22/04/2012
Cécile Debarge : Merci d' écouter RFI. Il est 21h en temps universel, 23h ici à Paris. Bonsoir à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du journal en français facile. Un journal présenté ce soir avec Elodie Largenton.
Elodie Largenton : Bonsoir Cécile, bonsoir à tous.
CD : A la Une de l' actualité, le premier tour de l' élection présidentielle en France. Le candidat socialiste François Hollande est en tête, devant le président sortant Nicolas Sarkozy. La candidate du Front national, Marine Le Pen, est en troisième position. Pour ce scrutin, la participation a été importante, elle s'élève à un peu plus de 80%. Nous y reviendrons en détails, dès le début de ce journal.
EL : Dans l' actualité internationale, la situation en Syrie. Au moins onze personnes ont été tuées dans les violences, ce dimanche. Kofi Annan demande d' arrêter d' utiliser des armes lourdes "une fois pour toutes". CD : Nous parlerons aussi de la Birmanie. Les membres de l' opposition élus au Parlement ne se rendront pas à la première session qui doit avoir lieu ce lundi. EL : Pour commencer, le premier tour de l' élection présidentielle en France. Les résultats sont maintenant connus depuis trois heures. Il s'agit toujours de résultats partiels. Ils ont été annoncés par le ministère de l' Intérieur. CD : Les chiffres qui vont suivre peuvent donc légèrement changer. Mais le trio de tête, lui, ne change pas. Le candidat socialiste François Hollande arrive en tête, c'est-à-dire en première position. Il recueille 27.97% des voix. François Hollande s'est dit "confiant" pour le second tour de l' élection, le 6 mai prochain. Il estime être "le mieux placé pour devenir le prochain président". On écoute un extrait du discours qu' il a prononcé à Tulle, en Corrèze. CD : François Hollande, candidat du Parti socialiste et numéro un au premier tour.
EL : Derrière lui, en deuxième position, Nicolas Sarkozy obtient 26.86% des suffrages. C'est la première fois, dans la cinquième République, qu' un président sortant n' arrive pas en tête au premier tour. Nicolas Sarkozy dit pourtant aborder le deuxième tour "avec confiance". On écoute la réaction du Premier ministre, François Fillon.
EL : C'était François Fillon, le Premier ministre français. En troisième position, Marine Le Pen réalise un très bon score. La candidate du Front national recueille 19.03% des suffrages.
CD : Vient ensuite le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, avec 10.86% des voix. Le candidat centriste, François Bayrou, obtient 9.18% des suffrages. Ensuite, dans l' ordre : Eva Joly pour Europe Ecologie-Les Verts, Nicolas Dupont-Aignan de Debout la République. Philippe Poutou du Nouveau Parti Anticapitaliste, enfin Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière et Jacques Cheminade. Le chiffre de la participation, s'élève, lui, à près de 80%. EL : Et on découvre tout de suite l' expression de la semaine, très liée à l' actualité, très liée à l' élection présidentielle. CD : Car aujourd'hui, Yvan Amar vous explique ce que veut dire l' expression "aller aux urnes". EL : Dans l' actualité internationale, les violences continuent en Syrie. La décision des Nations unies, hier, samedi, de renforcer la mission d' observation ne semble pas changer la situation sur le terrain. CD : Kofi Annan a déclaré qu' il faut arrêter "une fois pour toutes" d' utiliser des armes lourdes en Syrie. Les armes lourdes, ce sont, par exemple, des mitrailleuses, des grenades, des bombes ou des obus. Et ces armes sont toujours utilisées en Syrie. L' Observatoire syrien des Droits de l' Homme fait état d' au moins onze personnes tuées dans les violences. Et les militants de la ville de Douma, dans la banlieue de Damas, dénoncent un assaut des forces de sécurité syriennes. Un assaut, c'est une attaque. EL : Le Grand Prix de Formule 1 s'est déroulé normalement, ce dimanche, à Bahrein. Pourtant, les opposants de ce royaume du Golfe ont multiplié les manifestations ces derniers jours.
CD : Dans la nuit de samedi à dimanche, des dizaines de manifestants ont fait face aux forces de sécurité. Cocktails molotov et grenades lacrymogènes ont été échangés. Car les rassemblements de l' opposition ont été fortement réprimés. EL : RFI. Il est 3h38 en Birmanie où devait s'ouvrir, ce lundi, la première session au Parlement pour les membres du parti d' Aung San Suu Kyi, récemment élus. Mais la célèbre opposante et les élus de son parti ont décidé de ne pas y aller.
CD : Lors de cette première session, ils devaient prêter serment. Cela veut dire "jurer" quelque chose. Ils ne le feront pas car ils ne sont pas d' accord avec la formulation du texte. Explications à Bangkok.
C'est la fin de ce journal en français facile, à retrouver sur rfi.fr. 23h10 à Paris. Article publié le 22/04/2012
