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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 26/09/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 26/09/2021 20h00 GMT

RFI, toujours là pour vous informer. Il est 22 heures ici à Paris et à Berlin, 20 heures en temps universel.

Sébastien Duhamel : Et c'est parti pour votre Journal en français facile. Sylvie Berruet est à mes côtés pour le présenter. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Sébastien, bonsoir à tous.

SD : À la Une de ce dimanche 26 septembre, journée d'élections en Allemagne. Un vote serré pour tourner la page Angela Merkel. L'heure est aux estimations des résultats et la CDU, le parti de la chancelière, semble en perte de vitesse pour le plus grand plaisir du SPD.

SB : Les Suisses disent « oui » au mariage pour tous. Un large « oui » pour l'union entre personnes du même sexe, c'est le résultat d'un référendum.

SD : La peur d'une nouvelle escalade de la violence au Proche-Orient. Plusieurs Palestiniens ont été tués lors d'affrontements avec l'armée israélienne.

SB : Et puis nous parlerons de la Guyane française où la situation sanitaire est toujours alarmante. Le territoire d'outre-mer fait face à une vague du variant Delta.

-----

SB : Pour commencer, c'est donc un vote important qui se déroulait aujourd'hui en Allemagne.

SD : Des élections fédérales pour déterminer qui remplacera Angela Merkel à la tête du pays et, pour l'heure, c'est le parti rival du SPD qui semble en avance selon les estimations. Le chef du SPD, Olaf Scholz, vice-chancelier du gouvernement sortant, s'est déjà félicité du choix des électeurs. Écoutez-le :

« Bien sûr, je me réjouis du résultat de ces élections et du choix fait par les citoyens de ce pays. Ils ont décidé de renforcer le parti social-démocrate, et ça, c'est un grand succès. La soirée électorale sera longue, ça, c'est sûr. Mais ce qui est sûr aussi, c'est que les citoyens ont voté pour le SPD parce qu'ils souhaitent un changement de gouvernement et aussi parce qu'ils souhaitent que le prochain chancelier s'appelle Olaf Scholz. » SD : Voilà la réaction d'Olaf Scholz toute à l'heure à Berlin. Son parti, le SPD, semble donc en légère avance sur la CDU de la chancelière Angela Merkel, et sur les Verts également. Les écologistes arrivent en troisième position. Le candidat de la CDU, Armin Laschet, a déjà déclaré qu'il ne pouvait être content de ces résultats mais, comme ses adversaires, il espère mettre en place un nouveau gouvernement de coalition avant Noël.

« Nous ne pouvons pas être satisfaits des résultats de l'élection. C'est probablement la première fois que nous aurons un gouvernement avec trois partenaires. Nous ferons tout notre possible pour construire un gouvernement dirigé par les conservateurs car l'Allemagne a besoin d'une coalition tournée vers l'avenir qui modernise notre pays. » SD : Les mots d'Armin Laschet, le candidat du SPD. RFI continuera évidemment de vous faire vivre ces élections en Allemagne.

SB : En Islande, c'est hier, samedi, que les électeurs renouvelaient leur Parlement.

SD : Et aujourd'hui, c'est le temps des résultats. La coalition de la Première ministre Katrin Jakobsdottir conserve sa majorité. Fait notable d'ailleurs à l'issue de ces élections, l'Islande devient le premier pays d'Europe à élire une majorité de femmes. Elles occuperont désormais 33* des 63 sièges du Parlement islandais. * NDLR : À l'issue d'un recomptage des voix réalisé après cette édition, ce sont finalement 30 femmes qui décrochent un siège au Parlement islandais. Elles resteront donc minoritaires, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps.

SB : À son tour, la Suisse dit « oui » au mariage pour tous.

SD : C'est le résultat d'un référendum, c'est-à-dire un vote qui permet à l'ensemble des citoyens d'approuver ou de rejeter une mesure proposée par le gouvernement. Et comme les sondages l'annonçaient, c'est même un large « oui » que les Suisses ont prononcé. Selon les dernières estimations, près de 64% des votes sont faveur du mariage pour les personnes de même sexe. À Genève, correspondance de Jérémie Lanche.

À force de répéter que le texte allait l'emporter très facilement, les partisans du mariage pour tous commençaient à craindre un vote caché des opposants venus principalement de la droite nationaliste et des milieux évangéliques. Il n'en a rien été. Même les cantons traditionnellement plus conservateurs qui avaient voté contre le partenariat enregistré pour les couples homosexuels, c'était en 2005, semblent approuver le mariage pour tous. La preuve que les temps ont véritablement changés, estime la députée verte Lisa Mazzone. Elle est interrogée par la Radio Télé Suisse : « C'est une émotion énorme. C'est une journée historique pour la Suisse entière qui entre dans un monde moderne. Et je crois aussi que voir que ce n'est pas seulement certains cantons visiblement dans les tendances qui disent oui aujourd'hui, c'est un signal qu'il faut arrêter d'être timoré sur cette question. Qu'il faut vraiment aller avec la société. C'est vraiment un monument qu'on a gravi. » La campagne a été marquée par les affiches chocs des opposants. Comme celle où un zombie tout droit sorti d'un film d'horreur fixe les passants avec un message dénonçant la marchandisation supposée des enfants, puisque le texte ouvre également le droit à la PMA pour les couples de lesbiennes. Mais l'argument n'a pas pris. Même chez les catholiques et les protestants, le « oui » domine. La Suisse, qui avait été en 1942 l'un des premiers pays en Europe à dépénaliser durablement l'homosexualité, devient ainsi le 29e État à reconnaître officiellement le mariage entre les personnes de même sexe. Jérémie Lanche, Genève, RFI.

SB : En Afghanistan, la Turquie ne conclura pas d'accord sur la sécurisation de l'aéroport de Kaboul.

SD : En tout cas, pas tant que le gouvernement mis en place par les talibans n'est pas inclusif, c'est-à-dire tant qu'il n'intègre pas toutes les composantes de la société afghane. Le président turc Recep Tayyip Erdogan l'a affirmé lors d'un entretien accordé à la chaine américaine CBS NEWS.

SB : Et puis de nouvelles violences au Proche-Orient, Sébastien.

SD : Plusieurs Palestiniens ont perdu la vie dans des affrontements avec l'armée israélienne. L'armée israélienne qui mène depuis hier une nouvelle opération contre le Hamas en Cisjordanie occupée. Quatre Palestiniens ont été tués selon le bilan de l'armée israélienne, qui compte deux blessés graves dans ses rangs. Il y aurait cinq victimes, en revanche, selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé. Maintenant, les observateurs redoutent, craignent une nouvelle escalade. Michel Paul.

« Danger clair et imminent d'attentat dans la région de Jérusalem », c'est l'explication donnée côté israélien à cette vaste opération anti-Hamas et aussi anti-jihad islamique dans plusieurs secteurs de la Cisjordanie. Particulièrement autour de Ramallah et de Jénine, dans la partie nord de ce territoire palestinien. Ce sont des unités spéciales israéliennes, accompagnées par des agents du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, qui ont procédé à une série d'arrestations. Dans le village de Burqin près de Jénine, l'interpellation d'un palestinien armé a donné lieu à de violents échanges de tirs entre miliciens palestiniens et les troupes israéliennes. À signaler que de sources israéliennes, on indique que l'opération s'est déroulée en majeure partie en zone A de la Cisjordanie, un secteur sous contrôle administratif et aussi sécuritaire de l'autorité palestinienne. En Israël, on s'attend maintenant à des représailles depuis le territoire de Gaza sous forme de ballons incendiaires ou de roquettes. Michel Paul, Jérusalem, RFI.

SB : Dans la page Covid, en France, l'inquiétude est toujours bien réelle autour de la Guyane.

SD : Oui, alors que l'épidémie continue de reculer en métropole, la situation reste en effet dramatique en Guyane. Dans ce territoire français dit d'outre-mer, la vague provoquée par le variant Delta remplit les hôpitaux, alors que seulement 30% de la population est vaccinée. Au moment où le ministre des Outre-mer est justement sur place. Simon Rozé.

Il est inquiet pour l'avenir de la Guyane. Sébastien Lecornu sur place, le ministre des Outre-mer est venu constater une situation dont témoignent les soignants depuis des semaines. Services de réanimation saturés, urgences débordées, personnel à bout, l'épidémie de Covid-19 y est d'une violence rare : 21 décès en une semaine, rapportés à la population de 300 000 habitants, c'est un triste record en France, jamais vu même durant la première vague. Sur ce tableau bien sombre s'ajoute en plus de vives tensions, dont témoigne également le personnel soignant, entre vaccinés et non-vaccinés. Un exemple : une campagne de vaccination organisée en début de semaine par la Croix-Rouge a été empêchée par des opposants. À ce jour, la Guyane affiche avec la Guadeloupe la couverture la plus basse. Seul un peu plus de 30% de la population est protégée contre le Covid-19. Face à cette situation, les responsables politiques locaux se refusent à appeler clairement les habitants à se faire vacciner, que ce soit Christiane Taubira ou le président de l'Assemblée locale Gabriel Serville. Ils estiment que ce n'est pas leur rôle. Seul George Patient, sénateur de Guyane, a lancé un message clair en faveur de la vaccination. La solution, dit-il, pour un retour à une vie normale.

SD : Simon Rozé.

SB : Un mot de culture avec la 8e édition du prix RFI Théatre.

SD : Et bravo à Jean d'Amérique, l'auteur haïtien a été choisi comme lauréat de ce 8e prix RFI Théatre, pour sa pièce Opéra Poussière. Le prix a été remis aujourd'hui à Limoges, à l'occasion du Festival des francophonies.

SB : Un œil sur les terrains de football également.

SD : Oui, 8e journée de Ligue 1 en France et le choc ce soir, Marseille-Lens. Ça joue en ce moment même, deux buts partout entre les deux équipes, nous sommes à la 65e minute.

Et c'est la fin de Journal en français facile. Merci à vous Sylvie Berruet de l'avoir présenté avec moi.

SB : Merci.

SD : Et merci à vous, chers auditeurs, d'être fidèles à la radio du monde.

Journal en français facile 26/09/2021 20h00 GMT

RFI,  toujours là pour vous informer. Il est 22 heures ici à Paris et à Berlin, 20 heures en temps universel.

Sébastien Duhamel : Et c'est parti pour votre Journal en français facile. Sébastien Duhamel: And let's go for your Easy French Journal. Sylvie Berruet est à mes côtés pour le présenter. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Sébastien, bonsoir à tous.

SD : À la Une de ce dimanche 26 septembre, journée d'élections en Allemagne. Un vote serré pour tourner la page Angela Merkel. L'heure est aux estimations des résultats et la CDU, le parti de la chancelière, semble en perte de vitesse pour le plus grand plaisir du SPD.

SB : Les Suisses disent « oui » au mariage pour tous. Un large « oui » pour l'union entre personnes du même sexe, c'est le résultat d'un référendum.

SD : La peur d'une nouvelle escalade de la violence au Proche-Orient. Plusieurs Palestiniens ont été tués lors d'affrontements avec l'armée israélienne.

SB : Et puis nous parlerons de la Guyane française où la situation sanitaire est toujours alarmante. Le territoire d'outre-mer fait face à une vague du variant Delta.

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SB : Pour commencer, c'est donc un vote important qui se déroulait aujourd'hui en Allemagne.

SD : Des élections fédérales pour déterminer qui remplacera Angela Merkel à la tête du pays et, pour l'heure, c'est le parti rival du SPD qui semble en avance selon les estimations. Le chef du SPD, Olaf Scholz, vice-chancelier du gouvernement sortant, s'est déjà félicité du choix des électeurs. Écoutez-le :

« Bien sûr, je me réjouis du résultat de ces élections et du choix fait par les citoyens de ce pays. Ils ont décidé de renforcer le parti social-démocrate, et ça, c'est un grand succès. La soirée électorale sera longue, ça, c'est sûr. Mais ce qui est sûr aussi, c'est que les citoyens ont voté pour le SPD parce qu'ils souhaitent un changement de gouvernement et aussi parce qu'ils souhaitent que le prochain chancelier s'appelle Olaf Scholz. » SD : Voilà la réaction d'Olaf Scholz toute à l'heure à Berlin. Son parti, le SPD, semble donc en légère avance sur la CDU de la chancelière Angela Merkel, et sur les Verts également. Les écologistes arrivent en troisième position. Le candidat de la CDU, Armin Laschet, a déjà déclaré qu'il ne pouvait être content de ces résultats mais, comme ses adversaires, il espère mettre en place un nouveau gouvernement de coalition avant Noël.

« Nous ne pouvons pas être satisfaits des résultats de l'élection. C'est probablement la première fois que nous aurons un gouvernement avec trois partenaires. Nous ferons tout notre possible pour construire un gouvernement dirigé par les conservateurs car l'Allemagne a besoin d'une coalition tournée vers l'avenir qui modernise notre pays. » SD : Les mots d'Armin Laschet, le candidat du SPD. RFI continuera évidemment de vous faire vivre ces élections en Allemagne.

SB : En Islande, c'est hier, samedi, que les électeurs renouvelaient leur Parlement.

SD : Et aujourd'hui, c'est le temps des résultats. La coalition de la Première ministre Katrin Jakobsdottir conserve sa majorité. Fait notable d'ailleurs à l'issue de ces élections, l'Islande devient le premier pays d'Europe à élire une majorité de femmes. A notable fact, moreover, at the end of these elections, Iceland became the first country in Europe to elect a majority of women. Elles occuperont désormais 33* des 63 sièges du Parlement islandais. * NDLR : À l'issue d'un recomptage des voix réalisé après cette édition, ce sont finalement 30 femmes qui décrochent un siège au Parlement islandais. Elles resteront donc minoritaires, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps.

SB : À son tour, la Suisse dit « oui » au mariage pour tous.

SD : C'est le résultat d'un référendum, c'est-à-dire un vote qui permet à l'ensemble des citoyens d'approuver ou de rejeter une mesure proposée par le gouvernement. Et comme les sondages l'annonçaient, c'est même un large « oui » que les Suisses ont prononcé. Selon les dernières estimations, près de 64% des votes sont faveur du mariage pour les personnes de même sexe. À Genève, correspondance de Jérémie Lanche.

À force de répéter que le texte allait l'emporter très facilement, les partisans du mariage pour tous commençaient à craindre un vote caché des opposants venus principalement de la droite nationaliste et des milieux évangéliques. Il n'en a rien été. Même les cantons traditionnellement plus conservateurs qui avaient voté contre le partenariat enregistré pour les couples homosexuels, c'était en 2005, semblent approuver le mariage pour tous. La preuve que les temps ont véritablement changés, estime la députée verte Lisa Mazzone. Elle est interrogée par la Radio Télé Suisse : « C'est une émotion énorme. C'est une journée historique pour la Suisse entière qui entre dans un monde moderne. Et je crois aussi que voir que ce n'est pas seulement certains cantons visiblement dans les tendances qui disent oui aujourd'hui, c'est un signal qu'il faut arrêter d'être timoré sur cette question. Qu'il faut vraiment aller avec la société. C'est vraiment un monument qu'on a gravi. » La campagne a été marquée par les affiches chocs des opposants. Comme celle où un zombie tout droit sorti d'un film d'horreur fixe les passants avec un message dénonçant la marchandisation supposée des enfants, puisque le texte ouvre également le droit à la PMA pour les couples de lesbiennes. Mais l'argument n'a pas pris. Même chez les catholiques et les protestants, le « oui » domine. La Suisse, qui avait été en 1942 l'un des premiers pays en Europe à dépénaliser durablement l'homosexualité, devient ainsi le 29e État à reconnaître officiellement le mariage entre les personnes de même sexe. Jérémie Lanche, Genève, RFI.

SB : En Afghanistan, la Turquie ne conclura pas d'accord sur la sécurisation de l'aéroport de Kaboul. SB: In Afghanistan, Turkey will not conclude an agreement on securing the Kabul airport.

SD : En tout cas, pas tant que le gouvernement mis en place par les talibans n'est pas inclusif, c'est-à-dire tant qu'il n'intègre pas toutes les composantes de la société afghane. SD: In any case, not as long as the government set up by the Taliban is not inclusive, that is to say as long as it does not integrate all the components of Afghan society. Le président turc Recep Tayyip Erdogan l'a affirmé lors d'un entretien accordé à la chaine américaine CBS NEWS.

SB : Et puis de nouvelles violences au Proche-Orient, Sébastien.

SD : Plusieurs Palestiniens ont perdu la vie dans des affrontements avec l'armée israélienne. L'armée israélienne qui mène depuis hier une nouvelle opération contre le Hamas en Cisjordanie occupée. Quatre Palestiniens ont été tués selon le bilan de l'armée israélienne, qui compte deux blessés graves dans ses rangs. Il y aurait cinq victimes, en revanche, selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé. Maintenant, les observateurs redoutent, craignent une nouvelle escalade. Michel Paul.

« Danger clair et imminent d'attentat dans la région de Jérusalem », c'est l'explication donnée côté israélien à cette vaste opération anti-Hamas et aussi anti-jihad islamique dans plusieurs secteurs de la Cisjordanie. Particulièrement autour de Ramallah et de Jénine, dans la partie nord de ce territoire palestinien. Ce sont des unités spéciales israéliennes, accompagnées par des agents du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, qui ont procédé à une série d'arrestations. Dans le village de Burqin près de Jénine, l'interpellation d'un palestinien armé a donné lieu à de violents échanges de tirs entre miliciens palestiniens et les troupes israéliennes. À signaler que de sources israéliennes, on indique que l'opération s'est déroulée en majeure partie en zone A de la Cisjordanie, un secteur sous contrôle administratif et aussi sécuritaire de l'autorité palestinienne. En Israël, on s'attend maintenant à des représailles depuis le territoire de Gaza sous forme de ballons incendiaires ou de roquettes. Michel Paul, Jérusalem, RFI.

SB : Dans la page Covid, en France, l'inquiétude est toujours bien réelle autour de la Guyane.

SD : Oui, alors que l'épidémie continue de reculer en métropole, la situation reste en effet dramatique en Guyane. Dans ce territoire français dit d'outre-mer, la vague provoquée par le variant Delta remplit les hôpitaux, alors que seulement 30% de la population est vaccinée. Au moment où le ministre des Outre-mer est justement sur place. Simon Rozé.

Il est inquiet pour l'avenir de la Guyane. Sébastien Lecornu sur place, le ministre des Outre-mer est venu constater une situation dont témoignent les soignants depuis des semaines. Services de réanimation saturés, urgences débordées, personnel à bout, l'épidémie de Covid-19 y est d'une violence rare : 21 décès en une semaine, rapportés à la population de 300 000 habitants, c'est un triste record en France, jamais vu même durant la première vague. Sur ce tableau bien sombre s'ajoute en plus de vives tensions, dont témoigne également le personnel soignant, entre vaccinés et non-vaccinés. Un exemple : une campagne de vaccination organisée en début de semaine par la Croix-Rouge a été empêchée par des opposants. À ce jour, la Guyane affiche avec la Guadeloupe la couverture la plus basse. Seul un peu plus de 30% de la population est protégée contre le Covid-19. Face à cette situation, les responsables politiques locaux se refusent à appeler clairement les habitants à se faire vacciner, que ce soit Christiane Taubira ou le président de l'Assemblée locale Gabriel Serville. Ils estiment que ce n'est pas leur rôle. Seul George Patient, sénateur de Guyane, a lancé un message clair en faveur de la vaccination. La solution, dit-il, pour un retour à une vie normale.

SD : Simon Rozé.

SB : Un mot de culture avec la 8e édition du prix RFI Théatre.

SD : Et bravo à Jean d'Amérique, l'auteur haïtien a été choisi comme lauréat de ce 8e prix RFI Théatre, pour sa pièce Opéra Poussière. Le prix a été remis aujourd'hui à Limoges, à l'occasion du Festival des francophonies.

SB : Un œil sur les terrains de football également.

SD : Oui, 8e journée de Ligue 1 en France et le choc ce soir, Marseille-Lens. Ça joue en ce moment même, deux buts partout entre les deux équipes, nous sommes à la 65e minute.

Et c'est la fin de Journal en français facile. Merci à vous Sylvie Berruet de l'avoir présenté avec moi.

SB : Merci.

SD : Et merci à vous, chers auditeurs, d'être fidèles à la radio du monde.