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Mind Parachutes, Réussir GRÂCE aux difficultés : l’obstacle est le chemin de Ryan Holiday

Réussir GRÂCE aux difficultés : l'obstacle est le chemin de Ryan Holiday

Quelle est votre réaction face aux problèmes, aux obstacles que vous rencontrez ?

Chaque obstacle est unique pour chacun d'entre nous, mais nos réactions sont souvent identiques :

peur, frustration, impuissance, colère…

Et si finalement devoir dépasser des problèmes ce n'était pas si grave, après tout ?

Et s'il y avait certains avantages associés aux difficultés dont vous pouvez tirer parti ?

Le courant philosophique du stoïcisme, vieux de plus de 2000 ans, permet de trouver un

nouveau point d'appui même dans les situations difficiles.

Vous pouvez ainsi rester motivés, et continuer à voir le bon côté des choses.

Mind Parachutes, à chaque idée, des nouveaux horizons

L'obstacle est le chemin de Ryan Holiday Personne ne nous a vraiment appris à surmonter

l'échec, à dépasser les obstacles.

Souvent, face aux difficultés, nous restons paralysés.

Si nous sommes honnêtes, nous pouvons reconnaître que très rarement nous nous retrouvons dans

des situations horribles.

Souvent, nos obstacles représentent juste des inconvénients mineurs, de conditions

défavorables.

Nous admirons les personnes qui arrivent à faire face aux difficultés qu'elles rencontrent

et à triompher, à transformer les obstacles en tremplins, à transformer le négatif en

positif.

Et à bien regarder, elles n'ont pas réussi malgré les obstacles.

Elles ont réussi GRÂCE à ces derniers.

Même si le monde a rarement tendance à faire ce qu'on veut, la plupart des obstacles

que nous rencontrons sont internes, pas externes.

Et dans chacun d'entre eux se cache une opportunité de grandir, de nous dépasser.

Si nous cherchons bien, il y a toujours une issue : nous pouvons trouver un avantage

dans toute situation négative.

Quand on a un objectif, les obstacles nous apprennent comment nous rendre là où nous

voulons aller.

Le processus qui nous permet d'aborder et dépasser les difficultés est assez simple

(même si jamais facile).

Comme indiqué par Ryan Holiday dans son livre « L'obstacle est le chemin », il comporte

trois étapes : * l'attitude et l'approche avec laquelle

nous abordons nos problèmes * l'énergie et la créativité avec lesquelles

nous leurs faisons face et les transformons en opportunités

* et l'adoption d'une volonté intérieure qui nous permettent de gérer l'échec et

la difficulté.

Si vous cherchez à vous améliorer et progresser constamment, dans votre vie personnelle comme

professionnelle, abonnez-vous à la chaîne Mind Parachutes et activez les notifications.

Chaque semaine, vous allez alimenter votre esprit des meilleures idées issues des livres

de développement personnel.

En vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com, vous pouvez télécharger gratuitement la

synthèse visuelle de toutes les vidéos Mind Parachutes en format pdf, et retenir ainsi

l'essentiel juste en un coup d'œil.

Plus d'informations dans la description de la vidéo.

La première discipline pour bien confronter ses difficultés concerne notre perception,

c'est à dire la façon d'interpréter ce qui se passe autour de nous.

Si nous sommes émotifs, trop centrés sur nous-mêmes ou si nous manquons de vision

à long terme, nous amplifions nos problèmes.

Nous devons tout d'abord apprendre à maîtriser nos émotions : plutôt que réagir en étant

surexcités ou effrayés, nous restons calmes et imperturbables.

De cette manière, nous arrivons à voir les choses de manière simple et objective, telles

qu'elles sont : ni bonnes ni mauvaises.

La réaction émotive face aux difficultés est notre réponse biologique aux situations

de dangers : pour notre survie, nous avons appris à sonder constamment notre environnement

à la recherche de menaces potentielles, et à réagir très vite, avant même d'avoir

réfléchi.

Dans le monde moderne, nous nous retrouvons très rarement dans une situation de survie.

Nous avons presque toujours le temps de bien analyser la situation avant de choisir notre

réaction.

La possibilité de toujours choisir sa réaction est une énorme source de pouvoir : personne

ne pourra jamais contrôler nos pensées, nos convictions ou nos réactions.

Et en toute situation, nous décidons de l'histoire que nous nous racontons : s'il s'agit

de quelque chose de négatif, voir désespéré.

Ou si au contraire une opportunité se cache dans notre difficulté.

Plutôt que nous plaindre que les choses ne se passent pas comme nous le souhaitons, essayons

d'observer attentivement les événements.

Garder le sang froid, et maintenir une vision à long terme sont des qualités beaucoup

plus utiles que le talent pour faire face aux imprévus que nous allons rencontrer.

Faire face calmement aux perturbations et aux gênes permet de concentrer toute l'énergie

à la résolution des problèmes.

Cela ne veut pas dire de ne ressentir aucune émotion : la véritable force consiste à

gérer vos émotions, pas prétendre qu'elle n'existent pas.

Et cette maîtrise n'est jamais une qualité innée, mais un comportement acquis, développé

avec le temps et l'entraînement.

Voici la question qui se posait l'empereur romain Marc Aurèle pour choisir la bonne

réaction : « est-ce que ce qui s'est passé m'empêche

d'agir avec justice, générosité, maîtrise de soi, santé mentale, prudence, honnêteté,

humilité, franchise ? »

Une autre approche efficace pour développer la bonne perception est de retirer le « moi »,

la partie subjective, de l'équation.

Quand nous ne sommes pas directement impliqués, voir clairement les problèmes des autres

et les possibles solutions est beaucoup plus facile que devoir faire face à nos propres

obstacles.

Pour vous simplifier la tâche, prenez l'habitude de relativiser l'importance et la gravité

d'une situation, imaginez que ce n'est pas à vous que le problème arrive.

C'est une question d'entraînement.

Une dernière compétence à développer est la capacité de distinguer ce sur quoi nous

pouvons agir de ce sur quoi nous ne pouvons pas avoir d'emprise.

Cette idée est très bien exprimée dans la Prière de la Sérénité :

Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que

je ne peux changer, Le courage de changer les choses que je peux,

Et la sagesse d'en connaître la différence.

La deuxième discipline pour dépasser les obstacles est l'action.

Mais attention : agir est banal ; il faut savoir choisir l'action adéquate selon

les objectifs que nous poursuivons.

Agir correctement demande courage et créativité, pas une force brutale.

Confrontés à une difficulté inattendue, nous aurons probablement besoin d'une minute

ou deux pour encaisser la mauvaise nouvelle, pour ressentir l'émotion associée.

Mais après avoir respiré calmement et avoir fait le point, remettez-vous vite au travail.

Ne vous défilez pas, ne cherchez pas d'excuses : personne vas gérer la situation à votre

place.

Il n'y a qu'un seul chemin possible si vous voulez voir le problème résolu : entreprendre

l'action appropriée.

Chaque obstacle vaincu nous rend plus fort pour affronter le suivant.

Un moment clé pour passer à l'action est de commencer, peu importe si les conditions

idéales sont réunies et si nous avons déjà à disposition tout ce dont nous pouvons avoir

besoin.

Nous connaissons souvent nos problèmes, et même comment y remédier.

Mais nous avons peur d'agir par peur d'échouer.

Par conséquent on ne fait rien, et rien ne se passe.

Dans la vie, ceux qui abordent les problèmes avec initiative et énergie ont de meilleures

chances de réussir.

Essayez de vous mettre en mouvement et d'y rester, toujours.

Et une fois qu'on commence à s'attaquer à un obstacle, abandonner n'est plus une

option.

Ne vous laissez pas arrêter par l'échec, pas les distractions, par le découragement.

Il faut s'attaquer à l'obstacle jusqu'à ce qu'il disparaisse.

La persévérance et la persistance sont des atouts incroyables.

Persévérer ne veut pas dire répéter toujours les mêmes choses si les résultats ne viennent

pas.

Il faut explorer toutes les options disponibles avec enthousiasme et, si elles ne marchent

pas, tenter quelque chose d'inédit.

Vous donner un nouvel objectif, vous lancer dans un nouveau défi est censé être dur.

Les premiers essais seront probablement infructueux.

Pas besoin d'avoir une illumination : continuez à tester et apprenez de vos échecs.

A chaque fois que vous échouez, vous vous rapprochez de votre objectif.

Si vous approchez les erreurs comme un apprentissage, il n'y a aucune honte à avoir tort, à

changer d'avis.

Echouer est sans doute douloureux, inconfortable, mais ne le prenez pas de manière personnelle,

ça fait partie du processus.

L'action et l'échec représentent les deux faces d'une pièce : l'une ne vient

pas sans l'autre.

Et à chaque itération, vous apprenez quelque chose de nouveau et vous pouvez améliorer

votre approche.

Pendant que vous agissez, ne vous focalisez pas sur le résultat final que vous recherchez.

Restez plutôt concentré sur l'action en cours, et pensez à l'exécuter au mieux

que vous pouvez.

Focalisez-vous sur le processus.

Un des meilleurs entraîneur de football universitaire aux Etats Unis disait à ses athlètes :

« Ne pensez pas à remporter le championnat national.

Pensez à ce que vous devez faire à cet entraînement, ce match, cet instant.

C'est ça, le processus : pensons à ce que nous pouvons faire aujourd'hui, à la

tâche qui nous attend. ».

La troisième discipline pour dépasser les obstacles est la volonté.

Il s'agit de votre pouvoir interne, qui n'est jamais affecté par le monde extérieur.

Contrairement à ce que l'on pense souvent, la volonté n'est pas l'intensité avec

laquelle nous souhaitons quelque chose.

C'est plutôt l'humilité, la résilience et la souplesse avec lesquelles vous affrontez

la vie.

Vous pouvez vous résigner à une tâche difficile, ingrate, sans perdre l'enthousiasme et l'espoir

de réussir.

La position de leader demande de la détermination et de l'énergie.

La technologie moderne nous fait croire parfois qu'on a du contrôle sur le monde extérieur.

Cela est faut, évidemment.

La seule chose sur laquelle nous avons toujours le contrôle est notre volonté, notre état

intérieur.

La volonté est la plus difficile des 3 disciplines.

C'est bien plus facile de maîtriser nos perceptions et émotions, de choisir et exécuter

les bonnes actions, que d'abandonner le désir de vouloir contrôler les gens et les

événements.

Mais puisque nous ne pouvons pas modifier le monde autour de nous, il vaut mieux concentrer

nos efforts à renforcer notre volonté.

Le développement de la volonté passe par l'exercice et l'entrainement : nous créons

notre force mentale par l'exercice physique, et notre force physique par notre entraînement

mental.

Parmi les entraînements mentaux efficaces, vous avez l'anticipation.

Dans vos projets, il y aura des imprévus et des choses qui tourneront mal, c'est

garanti.

Mais si vous identifiez à l'avance les risques principaux et les réactions appropriées,

vous pouvez réduire significativement les chances que ces risques se matérialisent,

et atténuer leurs conséquences.

L'anticipation ne rend pas les choses plus faciles par magie, mais nous nous attendons

à ce qu'elles soient difficiles et sommes donc mieux armés pour y faire face.

Une autre attitude à cultiver est le consentement : si la cause de notre problème n'est pas

de notre ressort, mieux vaut l'accepter et avancer.

Nous battre contre elle n'est qu'une perte de temps et d'énergie.

Attention, ce n'est pas la même chose que de « jeter l'éponge ». Simplement,

arrêtons de parler de la façon dont les choses devraient être, acceptons l'état

de fait, et bâtissons notre action à partir de là.

Et une fois que nous apprenons à accepter ce qui nous arrive, sans déception ou rage,

nous pouvons réaliser un pas ultérieur : apprendre à l'apprécier.

Faire face aux difficultés, les surmonter petit à petit, nous rend plus forts, plus

aguerris, plus puissants.

Cela serait impossible si nous n'avions pas d'obstacles à dépasser.

Pour vous aider à garder l'enthousiasme et la persévérance, vous pouvez vous focaliser

sur l'effet que vos actions auront sur les autres, vos proches ou l'humanité au sens

large.

Si vous n'arrivez pas à résoudre ce problème pour vous-même, comment pourriez-vous arranger

les choses pour les autres ?

Faire de vos difficultés exclusivement un problème personnel freinera votre élan pour

le dépasser.

Si vous restez concentré sur votre personne, vous vivrez mal l'échec et vous vous sentirez

seuls et démunis devant un problème.

Si vous cultivez le sentiment d'appartenir à un ensemble plus vaste, vous gagnerez en

puissance.

Voilà, vous connaissez désormais les 3 disciplines qui vous aident à aborder différemment les

problèmes et les difficultés que vous allez rencontrer dans votre vie.

Votre perception, votre action et votre volonté vous aideront à faire des obstacles des occasions

pour grandir et vous améliorer.

Si vous trouvez intéressant cette philosophie stoïque d'affronter la vie, je vous conseil

de voir les vidéos dédié au livre « L'ennemi c'est l'ego », de ce même auteur.

Avec cet état d'esprit, vous réussirez votre vie non pas malgré les difficultés,

mais bien grâce à elles !!

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Réussir GRÂCE aux difficultés : l’obstacle est le chemin de Ryan Holiday ||||the obstacle|||||Ryan|Holiday ||||o obstáculo|||caminho||Ryan Holiday|Ryan Holiday Success THROUGH difficulty: the obstacle is the path by Ryan Holiday Zorlukları aşarak başarıya ulaşmak: Ryan Holiday'den engel yoldur 克服困难取得成功:障碍是瑞安·霍勒迪的道路

Quelle est votre réaction face aux problèmes, aux obstacles que vous rencontrez ? |||||aos|problemas||obstáculos|||

Chaque obstacle est unique pour chacun d'entre nous, mais nos réactions sont souvent identiques : |obstáculo|||||nós||||reações|||idênticas

peur, frustration, impuissance, colère… |frustração|impotência|

Et si finalement devoir dépasser des problèmes ce n'était pas si grave, après tout ?

Et s'il y avait certains avantages associés aux difficultés dont vous pouvez tirer parti ? ||||||associados||||||tirar|

Le courant philosophique du stoïcisme, vieux de plus de 2000 ans, permet de trouver un |corrente|||estoicismo|antigo||||||||

nouveau point d'appui même dans les situations difficiles. ||de apoio||||situações|

Vous pouvez ainsi rester motivés, et continuer à voir le bon côté des choses. ||assim||motivados||continuar|||||lado||

Mind Parachutes, à chaque idée, des nouveaux horizons Mente|paraquedas mentais||||||horizontes

L'obstacle est le chemin de Ryan Holiday Personne ne nous a vraiment appris à surmonter ||||||||||||ensinado||superar

l'échec, à dépasser les obstacles. o fracasso||superar||

Souvent, face aux difficultés, nous restons paralysés. |||||permanecemos|paralisados

Si nous sommes honnêtes, nous pouvons reconnaître que très rarement nous nous retrouvons dans |||honest|||||||||| |||honestos||||||raramente|||nos encontramos|

des situations horribles. ||horríveis

Souvent, nos obstacles représentent juste des inconvénients mineurs, de conditions ||||||desvantagens|menores||condições

défavorables. desfavoráveis

Nous admirons les personnes qui arrivent à faire face aux difficultés qu'elles rencontrent |admiramos|||||||||||encontram

et à triompher, à transformer les obstacles en tremplins, à transformer le négatif en ||||||||springboards||||| ||triunfar||transformar||||trampolins|||||

positif.

Et à bien regarder, elles n'ont pas réussi malgré les obstacles. ||||||||apesar de||

Elles ont réussi GRÂCE à ces derniers. ||||||últimos

Même si le monde a rarement tendance à faire ce qu'on veut, la plupart des obstacles

que nous rencontrons sont internes, pas externes. ||encontramos||||

Et dans chacun d'entre eux se cache une opportunité de grandir, de nous dépasser. ||||||esconde||oportunidade|||||

Si nous cherchons bien, il y a toujours une issue : nous pouvons trouver un avantage |||||||||issue||||| ||procuramos|||||||saída|||||vantagem

dans toute situation négative. |||negativa

Quand on a un objectif, les obstacles nous apprennent comment nous rendre là où nous ||||||||ensinam||||||

voulons aller. queremos|

Le processus qui nous permet d'aborder et dépasser les difficultés est assez simple |||||abordar||superar|||||

(même si jamais facile).

Comme indiqué par Ryan Holiday dans son livre « L'obstacle est le chemin », il comporte |indicado||||||||||||contém

trois étapes : * l'attitude et l'approche avec laquelle |etapas|atitude||a abordagem||

nous abordons nos problèmes * l'énergie et la créativité avec lesquelles |abordamos|||a energia|||criatividade||

nous leurs faisons face et les transformons en opportunités ||fazemos||||transformamos||

* et l'adoption d'une volonté intérieure qui nous permettent de gérer l'échec et |a adoção|||||||||o fracasso|

la difficulté. |dificuldade

Si vous cherchez à vous améliorer et progresser constamment, dans votre vie personnelle comme |||||melhorar||||||||

professionnelle, abonnez-vous à la chaîne Mind Parachutes et activez les notifications. |inscreva-se||||||||ativem as||

Chaque semaine, vous allez alimenter votre esprit des meilleures idées issues des livres ||||alimentar||||||dos livros||

de développement personnel.

En vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com, vous pouvez télécharger gratuitement la ||inscrevendo-se|||||mindparachutescom|||||gratuitamente|

synthèse visuelle de toutes les vidéos Mind Parachutes en format pdf, et retenir ainsi sintese visual|visual||||||||formato 1|pdf(1)|||

l'essentiel juste en un coup d'œil. ||||um golpe|olho

Plus d'informations dans la description de la vidéo.

La première discipline pour bien confronter ses difficultés concerne notre perception, ||disciplina|||enfrentar|||diz respeito a||

c'est à dire la façon d'interpréter ce qui se passe autour de nous. |||||de interpretar|||||ao nosso redor||

Si nous sommes émotifs, trop centrés sur nous-mêmes ou si nous manquons de vision ||||||||||||lack|| |||emocionais||centrados|||||||falta||

à long terme, nous amplifions nos problèmes. ||||amplificamos||

Nous devons tout d'abord apprendre à maîtriser nos émotions : plutôt que réagir en étant |devemos|||||dominar|||em vez de||||sendo

surexcités ou effrayés, nous restons calmes et imperturbables. superexcitados||assustados|||calmos||imperturbáveis

De cette manière, nous arrivons à voir les choses de manière simple et objective, telles ||||chegamos|||||||||objetiva|

qu'elles sont : ni bonnes ni mauvaises. |||||más

La réaction émotive face aux difficultés est notre réponse biologique aux situations ||emocional|||||||||

de dangers : pour notre survie, nous avons appris à sonder constamment notre environnement

à la recherche de menaces potentielles, et à réagir très vite, avant même d'avoir

réfléchi.

Dans le monde moderne, nous nous retrouvons très rarement dans une situation de survie.

Nous avons presque toujours le temps de bien analyser la situation avant de choisir notre

réaction.

La possibilité de toujours choisir sa réaction est une énorme source de pouvoir : personne

ne pourra jamais contrôler nos pensées, nos convictions ou nos réactions.

Et en toute situation, nous décidons de l'histoire que nous nous racontons : s'il s'agit

de quelque chose de négatif, voir désespéré.

Ou si au contraire une opportunité se cache dans notre difficulté.

Plutôt que nous plaindre que les choses ne se passent pas comme nous le souhaitons, essayons

d'observer attentivement les événements.

Garder le sang froid, et maintenir une vision à long terme sont des qualités beaucoup

plus utiles que le talent pour faire face aux imprévus que nous allons rencontrer.

Faire face calmement aux perturbations et aux gênes permet de concentrer toute l'énergie

à la résolution des problèmes.

Cela ne veut pas dire de ne ressentir aucune émotion : la véritable force consiste à

gérer vos émotions, pas prétendre qu'elle n'existent pas.

Et cette maîtrise n'est jamais une qualité innée, mais un comportement acquis, développé

avec le temps et l'entraînement.

Voici la question qui se posait l'empereur romain Marc Aurèle pour choisir la bonne

réaction : « est-ce que ce qui s'est passé m'empêche

d'agir avec justice, générosité, maîtrise de soi, santé mentale, prudence, honnêteté,

humilité, franchise ? »

Une autre approche efficace pour développer la bonne perception est de retirer le « moi »,

la partie subjective, de l'équation.

Quand nous ne sommes pas directement impliqués, voir clairement les problèmes des autres

et les possibles solutions est beaucoup plus facile que devoir faire face à nos propres

obstacles.

Pour vous simplifier la tâche, prenez l'habitude de relativiser l'importance et la gravité

d'une situation, imaginez que ce n'est pas à vous que le problème arrive.

C'est une question d'entraînement.

Une dernière compétence à développer est la capacité de distinguer ce sur quoi nous |||||||||distinguish||||

pouvons agir de ce sur quoi nous ne pouvons pas avoir d'emprise.

Cette idée est très bien exprimée dans la Prière de la Sérénité :

Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que

je ne peux changer, Le courage de changer les choses que je peux,

Et la sagesse d'en connaître la différence.

La deuxième discipline pour dépasser les obstacles est l'action.

Mais attention : agir est banal ; il faut savoir choisir l'action adéquate selon

les objectifs que nous poursuivons.

Agir correctement demande courage et créativité, pas une force brutale.

Confrontés à une difficulté inattendue, nous aurons probablement besoin d'une minute

ou deux pour encaisser la mauvaise nouvelle, pour ressentir l'émotion associée.

Mais après avoir respiré calmement et avoir fait le point, remettez-vous vite au travail.

Ne vous défilez pas, ne cherchez pas d'excuses : personne vas gérer la situation à votre

place.

Il n'y a qu'un seul chemin possible si vous voulez voir le problème résolu : entreprendre

l'action appropriée.

Chaque obstacle vaincu nous rend plus fort pour affronter le suivant.

Un moment clé pour passer à l'action est de commencer, peu importe si les conditions

idéales sont réunies et si nous avons déjà à disposition tout ce dont nous pouvons avoir

besoin.

Nous connaissons souvent nos problèmes, et même comment y remédier.

Mais nous avons peur d'agir par peur d'échouer.

Par conséquent on ne fait rien, et rien ne se passe.

Dans la vie, ceux qui abordent les problèmes avec initiative et énergie ont de meilleures

chances de réussir.

Essayez de vous mettre en mouvement et d'y rester, toujours.

Et une fois qu'on commence à s'attaquer à un obstacle, abandonner n'est plus une

option.

Ne vous laissez pas arrêter par l'échec, pas les distractions, par le découragement.

Il faut s'attaquer à l'obstacle jusqu'à ce qu'il disparaisse.

La persévérance et la persistance sont des atouts incroyables.

Persévérer ne veut pas dire répéter toujours les mêmes choses si les résultats ne viennent

pas.

Il faut explorer toutes les options disponibles avec enthousiasme et, si elles ne marchent

pas, tenter quelque chose d'inédit.

Vous donner un nouvel objectif, vous lancer dans un nouveau défi est censé être dur.

Les premiers essais seront probablement infructueux.

Pas besoin d'avoir une illumination : continuez à tester et apprenez de vos échecs.

A chaque fois que vous échouez, vous vous rapprochez de votre objectif.

Si vous approchez les erreurs comme un apprentissage, il n'y a aucune honte à avoir tort, à

changer d'avis.

Echouer est sans doute douloureux, inconfortable, mais ne le prenez pas de manière personnelle,

ça fait partie du processus.

L'action et l'échec représentent les deux faces d'une pièce : l'une ne vient

pas sans l'autre.

Et à chaque itération, vous apprenez quelque chose de nouveau et vous pouvez améliorer

votre approche.

Pendant que vous agissez, ne vous focalisez pas sur le résultat final que vous recherchez.

Restez plutôt concentré sur l'action en cours, et pensez à l'exécuter au mieux

que vous pouvez.

Focalisez-vous sur le processus.

Un des meilleurs entraîneur de football universitaire aux Etats Unis disait à ses athlètes :

« Ne pensez pas à remporter le championnat national.

Pensez à ce que vous devez faire à cet entraînement, ce match, cet instant.

C'est ça, le processus : pensons à ce que nous pouvons faire aujourd'hui, à la

tâche qui nous attend. ».

La troisième discipline pour dépasser les obstacles est la volonté.

Il s'agit de votre pouvoir interne, qui n'est jamais affecté par le monde extérieur.

Contrairement à ce que l'on pense souvent, la volonté n'est pas l'intensité avec

laquelle nous souhaitons quelque chose.

C'est plutôt l'humilité, la résilience et la souplesse avec lesquelles vous affrontez

la vie.

Vous pouvez vous résigner à une tâche difficile, ingrate, sans perdre l'enthousiasme et l'espoir

de réussir.

La position de leader demande de la détermination et de l'énergie.

La technologie moderne nous fait croire parfois qu'on a du contrôle sur le monde extérieur.

Cela est faut, évidemment.

La seule chose sur laquelle nous avons toujours le contrôle est notre volonté, notre état

intérieur.

La volonté est la plus difficile des 3 disciplines.

C'est bien plus facile de maîtriser nos perceptions et émotions, de choisir et exécuter

les bonnes actions, que d'abandonner le désir de vouloir contrôler les gens et les

événements.

Mais puisque nous ne pouvons pas modifier le monde autour de nous, il vaut mieux concentrer

nos efforts à renforcer notre volonté.

Le développement de la volonté passe par l'exercice et l'entrainement : nous créons

notre force mentale par l'exercice physique, et notre force physique par notre entraînement

mental.

Parmi les entraînements mentaux efficaces, vous avez l'anticipation.

Dans vos projets, il y aura des imprévus et des choses qui tourneront mal, c'est

garanti.

Mais si vous identifiez à l'avance les risques principaux et les réactions appropriées,

vous pouvez réduire significativement les chances que ces risques se matérialisent,

et atténuer leurs conséquences.

L'anticipation ne rend pas les choses plus faciles par magie, mais nous nous attendons

à ce qu'elles soient difficiles et sommes donc mieux armés pour y faire face.

Une autre attitude à cultiver est le consentement : si la cause de notre problème n'est pas

de notre ressort, mieux vaut l'accepter et avancer.

Nous battre contre elle n'est qu'une perte de temps et d'énergie.

Attention, ce n'est pas la même chose que de « jeter l'éponge ». Simplement,

arrêtons de parler de la façon dont les choses devraient être, acceptons l'état

de fait, et bâtissons notre action à partir de là.

Et une fois que nous apprenons à accepter ce qui nous arrive, sans déception ou rage,

nous pouvons réaliser un pas ultérieur : apprendre à l'apprécier.

Faire face aux difficultés, les surmonter petit à petit, nous rend plus forts, plus

aguerris, plus puissants.

Cela serait impossible si nous n'avions pas d'obstacles à dépasser.

Pour vous aider à garder l'enthousiasme et la persévérance, vous pouvez vous focaliser

sur l'effet que vos actions auront sur les autres, vos proches ou l'humanité au sens

large.

Si vous n'arrivez pas à résoudre ce problème pour vous-même, comment pourriez-vous arranger

les choses pour les autres ?

Faire de vos difficultés exclusivement un problème personnel freinera votre élan pour

le dépasser.

Si vous restez concentré sur votre personne, vous vivrez mal l'échec et vous vous sentirez

seuls et démunis devant un problème.

Si vous cultivez le sentiment d'appartenir à un ensemble plus vaste, vous gagnerez en

puissance.

Voilà, vous connaissez désormais les 3 disciplines qui vous aident à aborder différemment les

problèmes et les difficultés que vous allez rencontrer dans votre vie.

Votre perception, votre action et votre volonté vous aideront à faire des obstacles des occasions

pour grandir et vous améliorer.

Si vous trouvez intéressant cette philosophie stoïque d'affronter la vie, je vous conseil

de voir les vidéos dédié au livre « L'ennemi c'est l'ego », de ce même auteur.

Avec cet état d'esprit, vous réussirez votre vie non pas malgré les difficultés,

mais bien grâce à elles !!