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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 06/07/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 06/07/2022 20h00 GMT

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h ici à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : Et à la une ce soir : Boris Johnson qui s'accroche à son poste. Plusieurs médias affirment ce soir que le Premier ministre britannique refuse de démissionner. Boris Johnson qui est pourtant confronté à une vingtaine de départs de membres de son gouvernement depuis hier.

ZK : L'appel du Président du Sri Lanka à Vladimir Poutine. Alors que le pays est confronté à la plus grave crise économique depuis son indépendance, le chef de l'État demande au président russe qu'il lui envoie du carburant et des touristes. Explications dans cette édition.

RA : Et dans ce Journal en français facile également les graves inondations qui semblent quitter Sydney en Australie et remontent la côte vers le nord.

ZK : Et puis le discours d'Elisabeth Borne. Face à l'opposition d'une grande partie de députés, la Première ministre française a prononcé son discours de politique générale dans lequel elle a appelé à des compromis.

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ZK : Avec cette question pour commencer : combien de temps Boris Johnson peut-il tenir ?

RA : Oui, question qui se pose ce soir alors que le Premier ministre britannique se trouve dans la tempête suite à plusieurs affaires. Les démissions de ministres se succèdent, plus de 20 départs annoncés depuis hier. Et dans ce contexte Boris Johnson a affronté aujourd'hui la séance hebdomadaire des questions devant les députés. Ambiance hostile. Le récit de notre correspondante à Londres, Émeline Vin.

Boris Johnson espérait parler de ses dernières mesures fiscales anti-inflation, mais tous les élus ou presque avaient en tête la vague de démission au sein de son gouvernement. Sajid Javid, qui vient de quitter le ministère de la Santé, s'explique. « Depuis un an, je me suis concentré pour que nous gouvernions de manière efficace. Mais ces derniers mois, il est devenu impossible de concilier loyauté et intégrité. Et cette semaine encore, nous avons des raisons de douter de l'intégrité et de la véracité du discours officiel. Trop, c'est trop. » Sur les bancs de l'opposition, Ian Blackford le chef des indépendantistes écossais a posé pour la énième la question. « Nous devrions parler de la crise du pouvoir d'achat, de l'inflation explosive, et le coût du Brexit. Mais à la place, on en revient toujours à vous. Combien de ministres devront démissionner avant que vous n'écriviez votre propre lettre de démission ? » Une interrogation reprise même par des Conservateurs. Réponse du Premier ministre : « Si les circonstances venaient à empêcher le gouvernement de réaliser le programme sur lequel nous avons été élus, alors je démissionnerais. Mais en toute franchise, le travail d'un Premier ministre dans des circonstances difficiles, surtout quand il a une majorité confortable, c'est de continuer à travailler ! » Boris Johnson doit déjà remplacer une vingtaine de démissionnaires. Emeline Vin, Londres, RFI.

RA : Et ce soir plusieurs médias britanniques affirment que Boris Johnson refuse de démissionner malgré les appels de plusieurs de ses ministres.

ZK : Et retour à présent sur une rencontre, rencontre historique qui s'est tenue hier à Alger.

RA : Oui, à l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le président Abdelmadjid Tebboune a réuni le président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas Ismael Haniyeh. Le Hamas c'est le mouvement islamiste qui est au pouvoir dans la Bande de Gaza. Le Hamas et l'Autorité palestinienne qui sont deux groupes rivaux, voilà pourquoi cette rencontre est historique. C'est tout simplement du jamais vu depuis 15 ans. Le décryptage de notre correspondante à Ramallah, Alice Froussard.

Déjà en décembre 2021, le président algérien avait invité Mahmoud Abbas, président de l'Autorité Palestinienne. L'initiative, censée favorisé une réconciliation entre le Fatah, son parti, et le Hamas, le parti islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, avait échoué. Une scission qui remonte à 2007, lorsque le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza et expulsé son adversaire violemment, menant à une véritable guerre entre les deux. Depuis, les factions palestiniennes sont à couteaux tirés, ne communiquent pas, leurs luttes intestines paralyse la politique palestinienne, et chacun contrôlent un territoire : l'Autorité palestinienne dominée par le Fatah s'occupe de la Cisjordanie occupée, le Hamas, de la bande de Gaza sous blocus israélien. La photo d'Abbas et Haniyeh se serrant la main est donc historique, d'autant plus depuis que le président de l'Autorité palestinienne a annulé les élections législatives qui aurait dû avoir lieu en 2021 et a été vivement critiqué par les Hamas. Selon des sources gouvernementales, l'Algérie aurait fait pression pour que cette rencontre ait lieu, mais pour le moment, rien n'a été publié quant au sujet de leurs discussions. Impossible donc de savoir si cette rencontre entre les deux rivaux annonce un rapprochement futur ou des pourparlers de réconciliation pourtant espérés depuis des années par la plupart des Palestiniens, afin de pouvoir avoir de nouvelles élections. Alice Froussard, Ramallah, RFI.

ZK : Dans l'actualité également, Romain, le président du Sri Lanka lance un appel à Vladimir Poutine.

RA : Oui, le Sri Lanka qui est frappé par la pire crise économique depuis son indépendance. Le pays manque de devises étrangers, de monnaie, pour importer des produits essentiels comme la nourriture ou encore le carburant. Alors dans ce contexte effectivement le Président Gotabaya Rajapaksa demande à son homologue russe de lui fournir ce carburant dont le pays manque tant mais aussi les touristes qui étaient nombreux à passer leurs vacances au Sri Lanka avant que la crise éclate au début de l'année. Explications Aabla Jounaïdi.

Rien ne semble mettre fin aux pénuries dont souffre le Sri Lanka depuis des mois. Et la marge de manoeuvre de l'exécutif se réduit de jour en jour. Désormais le FMI exige un plan de restructuration de sa dette et des réformes, dont la fin des subventions sur le carburant, avant de venir à la rescousse du pays en faillite. En parallèle, depuis des semaines, des délégations sri lankaises multiplient les voyages à l'étranger, afin de négocier l'importation de carburants avec des arrêts au Qatar et en Russie. Pour faciliter les transactions, le pays a ouvert son marché aux compagnies pétrolières étrangères pour la première fois en 60 ans. Ce mercredi, le président sri-lankais en appelle directement à Vladimir Poutine pour que son pays fournisse le carburant dont le pays a besoin urgemment. Il demande aussi la reprise des vols entre les deux pays interrompus à cause de la saisie temporaire par la justice locale d'un avion de la compagnie d'Etat russe Aeroflot à la suite d'un différend financier. Une demande formulée « humblement » par la présidence sri-lankaise. Il faut dire qu'avant la crise, la Russie était de loin le premier pourvoyeur de touristes au Sri Lanka.

RA : Aabla Jounaïdi.

ZK : En Australie une nouvelle illustration du réchauffement climatique.

RA : Le sud-est du pays est touché par de graves inondations. Les intempéries semblent remonter sur la côte obligeant des milliers de personnes à fuir leur maison, après avoir durement frappé la ville la plus peuplée d'Australie, Sydney. Sydney et sa région où ces derniers jours 85 000 habitants ont dû quitter leur domicile. Et beaucoup sont encore loin d'avoir retrouvé leur maison. C'est un reportage de notre correspondant à Sydney, Léo Roussel.

Les habitants commencent à trouver le temps long. Ce mercredi dans la petite ville de Windsor, au Nord-Ouest de Sydney, l'attraction principale n'était pas tant la venue du Premier ministre Anthony Albanes, mais bien l'observation du niveau de la rivière, qui a complètement fait disparaître un pont du paysage. S'il a moins plu au cours des dernières 24h à Sydney que lors des jours précédents, le niveau des cours d'eau reste haut. Trop pour Lynette, une habitante, qui n'a toujours pas pu se rendre à son domicile pour constater d'éventuels dégâts. « On n'est pas sûrs de pouvoir accéder à notre maison. On nous dit qu'on peut y retourner, mais toutes les routes sont bloquées autour ». Et la pluie tombe toujours. La nuit dernière, de nouveaux ordres d'évacuation ont été lancés, cette fois-ci un peu plus au nord de l'État de Nouvelle-Galles du Sud. Et ça ne fait pas les affaires d'Helen et son mari, des vacanciers bloqués, qui avaient prévu de voyager vers le Nord. « On est venus à ce parking pour caravanes pour passer quatre nuits. On est arrivés samedi, et on est bloqués ici jusqu'à qu'on puisse repartir à cause des inondations. » De nombreux habitants de la périphérie de Sydney ont pu trouver refuge dans des centre d'évacuation. Mais avec les pluies attendues jusqu'à vendredi, difficile de savoir quand ils pourront réintégrer leurs foyers. Face aux inondations, l'Australie reste en alerte. Léo Roussel, Sydney, RFI.

ZK : Et puis en France l'actualité dominée par le discours de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne à l'Assemblée Nationale.

RA : Oui c'est la tradition en France, tout nouveau Premier ministre doit présenter son projet devant les députés. Cela s'est passé dans une ambiance très tendue aujourd'hui, on va rappeler que le camp présidentiel ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée Nationale. Les quatre groupes de gauche ont déposé une motion de censure. Dans son discours d'un peu plus d'une heure Elisabeth Borne a appelé à établir des compromis, donc à s'entendre avec une partie de l'opposition afin de faire passer les réformes.

RA : Enfin le Tour de France cycliste : c'était aujourd'hui la 5e étape. 157 km entre Lille et Arenberg dans le nord de la France. À l'arrivée, victoire de l'Australien Simon Clarke et de nombreuses chutes en raison des pavés sur la route, notamment le Belge Wout Van Aert qui est tombé, mais il reste maillot jaune de ce Tour de France.

Voila c'est la fin de ce Journal en français facile, merci Zéphyrin.

ZK : Merci Romain.

RA : 22h10 à Paris.


Journal en français facile 06/07/2022 20h00 GMT Journal in easy French 06/07/2022 20h00 GMT Jornal em francês fácil 06/07/2022 20h00 GMT

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h ici à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : Et à la une ce soir : Boris Johnson qui s'accroche à son poste. RA: And on the front page tonight: Boris Johnson clinging to his post. Plusieurs médias affirment ce soir que le Premier ministre britannique refuse de démissionner. Boris Johnson qui est pourtant confronté à une vingtaine de départs de membres de son gouvernement depuis hier.

ZK : L'appel du Président du Sri Lanka à Vladimir Poutine. Alors que le pays est confronté à la plus grave crise économique depuis son indépendance, le chef de l'État demande au président russe qu'il lui envoie du carburant et des touristes. Explications dans cette édition.

RA : Et dans ce Journal en français facile également les graves inondations qui semblent quitter Sydney en Australie et remontent la côte vers le nord. RA: And in this Easy French Journal also the severe flooding that seems to be leaving Sydney in Australia and heading north up the coast.

ZK : Et puis le discours d'Elisabeth Borne. Face à l'opposition d'une grande partie de députés, la Première ministre française a prononcé son discours de politique générale dans lequel elle a appelé à des compromis.

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ZK : Avec cette question pour commencer : combien de temps Boris Johnson peut-il tenir ?

RA : Oui, question qui se pose ce soir alors que le Premier ministre britannique se trouve dans la tempête suite à plusieurs affaires. Les démissions de ministres se succèdent, plus de 20 départs annoncés depuis hier. Et dans ce contexte Boris Johnson a affronté aujourd'hui la séance hebdomadaire des questions devant les députés. Ambiance hostile. Le récit de notre correspondante à Londres, Émeline Vin.

Boris Johnson espérait parler de ses dernières mesures fiscales anti-inflation, mais tous les élus ou presque avaient en tête la vague de démission au sein de son gouvernement. Sajid Javid, qui vient de quitter le ministère de la Santé, s'explique. « Depuis un an, je me suis concentré pour que nous gouvernions de manière efficace. Mais ces derniers mois, il est devenu impossible de concilier loyauté et intégrité. Et cette semaine encore, nous avons des raisons de douter de l'intégrité et de la véracité du discours officiel. Trop, c'est trop. » Sur les bancs de l'opposition, Ian Blackford le chef des indépendantistes écossais a posé pour la énième la question. « Nous devrions parler de la crise du pouvoir d'achat, de l'inflation explosive, et le coût du Brexit. Mais à la place, on en revient toujours à vous. Combien de ministres devront démissionner avant que vous n'écriviez votre propre lettre de démission ? How many ministers will have to resign before you write your own letter of resignation? » Une interrogation reprise même par des Conservateurs. Réponse du Premier ministre : « Si les circonstances venaient à empêcher le gouvernement de réaliser le programme sur lequel nous avons été élus, alors je démissionnerais. The Prime Minister's response: "If circumstances prevent the government from carrying out the program on which we were elected, then I will resign. Mais en toute franchise, le travail d'un Premier ministre dans des circonstances difficiles, surtout quand il a une majorité confortable, c'est de continuer à travailler ! » Boris Johnson doit déjà remplacer une vingtaine de démissionnaires. Emeline Vin, Londres, RFI.

RA : Et ce soir plusieurs médias britanniques affirment que Boris Johnson refuse de démissionner malgré les appels de plusieurs de ses ministres.

ZK : Et retour à présent sur une rencontre, rencontre historique qui s'est tenue hier à Alger.

RA : Oui, à l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le président Abdelmadjid Tebboune a réuni le président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas Ismael Haniyeh. Le Hamas c'est le mouvement islamiste qui est au pouvoir dans la Bande de Gaza. Le Hamas et l'Autorité palestinienne qui sont deux groupes rivaux, voilà pourquoi cette rencontre est historique. C'est tout simplement du jamais vu depuis 15 ans. È semplicemente inaudito da 15 anni. Le décryptage de notre correspondante à Ramallah, Alice Froussard.

Déjà en décembre 2021, le président algérien avait invité Mahmoud Abbas, président de l'Autorité Palestinienne. L'initiative, censée favorisé une réconciliation entre le Fatah, son parti, et le Hamas, le parti islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, avait échoué. Une scission qui remonte à 2007, lorsque le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza et expulsé son adversaire violemment, menant à une véritable guerre entre les deux. Depuis, les factions palestiniennes sont à couteaux tirés, ne communiquent pas, leurs luttes intestines paralyse la politique palestinienne, et chacun contrôlent un territoire : l'Autorité palestinienne dominée par le Fatah s'occupe de la Cisjordanie occupée, le Hamas, de la bande de Gaza sous blocus israélien. La photo d'Abbas et Haniyeh se serrant la main est donc historique, d'autant plus depuis que le président de l'Autorité palestinienne a annulé les élections législatives qui aurait dû avoir lieu en 2021 et a été vivement critiqué par les Hamas. Selon des sources gouvernementales, l'Algérie aurait fait pression pour que cette rencontre ait lieu, mais pour le moment, rien n'a été publié quant au sujet de leurs discussions. According to government sources, Algeria would have pushed for this meeting to take place, but for the moment, nothing has been published as to the subject of their discussions. Impossible donc de savoir si cette rencontre entre les deux rivaux annonce un rapprochement futur ou des pourparlers de réconciliation pourtant espérés depuis des années par la plupart des Palestiniens, afin de pouvoir avoir de nouvelles élections. Alice Froussard, Ramallah, RFI.

ZK : Dans l'actualité également, Romain, le président du Sri Lanka lance un appel à Vladimir Poutine.

RA : Oui, le Sri Lanka qui est frappé par la pire crise économique depuis son indépendance. Le pays manque de devises étrangers, de monnaie, pour importer des produits essentiels comme la nourriture ou encore le carburant. Alors dans ce contexte effectivement le Président Gotabaya Rajapaksa demande à son homologue russe de lui fournir ce carburant dont le pays manque tant mais aussi les touristes qui étaient nombreux à passer leurs vacances au Sri Lanka avant que la crise éclate au début de l'année. Explications Aabla Jounaïdi.

Rien ne semble mettre fin aux pénuries dont souffre le Sri Lanka depuis des mois. Et la marge de manoeuvre de l'exécutif se réduit de jour en jour. Désormais le FMI exige un plan de restructuration de sa dette et des réformes, dont la fin des subventions sur le carburant, avant de venir à la rescousse du pays en faillite. En parallèle, depuis des semaines, des délégations sri lankaises multiplient les voyages à l'étranger, afin de négocier l'importation de carburants avec des arrêts au Qatar et en Russie. Pour faciliter les transactions, le pays a ouvert son marché aux compagnies pétrolières étrangères pour la première fois en 60 ans. Ce mercredi, le président sri-lankais en appelle directement à Vladimir Poutine pour que son pays fournisse le carburant dont le pays a besoin urgemment. Il demande aussi la reprise des vols entre les deux pays interrompus à cause de la saisie temporaire par la justice locale d'un avion de la compagnie d'Etat russe Aeroflot à la suite d'un différend financier. He also calls for the resumption of flights between the two countries interrupted because of the temporary seizure by local justice of a plane from the Russian state company Aeroflot following a financial dispute. Une demande formulée « humblement » par la présidence sri-lankaise. Il faut dire qu'avant la crise, la Russie était de loin le premier pourvoyeur de touristes au Sri Lanka. It must be said that before the crisis, Russia was by far the leading supplier of tourists to Sri Lanka.

RA : Aabla Jounaïdi.

ZK : En Australie une nouvelle illustration du réchauffement climatique.

RA : Le sud-est du pays est touché par de graves inondations. Les intempéries semblent remonter sur la côte obligeant des milliers de personnes à fuir leur maison, après avoir durement frappé la ville la plus peuplée d'Australie, Sydney. Sydney et sa région où ces derniers jours 85 000 habitants ont dû quitter leur domicile. Et beaucoup sont encore loin d'avoir retrouvé leur maison. C'est un reportage de notre correspondant à Sydney, Léo Roussel.

Les habitants commencent à trouver le temps long. Ce mercredi dans la petite ville de Windsor, au Nord-Ouest de Sydney, l'attraction principale n'était pas tant la venue du Premier ministre Anthony Albanes, mais bien l'observation du niveau de la rivière, qui a complètement fait disparaître un pont du paysage. S'il a moins plu au cours des dernières 24h à Sydney que lors des jours précédents, le niveau des cours d'eau reste haut. Trop pour Lynette, une habitante, qui n'a toujours pas pu se rendre à son domicile pour constater d'éventuels dégâts. « On n'est pas sûrs de pouvoir accéder à notre maison. On nous dit qu'on peut y retourner, mais toutes les routes sont bloquées autour ». Et la pluie tombe toujours. La nuit dernière, de nouveaux ordres d'évacuation ont été lancés, cette fois-ci un peu plus au nord de l'État de Nouvelle-Galles du Sud. Et ça ne fait pas les affaires d'Helen et son mari, des vacanciers bloqués, qui avaient prévu de voyager vers le Nord. « On est venus à ce parking pour caravanes pour passer quatre nuits. On est arrivés samedi, et on est bloqués ici jusqu'à qu'on puisse repartir à cause des inondations. » De nombreux habitants de la périphérie de Sydney ont pu trouver refuge dans des centre d'évacuation. Mais avec les pluies attendues jusqu'à vendredi, difficile de savoir quand ils pourront réintégrer leurs foyers. Face aux inondations, l'Australie reste en alerte. Léo Roussel, Sydney, RFI.

ZK : Et puis en France l'actualité dominée par le discours de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne à l'Assemblée Nationale.

RA : Oui c'est la tradition en France, tout nouveau Premier ministre doit présenter son projet devant les députés. Cela s'est passé dans une ambiance très tendue aujourd'hui, on va rappeler que le camp présidentiel ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée Nationale. Les quatre groupes de gauche ont déposé une motion de censure. Dans son discours d'un peu plus d'une heure Elisabeth Borne a appelé à établir des compromis, donc à s'entendre avec une partie de l'opposition afin de faire passer les réformes.

RA : Enfin le Tour de France cycliste : c'était aujourd'hui la 5e étape. 157 km entre Lille et Arenberg dans le nord de la France. À l'arrivée, victoire de l'Australien Simon Clarke et de nombreuses chutes en raison des pavés sur la route, notamment le Belge Wout Van Aert qui est tombé, mais il reste maillot jaune de ce Tour de France.

Voila c'est la fin de ce Journal en français facile, merci Zéphyrin.

ZK : Merci Romain.

RA : 22h10 à Paris.