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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 22 juin 2018

Journal en français facile 22 juin 2018

Jeanne Bartoli : Il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Merci d'écouter RFI. Bonsoir et bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Jeanne.

JB : À la une, les États-Unis, les retrouvailles entre parents migrants et leurs enfants se font toujours attendre. Face à cette paralysie, les autorités locales tentent de trouver des solutions. Nous serons à New York.

ZK : En Turquie, la justice prolonge la détention du président d'Amnesty International dans le pays. Décision à quelques jours des élections législatives et présidentielles.

JB : Et puis la coupe du monde, victoire dans les toutes dernières minutes de la Suisse face à Serbie 2 à 1. Tous les résultats de la journée à la fin de ce journal.

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ZK : Aux États-Unis, des centaines de familles de migrants sont toujours séparées. Et les retrouvailles se font attendre.

JB : Oui seuls 500 des 2342 enfants ont retrouvé leurs parents après avoir été séparés par les autorités américaines. Pour les autres, c'est toujours l'attente. 48 heures après la volte-face, le changement d'avis de Donald Trump dans ce dossier. Il règne une certaine désorganisation. Conséquence, à New York, les autorités locales tentent d'obtenir directement des informations pour réunir ces familles. Correspondance d'Anne Corpet.

Environ 700 enfants séparés de leurs parents à la frontière ont été envoyés dans des centres d'accueil de l'État de New York. Mais ce chiffre est approximatif, car l'État fédéral n'a informé ni l'État ni la ville. Le gouverneur Andrew Cuomo est scandalisé par ce manque de transparence. « Ce sont des enfants hautement traumatisés. Ils ont été mis en cage, séparés de leurs parents, jetés dans un avion ou dans un bus et envoyés ailleurs. Ils ne parlent pas la langue, ne savent pas où ils sont. Je dis au gouvernement ces enfants sont dans mon État il de ma responsabilité de m'occuper de leur santé et de leur bien-être pourquoi ne me dites-vous pas où ils se trouvent ? » Face à cette absence d'information, les autorités locales se débrouillent pour tenter de retrouver les parents de ces enfants. Le maire de New York Bill de Blasio. « Nous travaillons avec les services sociaux qui s'occupent de ces enfants pour leur trouver des avocats afin qu'ils puissent entamer les procédures pour retrouver leurs familles. Le gouvernement fédéral ne s'en occupe pas ». Selon le gouverneur de New York, la situation est d'autant plus compliquée que les autorités fédérales ont imposé aux centres d'accueil de ne rien communiquer sur les enfants dont ils ont la charge. Anne Corpet Washington RFI.

JB : Et Donald Trump accuse ce soir le camp démocrate de se servir, d'utiliser cette affaire en vue des élections de mi-mandat prévues en novembre.

ZK : La politique migratoire européenne cette fois. Quelques jours après l'affaire de l'Aquarius, Malte refuse ce soir d'accueillir le « lifeline », un navire qui transporte plus de 200 migrants.

JB : La demande avait été faite par Rome. L'Italie dénonce une décision « absurde » et « inhumaine ». Le navire en question est affrété, loué, par une ONG allemande. Or, le nouveau gouvernement italien refuse désormais d'accueillir tous les navires des ONG. Il les accuse d'être complices du trafic des migrants.

ZK : En Turquie, derniers rassemblements pour les candidats avant les élections de dimanche.

JB : Élections législatives et présidentielles. Recep Tayyip Erdoğan était aujourd'hui à Istanbul. Le président sortant est bousculé dans cette campagne cruciale, très importante. Les Turcs doivent en effet élire un président qui aura quasiment tous les pouvoirs en raison de la réforme constitutionnelle adoptée l'année dernière. En parallèle, la justice turque a décidé de prolonger la détention de Taner Kiliç, président de la branche turque d'Amnesty International. Écoutez Idil Eser c'est la directrice de l'organisation dans le pays.

La décision du tribunal de maintenir Taner Kiliç en prison n'a rien à voir avec l'application de la loi ou le fait de rendre la justice. C'est une décision purement politique, il est clairement détenu comme un prisonnier politique. Je crois que le but de cette décision est de créer un climat de peur et d'essayer d'intimider les défenseurs des Droits de l'Homme. Les autorités veulent faire en sorte que les défenseurs de droits de l'Homme ne puissent plus travailler pour la défense des citoyens. Mais cela ne fonctionne pas vraiment, car les activistes continuent à se battre pour les Droits de l'Homme. Malheureusement, de telles décisions, comme le maintien en prison de Taner Kiliç et d'autres défenseurs des droits de l'Homme affectent ces derniers, ainsi que leurs familles. Encore une fois, il s'agit d'une stratégie d'intimidation de la part des autorités turques.

JB : La directrice d'Amnesty International Turquie jointe par Tudor Tepeneag. Et selon les instituts de sondages, Recep Tayyip Erdoğan pourrait ne pas être élu dès le premier tour. En Syrie, des hélicoptères de l'armée syrienne ont jeté aujourd'hui une douzaine de barils d'explosifs sur des zones du sud-ouest du pays, tenues par les rebelles. C'est ce que rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme. On ne sait pas s'il y a des victimes.

ZK : Lui est considéré comme le principal relais de l'organisation Etat islamique dans le pays. En Indonésie, Aman Abdurrahman a été condamné à la peine de mort.

JB : Il a été reconnu coupable d'avoir organisé plusieurs attentats, dont celui de janvier 2016 qui avait fait 4 morts dans un quartier central de Jakarta. Aman Abdurrahman a passé la quasi-totalité de ces quinze dernières années en prison, ce qui ne l'a pas empêché Juliette Gheerbrant de poursuivre ses activités.

Aman Abdurrahman est un idéologue, l'un des plus influents de l'extrémisme islamique en Indonésie. C'est lui qui a traduit et diffusé la majeure partie de la propagande disponible dans le pays. Une activité qu'il a pu mener en prison, c'est là également qu'il a préparé en 2016 l'attentat de Jarkarta, mais aussi celui de Bornéo qui a grièvement blessé 4 enfants à la sortie d'une église, ainsi que l'attaque suicide qui a tué trois policiers l'an dernier dans la capitale. La justice l'a reconnu coupable de ces trois actes terroristes, mais Aman Abdurrahman aurait aussi recruté de très nombreux militants pour la cause djihadiste. L'homme est le chef spirituel du JAT Jama'ah Ansharut Tauhid, mouvement né en 2008 qui a fait allégeance à l'organisation État islamique. Le JAT est suspecté d'avoir commandité en mai dernier l'attentat qui a fait 13 morts dans des églises de Surabaya, parmi les kamikazes se trouvaient deux filles de 9 et 12 ans. Durant l'audience, le prédicateur était entouré de gardes armés. Selon le Jakarta Post il a reconnu avoir encouragé ses fidèles à rejoindre l'EI en Syrie. Il a en revanche nié avoir commandité les attentats, mais il ne fera pas appel indique son avocat, car il ne reconnaît pas la justice indonésienne.

ZK : Il avait mis une cravate pour l'occasion !

JB : Une première pour Alexis Tsipras. Le Premier ministre grec a salué lors d'un discours l'accord historique trouvé par les ministres des Finances de la zone euro. Accord sur un allégement de la dette grecque et la sortie des programmes d'aide. L'actualité en France, Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen inaugurait aujourd'hui l'ISSEP, l'Institut des sciences sociales économiques et politiques. Une école dont elle sera la directrice et qui accueillera ses premiers étudiants fin septembre. L'ex-députée d'extrême droite, officiellement retirée de la vie politique, dit vouloir former « une nouvelle élite politique ».

ZK : On termine ce journal par un détour en Russie.

JB : Cet après-midi, le Brésil, battu il y a quelques jours par la Suisse s'est fait peur. Les Brésiliens ont eu des difficultés à dominer le Costa Rica, mais s'imposent finalement 2 à 0. Écoutez Philippe Coutinho, le milieu de terrain de la seleçao :

Ça a été un match vraiment difficile, comme on s'y attendait. On a essayé d'aller chercher cette victoire dès le début, mais on a dû faire preuve de beaucoup de patience, ne pas nous énerver. Et on a été récompensé par ces deux buts en toute fin de match. En fait la défense du Costa Rica nous a posé énormément de problèmes. Leur milieu de terrain est très dense aussi. C'est une très bonne équipe, avec beaucoup de qualités. Mais l'essentiel pour nous c'est d'avoir gagné ce match. Nous ne nous sommes pas découragés, on a su rester solidaire et fort mentalement. Notre volonté d'aller de l'avant et d'insister jusqu'au bout a fini par payer.

JB : Philippe Coutinho. Et puis le match s'est terminé il y a une vingtaine de minutes. La Suisse arrache la victoire dans les toutes dernières minutes face à la Serbie 2 à 1. Enfin, belle victoire du Nigeria face à L'Islande, victoire 2 à 0, doublé de Musa l'attaquant du CSKA Moscou. Un match que vous avez pu suivre sur l'antenne Afrique de RFI et sur rfi.fr. À suivre demain, trois rencontres : Corée du Sud —Mexique, Allemagne —Suède et Belgique —Tunisie. C'est la fin de ce Journal en français facile.

Journal en français facile 22 juin 2018 Journal en français facile June 22, 2018

Jeanne Bartoli : Il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Merci d’écouter RFI. Bonsoir et bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Jeanne.

JB : À la une, les États-Unis, les retrouvailles entre parents migrants et leurs enfants se font toujours attendre. Face à cette paralysie, les autorités locales tentent de trouver des solutions. Nous serons à New York.

ZK : En Turquie, la justice prolonge la détention du président d’Amnesty International dans le pays. Décision à quelques jours des élections législatives et présidentielles.

JB : Et puis la coupe du monde, victoire dans les toutes dernières minutes de la Suisse face à Serbie 2 à 1. Tous les résultats de la journée à la fin de ce journal.

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ZK : Aux États-Unis, des centaines de familles de migrants sont toujours séparées. Et les retrouvailles se font attendre.

JB : Oui seuls 500 des 2342 enfants ont retrouvé leurs parents après avoir été séparés par les autorités américaines. Pour les autres, c’est toujours l’attente. 48 heures après la volte-face, le changement d’avis de Donald Trump dans ce dossier. Il règne une certaine désorganisation. Conséquence, à New York, les autorités locales tentent d’obtenir directement des informations pour réunir ces familles. Correspondance d’Anne Corpet.

Environ 700 enfants séparés de leurs parents à la frontière ont été envoyés dans des centres d’accueil de l’État de New York. Mais ce chiffre est approximatif, car l’État fédéral n’a informé ni l’État ni la ville. Le gouverneur Andrew Cuomo est scandalisé par ce manque de transparence. « Ce sont des enfants hautement traumatisés. Ils ont été mis en cage, séparés de leurs parents, jetés dans un avion ou dans un bus et envoyés ailleurs. Ils ne parlent pas la langue, ne savent pas où ils sont. Je dis au gouvernement ces enfants sont dans mon État il de ma responsabilité de m’occuper de leur santé et de leur bien-être pourquoi ne me dites-vous pas où ils se trouvent ? » Face à cette absence d’information, les autorités locales se débrouillent pour tenter de retrouver les parents de ces enfants. Le maire de New York Bill de Blasio. « Nous travaillons avec les services sociaux qui s’occupent de ces enfants pour leur trouver des avocats afin qu’ils puissent entamer les procédures pour retrouver leurs familles. Le gouvernement fédéral ne s’en occupe pas ». Selon le gouverneur de New York, la situation est d’autant plus compliquée que les autorités fédérales ont imposé aux centres d’accueil de ne rien communiquer sur les enfants dont ils ont la charge. Anne Corpet Washington RFI.

JB : Et Donald Trump accuse ce soir le camp démocrate de se servir, d’utiliser cette affaire en vue des élections de mi-mandat prévues en novembre.

ZK : La politique migratoire européenne cette fois. Quelques jours après l’affaire de l’Aquarius, Malte refuse ce soir d’accueillir le « lifeline », un navire qui transporte plus de 200 migrants.

JB : La demande avait été faite par Rome. L’Italie dénonce une décision « absurde » et « inhumaine ». Le navire en question est affrété, loué, par une ONG allemande. Or, le nouveau gouvernement italien refuse désormais d’accueillir tous les navires des ONG. Il les accuse d’être complices du trafic des migrants.

ZK : En Turquie, derniers rassemblements pour les candidats avant les élections de dimanche.

JB : Élections législatives et présidentielles. Recep Tayyip Erdoğan était aujourd’hui à Istanbul. Le président sortant est bousculé dans cette campagne cruciale, très importante. Les Turcs doivent en effet élire un président qui aura quasiment tous les pouvoirs en raison de la réforme constitutionnelle adoptée l’année dernière. En parallèle, la justice turque a décidé de prolonger la détention de Taner Kiliç, président de la branche turque d’Amnesty International. Écoutez Idil Eser c’est la directrice de l’organisation dans le pays.

La décision du tribunal de maintenir Taner Kiliç en prison n’a rien à voir avec l’application de la loi ou le fait de rendre la justice. C’est une décision purement politique, il est clairement détenu comme un prisonnier politique. Je crois que le but de cette décision est de créer un climat de peur et d’essayer d’intimider les défenseurs des Droits de l’Homme. Les autorités veulent faire en sorte que les défenseurs de droits de l’Homme ne puissent plus travailler pour la défense des citoyens. Mais cela ne fonctionne pas vraiment, car les activistes continuent à se battre pour les Droits de l’Homme. Malheureusement, de telles décisions, comme le maintien en prison de Taner Kiliç et d’autres défenseurs des droits de l’Homme affectent ces derniers, ainsi que leurs familles. Encore une fois, il s’agit d’une stratégie d’intimidation de la part des autorités turques.

JB : La directrice d’Amnesty International Turquie jointe par Tudor Tepeneag. Et selon les instituts de sondages, Recep Tayyip Erdoğan pourrait ne pas être élu dès le premier tour. En Syrie, des hélicoptères de l’armée syrienne ont jeté aujourd’hui une douzaine de barils d’explosifs sur des zones du sud-ouest du pays, tenues par les rebelles. C’est ce que rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme. On ne sait pas s’il y a des victimes.

ZK : Lui est considéré comme le principal relais de l’organisation Etat islamique dans le pays. En Indonésie, Aman Abdurrahman a été condamné à la peine de mort.

JB : Il a été reconnu coupable d’avoir organisé plusieurs attentats, dont celui de janvier 2016 qui avait fait 4 morts dans un quartier central de Jakarta. Aman Abdurrahman a passé la quasi-totalité de ces quinze dernières années en prison, ce qui ne l’a pas empêché Juliette Gheerbrant de poursuivre ses activités.

Aman Abdurrahman est un idéologue, l’un des plus influents de l’extrémisme islamique en Indonésie. C’est lui qui a traduit et diffusé la majeure partie de la propagande disponible dans le pays. Une activité qu’il a pu mener en prison, c’est là également qu’il a préparé en 2016 l’attentat de Jarkarta, mais aussi celui de Bornéo qui a grièvement blessé 4 enfants à la sortie d’une église, ainsi que l’attaque suicide qui a tué trois policiers l’an dernier dans la capitale. La justice l’a reconnu coupable de ces trois actes terroristes, mais Aman Abdurrahman aurait aussi recruté de très nombreux militants pour la cause djihadiste. L’homme est le chef spirituel du JAT Jama’ah Ansharut Tauhid, mouvement né en 2008 qui a fait allégeance à l’organisation État islamique. Le JAT est suspecté d’avoir commandité en mai dernier l’attentat qui a fait 13 morts dans des églises de Surabaya, parmi les kamikazes se trouvaient deux filles de 9 et 12 ans. Durant l’audience, le prédicateur était entouré de gardes armés. Selon le Jakarta Post il a reconnu avoir encouragé ses fidèles à rejoindre l’EI en Syrie. Il a en revanche nié avoir commandité les attentats, mais il ne fera pas appel indique son avocat, car il ne reconnaît pas la justice indonésienne.

ZK : Il avait mis une cravate pour l’occasion !

JB : Une première pour Alexis Tsipras. Le Premier ministre grec a salué lors d’un discours l’accord historique trouvé par les ministres des Finances de la zone euro. Accord sur un allégement de la dette grecque et la sortie des programmes d’aide. L’actualité en France, Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen inaugurait aujourd’hui l’ISSEP, l’Institut des sciences sociales économiques et politiques. Une école dont elle sera la directrice et qui accueillera ses premiers étudiants fin septembre. L’ex-députée d’extrême droite, officiellement retirée de la vie politique, dit vouloir former « une nouvelle élite politique ».

ZK : On termine ce journal par un détour en Russie.

JB : Cet après-midi, le Brésil, battu il y a quelques jours par la Suisse s’est fait peur. Les Brésiliens ont eu des difficultés à dominer le Costa Rica, mais s’imposent finalement 2 à 0. Écoutez Philippe Coutinho, le milieu de terrain de la seleçao :

Ça a été un match vraiment difficile, comme on s’y attendait. On a essayé d’aller chercher cette victoire dès le début, mais on a dû faire preuve de beaucoup de patience, ne pas nous énerver. Et on a été récompensé par ces deux buts en toute fin de match. En fait la défense du Costa Rica nous a posé énormément de problèmes. Leur milieu de terrain est très dense aussi. C’est une très bonne équipe, avec beaucoup de qualités. Mais l’essentiel pour nous c’est d’avoir gagné ce match. Nous ne nous sommes pas découragés, on a su rester solidaire et fort mentalement. Notre volonté d’aller de l’avant et d’insister jusqu’au bout a fini par payer.

JB : Philippe Coutinho. Et puis le match s’est terminé il y a une vingtaine de minutes. La Suisse arrache la victoire dans les toutes dernières minutes face à la Serbie 2 à 1. Enfin, belle victoire du Nigeria face à L’Islande, victoire 2 à 0, doublé de Musa l’attaquant du CSKA Moscou. Un match que vous avez pu suivre sur l’antenne Afrique de RFI et sur rfi.fr. À suivre demain, trois rencontres : Corée du Sud —Mexique, Allemagne —Suède et Belgique —Tunisie. C’est la fin de ce Journal en français facile.