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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 02 février 2017

Journal en français facile 02 février 2017

Juliette Jacquemin : Merci d'écouter RFI, il est 21 h à Paris, 20 h en temps universel.

Bonjour à tous, et bienvenue dans notre journal en français facile. À la une de l'actualité ce soir cette nouvelle annonce de Donald Trump : le président américain veut autoriser les institutions religieuses à financer des partis politiques... C'était l'une de ses promesses de campagne, mais il faudra qu'il ait l'autorisation du Congrès.

À la une de l'actualité également, un nouveau drame en Afghanistan qui illustre les violences faites aux femmes dans le pays : un homme a coupé les deux oreilles de sa femme.

Il l'avait épousée lorsqu'il avait 13 ans. La population continue à manifester sa colère en Roumanie, contre un texte qui assouplit les règles contre la corruption des hommes politiques... Mais le chef du gouvernement l'assure : il ne retirera pas le décret en question.

Et puis le gouvernement britannique précise la manière dont se passeront les négociations pour la sortie de Londres de l'Union européenne.

Un livre blanc a été publié aujourd'hui, mais pour ses opposants le texte est encore beaucoup trop flou. Le nouveau président américain Donald Trump s'attaque à l'amendement Johnson... Un texte qui date de 1954, et qui interdit, jusqu'ici, aux partis politiques d'être financés par des organisations caritatives, et surtout par les organisations religieuses.

Ces mêmes organisations n'ont pas non plus le droit d'appeler à voter pour un candidat ou pour un autre en particulier... Mais Donald Trump veut le supprimer. C'était l'une de ses promesses de campagne. Et il l'a redit ce jeudi : écoutez Donald Trump. « L'une de ces libertés est le droit de pratiquer une religion selon notre croyance.

C'est pourquoi je vais me débarrasser de l'amendement Johnson et le détruire entièrement. Je permettrai ainsi à nos représentants religieux de s'exprimer librement et sans crainte de représailles. Je le ferai. La liberté de religion est un droit sacré. Mais c'est aussi un droit menacé partout. Et le monde est sérieusement, vraiment sérieusement menacé de tant façons différentes. Et je ne l'ai jamais vu aussi clairement et aussi ouvertement que depuis le jour où j'ai pris le poste du président. Le monde va mal. Mais nous allons le remettre d'aplomb. Okay ? C'est ce que je fais. Je règle les choses. Nous allons le remettre d'aplomb. Croyez-moi. Le président Donald Trump.

Si cet amendement est bel et bien supprimé, cela lui permettra de récupérer beaucoup d'argent pour de futures campagnes... Car les puissantes Églises Évangéliste le soutiennent. Mais pour cela, il faudra que les parlementaires valident la suppression de l'amendement. Au sujet de l'Iran cette fois la tension monte entre Téhéran et Washington, quelques jours après le tir d'un missile par l'Iran, un tir condamné par les États-Unis.

Hier, le conseiller à la sécurité nationale américain avait mis officiellement l'Iran en garde et il avait parlé du comportement déstabilisateur du pays dans la région. Et Donald Trump en avait parlé dans un tweet : « l'Iran devrait remercier l'accord désastreux que les États-Unis ont conclu avec lui » a-t-il lancé. D'après Téhéran aujourd'hui ce sont des mises en garde provocatrices. C'est une image glaçante, qui fait le tour des télévisions en Afghanistan, comme un symbole des violences faites aux femmes dans le pays : celle d'une femme aux oreilles coupées... par son mari, dans la nuit de lundi à mardi.

Et c'est d'autant plus un symbole que la jeune femme avait été mariée avec lui alors qu'elle était encore enfant. À Kaboul le récit de notre correspondante, Sonia Ghezali : Étendue dans un lit d'hôpital, la tête enserrée dans d'épais bandages, Zarina apparaît sur de nombreuses chaines de télévision locales.

La jeune femme de 23 ans raconte son calvaire. Son mari lui a tranché les deux oreilles dans la nuit de lundi à mardi. Alors qu'elle perd beaucoup de sang, elle est conduite à temps à l'hôpital où elle est prise en charge par les médecins qui indiquent quelques heures plus tard que son pronostic vital n'est pas engagé. Zarina n'arrive pas à expliquer la folie de son époux à qui elle a été mariée à l'âge de 13 ans. « Mon mari m'a toujours maltraitée, explique-t-elle. Il ne m'autorisait même pas à rendre visite à mes parents ». La jeune femme souhaite divorcer et n'attend plus que son mari, actuellement recherché par la police, soit jugé et emprisonné. Le cas de Zarina n'est pas une exception en Afghanistan. Il y a un an, un homme avait coupé le nez de son épouse après une dispute. Quelques mois plus tard, un autre avait mis le feu à sa jeune femme enceinte âgée de 16 ans seulement. Le ministère afghan des Femmes indique que les violences contre les femmes ne cessent d'augmenter : 23 femmes et jeunes filles ont été victimes de meurtres conjugaux depuis le début de l'année. En 2016, plus de 4000 cas de violences ont été enregistrés dans tout le pays. À noter aussi que, depuis trois ans, le Parlement afghan a adopté plusieurs lois pour protéger les femmes... Mais ces textes ne sont toujours pas appliqués.

Le sort des femmes est aussi préoccupant en Inde.

C'est ce que montrent ces émeutes, qui secouent le nord-est du pays depuis trois jours : en cause, un texte qui impose un certain nombre de sièges pour les femmes dans les institutions locales. Un tiers des sièges leur sera réservé lors des prochaines élections, mais les protestataires le refusent. « Nous avons pris une décision au sein du gouvernement, et nous allons de l'avant » : décidément, le gouvernement roumain ne cède pas.

Malgré trois journées de manifestations spectaculaires dans le pays : il refuse de retirer le texte qu'il a fait passer par surprise et qui permet à certains hommes politiques de ne pas être condamnés pour corruption. Pourtant le président Klaus Iohannis lui-même n'est pas d'accord avec ce texte, et plusieurs pays européens ont critiqué cette décision. Les précisions de Benjamin Delille. Le Premier ministre roumain campe sur ses positions.

Malgré la pression de la rue, et la démission d'un de ses ministres, il est décidé à maintenir le décret. Un peu plus tôt dans la journée, Florin Jianu, ministre des Affaires et du Commerce, avait annoncé sa démission. Sur sa page Facebook, il avait estimé que c'était ce que sa conscience lui dictait. Cet homme de 40 ans est sans étiquette politique et issu du monde entrepreneurial. Il aurait envisagé sa démission dès mardi soir lors de l'adoption de ce décret d'urgence. Ce texte pourrait permettre à de nombreuses personnalités politiques d'échapper à des poursuites pénales. Parmi elles, Liviu Dragnea, chef du parti social-démocrate sorti vainqueur des législatives de décembre. La réaction du peuple roumain ne s'est pas fait attendre. Ils étaient au moins 200 000 hier à battre le pavé de Bucarest et de plusieurs villes du pays. C'est la plus grande manifestation depuis la chute du communisme en Roumanie. Une indignation partagée par Klaus Iohannis, président de centre-droit du pays. En guerre ouverte avec le gouvernement social-démocrate depuis les dernières élections, il a saisi ce jeudi la Cour Constitutionnelle. Cinquième jour de combats entre les soldats ukrainiens et les rebelles partisans de la Russie, dans l'est de l'Ukraine.

Et les deux gouvernements se sont accusés mutuellement d'être à l'origine de cette nouvelle vague de violence. Le président ukrainien, Petro Porochenko, demande à faire pression sur la Russie pour que les combats s'arrêtent. Des combats qui ont déjà fait 23 morts depuis dimanche dernier. Le gouvernement britannique peut désormais engager les négociations pour quitter l'Union européenne : hier, le parlement britannique a donné son accord... C'était nécessaire.

Alors quelle stratégie le gouvernement va-t-il adopter ? Il l'a aujourd'hui précisé dans un livre blanc. C'est en quelque sorte le programme des négociations. Muriel Delcroix : Ce Livre blanc, qui décrit le plan du gouvernement de Theresa May pour le Brexit, était réclamé par les partis d'opposition et nombre de députés conservateurs ayant voté contre la sortie du Royaume-Uni et qui s'inquiètent de la volonté de Theresa May de quitter le marché unique européen.

Mais en réalité, le document publié ce jeudi est une concession de dernière minute qui reprend essentiellement le discours prononcé par la Première ministre il y a deux semaines. Le texte énonce à nouveau ses 12 priorités lors des négociations à venir avec Bruxelles. Parmi elles : reprendre le contrôle de l'immigration, mais aussi des lois, qui seront faites à Westminster et non plus à Bruxelles, la sortie du marché unique, un nouvel accord de libre-échange avec l'UE, la protection des droits des travailleurs. Sur la question de l'immigration et des douanes, de nouvelles lois seront introduites de façon progressive pour donner le temps aux entreprises de s'y préparer... Trop vague et un peu court, rétorquent pourtant de nombreux députés, qui regrettent notamment qu'il n'y ait pas d'engagement ferme à protéger le statut des citoyens européens installés au Royaume-Uni. Les partis d'opposition comptent d'ailleurs se servir de ce livre blanc lors de nouvelles sessions au parlement la semaine prochaine. Soixante pages d'amendements visant à nuancer le projet de loi sur le Brexit seront alors débattues. Et puis la deuxième demi-finale de la coupe d'Afrique des nations c'est en ce moment.

Le Cameroun affronte le Ghana, pour rejoindre l'Égypte en finale. Pour l'heure, on en est à 55 minutes de jeu et il y a 0 à 0. C'est la fin de ce journal en français facile, un journal à retrouver sur notre site internet, RFI SAVOIRS. Belle soirée à tous sur la radio du monde.

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Journal en français facile 02 février 2017 Journal en français facile February 02, 2017

Juliette Jacquemin :  Merci d’écouter RFI, il est 21 h à Paris, 20 h en temps universel.

Bonjour à tous, et bienvenue dans notre journal en français facile. À la une de l’actualité ce soir cette nouvelle annonce de Donald Trump : le président américain veut autoriser les institutions religieuses à financer des partis politiques... C’était l’une de ses promesses de campagne, mais il faudra qu’il ait l’autorisation du Congrès.

À la une de l’actualité également, un nouveau drame en Afghanistan qui illustre les violences faites aux femmes dans le pays : un homme a coupé les deux oreilles de sa femme.

Il l’avait épousée lorsqu’il avait 13 ans. La population continue à manifester sa colère en Roumanie, contre un texte qui assouplit les règles contre la corruption des hommes politiques... Mais le chef du gouvernement l’assure : il ne retirera pas le décret en question. |||||||||||||loosens||||||||||||||assures|||will not withdraw|||||

Et puis le gouvernement britannique précise la manière dont se passeront les négociations pour la sortie de Londres de l’Union européenne.

Un livre blanc a été publié aujourd’hui, mais pour ses opposants le texte est encore beaucoup trop flou. Le nouveau président américain Donald Trump s’attaque à l’amendement Johnson... Un texte qui date de 1954, et qui interdit, jusqu’ici, aux partis politiques d’être financés par des organisations caritatives, et surtout par les organisations religieuses. ||||||||the amendment|||||||||||||||||||||||||

Ces mêmes organisations n’ont pas non plus le droit d’appeler à voter pour un candidat ou pour un autre en particulier... Mais Donald Trump veut le supprimer. C’était l’une de ses promesses de campagne. Et il l’a redit ce jeudi : écoutez Donald Trump. « L’une de ces libertés est le droit de pratiquer une religion selon notre croyance.

C’est pourquoi je vais me débarrasser de l’amendement Johnson et le détruire entièrement. Je permettrai ainsi à nos représentants religieux de s’exprimer librement et sans crainte de représailles. Je le ferai. La liberté de religion est un droit sacré. Mais c’est aussi un droit menacé partout. Et le monde est sérieusement, vraiment sérieusement menacé de tant façons différentes. Et je ne l’ai jamais vu aussi clairement et aussi ouvertement que depuis le jour où j’ai pris le poste du président. Le monde va mal. Mais nous allons le remettre d’aplomb. |||||upright Okay ? C’est ce que je fais. Je règle les choses. Nous allons le remettre d’aplomb. Croyez-moi. Le président Donald Trump.

Si cet amendement est bel et bien supprimé, cela lui permettra de récupérer beaucoup d’argent pour de futures campagnes... Car les puissantes Églises Évangéliste le soutiennent. Mais pour cela, il faudra que les parlementaires valident la suppression de l’amendement. ||||||||validate|||| Au sujet de l’Iran cette fois la tension monte entre Téhéran et Washington, quelques jours après le tir d’un missile par l’Iran, un tir condamné par les États-Unis.

Hier, le conseiller à la sécurité nationale américain avait mis officiellement l’Iran en garde et il avait parlé du comportement déstabilisateur du pays dans la région. ||||||||||||||||||||destabilizing||||| Et Donald Trump en avait parlé dans un tweet : « l’Iran devrait remercier l’accord désastreux que les États-Unis ont conclu avec lui » a-t-il lancé. D’après Téhéran aujourd’hui ce sont des mises en garde provocatrices. C’est une image glaçante, qui fait le tour des télévisions en Afghanistan, comme un symbole des violences faites aux femmes dans le pays : celle d’une femme aux oreilles coupées... par son mari, dans la nuit de lundi à mardi. |||chilling||||circulate|||||||||||||||||||||||||||||||

Et c’est d’autant plus un symbole que la jeune femme avait été mariée avec lui alors qu’elle était encore enfant. À Kaboul le récit de notre correspondante, Sonia Ghezali : |||story||||| Étendue dans un lit d’hôpital, la tête enserrée dans d’épais bandages, Zarina apparaît sur de nombreuses chaines de télévision locales. Extent|||||||enshrouded|||||||||chains|||

La jeune femme de 23 ans raconte son calvaire. |||||||ordeal Son mari lui a tranché les deux oreilles dans la nuit de lundi à mardi. ||||sliced|||||||||| Alors qu’elle perd beaucoup de sang, elle est conduite à temps à l’hôpital où elle est prise en charge par les médecins qui indiquent quelques heures plus tard que son pronostic vital n’est pas engagé. ||||||||||||||||||||||||||||||prognosis||||engaged Zarina n’arrive pas à expliquer la folie de son époux à qui elle a été mariée à l’âge de 13 ans. |||||||||husband|||||||||| « Mon mari m’a toujours maltraitée, explique-t-elle. ||||mistreated||| Il ne m’autorisait même pas à rendre visite à mes parents ». ||allowed me|||||||| La jeune femme souhaite divorcer et n’attend plus que son mari, actuellement recherché par la police, soit jugé et emprisonné. Le cas de Zarina n’est pas une exception en Afghanistan. Il y a un an, un homme avait coupé le nez de son épouse après une dispute. Quelques mois plus tard, un autre avait mis le feu à sa jeune femme enceinte âgée de 16 ans seulement. Le ministère afghan des Femmes indique que les violences contre les femmes ne cessent d’augmenter : 23 femmes et jeunes filles ont été victimes de meurtres conjugaux depuis le début de l’année. ||||||||||||||||||||||||conjugal||||| En 2016, plus de 4000 cas de violences ont été enregistrés dans tout le pays. À noter aussi que, depuis trois ans, le Parlement afghan a adopté plusieurs lois pour protéger les femmes... Mais ces textes ne sont toujours pas appliqués.

Le sort des femmes est aussi préoccupant en Inde.

C’est ce que montrent ces émeutes, qui secouent le nord-est du pays depuis trois jours : en cause, un texte qui impose un certain nombre de sièges pour les femmes dans les institutions locales. |||show||riots||shake|||||||||||||||||||||||||| Un tiers des sièges leur sera réservé lors des prochaines élections, mais les protestataires le refusent. « Nous avons pris une décision au sein du gouvernement, et nous allons de l’avant » : décidément, le gouvernement roumain ne cède pas.

Malgré trois journées de manifestations spectaculaires dans le pays : il refuse de retirer le texte qu’il a fait passer par surprise et qui permet à certains hommes politiques de ne pas être condamnés pour corruption. Pourtant le président Klaus Iohannis lui-même n’est pas d’accord avec ce texte, et plusieurs pays européens ont critiqué cette décision. Les précisions de Benjamin Delille. Le Premier ministre roumain campe sur ses positions. |||Romanian|camps|||

Malgré la pression de la rue, et la démission d’un de ses ministres, il est décidé à maintenir le décret. Un peu plus tôt dans la journée, Florin Jianu, ministre des Affaires et du Commerce, avait annoncé sa démission. |||||||Florin||||||||||| Sur sa page Facebook, il avait estimé que c’était ce que sa conscience lui dictait. ||||||||||||||dictated Cet homme de 40 ans est sans étiquette politique et issu du monde entrepreneurial. |||||||||from||| Il aurait envisagé sa démission dès mardi soir lors de l’adoption de ce décret d’urgence. Ce texte pourrait permettre à de nombreuses personnalités politiques d’échapper à des poursuites pénales. |||||||||||||penal Parmi elles, Liviu Dragnea, chef du parti social-démocrate sorti vainqueur des législatives de décembre. La réaction du peuple roumain ne s’est pas fait attendre. Ils étaient au moins 200 000 hier à battre le pavé de Bucarest et de plusieurs villes du pays. C’est la plus grande manifestation depuis la chute du communisme en Roumanie. Une indignation partagée par Klaus Iohannis, président de centre-droit du pays. En guerre ouverte avec le gouvernement social-démocrate depuis les dernières élections, il a saisi ce jeudi la Cour Constitutionnelle. Cinquième jour de combats entre les soldats ukrainiens et les rebelles partisans de la Russie, dans l’est de l’Ukraine.

Et les deux gouvernements se sont accusés mutuellement d’être à l’origine de cette nouvelle vague de violence. Le président ukrainien, Petro Porochenko, demande à faire pression sur la Russie pour que les combats s’arrêtent. Des combats qui ont déjà fait 23 morts depuis dimanche dernier. Le gouvernement britannique peut désormais engager les négociations pour quitter l’Union européenne : hier, le parlement britannique a donné son accord... C’était nécessaire.

Alors quelle stratégie le gouvernement va-t-il adopter ? Il l’a aujourd’hui précisé dans un livre blanc. C’est en quelque sorte le programme des négociations. Muriel Delcroix : Ce Livre blanc, qui décrit le plan du gouvernement de Theresa May pour le Brexit, était réclamé par les partis d’opposition et nombre de députés conservateurs ayant voté contre la sortie du Royaume-Uni et qui s’inquiètent de la volonté de Theresa May de quitter le marché unique européen.

Mais en réalité, le document publié ce jeudi est une concession de dernière minute qui reprend essentiellement le discours prononcé par la Première ministre il y a deux semaines. ||||||||||concession|||||||||||||||||| Le texte énonce à nouveau ses 12 priorités lors des négociations à venir avec Bruxelles. Parmi elles : reprendre le contrôle de l’immigration, mais aussi des lois, qui seront faites à Westminster et non plus à Bruxelles, la sortie du marché unique, un nouvel accord de libre-échange avec l’UE, la protection des droits des travailleurs. Sur la question de l’immigration et des douanes, de nouvelles lois seront introduites de façon progressive pour donner le temps aux entreprises de s’y préparer... Trop vague et un peu court, rétorquent pourtant de nombreux députés, qui regrettent notamment qu’il n’y ait pas d’engagement ferme à protéger le statut des citoyens européens installés au Royaume-Uni. |||||||||||||||||||||||||||||||rebut||||||regret|||||||||||||||||| Les partis d’opposition comptent d’ailleurs se servir de ce livre blanc lors de nouvelles sessions au parlement la semaine prochaine. Soixante pages d’amendements visant à nuancer le projet de loi sur le Brexit seront alors débattues. ||of amendments|||||||||||||debated Et puis la deuxième demi-finale de la coupe d’Afrique des nations c’est en ce moment.

Le Cameroun affronte le Ghana, pour rejoindre l’Égypte en finale. Pour l’heure, on en est à 55 minutes de jeu et il y a 0 à 0. C’est la fin de ce journal en français facile, un journal à retrouver sur notre site internet, RFI SAVOIRS. Belle soirée à tous sur la radio du monde.