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Élysée, Compte rendu du Conseil des ministres du 7 décembre 2022 (2)

Compte rendu du Conseil des ministres du 7 décembre 2022 (2)

De là découle un plan d'anticipation d'intervention et d'action gouvernementale pour parer à toute éventualité.

S'y associe une communication grand public qui a pour objectif de promouvoir la sobriété énergétique.

Est-ce que nous avons eu une communication qui a été efficace en la matière ?

Je note qu'on est plutôt sur une trajectoire, une fois qu'on a corrigé l'effet de température, de -6 %, -7 %, je crois, de consommation énergétique par rapport aux années habituelles, avec un effort qui porte sur les entreprises mais aussi sur les ménages français.

Donc ce message a été entendu et nous permet aujourd'hui d'être sur une trajectoire plus vertueuse, plus vertueuse, je le rappelle, pour l'hiver, pour le pouvoir d'achat des ménages et pour la planète.

Ce que nous ne voulons pas, c'est qu'il y ait, à partir de ces messages qui sont essentiels, le point de départ d'une espèce de peur collective qui panique les gens et qui donne le sentiment que la France serait en pénurie d'électricité et d'énergie etc.

Parce que ce n'est pas ce que nous disons, et nous disons que nous sommes capables de faire face à toute situation.

On a vu effectivement un certain nombre d'intervenants, dans différents médias, parler dans une espèce de film d'anticipation de ce qui pourrait arriver dans telle ou telle situation.

Je ne crois pas que ce soit la bonne manière de communiquer.

La bonne communication, c'est communiquer sur la sobriété et sur les gestes du quotidien.

C'est expliquer aux Français, sans interférer avec leur quotidien, sans rentrer dans leur salon, sans être trop intrusif, très simplement que, si certains jours c'est tendu sur l'électricité, si on peut décaler de 3/4 d'heure-1 heure l'allumage d'une plaque de cuisson, si on peut décaler ou programmer la machine à laver pour qu'elle soit un peu plus tard dans la journée, etc, ça passe et ça suffit.

C'est vraiment ça qu'on appelle les écogestes et les gestes citoyens dans cette période particulière.

Bonjour, Francesco Fontemaggi de l'AFP.

Est-ce que, sur ce sujet, le président a eu un message spécifique à l'égard des ministres en termes de communication plus rassurante et moins anxiogène, comme il l'a fait hier à l'adresse de toutes les autorités à Tirana ?

Est-ce qu'il a répété ce message et avec quels termes ?

Le président a abordé les quatre principes que j'ai rappelés tout à l'heure, le principe de responsabilité, d'efficacité, d'unité, et le dernier m'échappe, je vous l'ai dit tout à l'heure, sobriété, qui est quand même le premier principe, d'ailleurs.

Bonjour, Elisabeth Pineau, de l'agence Reuters.

Il y a eu le débat sur l'immigration, hier à l'Assemblée nationale.

Au regard de ce débat et de ce qui s'est dit, est-ce que vous pensez qu'un consensus pourrait survenir in fine et avec quels alliés ?

Je considère qu'il y a toujours la voie d'un consensus et, vous le savez, c'est la marque de fabrique de ce gouvernement, notamment depuis les dernières élections législatives, avec une situation de majorité relative qui fait que nous sommes en permanence à la recherche d'alliés.

Hier, il y a eu plusieurs interventions très intéressantes.

Il ne me revient pas, comme porte-parole du gouvernement, de commenter ou critiquer l'intervention de groupes parlementaires.

On a vu certaines postures chez les extrêmes, on s'y attendait, mais on a vu aussi un esprit d'ouverture parmi les partis républicains, et nous souhaitons pouvoir travailler, dans les prochaines semaines et les prochains mois, en vue de faire adopter cette loi importante pour mieux réguler l'immigration et pour mieux intégrer celles et ceux qui ont vocation à rester sur le territoire national.

Hier, Reuters a publié une enquête qui revient sur les amendes dressées par la police, jugées discriminatoires pour certains acteurs, avec des personnes verbalisées à tort, à distance et à répétition et, dans la loi LOPMI, le gouvernement entend élargir encore le champ des amendes forfaitaires délictuelles et donc les risques d'abus, selon les détracteurs.

Qu'avez-vous à leur répondre ?

Qu'en France, il n'existe pas de fichier ethnique.

Donc nous regarderons cette enquête publiée par Reuters, mais il n'y a pas de fichier donc il n'y a pas de document dans lequel vous pouvez montrer qu'en fonction de votre origine, vous auriez telle ou telle amende qui serait donnée.

Donc je suis plutôt surpris, mais on regardera cette enquête. Merci.

Re-bonjour, une question sur l'épidémie de Covid.

D'abord, sur les vaccins, est-ce qu'il est envisagé d'ouvrir la dose de rappel à plus de monde que les plus de 60 ans et les publics prioritaires, aujourd'hui ?

Est-ce que vous pouvez rappeler, d'ailleurs, les règles de qui a le droit de se faire vacciner aujourd'hui ?

Et, sur les masques, le ministre de la Santé a dit que sa main ne tremblerait pas s'il fallait les rendre obligatoires dans les transports.

Est-ce que, là aussi, vous commencez à y penser et est-ce que c'est une possibilité pour les jours qui viennent avant les fêtes ?

Je rappelle bien volontiers les indications de rappel vaccinal.

Tous les Français âgés de 60 ans et plus, tous les Français porteurs de maladies chroniques ou de fragilités les exposant à des risques de formes graves et, par extension, tous les Français qui peuvent être en contact proche avec les Français que je viens de citer et de lister.

La vaccination de rappel est en train d'augmenter donc il y a cette espèce de mouvement de prise de conscience alors que nous connaissons une probable nouvelle vague de Covid 19.

Donc nous invitons, évidemment, tous les Français qui le peuvent à se faire vacciner sans délai.

Quant au port du masque, vous savez que nous sommes sur le principe de responsabilité dans le port du masque.

C'est-à-dire que, quand je suis dans des transports en commun ou dans des lieux clos avec beaucoup de gens, quand je suis fragile ou en contact de personnes fragiles, je porte le masque.

Sur la vaccination, est-ce qu'on peut dire, du coup, que tous les Français peuvent se faire vacciner ?

Parce qu'être en contact avec quelqu'un de 60 ans, il suffit de prendre le métro et voilà, on est en contact.

Donc est-ce que c'est ouvert à tout le monde ?

C'est plutôt un contact rapproché.

Dans le métro, on invite plutôt les Français à porter un masque mais, maintenant, si quelqu'un estime qu'il va être en contact, par exemple pendant la période de Noël, avec une personne fragile parce qu'âgée et avec laquelle il va passer quelques jours, et qu'il souhaite se vacciner pour se faire protéger, il peut le faire valoir pour bénéficier d'un rappel de vaccin.

En priorité, les personnes fragiles et les personnes qui sont en contact avec les personnes fragiles.

Et il y a des doses pour tout le monde ?

Oui.

Bonjour, Monsieur le porte-parole du Gouvernement, Paul Larrouturou, LCI.

Une question internationale assez grave. Il y a quelques jours, il y a deux semaines, dans une indifférence relative, mes confrères de France 24, des observateurs, ont publié ces 13 douilles, ces 13 cartouches françaises de la marque Cheddite qui ont été ramassées sur les endroits où ont été grièvement blessés et réprimés les manifestants en Iran.

Donc, a priori, de l'enquête, Cheddite n'a pas voulu nous répondre, mais ce qui est intéressant, c'est que ce sont des douilles qui a priori auraient transité par la Turquie et ensuite auraient violé l'embargo.

Je rappelle qu'il y a un embargo depuis 2011.

Selon Amnesty, il y a 20 personnes au moins qui seraient mortes à cause du fusil à pompe, ce sont des balles de chasse pour fusil à pompe.

Donc comment réagit le Gouvernement au fait qu'a priori, encore une fois Cheddite ne nous a pas répondu mais il y a des photos qui en attestent.

En Italie, parce que c'est une marque franco-italienne, il y a également une polémique et une commission d'enquête qui est en cours.

Que pense le Gouvernement du fait que normalement, a priori, d'après les premières estimations de ces photos qui sont plausibles, il est très probable que, malgré l'embargo, il y ait des balles françaises qui soient utilisées pour la répression des Iraniens.

Honnêtement, je me vois mal réagir à votre question.

Je comprends que vous la posiez.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je ne peux pas réagir ici.

D'abord, je ne peux pas réagir comme porte-parole du Gouvernement sur la base d'a priori, de probable ou de photos.

Vous comprendrez les raisons pour lesquelles ...

Vous avez pu en être informé ?

Non, et ce sont des questions qui relèvent plutôt de la diplomatie.

Vous savez que ce n'est pas l'objet du point presse de sortie du Conseil des ministres.

Le président aurait pu être alerté.

Autant j'ai un spectre très large de réponses, autant là, je vous avoue volontiers...

Le président a parlé de l'Iran, il aurait pu être alerté, en 2 semaines, ça n'a pas été le cas ?

Il n'a pas été question de ce sujet-là en Conseil des ministres.

S'il y a des éléments, on vous les donnera sans aucune difficulté.

Je vous remercie.

Merci à tous.

Compte rendu du Conseil des ministres du 7 décembre 2022 (2) Compte rendu du Conseil des ministres du 7 décembre 2022 (2)

De là découle un plan d'anticipation d'intervention et d'action gouvernementale pour parer à toute éventualité.

S'y associe une communication grand public qui a pour objectif de promouvoir la sobriété énergétique.

Est-ce que nous avons eu une communication qui a été efficace en la matière ?

Je note qu'on est plutôt sur une trajectoire, une fois qu'on a corrigé l'effet de température, de -6 %, -7 %, je crois, de consommation énergétique par rapport aux années habituelles, avec un effort qui porte sur les entreprises mais aussi sur les ménages français.

Donc ce message a été entendu et nous permet aujourd'hui d'être sur une trajectoire plus vertueuse, plus vertueuse, je le rappelle, pour l'hiver, pour le pouvoir d'achat des ménages et pour la planète.

Ce que nous ne voulons pas, c'est qu'il y ait, à partir de ces messages qui sont essentiels, le point de départ d'une espèce de peur collective qui panique les gens et qui donne le sentiment que la France serait en pénurie d'électricité et d'énergie etc.

Parce que ce n'est pas ce que nous disons, et nous disons que nous sommes capables de faire face à toute situation.

On a vu effectivement un certain nombre d'intervenants, dans différents médias, parler dans une espèce de film d'anticipation de ce qui pourrait arriver dans telle ou telle situation.

Je ne crois pas que ce soit la bonne manière de communiquer.

La bonne communication, c'est communiquer sur la sobriété et sur les gestes du quotidien.

C'est expliquer aux Français, sans interférer avec leur quotidien, sans rentrer dans leur salon, sans être trop intrusif, très simplement que, si certains jours c'est tendu sur l'électricité, si on peut décaler de 3/4 d'heure-1 heure l'allumage d'une plaque de cuisson, si on peut décaler ou programmer la machine à laver pour qu'elle soit un peu plus tard dans la journée, etc, ça passe et ça suffit.

C'est vraiment ça qu'on appelle les écogestes et les gestes citoyens dans cette période particulière.

Bonjour, Francesco Fontemaggi de l'AFP.

Est-ce que, sur ce sujet, le président a eu un message spécifique à l'égard des ministres en termes de communication plus rassurante et moins anxiogène, comme il l'a fait hier à l'adresse de toutes les autorités à Tirana ?

Est-ce qu'il a répété ce message et avec quels termes ?

Le président a abordé les quatre principes que j'ai rappelés tout à l'heure, le principe de responsabilité, d'efficacité, d'unité, et le dernier m'échappe, je vous l'ai dit tout à l'heure, sobriété, qui est quand même le premier principe, d'ailleurs.

Bonjour, Elisabeth Pineau, de l'agence Reuters.

Il y a eu le débat sur l'immigration, hier à l'Assemblée nationale.

Au regard de ce débat et de ce qui s'est dit, est-ce que vous pensez qu'un consensus pourrait survenir in fine et avec quels alliés ?

Je considère qu'il y a toujours la voie d'un consensus et, vous le savez, c'est la marque de fabrique de ce gouvernement, notamment depuis les dernières élections législatives, avec une situation de majorité relative qui fait que nous sommes en permanence à la recherche d'alliés.

Hier, il y a eu plusieurs interventions très intéressantes.

Il ne me revient pas, comme porte-parole du gouvernement, de commenter ou critiquer l'intervention de groupes parlementaires.

On a vu certaines postures chez les extrêmes, on s'y attendait, mais on a vu aussi un esprit d'ouverture parmi les partis républicains, et nous souhaitons pouvoir travailler, dans les prochaines semaines et les prochains mois, en vue de faire adopter cette loi importante pour mieux réguler l'immigration et pour mieux intégrer celles et ceux qui ont vocation à rester sur le territoire national.

Hier, Reuters a publié une enquête qui revient sur les amendes dressées par la police, jugées discriminatoires pour certains acteurs, avec des personnes verbalisées à tort, à distance et à répétition et, dans la loi LOPMI, le gouvernement entend élargir encore le champ des amendes forfaitaires délictuelles et donc les risques d'abus, selon les détracteurs.

Qu'avez-vous à leur répondre ?

Qu'en France, il n'existe pas de fichier ethnique.

Donc nous regarderons cette enquête publiée par Reuters, mais il n'y a pas de fichier donc il n'y a pas de document dans lequel vous pouvez montrer qu'en fonction de votre origine, vous auriez telle ou telle amende qui serait donnée.

Donc je suis plutôt surpris, mais on regardera cette enquête. Merci.

Re-bonjour, une question sur l'épidémie de Covid.

D'abord, sur les vaccins, est-ce qu'il est envisagé d'ouvrir la dose de rappel à plus de monde que les plus de 60 ans et les publics prioritaires, aujourd'hui ?

Est-ce que vous pouvez rappeler, d'ailleurs, les règles de qui a le droit de se faire vacciner aujourd'hui ?

Et, sur les masques, le ministre de la Santé a dit que sa main ne tremblerait pas s'il fallait les rendre obligatoires dans les transports.

Est-ce que, là aussi, vous commencez à y penser et est-ce que c'est une possibilité pour les jours qui viennent avant les fêtes ?

Je rappelle bien volontiers les indications de rappel vaccinal.

Tous les Français âgés de 60 ans et plus, tous les Français porteurs de maladies chroniques ou de fragilités les exposant à des risques de formes graves et, par extension, tous les Français qui peuvent être en contact proche avec les Français que je viens de citer et de lister.

La vaccination de rappel est en train d'augmenter donc il y a cette espèce de mouvement de prise de conscience alors que nous connaissons une probable nouvelle vague de Covid 19.

Donc nous invitons, évidemment, tous les Français qui le peuvent à se faire vacciner sans délai.

Quant au port du masque, vous savez que nous sommes sur le principe de responsabilité dans le port du masque.

C'est-à-dire que, quand je suis dans des transports en commun ou dans des lieux clos avec beaucoup de gens, quand je suis fragile ou en contact de personnes fragiles, je porte le masque.

Sur la vaccination, est-ce qu'on peut dire, du coup, que tous les Français peuvent se faire vacciner ?

Parce qu'être en contact avec quelqu'un de 60 ans, il suffit de prendre le métro et voilà, on est en contact.

Donc est-ce que c'est ouvert à tout le monde ?

C'est plutôt un contact rapproché.

Dans le métro, on invite plutôt les Français à porter un masque mais, maintenant, si quelqu'un estime qu'il va être en contact, par exemple pendant la période de Noël, avec une personne fragile parce qu'âgée et avec laquelle il va passer quelques jours, et qu'il souhaite se vacciner pour se faire protéger, il peut le faire valoir pour bénéficier d'un rappel de vaccin.

En priorité, les personnes fragiles et les personnes qui sont en contact avec les personnes fragiles.

Et il y a des doses pour tout le monde ?

Oui.

Bonjour, Monsieur le porte-parole du Gouvernement, Paul Larrouturou, LCI.

Une question internationale assez grave. Il y a quelques jours, il y a deux semaines, dans une indifférence relative, mes confrères de France 24, des observateurs, ont publié ces 13 douilles, ces 13 cartouches françaises de la marque Cheddite qui ont été ramassées sur les endroits où ont été grièvement blessés et réprimés les manifestants en Iran.

Donc, a priori, de l'enquête, Cheddite n'a pas voulu nous répondre, mais ce qui est intéressant, c'est que ce sont des douilles qui a priori auraient transité par la Turquie et ensuite auraient violé l'embargo.

Je rappelle qu'il y a un embargo depuis 2011.

Selon Amnesty, il y a 20 personnes au moins qui seraient mortes à cause du fusil à pompe, ce sont des balles de chasse pour fusil à pompe.

Donc comment réagit le Gouvernement au fait qu'a priori, encore une fois Cheddite ne nous a pas répondu mais il y a des photos qui en attestent.

En Italie, parce que c'est une marque franco-italienne, il y a également une polémique et une commission d'enquête qui est en cours.

Que pense le Gouvernement du fait que normalement, a priori, d'après les premières estimations de ces photos qui sont plausibles, il est très probable que, malgré l'embargo, il y ait des balles françaises qui soient utilisées pour la répression des Iraniens.

Honnêtement, je me vois mal réagir à votre question.

Je comprends que vous la posiez.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je ne peux pas réagir ici.

D'abord, je ne peux pas réagir comme porte-parole du Gouvernement sur la base d'a priori, de probable ou de photos.

Vous comprendrez les raisons pour lesquelles ...

Vous avez pu en être informé ?

Non, et ce sont des questions qui relèvent plutôt de la diplomatie.

Vous savez que ce n'est pas l'objet du point presse de sortie du Conseil des ministres.

Le président aurait pu être alerté.

Autant j'ai un spectre très large de réponses, autant là, je vous avoue volontiers...

Le président a parlé de l'Iran, il aurait pu être alerté, en 2 semaines, ça n'a pas été le cas ?

Il n'a pas été question de ce sujet-là en Conseil des ministres.

S'il y a des éléments, on vous les donnera sans aucune difficulté.

Je vous remercie.

Merci à tous.