×

Ми використовуємо файли cookie, щоб зробити LingQ кращим. Відвідавши сайт, Ви погоджуєтесь з нашими правилами обробки файлів «cookie».

image

RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 26/04/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 26/04/2020 20h00 GMT

Julien Coquelle-Roëhm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre Journal en français facile avec à la une : - la Chine qui annonce avoir saisi 89 millions de masques qui n'étaient pas conformes aux normes sanitaires. Le pays parfois critiqué pour la qualité des produits qu'il exporte avait cette fois été critiqué ces derniers jours par plusieurs pays pour la qualité des masques qu'il leur avait envoyé contre le Covid-19. - la pandémie qui a poussé plus de la moitié de l'humanité à se confiner, on est encore loin d'un retour à la normale mais certains pays commencent à penser au déconfinement. Nous en parlerons.

- et puis au Yémen, la situation déjà instable s'est encore dégradée ce matin. Les séparatistes du Sud ont proclamé dans la nuit leur autonomie. Ils font pourtant partie du camp qui lutte avec le gouvernement contre les rebelles Houthis.

------

JCR : C'est un terme que vous avez déjà entendu sur notre antenne peut-être, « la diplomatie du masque » que pratique la Chine depuis quelques semaines après avoir été le berceau de l'épidémie. La Chine a mis en avant sa victoire contre le virus et commencé à exporter des masques et du matériel médical. Il faut dire que la demande mondiale d'équipement de protection continue de grimper mais les masques envoyés par la Chine ont été critiqués pour leur qualité par plusieurs pays. C'est pour défendre son image que Pékin vient d'annoncer la saisie de 89 millions de masques défectueux. À Shanghai, les précisions d'Angélique Forget. En plus des 89 millions de masques, plus de 400 000 pièces d'équipement de protection ont été saisies par les autorités chinoises depuis le début de l'épidémie. Des chiffres que Pékin communique fièrement alors que les critiques s'accumulent quant à la qualité du matériel que la Chine exporte. Le Canada mais aussi plusieurs pays européens comme l'Espagne se sont plaints d'avoir reçus des masques qui n'étaient pas aux normes. Des critiques qui nuisent à l'image de la Chine alors, pour s'en défaire, le pouvoir annonce depuis plusieurs jours un renforcement des réglementations relatives aux exportations de matériel médical. D'après un haut responsable du ministère du commerce extérieur, le gouvernement « sévit contre les produits contrefaits, et de mauvaise qualité et contre tous les comportements qui perturbent le marché et l'ordre des exportations ». Depuis le début de l'épidémie, la Chine a envoyé dans près de 70 pays plus d'un milliard de masques au total. Angélique Forget, Shanghai, RFI.

JCR : C'est une autre saisie record de masques depuis le début de l'épidémie de coronavirus, cette fois ça s'est passé en France. La police a découvert hier après-midi, 140 000 masques venus du Pays Bas et qu'un chef d'entreprise dans le bâtiment voulait revendre à des ouvriers. Depuis mars, la revente de ces masques est interdite. L'État français a réquisitionné, c'est-à-dire pris le contrôle, des stocks et de la production pour les redistribuer en priorité aux soignants. Les français qui doivent sortir de confinement le 11 mai ne savent d'ailleurs toujours pas si le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics. Le Conseil Scientifique le recommande. On en saura peut-être un peu plus avec le plan du gouvernement pour le déconfinement, il sera présenté mardi à l'Assemblée Nationale. Les mesures s'assouplissent dans plusieurs pays alors que les chiffres d'aujourd'hui sont encourageants. En Italie, le bilan, c'est à dire le nombre de morts recensé dans la journée, est au plus bas depuis le 14 mars. Le bilan espagnol est lui aussi au plus bas depuis le 20 mars. Forte baisse des décès aussi en France et au Royaume-Uni ce dimanche. On commence donc à penser à l'après, mais le plus souvent le retour à la normale va se faire avec une grande prudence et à très petits pas car sans vaccin ni remède pour le Covid-19, le déconfinement reste un casse-tête. Anissa el Jabri.

6 semaines qu'ils n'avaient pas le droit de mettre le nez dehors même pour accompagner leurs parents faire une course. Les enfants en Espagne ont fait leur première sortie aujourd'hui. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez présentera ce mardi un plan d'assouplissement général envisagé à partir de la mi-mai. Échéance en début de semaine aussi pour l'Italie pour le détail des mesures d'assouplissement prévues elles à partir du 4 mai. Certaines usines jugées stratégiques vont rouvrir dans les prochains jours, mais les écoles elles resteront fermées jusqu'en septembre. Réouverture partielle en revanche en vue des collèges, lycées et universités en Norvège cette semaine. L'Allemagne comme l'Afrique du Sud lient assouplissement au port du masque : il sera obligatoire pour sortir en Afrique du Sud à partir du 1er mai. Obligatoire dans les transports dès ce lundi en Allemagne. Ce lundi également la Nouvelle-Zélande abaisse d'un écran le niveau d'état d'urgence sanitaire, le temps de deux semaines d'évaluation de la situation. Le pays déplore 12 décès.

JCR : Et vous l'entendiez, l'une des principales questions du déconfinement c'est le retour à l'école. En France, ce sera à partir du 11 mai pour les volontaires même si le Conseil Scientifique recommandait la fermeture des écoles jusqu'en septembre. C'est d'ailleurs la décision qu'a pris aujourd'hui le gouvernement syrien. Les cours ne reprendront qu'à la fin de l'été et les quatre millions d'élèves syriens passeront directement en classe supérieure. Les épreuves du brevet et du baccalauréat sont en revanche maintenues. En Syrie, les écoles sont fermées depuis la mi-mars et l'enseignement à distance est très difficile. Les coupures d'électricité sont nombreuses dans certaines régions et la connexion à Internet difficile. C'est un autre pays ravagé par la guerre civile, le Yémen s'est enfoncé encore un peu plus dans la crise aujourd'hui quand les séparatistes du sud ont proclamé leur autonomie tôt ce matin. L'accord de paix signé avec le gouvernement fin 2019 est donc bel et bien enterré et c'est une nouvelle rupture au sein du camp qui combat depuis 2014 les rebelles houthis. Explications, Nicolas Falez.

Indépendant jusqu'en 1990, le Yémen du sud a conservé des velléités séparatistes qui se sont réveillées ces dernières années alors que le pays sombrait dans le chaos. Regroupés au sein du Conseil de Transition du sud, les séparatistes se sont toutefois alliés avec le gouvernement reconnu par la communauté internationale. Ensemble ils ont combattu la rébellion Houthie mais cette union a montré ses limites avec un épisode d'affrontements violents à l'été 2019, suivi d'un accord de réconciliation conclu en Arabie Saoudite en novembre dernier. Celui-ci vient donc de voler en éclats, les séparatistes proclament l'autonomie du sud en accusant le gouvernement de ne pas avoir respecté ses engagements. La question est désormais de savoir comment réagira le camp présidentiel et surtout son puissant allié saoudien en guerre depuis 5 ans au Yémen pour combattre la rébellion chiite des Houthis.

JCR : Nicolas Falez. En Afghanistan aussi on est loin de la sortie de crise après avoir suspendu leurs négociations avec le gouvernement afghan qui faisaient partie des conditions de l'accord de paix signé avec les États-Unis. Les talibans ont intensifié leurs attaques contre les forces afghanes la semaine dernière faisant des dizaines de morts. L'émissaire américain demande aujourd'hui un « cessez le feu humanitaire » en Afghanistan pour faciliter la lutte contre le coronavirus. Le ramadan est l'occasion pour cela disent les États-Unis. Les talibans ont rejeté cette demande quelques heures plus tard. Ils accusent l'OTAN de vouloir « intensifier et continuer la guerre » en continuant de former et de soutenir les forces du gouvernement. Et puis c'est l'une des conséquences du coronavirus, elle paraît bien sûr moins grave que les conflits dont je viens de vous parler, mais elle a tout de même son importance. Les avions ne volent plus depuis plusieurs semaines mais ils ont besoin plus que jamais d'être entretenus régulièrement pour être prêts à redécoller en toute sécurité le moment venu. En quoi consiste cette procédure que les professionnels appellent « stockage avions » ? Éléments de réponses avec Philippe Lecaplain.

Cela peut paraitre paradoxal mais un avion qui ne vole pas est un avion qui s'abime. Pour éviter son usure prématurée, il faut d'abord veiller à ce que rien ne puisse s'immiscer dans les ouvertures : humidité ou insecte. D'énormes bouchons sont placés à l'entrée des réacteurs. Les sondes sont obturées. Toutes les ouvertures de trappes sont scotchées. Des déshumidificateurs sont également placés dans les cabines. Il faut faire bouger l'appareil régulièrement. Déplacer un Boeing ou un Airbus de quelques centimètres empêchent les pneus de s'aplatir. Il convient d'activer les commandes de vol pour s'assurer du bon fonctionnement des éléments mobiles comme les ailerons et la dérive. Il y a aussi des opérations de graissage pour lutter contre la corrosion. Dans les réservoirs, est laissé 10 à 20 % de carburant ; ce qui permet d'éviter l'assèchement des joints pouvant ultérieurement occasionner des fuites. Démarrer régulièrement les réacteurs pour les faire tourner au ralenti procède de la même logique. Tout cela prend au moins deux heures et, selon les avions, doit être répété environ tous les dix jours. Les équipes de maintenance ont donc du pain sur la planche d'autant qu'à cause du confinement, à Roissy, leurs effectifs ont été réduit des deux tiers. JCR : Philippe Lecaplain, c'est avec lui qu'on referme ce Journal en français facile. Vous pouvez le réécouter et le lire sur le site de RFI Savoirs. On s'y retrouve quand vous voulez et dans cinquante minutes pour un nouveau journal.

Learn languages from TV shows, movies, news, articles and more! Try LingQ for FREE

Journal en français facile 26/04/2020 20h00 GMT Journal in easy French 26/04/2020 20h00 GMT 簡単なフランス語のジャーナル 26/04/2020 20h00 GMT 简单法语日记 2020 年 4 月 26 日晚上 8:00 GMT

Julien Coquelle-Roëhm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre Journal en français facile avec à la une : - la Chine qui annonce avoir saisi 89 millions de masques qui n'étaient pas conformes aux normes sanitaires. Le pays parfois critiqué pour la qualité des produits qu'il exporte avait cette fois été critiqué ces derniers jours par plusieurs pays pour la qualité des masques qu'il leur avait envoyé contre le Covid-19. - la pandémie qui a poussé plus de la moitié de l'humanité à se confiner, on est encore loin d'un retour à la normale mais certains pays commencent à penser au déconfinement. Nous en parlerons.

- et puis au Yémen, la situation déjà instable s'est encore dégradée ce matin. Les séparatistes du Sud ont proclamé dans la nuit leur autonomie. Ils font pourtant partie du camp qui lutte avec le gouvernement contre les rebelles Houthis.

------

JCR : C'est un terme que vous avez déjà entendu sur notre antenne peut-être, « la diplomatie du masque » que pratique la Chine depuis quelques semaines après avoir été le berceau de l'épidémie. La Chine a mis en avant sa victoire contre le virus et commencé à exporter des masques et du matériel médical. Il faut dire que la demande mondiale d'équipement de protection continue de grimper mais les masques envoyés par la Chine ont été critiqués pour leur qualité par plusieurs pays. C'est pour défendre son image que Pékin vient d'annoncer la saisie de 89 millions de masques défectueux. À Shanghai, les précisions d'Angélique Forget. En plus des 89 millions de masques, plus de 400 000 pièces d'équipement de protection ont été saisies par les autorités chinoises depuis le début de l'épidémie. Des chiffres que Pékin communique fièrement alors que les critiques s'accumulent quant à la qualité du matériel que la Chine exporte. Le Canada mais aussi plusieurs pays européens comme l'Espagne se sont plaints d'avoir reçus des masques qui n'étaient pas aux normes. Des critiques qui nuisent à l'image de la Chine alors, pour s'en défaire, le pouvoir annonce depuis plusieurs jours un renforcement des réglementations relatives aux exportations de matériel médical. D'après un haut responsable du ministère du commerce extérieur, le gouvernement « sévit contre les produits contrefaits, et de mauvaise qualité et contre tous les comportements qui perturbent le marché et l'ordre des exportations ». Depuis le début de l'épidémie, la Chine a envoyé dans près de 70 pays plus d'un milliard de masques au total. Angélique Forget, Shanghai, RFI.

JCR : C'est une autre saisie record de masques depuis le début de l'épidémie de coronavirus, cette fois ça s'est passé en France. La police a découvert hier après-midi, 140 000 masques venus du Pays Bas et qu'un chef d'entreprise dans le bâtiment voulait revendre à des ouvriers. Depuis mars, la revente de ces masques est interdite. L'État français a réquisitionné, c'est-à-dire pris le contrôle, des stocks et de la production pour les redistribuer en priorité aux soignants. Les français qui doivent sortir de confinement le 11 mai ne savent d'ailleurs toujours pas si le port du masque sera obligatoire dans les lieux publics. Le Conseil Scientifique le recommande. On en saura peut-être un peu plus avec le plan du gouvernement pour le déconfinement, il sera présenté mardi à l'Assemblée Nationale. Les mesures s'assouplissent dans plusieurs pays alors que les chiffres d'aujourd'hui sont encourageants. En Italie, le bilan, c'est à dire le nombre de morts recensé dans la journée, est au plus bas depuis le 14 mars. Le bilan espagnol est lui aussi au plus bas depuis le 20 mars. Forte baisse des décès aussi en France et au Royaume-Uni ce dimanche. On commence donc à penser à l'après, mais le plus souvent le retour à la normale va se faire avec une grande prudence et à très petits pas car sans vaccin ni remède pour le Covid-19, le déconfinement reste un casse-tête. Anissa el Jabri.

6 semaines qu'ils n'avaient pas le droit de mettre le nez dehors même pour accompagner leurs parents faire une course. Les enfants en Espagne ont fait leur première sortie aujourd'hui. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez présentera ce mardi un plan d'assouplissement général envisagé à partir de la mi-mai. Échéance en début de semaine aussi pour l'Italie pour le détail des mesures d'assouplissement prévues elles à partir du 4 mai. Certaines usines jugées stratégiques vont rouvrir dans les prochains jours, mais les écoles elles resteront fermées jusqu'en septembre. Réouverture partielle en revanche en vue des collèges, lycées et universités en Norvège cette semaine. L'Allemagne comme l'Afrique du Sud lient assouplissement au port du masque : il sera obligatoire pour sortir en Afrique du Sud à partir du 1er mai. Obligatoire dans les transports dès ce lundi en Allemagne. Ce lundi également la Nouvelle-Zélande abaisse d'un écran le niveau d'état d'urgence sanitaire, le temps de deux semaines d'évaluation de la situation. Le pays déplore 12 décès.

JCR : Et vous l'entendiez, l'une des principales questions du déconfinement c'est le retour à l'école. En France, ce sera à partir du 11 mai pour les volontaires même si le Conseil Scientifique recommandait la fermeture des écoles jusqu'en septembre. C'est d'ailleurs la décision qu'a pris aujourd'hui le gouvernement syrien. Les cours ne reprendront qu'à la fin de l'été et les quatre millions d'élèves syriens passeront directement en classe supérieure. Les épreuves du brevet et du baccalauréat sont en revanche maintenues. En Syrie, les écoles sont fermées depuis la mi-mars et l'enseignement à distance est très difficile. Les coupures d'électricité sont nombreuses dans certaines régions et la connexion à Internet difficile. C'est un autre pays ravagé par la guerre civile, le Yémen s'est enfoncé encore un peu plus dans la crise aujourd'hui quand les séparatistes du sud ont proclamé leur autonomie tôt ce matin. L'accord de paix signé avec le gouvernement fin 2019 est donc bel et bien enterré et c'est une nouvelle rupture au sein du camp qui combat depuis 2014 les rebelles houthis. Explications, Nicolas Falez.

Indépendant jusqu'en 1990, le Yémen du sud a conservé des velléités séparatistes qui se sont réveillées ces dernières années alors que le pays sombrait dans le chaos. Regroupés au sein du Conseil de Transition du sud, les séparatistes se sont toutefois alliés avec le gouvernement reconnu par la communauté internationale. Ensemble ils ont combattu la rébellion Houthie mais cette union a montré ses limites avec un épisode d'affrontements violents à l'été 2019, suivi d'un accord de réconciliation conclu en Arabie Saoudite en novembre dernier. Celui-ci vient donc de voler en éclats, les séparatistes proclament l'autonomie du sud en accusant le gouvernement de ne pas avoir respecté ses engagements. La question est désormais de savoir comment réagira le camp présidentiel et surtout son puissant allié saoudien en guerre depuis 5 ans au Yémen pour combattre la rébellion chiite des Houthis.

JCR : Nicolas Falez. En Afghanistan aussi on est loin de la sortie de crise après avoir suspendu leurs négociations avec le gouvernement afghan qui faisaient partie des conditions de l'accord de paix signé avec les États-Unis. Les talibans ont intensifié leurs attaques contre les forces afghanes la semaine dernière faisant des dizaines de morts. L'émissaire américain demande aujourd'hui un « cessez le feu humanitaire » en Afghanistan pour faciliter la lutte contre le coronavirus. Le ramadan est l'occasion pour cela disent les États-Unis. Les talibans ont rejeté cette demande quelques heures plus tard. Ils accusent l'OTAN de vouloir « intensifier et continuer la guerre » en continuant de former et de soutenir les forces du gouvernement. Et puis c'est l'une des conséquences du coronavirus, elle paraît bien sûr moins grave que les conflits dont je viens de vous parler, mais elle a tout de même son importance. Les avions ne volent plus depuis plusieurs semaines mais ils ont besoin plus que jamais d'être entretenus régulièrement pour être prêts à redécoller en toute sécurité le moment venu. En quoi consiste cette procédure que les professionnels appellent « stockage avions » ? Éléments de réponses avec Philippe Lecaplain.

Cela peut paraitre paradoxal mais un avion qui ne vole pas est un avion qui s'abime. Pour éviter son usure prématurée, il faut d'abord veiller à ce que rien ne puisse s'immiscer dans les ouvertures : humidité ou insecte. D'énormes bouchons sont placés à l'entrée des réacteurs. Les sondes sont obturées. Toutes les ouvertures de trappes sont scotchées. Des déshumidificateurs sont également placés dans les cabines. Il faut faire bouger l'appareil régulièrement. Déplacer un Boeing ou un Airbus de quelques centimètres empêchent les pneus de s'aplatir. Il convient d'activer les commandes de vol pour s'assurer du bon fonctionnement des éléments mobiles comme les ailerons et la dérive. Il y a aussi des opérations de graissage pour lutter contre la corrosion. Dans les réservoirs, est laissé 10 à 20 % de carburant ; ce qui permet d'éviter l'assèchement des joints pouvant ultérieurement occasionner des fuites. Démarrer régulièrement les réacteurs pour les faire tourner au ralenti procède de la même logique. Tout cela prend au moins deux heures et, selon les avions, doit être répété environ tous les dix jours. Les équipes de maintenance ont donc du pain sur la planche d'autant qu'à cause du confinement, à Roissy, leurs effectifs ont été réduit des deux tiers. JCR : Philippe Lecaplain, c'est avec lui qu'on referme ce Journal en français facile. Vous pouvez le réécouter et le lire sur le site de RFI Savoirs. On s'y retrouve quand vous voulez et dans cinquante minutes pour un nouveau journal.