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Actualité du jour, Insémination post-mortem : une Espagnole obtient gain de cause

Insémination post-mortem : une Espagnole obtient gain de cause

“Une décision extraordinaire” pour une “situation exceptionnelle”, voilà les mots de l'avocat de Marianna Gonzalez-Gomez-Turri, David Simhon, après la décision judiciaire rendue ce mardi. Le Conseil d'Etat a en effet autorisé l'exportation des gamètes du conjoint de Mariana, décédé en juillet 2015 en France, afin de permettre à sa jeune veuve de réaliser une insémination artificielle post-mortem. Nicolas Turri, qui résidait en France et envisageait d'avoir un enfant avec son épouse, avait pris soin de congeler son sperme juste avant de subir une chimiothérapie qui aurait pu le rendre infertile. Mais la France réserve la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples en âge d'avoir des enfants et interdit donc de fait l'insémination post-mortem. La jeune veuve réclamait donc l'autorisation d'exporter les gamètes de son époux décédé afin de mener à bien son projet dans son pays. Après avoir essuyé un rejet de sa demande par le tribunal administratif, la jeune femme s'est tournée vers le Conseil d'Etat, invoquant le droit à décider elle-même de sa vie. La justice française lui a donc donné raison, expliquant que cette situation “résultait de la maladie et de la brutale détérioration de l'état de santé de son mari, qui avait empêché les époux de mener à bien leur projet durablement réfléchi d'avoir un enfant et, notamment, de procéder à un autre dépôt de gamètes en Espagne, pays autorisant l'insémination post-mortem”. Mais cette décision ne fera pas jurisprudence, assure l'un des avocats de la jeune veuve, Me Jean-Pierre Chevallier. L'insémination post-mortel reste formellement interdite en France.

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“Une décision extraordinaire” pour une “situation exceptionnelle”, voilà les mots de l'avocat de Marianna Gonzalez-Gomez-Turri, David Simhon, après la décision judiciaire rendue ce mardi. "An extraordinary decision" for an "exceptional situation", these are the words of the lawyer Marianna Gonzalez-Gomez-Turri, David Simhon, after the court decision on Tuesday. «Чрезвычайное решение» для «исключительной ситуации», — таковы слова адвоката Марианны Гонсалес-Гомес-Турри Дэвида Симхона после вынесенного во вторник судебного решения. Le Conseil d'Etat a en effet autorisé l'exportation des gamètes du conjoint de Mariana, décédé en juillet 2015 en France, afin de permettre à sa jeune veuve de réaliser une insémination artificielle post-mortem. The Council of State has indeed authorized the export of the gametes of the spouse of Mariana, who died in July 2015 in France, to allow his young widow to carry out an artificial insemination post-mortem. Государственный совет действительно санкционировал экспорт гамет супруга Марианы, умершего в июле 2015 года во Франции, чтобы позволить его молодой вдове провести посмертное искусственное оплодотворение. Nicolas Turri, qui résidait en France et envisageait d'avoir un enfant avec son épouse, avait pris soin de congeler son sperme juste avant de subir une chimiothérapie qui aurait pu le rendre infertile. Mais la France réserve la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples en âge d'avoir des enfants et interdit donc de fait l'insémination post-mortem. La jeune veuve réclamait donc l'autorisation d'exporter les gamètes de son époux décédé afin de mener à bien son projet dans son pays. The young widow therefore demanded authorization to export the gametes of her deceased husband in order to carry out her project in her country. Поэтому молодая вдова потребовала разрешения на экспорт гамет своего покойного мужа, чтобы осуществить свой проект в своей стране. Après avoir essuyé un rejet de sa demande par le tribunal administratif, la jeune femme s'est tournée vers le Conseil d'Etat, invoquant le droit à décider elle-même de sa vie. After having had her request rejected by the administrative court, the young woman turned to the Council of State, invoking the right to decide her own life. После того, как административный суд отклонил ее ходатайство, молодая женщина обратилась в Государственный совет, ссылаясь на право распоряжаться своей жизнью. La justice française lui a donc donné raison, expliquant que cette situation “résultait de la maladie et de la brutale détérioration de l'état de santé de son mari, qui avait empêché les époux de mener à bien leur projet durablement réfléchi d'avoir un enfant et, notamment, de procéder à un autre dépôt de gamètes en Espagne, pays autorisant l'insémination post-mortem”. The French justice therefore agreed with her, explaining that this situation “resulted from the illness and the brutal deterioration of the state of health of her husband, which had prevented the spouses from carrying out their long-term project to have a child and, in particular, to proceed with another deposit of gametes in Spain, a country authorizing post-mortem insemination”. Таким образом, французское правосудие согласилось с ней, пояснив, что такая ситуация «произошла из-за болезни и резкого ухудшения состояния здоровья ее мужа, что помешало супругам осуществить свой долгосрочный план завести ребенка и, в в частности, провести еще одно хранение гамет в Испании, стране, разрешающей посмертное осеменение». Mais cette décision ne fera pas jurisprudence, assure l'un des avocats de la jeune veuve, Me Jean-Pierre Chevallier. But this decision will not set a precedent, assures one of the young widow's lawyers, Me Jean-Pierre Chevallier. Но это решение не станет прецедентом, уверяет один из адвокатов молодой вдовы Ме Жан-Пьер Шевалье. L'insémination post-mortel reste formellement interdite en France. Посмертное оплодотворение по-прежнему строго запрещено во Франции.