents, in order, because well, naming the names... we'll get there but... because there are some names that are really... you know, Abraham Lincoln, Grant... Marianne : ben je crois que c'était… Jackson, parait que c'était un bon président. Je crois que çà devait être le premier qui était issu de… ou qui était pour le peuple. Les autres aussi mais… je crois que A Jackson c'était un bon, pendant sa présidence… Serge : bon y'en a qui ont des drôles de trognes mais y en a qui ont des têtes sympathiques. Y en a, ils font peur un peu.

Marianne : Sur Internet y a des…

Serge : ben y a le petit médaillon en plus avec le portrait ou la photo.

Marianne : oui bon donc… il va falloir que… se rappeler les noms et les dates…

Serge : oui c'est dur d'apprendre des choses comme çà… Marianne : je pensais à çà tout à l'heure quand j'ai regardé les questions là… du test, ben non, il faut que je révise encore, je suis pas encore prête et je me disais aussi mais est-ce que les Américains ils savent çà ? Serge : tu connais les tiens toi, de présidents ? Bon les six derniers, çà va mais alors avant !

Marianne : Non

Serge : les noms je les connais, mais savoir qui était là et quand et comment, c'est différent. Marianne : ben c'est le podcast qu'on parlait, au Cambodge, les années 70 ou 79, on se demandait qui était… Serge : ben si, c'était VGE, çà c'est sûr, mais savoir après en quelle année exactement s'était passé les évènements… Marianne : voilà, ah et puis j'ai entendu une histoire… comme la dernière fois on a parlé des dictatures, des communistes et tout çà… et peut-être le lendemain ou le surlendemain, j'ai lu qu'il y a une histoire qui circule à Cuba… bon, imaginons la mort de Fidel Castro. Fidel Castro monte au paradis, et au paradis bien sûr, ils n'en veulent pas. Serge : Non !

Marianne : surprise ! Donc, ils l'envoient en enfer, et puis Castro il est pas trop… content d'être en enfer, donc pour gagner du temps, il dit au diable que… il a oublié ses valises au paradis. Donc le diable il envoie des petits diablotins au paradis, chercher les valises, mais le problème, c'est que les portes sont fermées. Donc, qu'est-ce qu'ils font tous les deux ? Ils escaladent le mur. Mais ils sont vus de l'intérieur du jardin du paradis, et il y a des anges qui sont là, ils regardent les deux diablotins faire… et y en a un qui dit à l'autre : « regarde-moi çà, çà fait même pas cinq minutes que Fidel Castro est en enfer, qu'il y a déjà des réfugiés ! Serge : çà, c'est une blague qui vient des Etats-Unis je suppose, non ? Marianne : je sais pas.

Serge : Ce qui est sûr qui circule à Cuba, c'est que… enfin à Cuba ou ailleurs, c'est que on est… y a des gens qui pensent qu'il est… effectivement qu'il est mort et qu'ils cachent sa mort parce qu'il a été pris… y a eu des photos de montrées du gouvernement, officiellement, pour montrer qu'il était bien vivant mais en fait, apparemment les photos ont été étudiées, et il se pourrait bien que se soit des photos truquées… Marianne : et là çà fait un certain temps qu'on n'entend plus parler de lui… Serge : oui, oui qu'on n'entend plus parler, qu'on ne le voit plus et effectivement, alors, pourquoi ils cachent sa mort… bon je veux bien que ce soit une icône là-bas, peut-être un peu moins maintenant mais à mon avis, ils pensent que… Serge: yes, yes that we no longer hear about, that we don't see him anymore and indeed, so why are they hiding his death... well I guess he's an icon there, maybe a little less now but in my opinion, they think that... Marianne : pour maintenir le régime en place… Marianne: to maintain the regime in place...

Serge : oui voilà, ils ont peut-être peur que tout s'écroule et puis… Serge: yes exactly, they may be afraid that everything will collapse and then... Marianne : çà peut déstabiliser.

Serge : je crois que à Cuba là-bas, si les deux petits diablotins ils sont partis pour se réfugier, c'est bien que y a quand même un gros problème, parce que l'histoire, elle est rigolote mais enfin, je pense que il y a un fond de vérité… quand on voit tous les Cubains qui cherchent asile, qui fuient, ou les équipes Cubaines, tu sais y a eu pas mal d'histoires dans le passé où des sélections d'athlètes Cubains, et entre autre, c'est arrivé chez les boxeurs qui étaient partis faire une tournée aux Etats-Unis, dans le cadre de la préparation, ils ne sont jamais revenus les mecs… et y a eu pas mal de cas comme çà, d'athlètes à Cuba, et ailleurs, dans d'autres pays, en général communistes, au hasard, allez savoir pourquoi… qui, à l'occasion de tournées, ben en profitaient pour prendre la poudre d'escampette et puis se réfugier, demander l'asile, c'est quand même significatif, y a pas de fumée sans feu. Serge: I believe that in Cuba, if the two little devils have gone to take refuge, it's because there is still a big problem, because the story is funny but I think there is a kernel of truth... when we see all the Cubans seeking asylum, fleeing, or the Cuban teams, you know there have been many stories in the past where Cuban athlete selections, including boxers who went on a tour to the United States for training, never returned... and there have been many cases like that, of athletes in Cuba, and elsewhere, in other countries, generally communist, by chance, who, during tours, took the opportunity to flee and seek asylum, it's quite significant, there's no smoke without fire. Si effectivement il est, il  serait décédé… ils le cachent à mon avis oui pour éviter le chaos, parce que son frère n'a pas du tout l'aura que lui, a, même si bon… chacun a ses opinions… mais enfin il était certainement aimé d'une partie de la population et il avait un charisme, et son frère apparemment il est complètement transparent à côté de lui. If indeed he is, he would have passed away... they are hiding it in my opinion to avoid chaos, because his brother does not have the same charisma as him, even if, well... everyone has their opinions... but he was certainly loved by a part of the population and he had charisma, and his brother apparently is completely transparent compared to him. Donc l'après Castro, effectivement je pense qu'ils ne savent pas  comment, ils savent pas s'ils vont pouvoir le gérer, et comment… et peut-être bien qu'ils cachent pour çà… bon il est peut-être pas mort non plus mais… So after Castro, indeed I think they don't know how to manage it, they don't know if they will be able to handle it, and maybe they are hiding because of that... well, he may not be dead either but... Marianne : non, il faut pas tuer les gens avant de…

Serge : non, non… avant d'avoir vendu la peau ! Serge: no, no... before having sold the skin! Non, çà  n'a rien à voir ! No, that's not relevant!